LES SOURIRES DE L’INSTINCT DE MORT

 

 

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Le taureau agonise sous les sourires de l'instinct de mort du matador (“tueur” en espagnol) Juan Bautista et de Simon Casas.

 

Simon Casas, organisateur de cette jouissance-là à Nîmes, le 18 septembre 2016, est directeur des arènes de Nîmes, de Valence, de Castellón de la Plana et de Madrid.

 

« Jouissance boursoufflée du sang et de la transe, savourer l’endorphine qui suinte, carcasse transparente hors des gradins couards…

Descendez votre transparence dans la narcose du huis-clos plein les chairs de piques de sabres de harpons de poignards, vos beuglements, VOIR l’horrible douleur, la suffocation rouge, la merde et l’urée des trouilles asphyxiées…

Descendez donc pour vivre la mort dans votre chair d’amour de l’ANIMAL TOTAL, MERDE !!!!! » Jean-Pierre Espil, Journal Sud-Ouest, 18/04/2016.

 

 

 

 

Le taureau, rendu paraplégique d'un coup de lance, se traîne jusqu'au moment où il est achevé de plusieurs coups de “puntilla”, un poignard qui sectionne la moëlle épinière.

 

« VOUS n’assumez rien : votre addiction à la torture d’un être VIVANT.

Cette perversion qui jouit de la palpitation d’un corps VIVANT, avant votre orgasme « corto y derecho », le dard ultime dans les chairs tailladées et les gargouillis du sang bien rouge AVANT qu’il ne devienne noir…

Car le sang noir c’est la putréfaction, c'est-à-dire la fin de VOTRE orgasme…

Et pour ne pas que cela cesse, on vous offre du SANG NEUF, six fois, puis vous changez de boucherie et allez voir ailleurs si le sang est plus rouge encore et surtout si les flancs palpitent plus fort…

Car la VIE vous insupporte, ce tressaillement obscène des VIVANTS… » Jean-Pierre Espil, Journal Sud-Ouest, 30/11/2015.

 

 

 

 

“Derrière les murs”, film de Jérôme Lescure tourné à Alès, les 11 et 12 mai 2013, montre que le taureau n'est jamais tué d'un seul coup.

 

De multiples tentatives sont nécessaires, avec toute la souffrance que cela engendre.

 

« Ces pauvres types qui n'hésitent pas à infliger les enfers à de pauvres créatures innocentes se font dessus au moindre bobo ! » Rosy Gonzalez, Twitter, Roxelane33, 11/11/2016

« Que tous les jouisseurs du martyre des taureaux se masturbent jusqu'à ce que jaillisse le sang et crèvent avec le même panache que les animaux ! » Rosy Gonzalez, Twitter, Roxelane33, 15/11/2016

« Que ces jouisseurs de merde se masturbent jusqu'à ce que jaillisse leur sang et en crèvent ! » Rosy Gonzalez, Twitter, Roxelane33, 15/11/2016

« Le grand créateur a inventé la merde pour que certains de ses enfants puissent voir à quoi ils ressemblent ! » Rosy Gonzalez, Twitter, Roxelane33, 15/11/2016

 

 

 

 

“Encierro” (“enfermement” en espagnol), dans un champ de la région de La Alcarria, province de Guadalajara, en Espagne.

 

Des habitants motorisés, pour se distraire, harcèlent sans répit des taureaux, jusqu'à leur épuisement total.

 

Quand les taureaux n'en peuvent plus, il sont abattus.

 

« Animaux de fer, lances, bouchers, apprêtez-vous, la guerre se lève !

C’est le code de la mort noire et son obligation de pieusement croire que les chairs sont à larder…

C’est Sainte Nitouche en palanquin d’après le supplice de la croix… et la prêtraille qui psalmodie…

C’est nier la croix ressuscitée, adoration de la mort noire et de son code implanté…

Formes mentales du non-être, esclaves du code noir, enfer et damnation !!! » Jean-Pierre Espil, Journal Sud-Ouest, 14/11/2016.

 

Ce spectacle du 12 novembre 2016 met en scène un taureau vivant, aux cornes duquel on attache des boules de produits inflammables, qu'on allume la nuit tombée.

Le taureau, ainsi lâché pendant une heure dans les rues de la ville espagnole de Medinaceli (province de Soria), doit être esquivé par les festivaliers.

Avant le début du spectacle, l'animal est attaché et solidement maîtrisé par toute une équipe pendant qu'on lui fixe sur les cornes un cadre de bois muni de deux aiguillons de fer portant des boules de chanvre imprégnées de brai, résine ou térébenthine. Ces dernières sont allumées et la corde coupée. Des feux d'artifice sont parfois ajoutés et partent dès le début de la course. L'animal apeuré, est souvent brûlé et peut rester aveugle, s'il ne meurt pas forcément.

« Le calvaire du petit Taureau Mancheguito. 
Medinaceli cette nuit, les images sont de mauvaise qualité car pas facile à exécuter dans la cohue d'une manifestation contre la maltraitance. Ce que nous voulions faire était d'empêcher ou tout au moins de retarder la "fête" du toro Jubilo, toro de feu. Cela n'a pas été possible. Cette année le comité d'accueil était impressionnant et particulièrement hostile. Après avoir été fouillés, corps palpés, coffres de voitures vidés (uniquement nos voitures françaises), contrôle d
'alcoo-test, nous avons pu, et après une longue attente, pénétrer dans le village. Celui-ci était complétement encerclé par la guardia civil. Après maintes discussions et un faufilage périlleux et discret, 2 amies et moi-même avons pu entrer sur la place ou se déroulait cette horreur. Avec encore l'espoir de pouvoir tenter une action, nous n'avons pu (une foule était devant nous car nous sommes arrivés trop tard, hélas), qu'assister un tout petit moment (impossible de regarder) à cette macabre tradition. J'ai pu voir de près Mancheguito (que ce soit celui de la photo ou pas peu importe) : c'était un jeune taureau, méconnaissable. 
Petit réconfort, nous savons que des activistes Vegan Strike Group ont essayé de bloquer le passage du camion transportant le taureau bien avant notre arrivée mais ont été délogés rapidement et sans ménagement par les forces de l'ordre espagnoles particulièrement violentes (cela m'a d'ailleurs étonnée à ce point) et qui ont manifestement utilisé leur abus de pouvoir, car, alors que nous repartions vers nos voitures, déçus, ecœurés, tristes, fatigués, nous nous sommes trouvés subitement encerclés, comme des terroristes de 1er ordre, par les robocops espagnols avec contrôle d'identité sévère accompagnée d' une grosse amende à la clé. 
Merci les amis pour avoir été encore là dans ce moment pénible, qui sera certainement le dernier pour moi, aussi dur à vivre encore comme le toro de la Véga qui m'a marqué à jamais en tout cas, pour plusieurs raisons.
Je n'oublierai pas le regard de Mancheguito. Je n'ai pas voulu le photographier par respect. Il était très proche, les cornes dégoulinantes sur ses yeux, le corps fumant, essayant de se débattre pour essayer de calmer sa douleur en se tapant la tête contre les grilles, devant des débiles le narguant pour faire joujou avec quelques bouts de chiffons. Je garde pour moi seule ce regard.
Voilà le monde
. » Muriel Teinturier, Euskal Herria Bayonne Anti Corrida, 15 novembre 2016

 

Pour comprendre le problème des galgos , il faut savoir qu’en Espagne, la chasse au lièvre avec des lévriers est une tradition ancestrale , et chaque chasseur élève ses lévriers pour les utiliser , au même titre qu’un outil de chasse.
À la fin de chaque saison de chasse en Espagne, ce sont des milliers de ces doux et magnifiques chiens qui sont, comme chaque année, sacrifiés, abandonnés, tués par pendaison lente (selon la méthode du pianiste), brûlés vifs, mutilés, et pire encore.
Les plus chanceux sont recueillis par les refuges, qui doivent faire face à un afflux massif de chiens, souvent nécessitant des soins, et engendrant par là même des frais conséquents .
Les autres finiront agonisants dans un coin, ou récupérés par la Garde civile et portés dans les « perreras », fourrières insalubres où ils seront gazés au bout de 14 jours, période légale d’attente, sans aucun soin (parfois avec des membres brisés) et sans au
cune chance d'être proposés à l'adoption.
La maltraitance qui accompagne les abandons est liée à l’orgueil, car un chien qui a mal chassé déshonore son propriétaire, et cet affront doit être lavé par le sang, d’où une mort lente et dans la souffrance...


 

À l'abattoir de Limoges, des dizaines de vaches gestantes avec leur fœtus sont abattues.

 

Pendant cette opération, les fœtus — parfois sur le point de naître — s'asphyxient lentement.

 

Ensuite, après éventrement, ils sont extraits et jetés dans une benne à viscères.

 

 

 

 

Tournées en mars 2016, juste avant Pâques, dans l'abattoir certifié bio de Mauléon-Licharre (Pyrénées Atlantiques),

 

ces images révèlent les pratiques de mise à mort des agneaux de lait, de veaux et de bovins.

 

 

 

 

Couvoir de poussins en été 2014, en Bretagne.

 

Des poussins sont jetés vivants dans un broyeur, étouffés dans des sacs-poubelle ou abandonnés dans des bennes à ordures.

 

 

 

 

Un élevage intensif de cochons près de Quimper dans le Finistère.

 

Forcés de vivre au milieu des cadavres de leurs congénères en putréfaction ou leurs ossements, les cochons de cet élevage intensif survivent dans un environnement répugnant.

 

L’élevage est de toute évidence hors de contrôle des services vétérinaires.

 

 

 

 

Chasseur-Tueur-Imposteur ?”, un film de Kate Amiguet en faveur du monde sauvage, qui dénonce l'atrocité et l'imposture de la chasse.

 

 

 

 

Renard tué lors d'une battue dans les Landes, dont le cadavre a été abandonné à l'entrée du terrier.

 

Renard écrasé sur une route des Landes.

« Nous y sommes aux yeux sabotés du renard.

Sa flèche noble et galbée n'est rien dans la taverne des hommes. Écrasé sur la route ou la patte fracassée dans un piège, le renard concentre toute la beauté à crever sur sa cible.

Sur les ruines du corps, la tête magnifique paraît posée comme un NON, comme l'insensée victoire de cadavre auquel fait toujours penser le renard, avec sa forme de crâne comme le moule d'une caresse maternelle. Le renard écrasé jette sur le monde occupé des feux de honte qui ne laissent rien à débattre. » Nicolas Rozier, L'Astre des Anéantis, Éditions de Corlevour, 2011

 

 

 

Cadavre de Chevreuil abandonné après une battue dans les Landes.

Ce cadavre a été abandonné contrairement à la réglementation. En effet la chasse des grands gibiers (cerfs, chevreuils, chamois et isards, daims, mouflons et, dans certains cas sangliers) est soumise à l'attribution d'un plan de chasse. Ce plan de chasse fixe pour chaque détenteur d'un droit de chasse qui en fait la demande (propriétaire, ayant droit, adjudicataire) le nombre d'animaux qui pourront être tirés (maximum à ne pas dépasser mais aussi minimum à atteindre) durant la période de chasse sur un territoire déterminé. Il peut préciser aussi les sexes, les classes d'âge ou le poids des animaux. Le plan de chasse prend en compte les orientations du schéma départemental de gestion cynégétique. Il est mis en œuvre par le représentant de l'État dans le département, après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage. Ces plans de chasse, auxquels les chasseurs doivent se conformer, permettent d'assurer le développement durable des populations de grands gibiers. Le détenteur du droit de chasse doit acheter les bracelets de marquage numérotés, correspondant aux animaux autorisés par son plan de chasse. Après le tir, chaque grand gibier devra être marqué avec le bracelet pour prouver que la chasse a été faite en toute légalité.

 

"Quand l'affaire est partie, ça a été très chaud ! Mais quelle victoire !" Propos du tueur de lions....

"Malgré la réussite des mesures de conservation prises en Afrique du Sud, le Lion (Panthera leo) est toujours classé dans la catégorie Vulnérable sur le plan mondial à cause de son déclin dans d’autres régions. La sous-population d’Afrique de l’Ouest est classée En danger critique d’extinction en raison de la dégradation de son habitat, du déclin de ses proies dû à la chasse non durable et des conflits avec les humains. Un déclin rapide est également constaté en Afrique de l’Est, où l’espèce était pourtant historiquement abondante, principalement en raison des conflits avec les humains et du déclin de ses proies." UICN, Union internationale pour la conservation de la nature.

"L’ensemble de la population de l’Éléphant d’Afrique a connu son pire déclin depuis 25 ans, principalement en raison du braconnage pendant les 10 dernières années, selon le Rapport sur le statut de l’Éléphant d’Afrique présenté lors de la 17ème session de la Conférence des Parties à la CITES, qui s'est tenu à Johannesburg, Afrique du Sud. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre États. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent." UICN, Union internationale pour la conservation de la nature.

 

« Craignez les peurs du Loup, les plus puissantes se métastasent…

À l’apogée de la Noire, traversez la lande, vous y cuirez au Silex ! » Jean-Pierre Espil.

 

 

Chaque année, les habitants des îles Féroé — suivant une tradition locale de chasse dans les fjords des îles de cette province autonome du royaume du Danemarkexterminent des centaines de dauphins globicéphales, sous protection policière danoise, qui interdit l'intervention des associations de protection des animaux.

Autorisés toute l'année, les massacres sont plus fréquents de juin à octobre, quand les cétacés migrent le long des côtes de l'archipel.

Le globicéphale noir est une espèce protégée par la Convention de Berne, mais les îles Féroé n'en sont pas signataires.

En envoyant sa marine dans les Féroé pour protéger ces chasses, le Danemark viole les conventions internationales de Bonn (23 juin 1979 sur la protection des espèces migratrices) et de Berne (23 juin 1979 sur la conservation de la faune sauvage).

Ce qui était autrefois une chasse de subsistance n'est aujourd'hui qu'une barbarie inutile : les Féringiens ont un niveau de vie parmi les plus élevés d'Europe.

 

 

Pour l'expérimentation animale, la France a sacrifié 2,2 millions d'animaux en 2010, dont plus de 3 000 chiens et 569 chats, triste record européen. Et ce ne sont que les chiffres officiels : aucune déclaration n'étant obligatoire, combien sont-ils réellement ? Elle reste en revanche très silencieuse sur les fonds alloués au développement des méthodes alternatives, devenu une obligation avec la directive 2010/63.EU, entrée en vigueur en janvier 2013...

 

L'Île Maurice, située dans l'Océan Indien, entre l'Île de La Réunion et l'Île Rodrigues, est un des plus grands exportateurs de singes destinés à l'expérimentation animale.

Un dispositif est implanté dans leur crâne, causant saignements et blessures cauchemardesques. La mort est la seule issue.

 

Scènes filmées au zoo de Plaisance-du-Touch, en janvier 2016.

 

Enfermer un animal sauvage est un crime contre le Vivant.

 

 

LA TERRE VIVANTE

La terre est vivante. Pour Claude Bourguignon, le labourage détruit la biodiversité de la terre-mère.

Ça passe par des méthodes de travail radicalement différentes :

    - Ne plus utiliser de désherbant (d’où les bleuets), de pesticides.

    - Ne plus labourer avant de semer ou de planter.

    - Faire se succéder différentes plantes sur un même sol (la «  rotation des cultures  »).

    - Limiter les apports en engrais, en aidant la terre à se régénérer elle-même.

    - Comment accéder au sol vivant. (voir les vidéos qui se succèdent automatiquement)

     

Entretien avec Pierre Rabhi & Paul Watson : le pirate et le paysan.

 

«  Cher Jean-Pierre,
 
Je viens de regarder et d'écouter cette dernière vidéo...
 
C'est très intéressant... avec une préférence pour Pierre Rabhi... dans une très grande qualité d'êtreté évidente des deux...
 
Toutefois, les deux poussent l'Humanisme, né pendant la Renaissance, à une réintégration de l'humain dans la nature vivante de ce monde... Alors que cette humanité vit maintenant à 80 % complètement séparée dans des espaces urbains... complètement noyée dans les technologies du virtuel et complètement abrutie dans le néant des écrans et des modes de consommation de plus en plus délirants...
 
Pour ma part, pessimiste, je ne vois pas une jonction possible entre l'Humanisme cause de l'horreur de la mort de Dieu et des révolutions industrielles et technologiques et la VÉRITABLE VIE SUR TERRE...
 
La disparition de l'humain de ce monde est la seule solution... ou au moins une réduction considérable de son volume pour encore espérer une mutation et une réduction d'une grande partie de son instinct de mort...
 

Amitié  »

José Galdo

 

«  L'Humanisme a remplacé Dieu par l'Homme... Dieu que j'entends comme TOUT et comme manifestation de l'existence de l'INVISIBLE, un meurtre qui a désorganisé et réduit le VISIBLE de ce monde à de la simple matière commercialisable... Bien sûr, il ne s'agit pas du Dieu des religions... aucune conversion en vue...

 
C'est aussi paradoxalement et parallèlement dans cette révolution de la valeur Homme à la place de Dieu la naissance de la mondialisation : découvertes des continents, génocides, conquêtes, exploitation des ressources exotiques et minerais précieux, esclavage pour remplacer les génocidés par dizaines de millions... jusqu'au premier rebondissement des fumeux Droits de l'Homme qui inaugurent les révolutions industrielles et leurs terribles effets de dévastation de la vie sur Terre aujourd'hui et où l'espèce humaine dévore plus que ce que la nature peut produire... Cette année, depuis le mois d'août jusqu'au “réveillon” c'est LA MORT À CRÉDIT... là où le crédit n'existe pas... etc...
 
Oui, il faut grâcier ceux qui ont encore une âme sur le dernier radeau de l'apocalypse...
 

Amitié  »

José Galdo

 

 

 

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