Jean Carteret
Introduction
Les
textes de Jean Carteret qui suivent sont la transcription numérique des numéros
1 et 2 de la sous-section Jean Carteret de la section Ésotérisme de mes Archives.
Il s’agit de photocopies et certaines sont de très mauvaise qualité :
ce qui explique les blancs dans certains textes. En outre, il manque des pages,
notamment les pp. 324 à 410 et 556 à 604.
Si un lecteur internaute a les moyens de les combler, il peut nous
contacter.
Il était impossible de scanner ces photocopies, nous avons donc retapé
l’ensemble en trois ou quatre mois. Les feuillets sont numérotés de 1 à 555 mais un compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association des Amis de Jean Carteret (en date du 12 décembre 1983, signé de Michel Camus) affirme : ‘La première tâche de l'Association a été de faire déchiffrer et dactylographier les carnets de notes laissés par Jean. Ce travail a été remarquablement réalisé par Pierre-André Dujat et il comprend 604 pages’.
Nous n’avons pas retranscrit les textes parus aux Éditions L’Originel
(animées par Jean-Louis Accarias) dans les deux
volumes : ‘Lorsque l’homme sera né’ (1984) et ‘Le Tarot comme langage’
(1988).
L’ensemble était précédé d’une table des matières (certainement posthume)
et de quelques notes de Jean Carteret. Vous les retrouverez dans l’Appendice
I.
En Appendice II se trouve la reproduction d’une page de l’ensemble
dactylographié à partir duquel nous avons œuvré.
DD est l’abréviation de ‘Dactylographie Dujat’.
Nous tenons à remercier ici tous ceux qui, à un titre ou un autre,
ont permis ou assisté ce travail… ainsi Pierre-André Dujat,
Thierry de Pontcharra, Daniel Giraud, Llys Dana (Jacques Juin),
Jean-Pierre Espil et José Galdo.
Pour clore cette brève introduction, je choisis cette citation de Michel
Camus : ‘Jean Carteret nous laisse un langage qui n’a pas fini de nous
faire signe : il brille comme une étoile dans la nuit et nous indique
le chemin…’.
Philippe
Pissier, avril 2004 e.v.
Inventaire
DD 1, Carnet
BB, pages 1 à 9 : LE ZODIAQUE.
DD 2 à 5,
Carnet BB, pages 10 à 51 : LE CAPITAL ET LE TRAVAIL (I).
DD 6 à 7,
Carnet B, pages 1 à 18 : QUESTION, DEMANDE ET INTERROGATION.
DD 8 à 9,
Carnet B, pages 19 à 27 : SÉDENTAIRE ET NOMADE, LE VOYAGE.
DD 10 à
11, Carnet B, pages 28 à 36 : L’ÊTRE GLOBAL.
DD 12 à
14, Carnet BB-A, pages 1 à 34 : SIRIUS VÉGA.
DD 15, Carnet
BB-A, pages 35 à 47 : Comme le Chaos est à l’origine et le Néant au terme…
Manque DD
16. Nous avons retrouvé la fin du texte précédent (quelques lignes) via le
n°6 de la revue Bunker (Saint-Jean-de-Valériscle, 1983), où DD 12-14 et DD 15-16 sont
publiés comme un seul texte.
DD 17 à
28, Carnet B-3, pages 37 à 104 : LA CONTRADICTION, LA DIALECTIQUE ET
LE DIALOGUE.
DD 29 à
36, Carnet B-4, pages 1 à 33 : LE COUPLE, L’HUMANITÉ ET L’UNIVERS.
DD 37 à
43, Carnet 1, pages 1 à 52 : LE CORPS ET LA CROIX.
DD 44 à
46, Carnet 2, pages 1 à 33 : Le Principe, déterminant, mais ni aliéné
ni aliénant…
DD 47, Carnet
3, pages 1 à 11 : On fait vœu de chasteté…
DD 48 à
50, Carnet 3, pages 12 à 50 : Il n’y a jamais de répétition dans l’histoire
et la non-histoire…
DD 51, Carnet
4, pages 1 à 12 : LE RENIEMENT.
DD 52-53,
Carnet 4, pages 13 à 27 : TERRE SUJET, TERRE OBJET.
DD 54, Carnet
4, pages 28 à 30 : LE CORPS GLORIEUX TRANSPARENT ET LE CORPS GLORIEUX
BRILLANT, LA CONSCIENCE ABSOLUE DE LA CONSCIENCE RELATIVE.
DD 55, Carnet
4, pages 31 à 41 : LA SEMAINE, LES MOIS, LES MILLÉSIMES, 1000, 2000.
DD 56, Carnet
4, pages 42 à 50 : VIERGE BLANCHE, VIERGE NOIRE.
DD 57, Carnet
5, pages 1 à 3 : Je suis un des rares humains à envisager…
DD 58, Carnet
5, pages 4 à 12 : Le socialisme, fruit de la révolution…
DD 59, Carnet
5, pages 13 à 18 : LE GRAND-PÈRE.
DD 60 à
63, Carnet 5, pages 19 à 49 et Carnet 6, pages 11 à 15 : Les yogis de
l’Inde, dit Thierry…
DD 64, Carnet
6, pages 16-17 : Au cours de l’Immaculée Conception…
DD 65, Carnet
6, pages 18-19 : On représente toujours Dieu avec une longue barbe…
DD 66, Carnet
6, pages 20 à 27 : Dans l’intemporel…
DD 67-68,
Carnet 6, pages 28 à 44 : Il y a une alchimie de la matière…
DD 69, Carnet
6, pages 46 à 50 : La pensée vient de la psyché…
DD 70, Carnet
7, pages 1 à 14 : On parle toujours de la résurrection du Verbe…
DD 71, Carnet
7, pages 15 à 17 : Thierry dit justement que l’huile…
DD 72, Carnet
7, page 18 : Le sublime existe en même temps…
DD73, Carnet
7, page 19 : L’homosexualité maïeutique de l’analogie…
DD 74, Carnet
7, pages 20 à 28 : L’AVORTEMENT.
DD 75-76,
Carnet 7, pages 29 à 45 : PHÉNOMÉNOLOGIE DE QUELQUES ARTS.
DD 77, Carnet
7, pages 46-47 : Le besoin donne des envies…
DD 78 à
88, Carnet 8, pages 1 à 48, Carnet 9, pages 1 à 38, Carnet 10, pages 1 à 47 :
TAROT (publié comme TEXTE 2 et TEXTE 3 in LE TAROT COMME LANGAGE, texte établi
par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias,
Paris, 1988, aux pages 89 à 110).
DD 89 à
92, Carnet 11, pages 1 à 48 : L’INTEMPOREL.
DD 93-94,
Carnet 12, pages 1 à 25 : L’HOMME, LE MÂLE, LA FEMME, LA FEMELLE.
DD 95, Carnet
12, pages 26 à 36 : DU MOI À QUELQUE CHOSE.
DD 96, Carnet
12, pages 37 à 47 : LA JEUNESSE COMME AVOIR, COMME MAÎTRISE, COMME AISANCE.
DD 97-98,
Carnet 13, pages 1 à 23 : NAISSANCE ET DEVENIR DE L’ÂME.
DD 99, Carnet
13, pages 23 à 31 : LE CONCEPT.
DD 100,
Carnet 13, pages 32 à 37 : LE DÉSIR ET LA FOI.
DD 101,
Carnet 13, pages 38 à 44 : Dieu, Notre Seigneur, est le père…
DD 102-103,
Carnet 14, pages 1 à 27 : PHÉNOMÉNOLOGIE DE LA JOUISSANCE SEXUELLE.
DD 104,
Carnet 14, pages 28-29 : Le devenir est le devenant…
DD 105-106,
Carnet 14, pages 30 à 32 : Le voleur est l’inconnu…
DD 107,
Carnet 14, pages 33 à 41 : LA MORT DE LA MORT.
DD 108-112,
Carnet 15, pages 1 à 50 : GNOSE ET POUVOIR, AMOUR ET PUISSANCE.
DD 113-116,
Carnet 16, pages 1 à 23 : LES PIEDS.
DD 117-120,
Carnet 16, pages 24 à 46 : LES PIEDS, DANS LE CORPS HUMAIN.
DD 121 à
123, Carnet 17, pages 1 à 44 : DIALECTIQUE DE L’ŒUVRE DU MÂLE ET DE L’ŒUVRE
DE LA FEMELLE.
DD 124-125,
Carnet 17, pages 45 à 67 : Dans le premier Chaos, il y avait…
DD 126 à
128, Carnet 18, pages 1 à 8 : ÉPISTÉMOLOGIE DE LA MORT.
DD 129-130,
Carnet 18, pages 20 à 28 : TEMPS QUALITATIF, TEMPS QUANTITATIF, ESPACE
QUALITATIF, ESPACE QUANTITATIF.
DD 131,
Carnet 18, pages 29 à 33 : L’ÉTANT ET LE NÉANT.
DD 132-133,
Carnet 18, pages 34 à 47 : L’IMMOBILIER ET LE MOBILIER.
DD 134,
Carnet 19, pages 29 à 31 : LE DRAGON ET LA BÊTE.
DD 135 à
137, Carnet 19, pages 32 à 45 : Dans notre existence actuelle…
DD 138-139,
Carnet 19, pages 46 à 66 : L’amour absolu est déjà en germe…
DD 140-141,
Carnet 19, pages 67 à 82 : ROSE-CROIX.
DD 142,
Carnet 19, pages 83 à 88 : L’ÂME ET L’ESPRIT, SOLEIL NOIR ET LUNE NOIRE.
DD 143,
Carnet 19, pages 89 à 97 : L’ORGANISATION, L’ADMINISTRATION, L’ANIMATION,
LA SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION.
DD 144-145,
Carnet 20, pages 1 à 19 : L’ÉNERGIE.
DD 146,
Carnet 20, pages 20-21 : LA NACRE.
DD 147-148,
Carnet 20, pages 22 à 35 : LE NOYAU DE L’ATOME.
DD 149-150,
Carnet 20, pages 36 à 48 : À l’origine et bien avant la chute…
DD 151,
Carnet 20, pages 49 à 64 : Mais Adam récupérera sa situation naturelle…
DD 152,
Carnet 20, pages 65 à 68 : Par exemple, le capital…
DD 153,
Carnet 20, pages 69-70 : Il y a un bien…
DD 154,
Carnet 20, page 71 : La démonstration dialectique et maïeutique de mes
textes…
DD 155,
Carnet 20, pages 72 à 77 : MAÏEUTIQUE ET DIALECTIQUE.
DD 156,
Carnet 20, pages 78 à 83 : LA BOMBE ATOMIQUE, L’ÉNERGIE ATOMIQUE.
DD 157,
Carnet 20, pages 84-85 : Je suis à la situation de personne…
DD 158,
Carnet 20, pages 86 à 94 : L’inconscient collectif est déjà l’analogue…
DD 159,
Carnet 20, pages 95 à 98 : À TES SOUHAITS.
DD 160 à
163, Carnet 21, pages 1 à 13 : CHRISTIANISME.
DD 164 à
165, Carnet 22, pages 1 à 12 : SOLEIL BLANC, LUNE BLANCHE, SOLEIL NOIR,
LUNE NOIRE (I).
DD 166 à
170, Carnet 23, pages 1 à 17 : LE ZODIAC.
DD 171,
Carnet 23, pages 18-19 : Le fruit, synthèse au terme…
DD 172-173,
Carnet 24, pages 1 à 9 : SOLEIL BLANC, LUNE BLANCHE, SOLEIL NOIR, LUNE
NOIRE (II).
Manque DD
174 mais pas DD 175, Carnet 24, pages 3-4 (deux Carnets 24 ?), seconde
moitié d’un texte commençant par les mots : …l’essence permanente du
grand devenir…
DD 176-177,
Carnet 24, pages 5 à 13 : SADISME ET MASOCHISME.
DD 178 à
180, Carnet 24, pages 14 à 26 : L’ENNUI.
DD 181 à
183, Carnet 24, pages 27 à 35 : L’AMITIÉ.
DD 184,
Carnet 24, pages I à V : Le règne minéral, être et non-être…
DD 185 à
191, Carnet 25, pages 3 à 37 : TRAVERSÉE DES SIGNES DU ZODIAQUE.
DD 192-193,
Carnet 26, pages 33 à 38 : SENS ET SIGNIFICATION.
DD 194,
Carnet 26, pages 39 à 43 : LE REPAS.
DD 195,
Carnet 26, pages 44-45 : LA PREUVE ET LE TÉMOIGNAGE.
DD 196,
Carnet 26, pages 47 à 51 : LA NON-POÉSIE.
DD 197-198,
Carnet 26, pages 52 à 58 : La Déité Absolue en état…
DD 199 à
201, Carnet 26, pages 59 à 67 : LA BÊTE ET LE DRAGON.
DD 202 à
205, Carnet 26, pages 68 à 79 : L’ENFER.
DD 206-207,
Carnet 26, pages 79 à 86 : L’ACCIDENT PASSAGER.
DD 208,
Carnet 26, pages 87 à 89 : J’étais déjà être et non-être en essence…
DD 209,
Carnet 26, pages 90 à 94 : Durant mon existence, je suis devenu poète
de la non-poésie…
DD 210,
Carnet 26, pages 95-96 : LE MAÎTRE ET LA MAÎTRISE.
DD 211,
Carnet 26, page 96 : La pensée est un oiseau de l’espace…
DD 212 à
214, Carnet 27, pages 1 à 9 : LE TAROT (publié comme TEXTE 1 in LE TAROT
COMME LANGAGE, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1988, aux pages 83 à 88).
DD 215,
Carnet 27, pages 11 à 14 : À SON IMAGE…
DD 216,
Carnet 27, pages 15 à 18 : Le mourir est l’inversion du naître…
DD 217,
Carnet 28, pages 1 à 10 : L’ARCHITECTURE ET L’ARCHITECTE.
DD 218 à
220, Carnet 28, pages 11 à 47 : L’ACUPONCTURE.
DD 221 à
224, Carnet 29, pages 1 à 50 : LA VIERGE BLANCHE MARIE.
DD 225 à
228, Carnet 30, pages 1 à 45 : ARCANE 0 : LE MAT (publié comme TEXTE
4 in LE TAROT COMME LANGAGE, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1988, aux pages 111 à 118).
DD 229,
Carnet 31, pages 1 à 10 : LE FEU ORIGINEL, L’ÉNERGIE, LE SOUFFLE.
DD 230 à
233, Carnet 31, pages 11 à 48 : La Tête du Soleil Noir est le rappel
passager de la mémoire…
DD 234,
Carnet 32, pages 1 à 12 : Tout astrologue a le complexe de Dieu…
DD 235,
Carnet 32, pages 13 à 28 : Il y a les petits mystères, ceux de la tradition…
DD 236 à
238, Carnet 32, pages 29 à 50 : NOTES DU CARNET 32.
DD 239-240,
Carnet 33, pages 1 à 22 : LE CAPITAL ET LE TRAVAIL (II).
DD 241-242,
Carnet 33, pages 23 à 37 : L’ORDINATEUR.
DD 243,
Carnet 33, pages 38 à 41 : DES GRAINES, DES FEUILLES, DES FLEURS, DES
FRUITS.
DD 244,
Carnet 33, pages 42 à 48 : LA MAÏEUTIQUE ET LA DIALECTIQUE.
DD 245,
Carnet 34, pages 1 à 4 : Je connais un ami ‘X’…
DD 246,
Carnet 34, pages 5-6 : Le quelque chose fait les Noces du Néant et du
Chaos…
DD 247-248,
Carnet 34, pages 8 à 11 : Pass[ag]e de l’état maïeutique du sommeil…
DD 249 à
251, Carnet 34, pages 12 à 27 : L’être primaire, local et originel…
DD 252,
Carnet 34, pages 28 à 35 : L’éveil est une transformation…
DD 253-254,
Carnet 34, pages 36 à 48 : L’être primaire, originel…
DD 255 à
259, Carnet 35, pages 0 à 51 : VULCAIN ET MERCURE.
DD 260 à
262, Carnet 36, pages 1 à 19 : SOLEIL BLANC, LUNE BLANCHE.
DD 263-264,
Carnet 36, pages 20 à 28 : LE PRINCIPE ET LE VERBE.
DD 265-266,
Carnet 36, pages 30 à 48 : une note de Pierre-André Dujat
y signale : ‘ces pages 265 et 266 de dactylo — C-36, p. 30 à p. 48 —
“Vulcain et Mercure” commencent le texte “Vulcain et Mercure” C-35
p. 255 etc. de dactylo).’ Le texte va de ‘La Lune
en Cancer…’ jusqu’à ‘…n’est plus tabou’.
DD 267,
Carnet 37, pages 1 à 7 : HISTOIRE, NON-HISTOIRE, INTEMPOREL.
DD 268-269,
Carnet 37, pages 8 à 21 : NÉANT, CHAOS, ÉNERGIE ORIGINELLE, DÉITÉ ABSOLUE,
VERBE.
DD 270-271,
Carnet 37, pages 22 à 28 et Carnet 38, pages 1 à 9 : LE MÊME ET L’AUTRE.
DD 272,
Carnet 38, pages 10 à 19 : LE DÉPASSEMENT.
DD 273,
Carnet 38, page 31 : Le péché contre l’esprit…
DD 274,
Carnet 38, pages 32 à 38 : Il ne faut à aucun prix refuser à quiconque…
DD 275,
Carnet 38, page 39 : La pierre noire de la Kaaba est cubique…
DD 276,
Carnet 38, pages 43 à 47 : Pourquoi la pierre noire de la Kaaba ?
DD 277,
Carnet 38, page 50 : L’huile est le feu en situation de substance…
DD 278,
Carnet 38, page 51 : L’âme est unique de ses collectifs…
DD 279,
Carnet 38, page 52 : La mort est inversion globale et pas locale…
DD 280,
Carnet 38, page 53 : La femme est non-être d’abord…
DD 281,
Carnet 38, page 54 : L’HÉMISPHÈRE NORD ET L’HÉMISPHÈRE SUD.
DD 282 à
290, Carnet 39, pages 1 à 18 : INTERDÉPENDANCE UNIVERSELLE.
DD 291-292,
Carnet 39, pages 19 à 21 : Tout le monde connaît l’utilité d’être utile…
DD 293-294,
Carnet 39, pages 22 à 26 : Il y a une angoisse dans la manifestation…
DD 295,
Carnet 39, pages 27-28 : ASTROLOGIE.
DD 296-298,
Carnet 39, pages 29 à 33 : Le simple vient du complexe…
DD 299,
Carnet 39, pages 34 à 36 : Le sommeil fait partie de la réalité comme
le mourir…
DD 300,
Carnet 39, pages 37 à 38 : Pisser, c’est écrire…
DD 301,
Carnet 39, pages 39-40 : La pensée vient de la vie…
DD 302-303,
Carnet 39, pages 41 à 47 : L’utile et l’inutile sont deux grandes catégories
de l’univers…
DD 304,
Carnet 39, page 48 : Il n’y a pas seulement la vision…
DD 305 à
307, Carnet 40, pages 1 à 12 : Dans l’Arcane
XVII… (publié comme TEXTE 5 in LE TAROT COMME LANGAGE, texte établi par Patrice
Février, Éditions L’Originel/Accarias, 1988, aux pages
119 à 125).
DD 308,
Carnet 40, pages 13 à 17 : Dans le cas des planètes…
DD 309,
Carnet 40, pages 18 à 22 : Chez le poète, chez le voyant, chez le prophète…
DD 310,
Carnet 40, pages 23-24 : Dans le Mat, Arcane Zéro…
DD 311,
Carnet 41, page 1 : Il y a, dans la vie quotidienne dont est faite l’existence…
DD 312 à
314, Carnet 41, pages 1 à 5 : NOTES DU CARNET 41.
DD 315 à
321, Carnet 42, pages 1 à 51 : LA LIBIDO.
DD 322,
Carnet 42 bis, pages I à V : Le règne minéral…Texte identique à Carnet
24, pages I à V.
DD 323,
Carnet 42 bis : NOTES DU CARNET 42 BIS.
Manquent,
ici, les pages DD 324 à 410.
DD 411 à
430 (à partir d’ici, plus aucune numérotation relative aux carnets ainsi qu’à
leurs pages) : LE TAROT (publié sous le titre SENS DU TAROT in LE TAROT
COMME LANGAGE, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1988, aux pages 31 à 80). Dans la dactylographie
de Pierre-André Dujat, le titre LE TAROT est suivi
du sous-titre SENS GÉNÉRAL, couvrant tout le premier passage allant de ‘Le
Tarot a été conçu par des gens qui étaient au contact du monde…’ jusqu’à ‘Passer
du Petit Mystère au Grand Mystère, c’est passer de la Tradition à la Révolution’.
Manque DD
431, fin de ce texte sur le Tarot.
À noter
que ce texte, précédé d’une introduction de Michel Camus, fut publié pour
la première fois dans le n°6 de la revue LE SPHINX (Beaugency, été 1979, ISSN
0181-6160), animée par Horus et Pégase [Patrick et François Mounier] du groupe
Llys Dana. Le texte avait été transmis à la revue
par Daniel Giraud.
DD 432 :
Chez les Dogons… (texte rajouté en conclusion de NAISSANCE ET MORT - aux pages
67-68 - in LORSQUE L’HOMME SERA NÉ, texte établi par Patrice Février, Éditions
L’Originel/Accarias, Paris, 1984).
DD 433 :
Un autre moyen de réduire les contradictions de la mort… (texte publié - aux
pages 69-70, sous le titre LA RÉINCARNATION - in LORSQUE L’HOMME SERA NÉ,
texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias,
Paris, 1984).
DD 434 à
436 : LA SOCIÉTÉ, sous-titre COMMUNAUTÉ — SOLIDARITÉ (texte publié —
aux pages 71 à 76 — in LORSQUE L’HOMME SERA NÉ, texte établi par Patrice Février,
Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984).
Le texte établi par Patrice Février se termine par huit lignes supplémentaires.
DD 437 à
442 : LE RACISME (texte publié — aux pages 77 à 84 — in LORSQUE L’HOMME
SERA NÉ, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984). Le texte établi par Patrice Février
débute par huit lignes supplémentaires.
DD 443 à
449 : RÔLE DE L’HUMAIN (texte publié — aux pages 85 à 105 — in LORSQUE
L’HOMME SERA NÉ, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984). Version de P. Février différente et
plus longue.
DD 450 à
463 : MATURATION DE L’HOMME (texte publié — aux pages 107 à 136 — in
LORSQUE L’HOMME SERA NÉ, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984). Version de P. Février différente et
plus longue, manifestement meilleure.
DD 464 à
466 : ESPACE INTÉRIEUR (texte publié — aux pages 137 à 146 — in LORSQUE
L’HOMME SERA NÉ, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984). Version de P. Février plus longue.
DD 467 à
472 : LE LANGAGE (texte publié — aux pages 147 à 164 — in LORSQUE L’HOMME
SERA NÉ, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984).
DD 473 à
480 : LE DIVIN, sous-titre DIEU ET LA CRÉATION (texte publié — aux pages
165 à 179 — in LORSQUE L’HOMME SERA NÉ, texte établi par Patrice Février,
Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984).
Version de P. Février plus longue.
DD 481 à
484 : LE SACRÉ (texte publié — aux pages 180 à 188 — in LORSQUE L’HOMME
SERA NÉ, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984). Version de P. Février différente et
plus longue, manifestement meilleure.
DD 485 à
493 : MYTHOLOGIE CHRÉTIENNE (texte publié — aux pages 189 à 213 — in
LORSQUE L’HOMME SERA NÉ, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984).
DD 494 à
496 : LE VÉGÉTAL, LE MINÉRAL, L’HUMAIN (texte publié — aux pages 41 à
45, sous le titre DU MINÉRAL À L’HUMAIN — in LORSQUE L’HOMME SERA NÉ, texte
établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias,
Paris, 1984). Version de P. Février plus longue.
DD 497 à
506 : LE COUPLE HUMAIN (texte publié — aux pages 47 à 68 — in LORSQUE
L’HOMME SERA NÉ, texte établi par Patrice Février, Éditions L’Originel/Accarias, Paris, 1984). Version de P. Février différente et
plus longue, manifestement meilleure.
DD 507 à
513 : LA SANTÉ, LE TROUBLE, LA MALADIE, LA CRISE ET LES TRENTE-DEUX CONSCIENCES.
DD 514-515 :
LA LUTTE, LE COMBAT, LA CRISE.
DD 516 :
Il y a trois Vertus…
DD 516-518 :
Le Soleil Noir est l’anus et le cul…
DD 519-522 :
VULCAIN (I).
DD 523 à
526 bis : Je serai aussi devenu et devenant de la situation de voyant…
DD 527 :
VULCAIN (II).
DD 528 à
530 : La Terre est le lieu immanent, suprême et ultime et unique…
DD 531 :
Vulcain est toute-puissance de la médiation duelle…
DD 532 :
Mais si Vulcain est l’alchimiste de l’alchimie…
DD 533-534 :
JE SUIS DEVENU ET DEVENANT…
DD 535 :
SUR LE NON-ÊTRE ET L’ÊTRE CHEZ L’HOMME ET CHEZ LA FEMME.
DD 536 à
542 : LES TÊTES ET LES QUEUES DES SOLEILS ET DES LUNES.
DD 543-544 :
Le silence a pour transcendance en état le dit…
DD 545-546 :
Il y a un bien-être local…
DD 547 :
NOTE SUR LE CHAOS ET SUR LE NÉANT.
DD 548-549 :
VULCAIN (III).
DD 550 :
SUR LA TRAHISON ET LA PERTE.
DD 551 à
556 : NOTES, PAGES 551 À 556.
Manquent,
ici, les pages DD 557 à 604.
APPENDICE
I : table des matières + notes.
APPENDICE
II : reproduction d’une page de la dactylographie originale.
LE
ZODIAQUE
Zodiaque
veut dire étymologiquement : Roue de la Vie ; donc il est d’abord
rotation de la vie et n’a de rapport avec l’esprit que par la dialectique d’une
situation qui lui est étrangère.
Le Zodiaque [comprend]
les signes qui en sont les composants variés et d’un nombre nécessaire de
l’ordonnance nécessaire à la vie comme à l’esprit. Donc le Zodiaque est rotation
de la Vie.
Mais, par le
passage, à travers chacun de ses signes et à travers tous ses signes, des
astres, planètes, luminaires et valeurs blanches et valeurs noires, par
transformation, par transfiguration, par transmutation, par inversion aussi qui
accédait à la vertu de translation par les vertus du devenir, on passe donc de
la roue et de la spire à la spirale, ce qui est nécessaire et vertu d’un en-soi
de l’univers, du système solaire et de la Terre et de l’humain, du cosmique et
du divin.
Le
consultant en astrologie est contingence, son thème astrologique est sa
transcendance.
Mais
l’interprétation au degré du jugement dont est capable en principe l’astrologue
qui est, lui, transcendant au thème, donc relative immanence du consultant —
immanence en paroles parlées du dialogue qui pourront passer du volatil au fixe
par l’écriture ou par l’enregistrement sur cassette de magnétophone, ce qui est
immanence absolue d’immanences relatives plus ou moins contingences et
transcendances.
***
LE CAPITAL ET
LE TRAVAIL (I)
Le capital est l’être
en réaction déterminante, donc Dragon, intemporel passant à la non-histoire, alors que le travail est l’être en passion
déterminée, donc en Bête, donc en esclavage, chaque travailleur étant esclave,
intemporel passant à l’histoire éventuellement, donc capable de devenir
révolutionnaire s’il prend conscience.
Mais le travail
étant, en principe, négation de l’être en réaction du capital, est le non-être
en réaction déterminante, donc le bourreau éventuel, dont le capital est la
victime en passion déterminée.
Le capital est tout,
mais le travail n’est rien, le capital étant le Néant, le travail étant le
Chaos.
Le capital est tout
en situation de réaction déterminante, donc de bourreau, le travail étant le
tout en situation de passion déterminée, donc de victime ; mais le travail
est rien en situation de réaction déterminante, donc de bourreau de Dragon,
alors que le capital est aussi le rien en situation de passion déterminée, donc
de victime.
Le capital, victime
du rien, c’est le passage de la fortune du tout en réaction déterminante à la
situation de faillite, de perte du tout qu’il est en principe.
Le capital, victime
future du travail, est le lieu de la contradiction actuelle déjà qui le
condamne à disparaître, victime du Dragon du rien qu’est le travail et le
travailleur, ou plutôt victime de la solidarité de tous les travailleurs en
situation de Dragon du rien, bourreau du rien déterminé du capital.
Il est la
contradiction future et non pas actuelle du capital, contradiction future qui
deviendra actuelle par l’accession future à la révolution, être futur dont il
est déjà l’être en devenir, donc révolutionnaire en devenir, dès l’éternel
présent de l’actuel déjà réel et réalité de la jeunesse du travail…
[manque DD 4 où devaient figurer les pp. 20 à 29 du
carnet BB]
…en situation de solidarité qui sont bourreau,
réaction déterminante, Dragon, par le rien qu’ils sont.
Mais le travail et les
travailleurs — les travailleurs ensemble — doivent dépasser leur
situation originelle de moi, d’individu, de quelqu’un, pour devenir personne ou
quelque chose échappant ainsi au Dragon, au bourreau, à la réaction
déterminante du capital et des capitalistes qui, eux, ont absolument intérêt à
devenir anonyme personne, et seulement quelque chose par humilité sublime,
comme pour les travailleurs, accession finale à la dignité d’être quelque chose
ou personne.
Tout ceci par
application pratique et concrète du marxisme, application progressive et
permanente s’augmentant, s’intensifiant, se développant, donc du marxisme dont
Marx, humain existant dans la réalité et la manifestation, humain cosmique et
divin, Marx étant l’auteur et le créateur historique du marxisme qu’il a écrit,
rédigé et publié dans plusieurs livres dont certains passages sont faux, ou
dépassés, mais œuvre dont l’essentiel est toujours et partout juste et vrai, et
dont il est nécessaire de prendre clairement conscience dans la clarté
et la tendresse absolue, donc sans la moindre haine, sans aucune antipathie
qu’il faut éviter à tout prix, sinon c’est l’échec du marxisme.
Donc Marx est
l’auteur, le créateur qui a découvert non seulement par son être — mais surtout
par sa prise de conscience ultime — ce que c’était que la duelle
contradiction de luttes des classes, duelle devenant double par la conscience
dynamisante de la logique dialectique ; logique dialectique qui arrive à
établir un rapport vivant, de vie et d’esprit, donc toujours à vivre et à faire
exister, donc rapport établi entre les deux termes des deux
contradictions du capital et du travail, le capital ayant pour essence l’unité
en situation de la totalité diverse des capitaux et des capitalistes, alors que
le travail a pour essence le surnombre dont les travailleurs ne doivent rester
ni la totalité ni la communauté, mais le passage à la solidarité dans
l’application concrète et pratique de leur lutte éclairée par la prise de
conscience du marxisme.
Le capitalisme
anonyme, qui est celui du capitalisme d’État, reste
encore un danger latent pour le travail et les travailleurs.
Le capitalisme a pour
essence l’État, et pas la société où il passe à
l’existence ; le travail a pour essence l’humanité esclave de l’être en
réaction du capital ; donc, mieux, l’humanité en non-être et
pouvant accéder à la dignité par l’accession à acquérir de la personne et qui
passe à l’existence aussi dans la société.
L’État
est donc l’unité dont la secondarité est le public en surnombre. L’État et le public étant tous les deux dans l’intemporel et
passant, par exception et par miracle, à l’histoire et à la non-histoire,
en germe, éventuellement, dans l’intemporel ; l’humanité et la société
étant dans l’histoire et la non-histoire, le peuple
et la nation étant dans l’histoire et la non-histoire,
passant, dans notre époque moderne, de notre société et de notre civilisation
et de notre culture au degré de l’intemporel, avec tous ses dangers divers
d’aliénation, d’aliénés, d’aliénants, passant ainsi au danger jusqu’à la
démesure illimitée, créatrice d’angoisse du Chaos et du Néant, et dont seule la
révolution socialiste nous délivrera.
***
QUESTION, DEMANDE ET
INTERROGATION
Il est nécessaire de
passer de la question à la demande qui n’est encore que locale, et à
l’interrogation qui, elle, n’est plus locale mais globale.
La
question est toujours une situation nouvelle, mais qui s’ajoute encore au
surnombre des problèmes que nous posons au lieu de laisser les problèmes ou les
questions se poser.
La question
est limitée et elle est évidemment un sadisme débordant les contenants et les
contenus qui surabondent déjà dans notre existence devenue aliénée et aliénante
par l’apparente fatalité et la réalité des multiples conditionnements qui
s’imposent à nous, et qui viennent déjà de nous et même des autres, en plus de
notre société actuelle aliénée et aliénante.
La
demande, je l’ai dit, est locale, mais elle s’ajoute à une indisponibilité
réelle due à ce qui nous encombre en fait.
La
demande n’est pas gratuite. Elle dépend déjà d’une ou de plusieurs nécessités,
sans parler de l’influence d’un déterminisme que nous subissons quelque part et
de la fonction aliénée et aliénante d’un ou de plusieurs conditionnements
divers qui nous imposent la réalité fondamentale de la ou des contraintes dont
les conditionnements sont la constitution normale et habituelle, mais jamais
naturelle ni surnaturelle.
L’interrogation,
par contre, est par essence une mise en disponibilité passagère mais qui est
vertu d’intégrité et de plénitude, d’authenticité et d’efficacité, parce que la
nature de l’interrogation n’est jamais normale mais naturelle et éventuellement
surnaturelle, réalité singulière et non particulière, donc vertu de la justesse
et de la vérité qu’elle porte en elle, à son insu.
Elle peut même
surgir comme une exception capable de transformer, de transfigurer, et même de
transmuter le bavardage, la conversation ou même le monologue dont nous sommes
l’auditeur éventuellement aliéné s’il ne prend pas la distance avec lui,
ou même la discussion ou les discussions dont nous sommes le spectateur ou le
témoin occasionnel.
Transformation,
transfiguration, transmutation donc de toutes ces importances relatives qui
s’imposent et qui deviennent, par le devenir révolutionnaire qui les habite,
passage de ces importances à l’essentialité éventuelle, passage du discours,
de la langue, au langage, et par la transformation, transfiguration et transmutation
du discours au passage au dialogue qui est enfin la valeur de quelque chose
qui réunit des quelqu’uns [sic],
au lieu de la conversation et de ses avatars qui est réunion de plusieurs
individus — ou éventuellement de plusieurs personnes pour parler de quelque
chose qui a plus ou moins d’intérêt.
La
question est destructrice dans son principe ; la demande est créatrice
dans son principe.
Mais la
demande est seulement locale, capable seulement de réforme et pas de
révolution, tandis que l’interrogation est révolutionnaire, capable de
transformer le collectif et l’unique éventuellement témoins de l’interrogation.
L’interrogation
est même capable de devenir exception et miracle, et elle porte en elle —
sûrement mais virtuellement — la réponse à sa propre situation passagère
d’interrogation.
L’interrogation
crée éventuellement le début d’un dialogue — même passager — mais de nature
poétique. L’interrogation n’est même pas seulement une exception possible, mais
peut atteindre le degré du miracle qui appelle la réponse.
***
SÉDENTAIRE ET
NOMADE, LE VOYAGE
Je suis sédentaire extérieurement
et nomade intérieurement. Voilà pourquoi je n’ai plus la nécessité ni le besoin
de voyager : le voyage, actuellement, peut devenir — le plus souvent
presque partout mais pas partout — aliéné et aliénant, et même fatigant.
Mais il y a encore des lieux que j’ignore et qui
sont quelque part où mes loisirs seraient enrichissants de ma psyché et de mon
corps réel, mais il se trouve que je suis encore dans la nécessité de
rencontre, donc de voyager alors avec au moins un ami pour vivre partout et toujours
la situation du dialogue qui me concerne et que je concerne, comme dépassement
de mon état et de mon action de dialogue intérieur et même interne au profit
d’un dialogue extérieur et éventuellement externe avec tous les autres, où
l’impossible devient enfin possible, fruit des Noces de ma révolution
intérieure et de ma révolution extérieure dont je poursuis, sans me lasser ni
me fatiguer, la ou les éventualités du devenir révolutionnaire de la révolution
permanente.
Elle
habite les humains, le cosmique, et le divin, c’est-à-dire la métaphysique
capable de passer de son réel à la réalité de son œuvre, de ses œuvres, ou de
ses chefs-d’œuvre et éventuellement du chef-d’œuvre.
Révolution permanente qui agit aussi pour la révolution intérieure
de chacun qu’elle continue à transformer et à faire progresser, et qui agit
aussi dans le devenir révolutionnaire et permanent capable de transformer
et de faire progresser le contenant et le contenu du parcours de la révolution
extérieure de tous, de la société et de l’état, à travers les progrès aussi,
mais discontinu[s], fait[s]
d’évolutions, d’involutions et des avatars de l’histoire, toujours domaine
dialectique, des avatars successifs de la révolution sociale qui s’appelle
le socialisme global, à l’échelle de tous les humains et de tous les peuples
de la Terre entière au sein de l’univers qui poursuit l’œuvre en marche du
déterminisme, de la nécessité et des hasards collectifs et uniques, où l’univers
lui-même se transforme à travers le temps et l’espace de la nature qui connaît
aussi la non-histoire et l’intemporel de l’éternité
et de l’infini qui débordent l’univers lui-même.
***
L’ÊTRE GLOBAL
L’être global
traditionnel et révolutionnaire dès l’origine, domaine de l’être local originel
et donné de la conscience globale acquise des humains, de l’univers et de ses
dieux, même si ceux-ci doivent finalement disparaître, mais qui sont les lieux
de la métaphysique et de l’invisible qui débouchent sur tous les domaines du
physique, du visible et de leur réalité, l’être global, donc, est la
demeure dont le devenir éternel, infini, permanent, est le véhicule
révolutionnaire doué des vertus statiques et dynamiques du véhicule de l’agir
toujours dialectique — comme l’être global et sa demeure — des valeurs dynamiques
et finalement statiques du faire qui accomplit à son terme les vertus de l’agir
qui sont les origines du faire.
Toutes ces valeurs
passent de la formation à la forme où se réalise l’ordonnance collective et
interdépendante des valeurs de structure, de masse, de volume, et finalement de
forme.
Elles passent aussi aux valeurs de transformation,
de transfiguration, et de transmutation, passant à la création également surnaturelle
et naturelle, témoignage toutes les deux de l’œuvre à la fois
statique et dynamique du Principe et du Verbe, c’est-à-dire dans sa dialectique
immanente dès l’origine du non-être divin, qui est excellence de l’essence du
collectif et de l’unique, passant à l’existence où le réel devient réalité de
cette manifestation de l’univers puis de ses dieux qui n’existent pas et
sont seulement des valeurs réelles sans réalité, et de l’homme, devenant
humanité, puis société, puis État, puis, la société et l’État
ayant disparu, devenant humanité nouvelle après la transmutation du mourir et
de la mort de l’humain en nouvelle existence contemporaine de son essence
également révolutionnaire, terme de la manifestation transmutée de la nature et
de la surnature toujours habitée par le devenir révolutionnaire et permanent de
l’éternité et de l’infini à travers le parcours de l’histoire et de la non-histoire de tous et de chaque chose de la Terre et de
l’univers — existence du tout et du rien où le tout est l’étant du tout
suprême, dialectique du rien, où le rien est le Néant du rien suprême ; deux domaines
absolus qui sont dialectiques et interdépendants l’un de l’autre. Ils sont
aussi conjointement témoignages de la présence originelle du Chaos et du Néant.
Les Noces du tout et
du rien deviennent la matière en gloire des Noces elles aussi de l’esprit et de
la vie, ayant eux pour origine, pour Principe et pour Verbe, la nature et la
surnature, dialectique dans la manifestation de l’humain, de la Terre et du
monde au sein de l’univers accédant à la liberté absolue.
***
SIRIUS VÉGA
Le couple d’étoiles Sirius Véga est un couple dualiste de contradiction[s]
à la situation non seulement de réalité, mais de manifestation, Sirius étant
à Véga ce que la Bête est au Dragon.
Mais il y a
une différence radicale : la Bête était passion déterminée en statisme
enchaîné.
Sirius est
aussi passion déterminée, mais en dynamisme incarné dans un animal domestique
(donc lieu de la révolution du mourir et pas de la mort qui concerne l’espèce
humaine), et Sirius est passion déterminée, mais en situation dynamique de son
statisme premier puisqu’il aboie.
Il est donc le
Verbe de la parole en action réagissante, étoile témoignant par son lever de la
coïncidence avec l’inondation du Nil, qui est bien passion déterminée en état
et en action : il coule, mais en réaction aussi par sa passion, puisqu’il
déborde et inonde ses rivages, profondément à l’intérieur des terres, tandis
que Véga est en situation de réaction déterminée en situation de statisme de
son dynamisme premier.
Et Véga
témoigne du silence immanent en réaction, et il est Principe, alors que Sirius
n’est pas silence mais au contraire bruit, pas son, de ses aboiements.
Véga,
étant réaction déterminante mais en situation de statisme de son dynamisme
premier, est — je crois bien — témoignage unique du collectif d’écritures
secrètes du Verbe et présence du Principe en demeure (pas en véhicule), tandis
que Sirius est Verbe en véhicule (l’animal), pas en demeure.
[suit une note de Pierre-André Dujat :
(Les
p. 9 à 14 sont transcrites en Page [pas de numéro] de la dactylographie)]
Véga
est étoile de l’exception, Sirius est étoile du miracle.
Sirius
est étoile plus de Nature que de Surnature ; Véga est étoile plus de Surnature
que de Nature.
Sirius
est l’étoile où le trop plein du Chaos s’écoule, commence à s’écouler ; Véga
est l’étoile où le trop vide commence à se remplir, où l’intemporel commence à
s’ouvrir à l’histoire exceptionnellement.
Dans
le cas de Sirius, l’histoire commence à s’ouvrir miraculeusement à la non-histoire, à l’intemporel.
Le
système solaire collectif dont la Terre est l’unique par excellence, alors que
chaque planète est unique sans excellence, est le domaine de l’existence entre
le Chaos — donc entre Sirius et ses Vertus — et le Néant — donc entre Véga et
ses Vertus.
Le Chaos est lieu de la vie où la
nature l’emporte sur la surnature, le Néant est lieu de l’esprit où la
surnature l’emporte sur la nature, CHAOS étant l’origine, le Néant étant le
terme.
Entre
les deux et leurs deux étoiles, le système solaire, ses astres et ses luminaires,
est le collectif du domaine de l’existence dont la Terre est le lieu unique par
excellence où paraîtra l’humain et son existence, alors qu’il y a déjà le
cosmique et le divin, le Chaos étant au cosmique ce que le Néant est au divin ;
mais le cosmique ne pourra surgir que du trop plein du Chaos vidé, alors que le
divin ne pourra surgir que du trop vide du Néant rempli.
Donc
la Terre est le lieu unique où peut surgir l’humain de l’univers. Il n’y a que
la Terre réelle pour être le lieu de l’humanité possible. Il n’y a pas
d’humanité ailleurs.
Sur
cette Terre apparaît la rencontre entre le mâle et la femelle, qui devient dans
l’acte conception, fécondation, gestation, tout ça étant naissance, puis
passage par l’accouchement au naître, puis à l’exister de l’être local qui
deviendra global en forgeant peu à peu la conscience qui deviendra conscience
absolue de la conscience relative.
Et après
l’exister, l’être et son devenir, son avoir, son agir, son faire, il y a le
mourir et la mort, et la victoire nécessaire et inévitable sur la mort durant
un certain temps, par la résurrection, par le phénomène déclencheur, acte
unique de l’Apocalypse et apparition de la Parousie
où la Résurrection devient le Corps Glorieux transparent, après le corps
physique opaque de l’existence qui a précédé le mourir et la mort.
Et le Corps
Glorieux de l’âme acquise au cours du devenir de l’existence est en situation
d’essence et non d’existence, malgré la présence de la chair.
C’est par
l’acquisition de la conscience au degré ultime que l’essence qu’est le Corps
Glorieux devient existence, et le corps opaque devient le corps brillant
répandant la clarté autour de lui, comme serait le phare dans l’océan nuit et
jour.
***
Comme le
Chaos est à l’origine et le Néant au terme, avec l’existence du système
solaire, de ses planètes et de ses luminaires et de la Terre au centre
subjectif de tout, ou plutôt domaine d’intersubjectivité où l’objet est plus et
mieux que le sujet, le physique, quoique produit par la métaphysique qui
est tout de même première avant l’accession à la norme physique du corps qui
atteint ainsi un certain degré de maturation et de maturité, donc, du devenir
de l’être, de l’agir, du faire et de l’avoir, l’exister, le mourir, et la mort
vaincue où l’humain s’est adjoint le cosmique et le divin.
Puis, le Néant apparaît comme terme
absolu en étant mourir et mort.
Mais si la mort devient le terme
absolu, l’homme est capable, par ses vertus d’humain, de devenir, d’être,
d’agir, de faire, d’avoir et de dépasser tout ça par l’acquisition lente mais
toujours révolutionnaire à son degré ultime de conscience absolue de conscience
relative ; il est capable, donc, de remplir le vide du Néant, ce qui est
une transmutation, la transmutation radicale où le Néant, lieu du
non-être, devient malgré tout, et par conversion absolue, lieu de l’être
et en plus de sa conscience, donc, sûrement et nécessairement, à un certain
moment, victoire sur le mourir et sur la mort par la Résurrection et
l’accession au Corps Glorieux de l’âme créée pendant l’existence précédant la
mort et le mourir ; Corps Glorieux transparent qui n’est encore
qu’essence, deviendra, par l’acquisition en devenir absolu de la conscience
ultime où le Corps Glorieux de l’âme qui n’était qu’essence devient enfin existence
dans un corps brillant et non plus opaque et définitivement LIBRE et capable de
créations absolues et permanentes pour chaque être humain et pour tous les
humains, y compris l’explosion de l’Enfer et
l’implosion du Paradis lors du passage de l’éternité absolue à la situation
d’éternité relative ; de même, passage, aussi, de l’infini absolu à la
situation d’infini relatif, explosion et implosion qui sont contemporaines de
ces passages dialectiques de l’éternité et de l’infini.
***
LA CONTRADICTION, LA
DIALECTIQUE ET LE DIALOGUE
Initialement,
règne la contradiction, archétype premier de la situation de toutes les valeurs
- quelles qu’elles soient : de l’humain, du cosmique, du divin, de la
métaphysique et de la physique, de l’état et de l’action, du tout et du rien,
du Chaos et du Néant, de l’homme et de la femme, du même et de l’autre, de la
raison et de l’imagination, de l’esprit et de la vie, de la nature et de la
surnature, de l’humanité et de la société, du peuple et de la nation, de l’État et du public, de l’être et du devenir, de l’agir et du
faire, des ascendants et des descendants, du passé et de l’avenir, de la
présence et de l’absence, du naître et du mourir, de la naissance et de la
mort, de la psyché et de la nature, de la lumière et de la chaleur, des ondes
et des corpuscules, de l’essence et de l’existence, des trois règnes, minéral,
végétal, animal, et de l’espèce humaine, des hommes et des dieux, de l’unité et
du surnombre, de l’entendre et de l’écouter, du voir et du regarder être, du
masculin et du féminin, d’origine et de terme, de commencement et de fin, de
sujet et d’objet, d’opposé et de complémentaire, du terrain et du milieu, de l’autorité
et de la responsabilité : finalement tout à l’origine est contradiction.
Mais
cette contradiction n’est jamais faite de n’importe quoi, mais de quelque chose
de contraire. On trouve chaque fois dans la contradiction deux termes
contraires. Or il s’agit, pour dépasser la contradiction, de la résoudre (c’est
l’impossible devenant possible), non pas de comparer les deux termes, mais de
passer de leur présence respective, et encore contraire, à la confrontation. C’est-à-dire
qu’on va…
[ici DD 18 devient illisible, comme DD 19, le texte reprend avec DD 20]
…en rapport des deux
termes contradictoires, à la naissance, à l’origine de la conscience
perpendiculaire au conscient, devenir par le trait de longueur de l’être local
de l’action de la mise en rapport des deux termes contradictoires.
J’ai
maintenant dans l’espace la croix à trois vecteurs, donc six directions, six
pôles.
Au
premier trait horizontal, celui de la largeur qui est globalement l’être local
statique dont les deux pôles sont dynamiquement l’action dialectique dynamique
de la mise en rapport statique de chacun des deux termes contradictoires, c’est
le premier rapport statique de l’être local originel du dynamisme de la mise en
rapport en action par la polarisation de la polarité des deux termes de la
contradiction.
Avec
le deuxième trait, passage du premier trait de l’être local au trait en largeur
statique globale du dynamisme de la mise en action, donc dynamique du rapport
encore statique de la polarisation des deux termes de la contradiction,
polarisation dialectique dynamique de leurs rapports respectifs qui aboutit à
la polarité statique de l’être local, originel, celui devenu statique du
dynamisme de l’action de la mise en rapport des deux termes de la
contradiction, contradiction respective de chacun des deux termes de la
contradiction qui sont encore contradiction de leur situation respective en
état à chacun des deux pôles du trait en largeur qui est globalement celui
collectif alors de la polarisation par la mise en action du rapport des deux
termes contradictoires chacun à chacun.
Mais
la situation dynamique de la polarisation de l’action de la mise en rapport de
ces deux termes de la contradiction aux deux pôles du premier trait en largeur
d’un collectif terminal qui est la polarité collective en état de la
polarisation de la mise en rapport, premier rapport, polarisation dynamique
unique à chacun des deux pôles de la situation originelle de chacun des deux
termes de la contradiction, chacun de ces deux termes étant en état de
contradiction statique de leur contraire en situation statique originelle.
Puis,
on est passé, de cette situation originelle de la contradiction encore duelle
par la présence de la contradiction d’un des termes contraires à un des pôles,
à l’autre terme contraire à l’autre pôle, ce second pôle étant le contraire du
premier, le premier pôle étant encore contraire du second pôle du trait
horizontal en largeur droite et gauche sur le plan horizontal.
Tout
ce trait horizontal en largeur droite et gauche est la globalité statique en
polarité statique et globale, fruit de la polarisation doublement locale à
chacun de ses pôles, polarisation qui est le fruit de l’action de la mise en
rapport des deux termes de la contradiction.
On
aboutit alors au premier rapport encore statique de l’état de l’action de la
mise en rapport.
Les
deux termes de la contradiction sont alors passés de la contradiction à
l’opposition dans la mise en action de leur rapport.
Ils
sont devenus complémentaires en état global de la polarité de l’être statique
de l’action de la mise en rapport, donc dynamisme par le passage à l’action de
la mise en rapport statique de l’opposition des deux termes de la
contradiction, encore contradiction dans la situation encore contraire de
chacun des deux pôles, chaque pôle étant distance de l’autre pôle, chacun des
deux pôles étant coïncidence d’un des termes de la contradiction, l’autre terme
de la contradiction étant par nature présence simple à l’autre pôle encore
contraire du premier pôle.
La
mise en polarisation dynamique (et dialectique en action) qui est le
passage, des deux présences contraires des deux termes de la contradiction, à
la polarité statique (et dialectique en état), celle du rapport global
mais encore en état dialectique et en état statique duel du contraire
des deux présences contraires des deux termes de la contradiction.
Cette
polarité, fruit de la polarisation, est celle de l’être statique du rapport
dynamique de la polarisation au cours de laquelle les deux présences contraires
de chacun des termes de la contradiction sont devenues rapports non plus
contraires de la situation originelle, mais opposés de la situation nouvelle.
‘Contraire’
étant déjà une dialectique en état primaire, ‘statique opposé’ étant alors la
situation de la dialectique secondaire, statique encore d’une dynamique
primaire, dialectique secondaire en état secondaire, fruit d’une action
dynamique et dialectique en action, passage du contradictoire au contraire.
On
est passé alors d’une action de la mise en rapport statique au passage à l’état
de cette action, qui est la mise en polarité de la polarisation, celle où les
deux termes de la contradiction sont passés de la contradiction au contraire,
puis du contraire dynamique en action dynamique et dialectique, dynamique en
action de la mise en rapport statique de la dualité contradictoire de chacun
des deux termes de la contradiction, les deux termes originels de la
contradiction étant devenus duels à chacun des deux pôles du trait de la
largeur sur le plan horizontal qui est celui de l’état de l’être, fruit
statique de l’action dynamique et dialectique de la mise en rapport qui donne
naissance au premier rapport encore statique de l’être local et originel.
Par
le passage du trait statique et de sa dialectique en situation statique qui
constituent le trait en largeur sur le plan horizontal, je passe au trait
perpendiculaire au premier trait du rapport statique de l’être originel,
nouveau trait, second trait qui passera de la statique de l’être du rapport à
la dynamique du devenir conquis, dépassement de l’être local donné et originel,
donné mais constitué.
Ce
second trait du devenir dynamique qui était précédé du premier trait de l’être
en état (qui était le trait en largeur de la dualité dynamique quoique statique
à l’origine de la droite et de la gauche du premier trait statique et
dialectique statique de l’être local, originel, primaire, dont le donné a été
constitué par une succession d’opérations), ce passage du premier trait
statique de l’être au second trait, qui est passage à la dynamique de l’être
par son devenir, constitue déjà une partie de l’ordonnance globale future dont
l’ordonnance relative et locale est celle du rapport du premier trait — largeur
sur le plan horizontal — au second trait perpendiculaire au premier, et qui est
passage, de la largeur originelle de la dualité opposée et complémentaire de la
droite et de la gauche, à la longueur qui n’est plus rapport originel d’état de
l’être local, originel, dont le donné a été le fruit d’une constitution
d’opération.
La
longueur, qui est le trait dynamique du rapport opposé et complémentaire de
l’avant et de l’arrière, est enfin le trait conséquent, par changement de plan,
de la largeur en longueur globale…
[ici DD 23 devient illisible, le texte reprend avec DD 24]
…perpendiculaire aux
deux traits du plan horizontal global, et qui est le trait de l’axe vertical
dont les deux pôles sont chacun, respectivement : un pôle de l’agir, l’autre
pôle est celui du réagir du conscient de l’être originel, primaire, donné mais
constitué.
Ces
deux pôles de l’agir et du réagir du conscient de l’être deviennent le germe de
la conscience encore originelle, non seulement donnée mais conquise en état
statique, promise à l’état dynamique par le passage des trois traits, trois
vecteurs de six directions au centre qui est l’état dynamique de la conscience.
On
passe alors de l’état dynamique de la conscience au centre fixe des trois
traits — ou trois vecteurs — et six directions de la croix dans l’espace, à la
fois horizontal sur le plan global du conscient de l’être, au plan global de la
verticale de l’axe vertical avec ses deux pôles de l’agir et du réagir du
conscient qui devient germe statique de l’état de la conscience.
On
passe, de cet état statique du germe de la conscience, à l’état dynamique du
germe de la conscience, par le passage au centre, encore statique, mais global
et non plus local, du germe de la conscience.
Mais
ce passage au centre est passage au statique global de la constitution du germe
de la conscience globale.
On
passe alors de la situation statique du germe de la conscience globale à la
situation dynamique du germe de la conscience globale, en passant de l’état
encore statique du centre à l’action dynamique du germe de la conscience
globale, par le passage de la situation statique du centre à la situation
dynamique du centre, par la rotation du centre sur lui-même, ce qui conduit à
la permutation successive globale, collective de l’ensemble de l’ordonnance
statique de ses pôles, ordonnance encore statique mais passage à l’ordonnance
dynamique, collective et unique à la fois, de la permutation en action de ses
six pôles des trois vecteurs, par la rotation du centre sur lui-même et par la
translation rotative de la permutation collective et chaque fois unique de
chacun des six pôles : on a affaire alors à la situation nouvelle, qui n’est
plus transformation du germe de la conscience, mais transfiguration de ce germe
de la conscience, capable d’accéder, par l’œuvre du créateur de la croix
globale et terminale dans l’espace global, à la transmutation alchimique.
On
accède alors à l’état alchimique, puis à l’action alchimique,
puis à l’œuvre de l’alchimiste en connaissance du germe de l’alchimie.
Puis,
passage du germe encore local au germe devenu global de l’alchimie.
L’alchimiste
ajoute à l’alchimie par le passage de sa conscience globale opérative d’œuvre à
l’état, puis à l’action de la conscience de conscience.
Puis
de la conscience de conscience à la conscience absolue de la conscience
relative.
Puis,
de la conscience absolue de la conscience relative, statique et dynamique des
regardants, de l’autre ou des autres, du chef-d’œuvre, et qui sont passés du
spectacle du chef-d’œuvre au témoignage du chef-d’œuvre dont ils sont chacun
les témoins.
C’est alors
une formation, une transformation, une transfiguration, et finalement une
transmutation, puis la transmutation.
Ils sont
passés par l’expression du même ou de l’autre qu’ils sont eux-mêmes devenus par
la communication du même qu’ils sont, en autre qu’ils deviennent, puis par la
communion du même qu’ils sont et de l’autre qu’ils sont eux-mêmes
devenus ; puis, passage, par la contagion révolutionnaire, du même qu’ils
sont à l’autre qu’ils sont devenus au profit de l’être d’abord local, puis du
conscient encore local, puis de la conscience encore locale devenue conscience
globale, puis passage à la prise de conscience qui est conscience de conscience
d’abord locale puis globale, puis, par le passage de la conscience de
conscience globale à la conscience absolue de la conscience relative, d’abord
locale puis globale, au Je transcendantal d’abord local puis global, accédant
enfin à l’être global terminal qui contient toutes ces opérations relatives et
absolues, statiques et dynamiques, déterminées et déterminantes, passant
chacune de l’état à l’action, puis d’une nouvelle action à un nouvel état où se
trouvent la réaction déterminée et déterminante
et la passion déterminée et déterminante, globalité de situations
successives qui deviennent simultanéité lors de l’accession à l’œuvre
jusqu’au chef-d’œuvre de l’être global et terminal, lieu de la physique et de
la métaphysique, du psychisme et de la métapsychie, de l’être au non-être et du
non-être à l’être, du collectif à l’unique, et de l’unique au collectif ;
puis, passage de la langue au langage,
de la conversation au dialogue, et du dialogue à la concertation unique et
collective du Verbe et du Principe agissant au sein de l’univers transmuté, et
dans la disparition des dieux et de Dieu Notre Seigneur (non-être en action),
de la Déité Absolue (non-être en état), l’homme et l’humanité unique, nouvelle,
collective, étant devenus plus que Dieu.
Vient
du verbe grec ‘Logein’ qui veut dire ‘parler’ — donc
coïncidence ; ‘Dia’ voulant dire ‘en travers’ de la coïncidence originelle, et
voulant dire état et action de l’intervention de la distance au conscient
d’abord, puis à la conscience, puis à la conscience de conscience, puis à la
conscience absolue de la conscience relative, toujours lieux de l’ordonnance
collective de l’échange unique de la présence, du rapport, de la relation, et
du contact ; puis, passage au Je transcendantal de chacun et du Nous
transcendantal de tous, et enfin accession à l’être global unique de chacun et
à l’être global et collectif de tous, fruits variés du passage d’abord par le
discours du monologue interne, puis intérieur, puis extérieur, puis externe,
comme pour le bavardage de la langue, déjà dans l’état et l’action, donc à
l’œuvre et au chef-d’œuvre présents dans le monologue de la langue, puis dans
le bavardage, puis par le bavardage toujours local puis global, collectif et
unique comme pour le monologue, dans sa formation, sa transformation, sa
transfiguration, et sa transmutation.
Donc,
la dialectique est d’abord rapport, relation ou contact, c’est-à-dire échange
global en réaction et en passion d’abord déterminée puis déterminante du
passage de l’être local originel donné mais constitué, au Je transcendantal,
puis finalement du Je transcendantal, à l’état et à l’action, donc à l’œuvre de
l’être global qui contient ces successives opérations, et qui est alors capable
de l’œuvre au chef-d’œuvre, en état et en action, de la contemplation.
La contradiction est le lieu de deux termes contraires, en présence,
et non encore mis ni en rapport, ni en relation, ni en contact, demeure et
véhicule de l’esprit unifiant créateur du nouveau Corps Glorieux, état et
action, donc œuvre jusqu’au chef-d’œuvre au sein de la Terre devenue, par
l’Apocalypse, Jérusalem Céleste, sur [sic]
chacun au sein de l’humanité nouvelle devenue immortelle, étant passée par
la naissance, le naître, l’exister, le mourir, la mort et la Résurrection
en Corps Glorieux.
[les 9 dernières lignes — correspondant aux pages 103-104 du carnet B-3 —
sont illisibles]
***
LE COUPLE, L’HUMANITÉ
ET L’UNIVERS
Dans
le couple, et non dans l’accouplement qui n’est que présence contingente et
addition, le partenaire est transcendant du conjoint.
Le
même, d’une part, est transcendant de l’autre, d’autre part. Ce n’est plus une
simple présence, une simple addition passagère et banalement relative ; c’est
un rapport, LE rapport où la présence initiale devient coïncidence seconde de
distance première.
Mais
si, dans cette situation originelle, le même, par sa vertu — simple état — et
sa capacité — simple action encore virtuelle — de choix, donc de conscience qui
est distance première et coïncidence seconde, accède au degré de maîtrise,
coïncidence seconde et distance nouvelle, alors il transforme l’autre en même,
et le même en autre.
C’est
un second rapport, donc rapport de rapport.
Ce
second rapport est transcendant du premier rapport, lui-même déjà transcendance
de la présence contingente et simple, cette transcendance de transcendance
devient immanence.
Donc,
le couple accompli est état d’immanence, mais d’immanence première.
Lorsque
le couple, devenu le même, entre en rapport avec le monde, avec quelqu’un
devenu quelque chose par la mort et la disparition de son moi et le dépassement
du quelqu’un, il s’ouvre sur un nouvel autre qui lui est, logiquement, externe.
Mais
il peut à nouveau passer de l’être du couple à la conscience du couple :
c’est le passage de l’état du couple à l’action du couple.
Et
cet autre devient le lieu d’un nouveau premier rapport.
Il
peut le dépasser en transformant l’autre du monde en même second, ce qui est un
nouveau rapport de l’immanence, et se transformant.
[un blanc] du couple en autre interne de son même, au
sein de l’immanence première.
Ce
nouveau rapport de rapport se trouve forger une seconde immanence,
transcendante de la première immanence.
Il
est alors passé de la vue du monde au regard sur le monde devenu nouveau.
Mais
si, au-delà de cette seconde immanence, il fait intervenir le plan de
l’invisible, de la vertu, et accessoirement du non-humain
et du non-cosmique, il accède à une nouvelle présence
immanente qu’il transforme en nouveau rapport immanent.
Cette
fois, on débouche sur l’excellence de la globalité de rapports : rapport
entre l’être du couple et le non-être du monde ou du divin, c’est-à-dire de la
psyché, de l’invisible, puis rapport entre le non-être métaphysique ou
psychique du couple et l’être métaphysique ou psychique de l’autre du monde ou
du divin : on accède au rapport de rapport sur le plan métaphysique,
psychique ou divin, où à nouveau l’autre devient le même et le même devient
l’autre.
On
accède à une troisième immanence transcendante des deux premières, mais déjà
plus que l’immanence de la première transcendance.
Cette situation nouvelle, dialectique comme les situations précédentes,
n’est plus une immanence, mais l’immanence même et son éthique
de la liberté, immanence de la conscience absolue de la conscience relative
constitutive du Je transcendantal (et même éventuellement, mais pas nécessairement,
passage au chef-d’œuvre par une nouvelle naissance : celle de l’enfant),
où le dialogue, essence qui débouche sur l’existence (alors que la dialectique
est une existence qui débouche sur une essence), qui était seulement langage
lors de la première immanence (dont les rapports qui l’ont constituée étaient
seulement de la langue), fait que l’on passe du langage au dialogue :
c’est le passage de l’œuvre à l’œuvre [sic].
C’est
le degré de la troisième immanence.
Cette troisième immanence est — rappelons-le — l’immanence [du ?] réel,
capable, par l’efficacité démesurée de la conscience, de devenir, par le passage
du dialogue au Verbe, réalité de l’immanence.
En
état d’abord. Puis, par le dynamisme ou passage à l’action de la conscience de
conscience de la conscience relative du Je transcendantal.
C’était
auparavant, dès l’origine, le bonheur qui est statique et est devenu la joie
qui est dynamique.
Alors
l’œuvre, qui a commencé avec la première immanence, devenue un chef-d’œuvre
avec la deuxième immanence, devient, par la troisième immanence, LE
chef-d’œuvre et les Noces, immanent alors capable de retentir, par son passage
du Verbe au Principe, sur le collectif humain, social, cosmique et
métaphysique, psychique ou divin.
Retentissement
sur le collectif, mais aussi sur l’unique qui est présent en chacun de nous, en
chaque chose de l’univers, dans l’humanité (même constituée en société), et en
chacun des dieux du divin, et même en Notre Seigneur Dieu (non-être en action
dont la Déité Absolue est le non-être en état), Seigneur de tous les dieux de
l’univers.
A
ce degré, l’homme est plus que Dieu.
Il
est passé par le risque des transformations et des métamorphoses, avec sa
capacité d’erreur et de choix tout de même, par la mise en œuvre de la
conscience, pour corriger l’erreur.
En
effet, la conscience absolue de la conscience relative a donné naissance à la
conscience globale qui est en devenir possible, naturellement et
surnaturellement, foi capable d’être éclairée par la gnose dialectique, elle,
capable d’établir l’ordonnance collective et unique des rapports de l’humain,
du cosmique et du divin ou de la métaphysique, complètement virtuel d’abord,
puis potentiel, puis réel de la physique, de l’humain et du monde, avant
d’accéder à la réalité dialectique du tout et du rien.
Cette
conscience ultime est seulement à ce niveau au degré des Noces de l’amour et de
la connaissance qu’on appelle généralement Sophia.
Ainsi,
cette conscience ultime et suprême devient philosophie dans le réel, et
philosophe dans la réalité de l’incarnation.
Réalité
où la révolution intérieure éveille, aussi complémentairement avec les avatars
de l’histoire sociale, les virtualités de la révolution extérieure, où la
révolution — par l’expérience et les expériences de l’histoire sociale —
s’incarne par communication, par communion et par contagion du Verbe, toujours
dans des situations dialectiques en chaque être humain et chaque objet du
monde.
La
présence seule peut suffire, sans les rapports, les relations et les contacts,
pour vivre les mystères de la justice.
Elle
devient catalyse de la justice, valeur toujours vécue au fond de nous, mais
ignorée ou méconnue parce qu’elle subit le déterminisme du simple conscient,
contingent seulement, être en état et en activité sans action réelle, qui est
local et superficiel, éventuellement aliéné par les croyances ou les opinions,
aliéné aussi par le conditionnement tant intérieur qu’extérieur — dû beaucoup à
la société actuelle, aliénée et aliénante.
Cette présence est valeur de suprématie et elle est capable, par sa
vertu et son devenir, de transformer ce qui l’entoure*.
La
présence est capable — aussi — de passer de la justice vécue à la vérité à
vivre, où l’harmonie subjective de la première est capable d’accéder à
l’équilibre objectif — mais statique — de la seconde.
Il
y a le mystère de la justice, et l’énigme de la connaissance de la vérité à
vivre.
Il
faut, pour le dynamisme de l’équilibre, l’acquisition de la conscience.
D’où
le fait qu’en certains endroits on avait découvert la roue, mais qu’on ne la
faisait pas rouler.
L’exception
concerne l’indépendance et le risque de ses rapports avec l’équilibre, mais
l’exception fait partie de la vérité et de sa connaissance, tandis que le
miracle concerne la transmutation de l’harmonie donnée par l’être, ou conquise
par la conscience (être en action), par le devenir de l’être et de la
conscience, aux prises avec les Noces de la tradition et de la révolution.
Le
miracle fait partie de la justice et de son amour vécu ; le miracle vécu
et l’exception à vivre sont ensemble vertus alchimiques de transmutation et par
là, victoire non seulement sur le mourir et sur la mort, mais aussi sur la
naissance — choisie — et le naître avec ses dangers et ses risques.
Ce
sont des principes à connaître et à vivre, tant qu’on n’est pas capable de les
agir.
L’homme,
plus que Dieu, contient en lui ces capacités d’agir.
Mais
en vertu et en réalité déterminée et conditionnée, l’homme se trouve solidaire
de tous les autres hommes et de leurs actes personnels et sociaux, solidaire du
physique du monde, de ses galaxies possibles et impossibles, solidaire de la
psyché, du métaphysique des humains, de l’univers et de ses dieux, réels mais
non réalités.
Alors,
cette capacité d’état et d’action de l’exception et du miracle, qui font partie
de l’immortalité, reste une promesse qui s’approche de sa réalisation par les
vertus fondamentales des Noces de l’aventure intérieure du voyant, du poète, du
prophète, du mystique, du gnostique, et de l’aventure extérieure sociale qui
s’appelle la révolution socialiste.
Mais
la révolution divine, après la tradition divine, a eu lieu avec le réel et la
réalité du Christ : c’est un réel unique qui a donné naissance à un réel
collectif qui s’appelle le Christianisme.
Il
est passé, par l’accident historique, au catholicisme — mais le catholicisme et
le Vatican doivent disparaître, comme toutes les religions qui se dégradent
aujourd’hui, comme Moscou ; en réalité comme tout centre de tout, de
chacun et de chaque chose, pour que l’intérieur ressemble à l’extérieur, aussi
bien sur le plan social que sur le plan personnel.
C’est
la promesse de la nouvelle jeunesse du corps à vivre qui passera du réel latent
à la réalité future du Corps Glorieux, transparent et non plus opaque comme
notre corps actuel, après la Résurrection et l’Apocalypse,
simple nuit d’amour de l’univers, de la Terre, et de l’homme.
On
voit bien qu’à travers ces rapports, ces rapports de rapports, ces immanences
et leurs qualités conquises, par la démesure de la vie, et par l’existence qui
en est la mesure, par le mourir (absence de la présence) et sa fermentation
nécessaire, et par la mort (présence de l’absence), il y a le témoignage de la
promesse formelle de la Résurrection et du Corps Glorieux, puis de la promesse
de la Jérusalem Céleste sur la Terre.
On
voit bien que le devenir est, de l’origine au terme, le visage véhicule de
l’éternité et de l’infini : il est à la fois tradition et révolution, histoire
et non-histoire, langage et non-langage,
utile et inutile, mais il est toujours offert comme devenir vécu, qui est le
devenu, et le devenir à vivre, qui est le devenant.
Il
est l’éternel présent des instants, étincelles de l’éternité et de l’infini,
nourriture de nos œuvres et de nos chefs-d’œuvre, cheminement de la liberté
absolue à travers la réalité relative offerte — en réel et en réalité — à notre
être collectif et unique, et à notre conscience capable d’accéder à la
conscience absolue de la conscience relative du Je transcendantal et du Nous
transcendantal — collectif et unique de la société de la révolution socialiste.
D’où
la nécessité impérieuse d’être révolutionnaire pour la maîtrise et
l’accomplissement des possibles qui nous concernent et que nous concernons, par
l’acceptation de soi-même et la solidarité avec tous les autres humains, et
finalement avec l’Univers lui-même.
Tout,
en principe, est possible, partout et toujours — mais pas n’importe quoi, ni
n’importe où, ni n’importe quand, ni n’importe comment.
Il
y a le choix avec le déterminisme et la liberté qui habitent successivement le
devenir révolutionnaire de l’histoire et de la non-histoire.
Et
puisque tout est possible et que tout est dépassement, osons donc l’impossible :
c’est ce qui concerne le passage du quelqu’un limité au quelque chose illimité,
lieu de l’être et de la conscience où la conscience devient conscience absolue
de la conscience relative du Je ou du Nous transcendantal, passage à l’œuvre
jusqu’au chef-d’œuvre, où le simple devient pur, et où le pur devient simple.
Accession
de la démesure à la mesure de la démesure.
Accession
dialectique, enfin, de la lumière à la clarté, et de la langue au langage du
Verbe et de son Principe.
Parole
et silence de la poésie, de la mystique et de la gnose, enfin accessible, où la
connaissance démesurée et l’amour illimité sont vécus par le savoir disponible
et vivant où le complexe devient simple.
Incarnation
physique dans la nouvelle jeunesse du corps à vivre, incarnation métaphysique
avec l’âme éternellement et infiniment jeune.
C’est
un passage à l’immanence suprême, capable — dans son accession des valeurs de
son état aux valeurs de son action — des Vertus nouvelles de l’éveil non
seulement de soi-même et de l’autre, mais même des autres.
Éveil
qui agit sur les choses qui nous environnent et qui les transforme en quelque
chose, transfiguration du réel en réalité ultime.
C’est alors la fête où la joie habite en permanence l’autre, retentissement
sur le collectif et l’unique des autres et des quelquechoses
[sic], transmission de la liberté relative des
personnes et des biens pour l’éveil créateur de liberté absolue ; où l’expression
première, contingente, est devenue communication, c’est-à-dire transcendante.
Puis,
passage de la communication transcendante à la communion alors immanente.
Mais
communion devenant alors Vertu révolutionnaire de contagion, où la réalité
transfigurée devient capable de transmutation alchimique, où le monde,
jusqu’alors transcendant à l’humain, devient immanent au niveau de l’univers et
de ses dieux, où l’homme, jusqu’alors transcendant à l’humanité, devient enfin
l’unique et le génial humain, incarnation de la poésie, de la science, de
l’art, et de la gnose, où Dieu lui-même — action du non-être — et la Déité
Absolue — état du non-être — disparaissent au profit de l’ultime humain capable
de transformer l’univers, lui-même lieu virtuel de la poésie et de l’art, où le
voyant, le prophète, le mystique et le gnostique sont dépassés par la nouvelle
naissance du poète enfin libre qui devient témoignage incarné de la liberté
absolue et permanence de créativité immanente, puis de créations immanentes,
elles aussi témoignages ultimes de transfiguration globale du tout et du rien.
*
La présence seule ne suffit pas pour connaître la vérité
: il faut l’expérience, les expériences et leurs risques, et l’étude de la
science enfin dialectique, pour être sur le chemin à venir de la vérité.
***
LE CORPS ET LA CROIX
Dans
le Tarot, il y a les arcanes majeurs et les arcanes mineurs.
Les arcanes
majeurs sont l’essentiel et l’accessoire, aussi, de la situation : la tête
est le lieu de l’autorité en état ; le visage est le lieu de l’autorité en
action ; les membres sont le lieu de passage de l’autorité à la
responsabilité en état et en action dans les avant-membres
(avant-bras pour les membres supérieurs, puis bras, puis main, puis doigts).
Le
haut du tronc — du cou à la taille — est la demeure en état, lorsqu’il ne bouge
pas, et la demeure en action lorsqu’il bouge.
Le bas du
tronc est un changement de plan, au passage de la taille qui est passage de
l’être en état et statique lorsqu’il ne bouge pas, dynamique lorsqu’il bouge —
passage alors de la demeure de l’état au véhicule de l’état.
Le tronc, dans
sa partie inférieure, est changement de plan de la demeure statique ou
dynamique de l’état, au véhicule encore statique ou dynamique ; changement
de par la taille qui est l’articulation collective et unique, mais globale, de
l’autorité statique d’abord, puis dynamique, éventuellement, passage, de la
situation statique ou dynamique, aux circonstances, passage par la taille qui
est le lieu collectif global de l’articulation fondamentale de la taille,
passage de la situation de l’état, statique ou dynamique, à l’action des
circonstances de la situation.
Circonstances
statiques ou dynamiques par le passage par la taille, passage de l’état
statique ou dynamique du haut du tronc, donc de la situation de l’état à l’état
statique, si le bas du tronc ne bouge pas, dynamique, s’il bouge.
Fruit
du choix qui est dans le passage du haut du tronc au bas du tronc, par le
passage par la taille, lieu et domaines collectifs du choix, passage de la
situation de responsabilité du tronc dans son ensemble collectif du haut et du
bas du tronc, donc passage de la situation de responsabilité collective du haut
et du bas du tronc, responsabilité par rapport à la tête qui est la demeure de
l’autorité, et du visage qui est le lieu du véhicule de l’autorité avec la vue,
qui devient le regard dans le passage statique de l’être premier local et
originel, au statique de la connaissance première globale et terminale de
l’être premier donné, essentiel domaine éventuellement statique si le visage ne
bouge pas, dynamique si le visage bouge, c’est-à-dire procède au déplacement
des gestes dont il est capable ; domaine du sens de la vue, statique ou
même dynamique si la vue s’anime, et qui devient domaine du regard, statique si
le regard est passager, dynamique si le regard s’anime et accède éventuellement
à la situation des regards, qui sont le collectif du regard premier qui reste
unique, même s’il s’anime.
Si le regard des
regards, regard permanent, lieu du même, s’exerce sur l’autre, unique, ou
éventuellement sur les autres et le monde, il devient passage de l’être
originel, local et cependant encore essentiel dès l’origine, de la naissance où
l’enfant passe de la vue qui est accession à un moment donné dont il devient
capable, à, secondairement, la Vertu et aux capacités du regard qui passe
d’abord par les regards variés et multiples à la capacité des regards,
collectif d’un pluriel, à l’unique du singulier du regard enfin stabilisé.
Ce regard auquel
l’enfant accède le rend capable de se voir et de se regarder dans le miroir,
transfiguration de la vue, des vues, des regards variés et du regard enfin
fixe, quoique ayant la vertu de devenir mobile dans la contemplation de son
visage dans le miroir qui lui fait face.
Lieu de la première
comparaison entre le sujet qu’est l’enfant, et l’objet qu’est le miroir.
Comparaison qui n’est encore qu’accession, mais capable, par les vertus du
conscient, local et non global, situation dialectique du conscient dialectique
physique, en état et en action, du rapport, et en rapport alors ignoré, dialectique
du physique et du métaphysique du sur-moi et de l’inconscient qui sont
respectivement hauteur et profondeur en polarité de rapport dialectique des
deux pôles de l’axe vertical dialectique du plan horizontal, et toujours
dialectique du conscient et du subconscient.
Mais il y a le centre
de ces deux axes, et ce centre se trouve être le passage de l’être local
originel — donné mais non acquis — à la possibilité d’acquisition de la
conscience par son germe situé au centre des deux axes.
Conscience qui a son
être, son statisme et dynamisme, si on fait tourner le centre sur lui-même, et
qui accède à un nouvel axe perpendiculaire aux deux premiers axes.
Le second de ces deux
axes était déjà transcendant — en tant que lieu du sur-moi et de l’inconscient —
au premier axe encore contingent du conscient et du subconscient.
Ce troisième axe —
transcendant au second — devient une immanence du premier axe : alors le
centre change de plan.
Il était statique et éventuellement dynamique si on
le faisait tourner, centre encore contingent des deux axes successifs. Il
devient transcendant statique au centre des trois axes.
Mais si on le fait tourner
sur lui-même, il passe de la transcendance qu’il était initialement à une
immanence lors de la perpendiculaire aux deux axes : par son passage
au dynamisme (passage de son état à son action, puis de son action à son œuvre),
il devient non plus une immanence, mais l’immanence au sein
de la croix conquise et forgée peu à peu, par l’accession de l’être premier,
originel, local et pourtant essentiel au sein de son rapport éventuel avec
l’autre ou des autres, de chaque chose et de toutes les choses du monde transcendant
à l’humain dans un cosmique, et immanent à l’humain au degré de l’univers
qui contient alors le collectif et l’unique de chaque humain, de l’environnement
et de tous les humains qui sont passés de l’état de l’humanité naturelle originelle
et donnée — état et action déjà à l’œuvre de l’autorité et de la responsabilité
— à la société qui n’est plus naturelle mais seulement normale, comme c’est
déjà [le cas ?]
dans la situation de la tribu, qui a précédé le passage à la société.
Tribu qui est lieu à
la fois du naturel et du surnaturel, d’où les pouvoirs des maîtres et du
sorcier, avec l’autorité statique et dynamique du sage qui est passé de l’être
local à l’être global, doué d’autorité et de responsabilité, donc de puissance —
sage auquel se réfèrent la famille, la tribu et la société à l’origine, qui
exerce ses vertus et ses capacités sur le collectif et sur l’unique des membres
qui la composent.
Mais les maîtres
collectifs, ou le maître seulement, s’il est unique, exerce la puissance de son
autorité devenue enfin pouvoir exercé sur les bases solides de la tradition,
tradition perpétuée au sein de la famille, de la tribu, ou de telle société.
Mais par le devenir
et le parcours — dialectique ignorée — de l’histoire et de la non-histoire, du non-être ignoré et de l’être connu, tous
et chacun s’éloignent des sources de la tradition collective et unique. Alors
la tradition se dégrade.
D’unique et de
collective, et même variée, elle devient pluralité au sein des singularités de
la tradition initialement unique.
Alors on passe, de la
singularité et de l’universalité de la tradition, aux traditions diverses, plurielles
au lieu d’être encore universelles.
On assiste, au
passage de cette pluralité, aux généralités et aux particularités des
traditions incarnées dans les unions, exceptionnelles alors, des familles qui
déterminent non pas le couple, mais l’accouplement de leurs enfants, fils ou
filles, sous l’étiquette d’hommes et de femmes qui sont en réalité accouplement
de mâles et de femelles, au singulier chaque fois ; accouplement qui
devient période du mariage, simple contrat social des rapports de la présence
du même et de l’autre, qui sont encore présence, rapport, relation et contact
de l’un et de l’autre, ou — au pluriel des mariages — des uns et des autres.
Ce mariage, lieu de
la tradition déjà aliénée, est le passage des ascendants aux descendants, les
enfants qui sont le fruit transcendant du mariage et de l’accouplement,
lui-même transcendant de la famille dont les ancêtres, morts, et dont on assure
le culte, sont l’immanence première et ultime.
Mais dans le cas des
enfants, le fils ou la fille dépasse le père et la mère devenus seulement
géniteur et génitrice, avec la possibilité de devenir complices de l’être
et de la conscience éventuelle — à acquérir et à forger peu à peu — du fils
ou de la fille dans son accouplement — véhicule des rapports — de mâle et
de femelle, et de [sic, pour dans
son ?] mariage qui est alors la demeure de leur rapport.
Mais le mariage,
simple contrat social, dure dans l’habitude et parfois dans la tendresse de la
durée et de l’étendue de leurs rapports plus ou moins amoureux.
Sinon, le mariage
devient aliéné et aliénant, et débouche éventuellement sur la séparation, et
éventuellement sur le divorce.
Dans la société fondée
originellement sur la tradition ou sur une des traditions seulement, on passe
du stade de la liberté de chacun des membres et de leur collectif éventuel
devenu pluralité, particularité et généralités (où on s’est éloigné peu à
peu de la tradition et même d’une tradition), à la société devenue aliénée
et aliénante, dispensatrice de l’autorité devenue fragmentaire en autorités
diverses, au pluriel, où la liberté, même relative de la personne unique d’un
collectif ou d’un pluriel des uns et des autres, est devenue répression de
l’autorité aliénée et aliénante qui n’a plus le pouvoir, mais des pouvoirs
au pluriel, dont elle assure et assure [sic]
le déterminisme d’abord, puis finalement le conditionnement, du pouvoir perdu
aux profits des pouvoirs acquis, et qui ne sont qu’accessoirement efficaces.
La Société —
organisation politique des êtres et économique des avoirs — s’est dépassée par
l’accession à l’État, dont la puissance s’exerce par
l’administration des êtres et des avoirs, situations d’autorités au pluriel, et
de responsabilités au pluriel, dont l’inefficacité, finalement, devient le
passage de l’ordre au désordre, où les vertus de l’être ont fini par dominer
l’expérience et les expériences du danger par le héros — véhicule et action de
l’être — et par le sage — demeure et état de l’être seulement.
Alors se produit peu
à peu le passage de l’être devenu aliéné et aliénant à la première conscience,
celle des rapports de rapports de l’être dans sa confrontation d’abord, puis
dans sa comparaison, devenir devenu de l’être local et pas encore global, des
rapports des uns et des autres.
Avec la naissance de
la conscience, on assiste à l’apparition, à la naissance de nouvelles virtualités
des rapports : c’est la dégradation des pouvoirs, devenus inefficaces,
de la comparaison ; c’est la mort et la disparition de la seule comparaison,
au bénéfice de l’apparition et de la naissance de la seconde confrontation,
celle-ci non plus état, mais action, et qui passe à l’œuvre dans le passage
de la conscience première, qui prend une distance relationnelle avec elle-même,
la distance relationnelle, et qui accède au degré de conscience de
conscience, c’est-à-dire : accession à la conscience absolue de la conscience
relative de chacun, de tous, de chaque chose et de toutes les choses du monde
devenu univers, où la chose — contingente — trouve sa noblesse dans le quelque
chose de l’univers, témoignage, contenant et contenu, support et revêtement
de la valeur collective et unique de l’humain devenu social, du monde devenu
cosmique au degré de l’unique, et du divin, c’est-à-dire métaphysique de la
physique, de l’humain, du monde et de ses dieux devenus divins collectifs,
et chacun unique de leur réel et non de leur réalité : l’homme incarne
alors l’humain, le cosmique et le divin, ou la métaphysique du physique, de
l’invisible du [sic, pour au ?]
visible, et du visible vers l’invisible, par l’accession au passage par la
réalité des découvertes de la science, fruit de l’expérience et des expériences
des techniques multiples et variées.
La technocratie est
l’échec réactionnaire d’une science qui ne connaît plus que le progrès et les
progrès éventuels, dans la pluralité et non plus dans l’universalité, de ses
connaissances de la vérité à vivre et de ses énigmes.
L’accession à la
conscience absolue de la conscience relative est celle du Je transcendantal,
collectif interne, et unique externe de l’aventure seulement intérieure.
Aventure intérieure
de tout un chacun et d’un certain nombre d’humains existants, mais qui reste
aliénée et aliénante, si ce Je transcendantal de la personne ne débouche pas
sur l’aventure extérieure, collective et unique, pour chacun des membres de la
société qui unissent leur unique respectif à leur collectif externe.
C’est alors la
période de la révolution sociale, devenue et toujours devenante,
désaliénée et désaliénante de la métaphysique et de la
physique, fruits des opérations de la dialectique du psychique et du
métapsychique du corps occidental qui est passé par la naissance, le naître,
l’exister, le mourir et la mort, et qui dépasse enfin le temps et le non-temps de la mort, par l’apparition et la naissance des
virtualités du devenir, de l’éternité et de l’infini.
C’est alors, par la
Résurrection pour l’humain, la naissance du Corps Glorieux, transparent, et non
plus opaque comme notre corps actuel, et de l’apparition et de la constitution révolutionnaire
— dans le domaine cosmique — de la Jérusalem Céleste pour la Terre, au sein
d’un univers enfin transmuté par la lente alchimie de la création et de la
manifestation.
***
Le Principe, déterminant, mais ni aliéné ni
aliénant, peut accéder au Verbe.
Le
Verbe, déterminant, mais ni aliéné ni aliénant, accède à la parole libérante, libération capable de devenir liberté. Il est le
lieu de la parole, et devient langage, et même langue.
Le Principe, libre et
libérant, devient passage de la libération à la liberté capable de silence
comme aussi, par analogie, capable d’écriture, du Verbe, du langage, et même de
la langue au degré de l’écriture ou de leur silence habité, vide habité par le
plein, essence capable d’être habitée par l’existence, celle de la créativité,
de la création, et de la manifestation accédant au réel, essence de la réalité
suprême désaliénée et désaliénante, donc capable de
libération accédant à la liberté suprême de la langue, toujours locale puis
globale, unique et collective, déterminante dans l’état à l’action, puis de
l’action à l’état où se trouvent la réaction et la passion, d’abord locaux puis
globaux, uniques et collectifs, déterminés et déterminants.
Puis,
passage de ces globalités et de ces opérations, d’abord locales puis globales,
uniques et collectives, déterminées et déterminantes du passage éventuel à
l’œuvre et au chef-d’œuvre.
Toutes
ces globalités locales et globales, etc., passent du
monologue interne puis intérieur, extérieur puis externe de la langue, puis
passage du monologue au bavardage aux prises avec toutes ces globalités et ces
opérations dont les contenants, les contenus, les supports et les revêtements
sont les lieux successifs — ce qui est aussi le cas du passage du bavardage à
la conversation, puis de la conversation de la langue aux discussions de la
langue, puis des discussions de la langue au langage toujours aux prises avec
ces successions relatives et absolues énumérées ci-dessus, puis passant du
langage au dialogue d’abord interne puis intérieur au dialogue extérieur et
externe.
Puis
passage du dialogue au Verbe, et du Verbe au Principe, tous deux à l’origine
locaux et globaux, collectifs et uniques, déterminés et déterminants d’états et
d’actions passant par la créativité de chacun ou de tous, domaine toujours des
globalités et des opérations énumérées ci-dessus, et passant toujours par la
formation, la transformation, la transfiguration, et la transmutation de la
langue, du langage, du monologue, de la conversation, des discussions, et passage
de la langue au dialogue toujours d’abord interne, puis intérieur, puis
extérieur, puis externe.
Dialogue
d’abord local puis global, unique puis collectif, dans le rapport du même
devenu lui-même autre interne et externe avec l’autre étant externe d’abord
puis extérieur, et se transformant lui-même en même interne, puis intérieur en
situation extérieure et externe ; rapport du même devenu autre avec
l’autre devenu même, et éventuellement rapport du même devenu autre avec,
éventuellement, plusieurs autres ou beaucoup d’autres, devenus chacun et tous
de la situation de l’autre ou des autres en situation interne et intérieure,
puis extérieure et externe, se transmutant par inversion d’autre ou d’autres —
au pluriel — en même — au singulier — et en mêmes — au pluriel.
Le
dialogue, à travers toutes ses situations, et même sa transmutation, devient
concertation locale puis globale, faite d’échanges, d’ordonnances successives,
de présences, de rapports, de relations, et de contacts : concertation à
travers toutes ses situations et sa transmutation locale et globale, unique et
collective, originelle ou terminale, déterminée ou déterminante, passant de
l’état à l’action, puis de l’action à l’état où se trouvent les situations
dialectiques de réaction au singulier, de réactions au pluriel, déterminées ou
déterminantes d’œuvre ou de chef-d’œuvre, puis de passion au singulier ou de
passions au pluriel déterminées et déterminantes d’œuvre au singulier, ou
d’œuvres au pluriel, puis de chefs-d’œuvre au pluriel, puis de chef-d’œuvre au
singulier, capables de passage de l’état à l’action seconde, de l’action
seconde à l’état second, capables à nouveau d’œuvres secondes au pluriel et
d’œuvre seconde au singulier, et de chefs-d’œuvre seconds au pluriel, et du
chef-d’œuvre second et terminal au singulier.
Passages
successifs de la contingence à la transcendance, puis de la transcendance à
l’immanence, puis à l’immanence suprême, fruit du Principe et du Verbe, de la
créativité, de la création, de la manifestation.
Passage enfin du réel à la réalité transformée, transfigurée, et enfin
transmutée de chacun, et de toute l’humanité devenue humanité nouvelle avec
les Corps Glorieux et la Jérusalem Céleste de la Terre au sein de l’univers
enfin transmuté, étant passé par l’Apocalypse, nom
qui veut dire révélation en chef-d’œuvre de la nuit de Noces de l’humain,
du cosmique et du divin, alors que le divin des dieux, même le Seigneur Notre
Dieu, Seigneur de tous les seigneurs de l’univers, [non-]être
en action conséquence de la Déité Absolue (non-être en état), auront disparu
au bénéfice de la divinité de l’homme toujours humain, unique externe, et
collectif interne, déterminé et déterminant de la liberté relative de l’être
global venu du Je transcendantal, et de la liberté absolue de tous les êtres
globaux de l’humanité nouvelle, de la Terre nouvelle, et de l’univers enfin
nouveau, fruits de transmutations successives, collectives et uniques, déterminées
et déterminantes de l’état de l’action, puis d’une action seconde au profit
d’un état second, où règnent la réaction et la passion collectives et uniques,
déterminées et déterminantes du chef-d’œuvre suprême du dialogue devenu concertation
universelle des humains et de l’univers, sujet et objet de l’ultime transmutation
par l’alchimie au degré du chef-d’œuvre suprême, où le réel est devenu réalité
ultime, où la manifestation est enfin passée du collectif à l’unique, lieu
des Noces du Tout et du Rien ; Tout qui est l’Étant
du Tout suprême, Rien qui est le Néant du Rien suprême — donc, la dialectique
de leur rapport disparaît dans leurs Noces du Dialogue, du Principe, et du
Verbe se dépassant et disparaissant dans la manifestation ultime de sa réalité
suprême, lieu des Noces de l’esprit et de la vie dans la matière en gloire.
***
On fait vœu de chasteté lorsqu’on est présent à
l’instant unique de l’étoile filante — ce qui est le passage, de la foi en
demeure dans l’étoile, à l’acte passager unique et rapide de l’étoile filante.
Donc l’étoile est le lieu de la foi unique de tous
les collectifs et de tous les uniques, ce qui est le cas de l’arcane XVII du
Tarot, arcane de la poésie.
Donc
: la poésie est le fruit de la foi éclairée et éclairante de l’étoile. Alors
que les constellations sont le domaine encore de la non-poésie,
en fait, la constellation peut être le domaine de la poésie en essence
seulement, et qui passe à l’existence par chaque étoile.
La
constellation étant le domaine de la poésie singulière, les constellations sont
le domaine de la poésie universelle.
Et la galaxie,
notre galaxie, et toutes les galaxies possibles et impossibles sont le degré,
jusqu’à la Sublime Anarchie et son ordonnance, de la poésie au degré enfin
ultime ; notre galaxie étant le seul unique au degré de l’excellence de la
poésie ultime, les autres galaxies étant chacune un unique entre autres, sans
atteindre le degré d’excellence de la nôtre.
La voie lactée étant
une partie visible et un chemin, une voie de notre galaxie qui est apparemment
une demeure, mais est en réalité un véhicule au sein de l’éternité et de
l’infini.
Il y a aussi des situations singulières, comme le
trou noir en astronomie, mais d’autres situations de constellations et
d’étoiles, dont je ne fais pas ici le catalogue, malgré leurs degrés variés
d’excellences de la dialectique et de la maïeutique dans l’Univers,
qui est apparemment seulement cosmique, mais qui est aussi divin par nature et
par surnature, et humain seulement sur notre Terre unique par excellence, par
exception — et par miracle.
***
Il n’y a jamais de répétition dans l’histoire et la
non-histoire, mais il peut y avoir — et pas forcément
— répétition dans l’intemporel, à quoi appartient — entre autres — l’habitude,
le besoin, le tout et le rien alors en situation de principe de contradiction
du capital et du travail.
Au
fond, l’intemporel est le domaine où toutes les contradictions sont —
mais dès qu’elles passent à l’existence, elles sont encore du domaine de
l’intemporel, mais passent par le devenir dialectique et maïeutique,
traditionnel et révolutionnaire, de l’éternel présent de tous les instants du
devenir, qui est la jeunesse elle-même en devenir, alors qu’avec l’intemporel,
la jeunesse est un avoir par excellence, incapable de changer.
Seul
le devenir révolutionnaire est capable de redécouvrir la tradition : rien
ne se perd (avoir), rien ne se crée (être), tout se transforme : c’est la
révolution permanente — dont l’humain qu’il est, fait passer, par l’histoire et
la non-histoire (des ondes), à tous les avatars de la
future révolution dépassée par la Sublime Anarchie et son ordonnance, qui est
en coïncidence distincte de la Sublime Anarchie.
Voler
et nager, pour l’humain, c’est déjà faire acte de Sublime Anarchie.
D’où
le fait que le capitaine du navire est seul maître du navire et de son équipage
après Dieu. Donc, tout véhicule — quel qu’il soit — est déjà germe de la
Sublime Anarchie et de son devenir, alors que toute demeure est domaine de la
hiérarchie statique par principe, celle du non-être en état du Principe, Déité
Absolue, non-être en état.
La
monarchie est un cas singulier de la hiérarchie où le monarque occupe le trône
et, par ses mouvements et ses gestes, et par les mouvements et les gestes de sa
cour et de ses sujets, fait passer le domaine statique de la hiérarchie au
domaine dynamique — d’où l’excellence du cortège royal, lorsque le roi se
déplace en situation collective.
Mais il y avait en France, pendant la monarchie, le rite singulier
et relativement public [sic] du lever du roi
— ce qui était une aurore par excellence — et les repas du monarque, qui étaient
aussi des rites singuliers.
“Le
roi est mort ! Vive le roi !” appartient à l’intemporel et à
l’histoire, et à la non-histoire éventuellement.
La
dynastie est une succession — même une procession — des monarques variés de la
monarchie. Et le roi était de droit divin.
Donc,
lorsqu’on a coupé la tête à Louis XVI, on a trahi la situation de droit divin
qu’il était, et dont le Peuple et la Nation, puis la République, se sont
emparés à leur insu, et qu’elles ont perdu parce qu’elles l’avaient
seulement.
Lors de la séparation
des pouvoirs de l’Église et de l’État,
l’Église est devenue la seule dépositaire du droit
divin, qu’elle a aliéné, en devenant — avec Rome, le Vatican, le pape et tout
le reste, y compris les fidèles — Satan lui-même et ses sujets variés et
divers, Satan ayant — comme Dieu — des pouvoirs divins, mais de négation.
Dali
se prétend monarchiste, parce qu’il veut accéder singulièrement au degré de
droit et de devoir divins. On l’appelle ‘Le Maître’ à ce degré divin où il
prétend — mais où il n’est pas.
Tandis
que Picasso avait, lui, était (plus exactement) pouvoir divin de
création permanente ; mais Picasso était l’humilité : il n’était pas
humble, étant personne.
Si
je médite bien, je suis devenu et toujours devenant lieu de pouvoir
divin à condition de la Sublime Anarchie et de son ordonnance, de l’humilité
que je suis, donc en situation de création presque permanente.
Le
Soleil est le lieu du pouvoir divin, la Lune est le lieu du pouvoir de la Déité
Absolue, c’est-à-dire du Principe non-être en état, alors que le Soleil en est
le Verbe et le non-être en action, qui est Dieu lui-même, le Soleil et la Lune
étant objet et sujet dont la Terre est le lieu des Noces à la situation
d’intersubjectivité de l’humain qui est et qui existe, de chaque humain et de
tous les humains ; mais, par les Noces du Soleil et de la Lune sur la
Terre, l’humain devient divin.
Mais,
comme il existe, au lieu d’être seulement, cet humain est plus
que Dieu.
Et
cet humain est aussi cosmique, du fait de son existence à l’état de Noces sur
la Terre, dans le système solaire, dans notre galaxie, au sein de toutes les
galaxies possibles et impossibles de l’univers.
Mais
l’humain atteint le degré cosmique par les Noces, fruit de sa conscience et non
de son être local premier, originel, donné.
Donc,
tant que l’humain n’a pas forgé les Noces de sa situation cosmique, il peut
être seul et pas seulement isolé, d’où son besoin de sécurité et sa situation
d’angoisse sans solution : c’est alors la désespérance dont parle Sartre
dans son œuvre. Mais Sartre, l’intellectuel pur, devenu au-delà l’intellectuel
simple, était la désespérance, mais n’était pas du tout désespéré : il
avait même atteint le degré de tendresse infinie de l’amour, bien qu’il ne fut
chrétien et qu’il niait Dieu, Notre Seigneur.
Il paraît que Bouddha a dit — lors de son éveil suprême — que l’homme
était seul, me dit Thierry*. C’est bien l’échec
latent du bouddhisme : compassion, mais pas amour ni tendresse infinie,
malgré sa toute-connaissance en partie aliénée.
Plus
justement, Bouddha a dit que l’homme était seul tant que les autres hommes
n’étaient pas libres. Il ne connaissait pas la nécessité et le choix de
la participation possible de chaque humain au devenir de la révolution
permanente humaine, cosmique et divine, mais — parce qu’humaine — capable
par le devenir de la succession, de la procession, et d’éventuelles conversions
de la progression des avatars des révolutions accédant à la révolution
ultime, celle du Socialisme.
Et
Bouddha ignorait aussi la fin de Dieu Notre Seigneur après la Parousie, et
éventuellement son choix d’incarnation en tout et en rien, en chacun et en
tous, divinisation des Corps Glorieux en situation ultime d’existence, capables
alors de créer chacun un nouvel Univers cosmique, humain et divin.
*
Note de Philippe Pissier :
il s’agit du poète et sculpteur Thierry de Pontcharra.
***
LE
RENIEMENT
Le
reniement est la transcendance de la trahison et de la perte, intertranscendants entre eux ; donc, le reniement devient
une immanence.
Donc Dieu,
Notre Seigneur, est passé par le reniement de la trahison et de la perte du
non-être en état — le Principe, la Déité Absolue — et du non-être en action —
le Verbe — dont Dieu est la situation au degré du Verbe.
Mais il
s’est détaché de son reniement : Il s’en foutait éperdument. Et il est passé
de la créativité à la création, toujours dans l’intemporel, et c’est devenu
la Genèse — donc noèse dont le noème était dans les Noces de Dieu et de la
Déité Absolue, et de tout ce qui les précédait. Mais on [re]trouvera
ce reniement divin à la situation humaine, lorsque Pierre, apôtre de Jésus,
le reniera trois fois, après quoi le coq chantera.
Ma
vision — mon ACTE par le Verbe — est faite d’un anthropocentrisme transcendantal.
Pour moi, tout
est interne dans l’homme et sa conscience, parce qu’il s’agit de connaissance,
de gnose éclairée par la dialectique de la logique (et éventuellement par l’analogie),
mais pas du tout de science où presque tout est externe, sauf l’organisme,
les sens, les sensations — pas les perceptions qui sont exception.
Pour la
science, elle ignore la conscience. Pour la conscience, le squelette lui-même
est externe malgré sa réalité objective d’interne au sein du corps.
Ma vision est non-communicative à l’extérieur, parce qu’elle est
justement en communion avec l’intérieur de l’intérieur.
Donc
ma vision est une immanence.
Donc elle ne
peut être perçue à l’extérieur que par l’intérieur de l’intérieur, donc
transcendance du simple intérieur, lui-même transcendant et même peut-être
immanent de l’externe et non de l’extérieur.
***
TERRE SUJET, TERRE OBJET
La Terre géocentrique
est l’unique par excellence de l’intersubjectivité, où le sujet l’emporte sur
l’objet.
Et
cette Terre au centre du monde peut même tourner autour d’elle-même, passant du
statisme au dynamisme en demeure dans la rotation, le cycle des jours et des
nuits.
Mais
la Terre, en réalité, est héliocentrique, et ce lieu unique par excellence,
qu’elle était dans le géocentrisme, n’est plus qu’un lieu unique sans
excellence.
Quand
Copernic a découvert que la Terre tournait autour du Soleil, ça a été une
révolution pour toute la science. Elle se délivrait alors de la subjectivité de
la Terre, au profit de l’objectivité de la réalité de la Terre.
Mais
alors on dépassait la métaphysique de la Terre, et on pouvait même la nier,
passant alors de la situation d’universalité possible à la notion de pluralité
possible.
D’où
le fait que, pour la science, il peut y avoir, ailleurs dans l’univers,
d’autres humanités possibles et pas forcément accessibles — mais on en garde et
on en gardera toujours l’hypothèse, tant que la science ne se dépassera pas par
une ou sa révolution, par la jonction alors de la dualité de la Terre sujet de
la tradition, et même de la révolution, dans la révolution intérieure de chaque
être humain, ce qui n’est qu’un possible.
Alors
la science communiquera, et même communiera, avec la gnose éclairée par la
dialectique de la logique et de l’analogie — la Terre étant enfin reconnue
comme domaine de l’intersubjectivité révolutionnaire où la science, par le
savant et par les savants, dépassera l’expérience, toutes les expériences, par
l’accession à la foi suprême et ultime, subjective par nature et par surnature,
mais objective aussi par la transmutation vécue de textes publiés comme les
miens.
Accession
aussi de la science au désir, alors qu’elle n’est actuellement capable que de
la situation de tous les besoins, de n’importe quel besoin, dépassant la
besogne — contingente — par la valeur opérationnelle jusqu’à l’œuvre et au
chef-d’œuvre, capables tous deux d’inventions et de découvertes illimitées et
révolutionnaires transformant, transfigurant, transmutant — même — la situation
de chaque être humain et de tous les êtres humains.
La
science, d’abord humaine par nature (et par surnature qu’elle ignore), devient
cosmique — alors qu’elle l’était déjà en principe dès sa naissance — puis aussi
divine, ce qui peut paraître un impossible devenu possible par l’œuvre et le
chef-d’œuvre de la métaphysique, de la métapsychie, objectives aussi, et pas
seulement subjectives comme elles l’étaient auparavant.
***
LE CORPS GLORIEUX
TRANSPARENT ET LE CORPS GLORIEUX BRILLANT,
La
conscience absolue de la conscience relative n’est — pour ainsi dire — que
l’intensité de l’énergie métaphysique en devenir qui passe entre deux pôles
transcendantaux : du Je transcendantal en tant que germe au Corps Glorieux en
tant que fruit.
La conscience
de conscience n’a pas d’autre réalité que la relation d’un pôle à
l’autre.
La
conscience est l’histoire révolutionnaire du passage du Je transcendantal le
plus abstrait au Corps Glorieux le plus concret.
En tant
que germe, le Je transcendantal est en situation de graine subjective, et il
passe à l’état de fruit subjectif dans le Corps Glorieux, transmuté en fruit
objectif, lors de l’acquisition de la conscience absolue de la conscience
relative par le Corps Glorieux qui passe alors de l’état d’essence transparent
à l’état d’existence brillant, moment où Dieu Notre Seigneur trouve sa fin, sa
disparition, ou — selon son choix — son incarnation partout et toujours, en
tout et en chacun, ce qui est la divinisation de l’être et de sa conscience en
Corps Glorieux.
***
LA SEMAINE, LES MOIS, LES MILLÉSIMES, 1000, 2000
La semaine est un espace qualitatif
dans la durée, qui se répète, chacun des jours étant un des espaces qualitatifs
qui les constituent chacun. Du Lundi au Vendredi inclus.
On a
différents uniques de l’espace qualitatif dans la durée relative qu’est la
semaine, mais, du Lundi au Vendredi, on a l’interdépendance au degré d’intertranscendance (un nombre certain et nécessaire).
Chacun de ces
jours étant contingence, mais intertranscendance
entre eux.
Alors, le
Samedi est une immanence relative, le Dimanche étant immanence absolue, jour
où, en principe, les travailleurs ne travaillent pas, alors qu’un certain
nombre travaille. Mais chacun d’eux a son dimanche, son immanence
absolue dans un des jours de la semaine.
La semaine est
donc d’abord intemporel, mais elle laisse
exceptionnellement intervenir la non-histoire de ses
espaces cloisonnés et, surtout, exceptionnellement (intervenir) le devenir de
l’histoire.
Les mois de
l’année sont des espaces cloisonnés, chacun de la non-histoire
au sein de l’intemporel. Ils se succèdent comme les 4 saisons qui sont des
espaces qualitatifs cloisonnés de la durée du temps quantitatif,
exceptionnellement ouvert au devenir de l’histoire qui les traverse chacun et
tous.
Il n’y a que
le millésime qui change chaque année, et qui est relativement de l’espace
cloisonné, mais surtout domaine du temps qualitatif de l’histoire, et de son
devenir révolutionnaire permanent qui en est le statisme dynamique.
Les différents
millésimes sont chacun contingence, mais transcendants entre eux. On passe à
une immanence relative, comme par exemple par les siècles : 1700, 1800, 1900 ;
mais on passe par une immanence absolue lors des millénaires, comme par exemple
l’an mille et ses angoisses collectives, l’an deux mille, simple témoin d’une
démence collective de l’intemporel surtout, mais aussi de l’histoire et de la non-histoire.
Mais un
certain nombre de gens font de l’an deux mille un passage
par un seuil. La presse, certains livres, etc., etc., etc., en parlent parfois,
mais ce n’est pas essentiel, ni même très important. Ce n’est qu’un repère.
***
VIERGE BLANCHE, VIERGE NOIRE
La femelle — et la femme lorsqu’elle incarne la femelle —
est le domaine de la foi. La foi qu’elle est, et la foi qu’elle
a.
La foi, et sa vertu [sic] la
fidélité et la confiance, elle peut la perdre en passant de son amour unique,
de son foyer, demeure de la foi, à une ou à des aventures. La foi en avoir
qu’elle a, elle peut donc la perdre, et aussi la retrouver. Retrouver appartient
à l’avoir, pas à l’être.
Donc la
femme est le lieu du foyer, et du foyer interne à l’origine, et du foyer
externe, après coup.
La femme est donc la foi. Si elle est la foi, elle peut la faire exister, et
l’incarner dans son organisme et dans son corps physique. Ainsi la femme,
mystique, peut incarner la foi jusqu’à l’excellence, et accéder à la sainteté.
Ou bien être exceptionnellement et miraculeusement la Vierge
Marie elle-même, la Vierge Blanche dans son être, sédentaire puis nomade,
où l’esprit l’emporte sur la vie, ou la Vierge Noire dans son être, où le
devenir l’emporte sur l’être, et où la vie domine l’esprit. Elle est alors
d’abord nomade externe, puis éventuellement, après, sédentaire, mais alors
interne — comme la crypte souterraine dans l’église où se situe généralement
la Vierge Noire.
La Vierge Blanche est toujours où l’esprit domine la vie,
mais sédentaire d’abord et externe, et devient, après, nomade et interne.
Elle est d’abord invisible plus que visible. Mais ensuite, elle peut devenir
visible plus qu’invisible — mais visible quelques instants, à l’instant collectif
d’uniques.
C’est alors qu’elle peut apparaître. C’est Lourdes, où la
Vierge Blanche apparaît à Bernadette Soubirous, lorsque celle-ci a ses règles
(les règles), alors que la Vierge Marie, c’est la règle que j’ai déjà vue.
Je crois dans l’énergie, origine (relative) de toutes les
origines, ou bien dans l’onde unique du collectif de toutes les ondes du Chaos
originel, qui est invisible.
Alors, passant de l’invisible au visible, c’est le miracle.
Ainsi, l’apparition de la Vierge Blanche, c’est le miracle
dont seuls peuvent être témoins réels ceux qui sont capables de la
foi. Ce qui n’est pas tout le monde, mais un certain nombre, peu élevé et
même rare. La Vierge Noire, elle, habite le visible et passe à l’invisible
où elle n’apparaît plus.
***
Je suis un des
rares humains à envisager — fruit de la dialectique et de la maïeutique — la
fin de Dieu et de tout ce qui le précède, et son éventuel passage à l’existence
par l’incarnation, etc., etc.,
etc.
Mais je ne suis sûrement pas le seul, un certain nombre
d’humains étant poète au degré de l’excellence, pouvant en avoir l’intuition et
même la formuler ; mais s’ils sont entendus, ils ne sont pas
écoutés : donc, on accède pas à l’entente seconde, celle de la
compréhension, de l’éveil, etc.
***
Le
socialisme, fruit de la révolution, est capable de matérialisme, mais de
matérialisme dynamique où la matière est en gloire, partout et toujours,
dans l’univers actuel et futur, la matière étant en principe le lieu des Noces
de la contradiction de l’esprit et de la vie, matière capable — au degré
d’excellence par l’alchimie — d’accéder au degré de matière en gloire, fruit
des Noces de l’humain, du cosmique et du divin, et dont nous ne connaissons
actuellement que la situation de demeure de la roue transparente et colorée —
sans translation ni rotation — de la rosace des cathédrales.
L’intuition
est une rotation dont l’inspiration est la translation, et dont la créativité
est la roue en rotation et en translation, mais en essence seulement, passant à
l’existence par la création, dont le résultat est accession à la réalité et à
la manifestation qui est transcendance de la réalité, l’univers étant
transcendance de la manifestation, donc immanence de la réalité.
Et
Dieu Notre Seigneur, avec tout ce qui le précède, est transcendances et
immanences successives au-delà de l’univers lui-même : voilà pourquoi les
cosmonautes ne peuvent pas rencontrer Dieu, puisqu’il n’existe pas et qu’il est
seulement, donc invisible, quoique présent partout et toujours dans le visible.
***
LE GRAND-PÈRE
Rien ne dit que nous n’avons pas seulement
un père, Notre Père Dieu, Seigneur de tous les dieux, mais aussi, éventuellement,
mais c’est une simple hypothèse sans jamais (quoique...*)
aucune certitude, donc, mais aussi un grand-père, le grand-père qui était
un humain, l’humain par excellence qui a été capable de créer Notre Univers,
y compris Dieu, Notre Seigneur, le Verbe, le Principe, et tout ce qui les
précède.
*
Je dis ‘quoique’, parce que, lors de la divinisation
du Corps Glorieux capable de créer un univers nouveau, on accède à la mémoire
absolue — au degré de la Sublime Anarchie — de tout ce qui s’est passé au
sein de l’infini et de l’éternité, en passant par l’existence et ce qui la
précède, et ce qui la suit. Si on veut, mais on peut s’en foutre.
***
Les yogis de l’Inde — dit
Thierry* — disent qu’ils sont capables de remonter
et de retraverser le spermatozoïde de leur père et l’ovule de leur mère.
Mais
tout ceci est acte de trahison de l’être, et perte de l’avoir, donc reniement,
mais dépassé par une foi nouvelle pourtant conditionnée au degré de la nécessité,
donc du choix dont chaque humain est capable en principe, éternellement et
infiniment, mais dont on peut se foutre excellemment.
L’homme
— le mâle — est le tout originel, le spermatozoïde est le Néant rempli des
noyaux de l’atome.
Mais
le spermatozoïde est comme le Soleil : le devenir permanent et
révolutionnaire, sans jamais atteindre à l’être. Il n’est que le véhicule de
l’être au mieux. Il n’en est pas la demeure.
Et
dans cette situation du tout originel, le mâle — le spermatozoïde — est le
travail et le travailleur qui est arrivé à accéder, du rien qu’il était à
l’origine, au tout en translation qui remplit le Néant ; tandis que la
femelle — la femme — a pour origine le rien originel du Chaos qu’elle a réussi
à vider, pour être enfin rien et lieu de l’ovule en rotation — et non en
translation comme le spermatozoïde qui, lui, est à la situation de surnombre,
alors que l’ovule est l’unique onde de toutes les ondes uniques, ce qui fait
que si le sperme est devenir et véhicule de l’être, sans jamais atteindre la
demeure de l’être, l’ovule, lui, est la demeure de l’être, mais il l’est en
rien, avec pour origine le tout du Chaos.
Donc,
si le mâle, si le sperme, est le travail et le travailleur en perpétuel devenir
du temps plus que de l’espace, l’ovule est le capital, le tout à la situation
de rien, l’onde unique de toutes les ondes des électrons de l’atome, si bien
que la femelle, la femme, peut être inaccessible, alors que le mâle, l’homme,
est insondable.
La
femelle, la femme, c’est la Déité Absolue, le Principe, alors que le mâle —
l’homme — est le non-être en action.
Mais
lui, comme la femelle, la femme, a passé à l’existence, à la réalité, à
l’incarnation dans un corps physique, passé à la manifestation au sein de
l’univers et de tout ce qui est au-delà de l’univers et qui est le Verbe, Dieu
lui-même, le Principe, Déité Absolue, l’énergie duelle et double de tous les
atomes en essence du tout du noyau de l’atome, et du rien des électrons de
l’atome.
J’ai
oublié de dire que la femelle, la femme, à son naître, porte en elle une
quantité limitée et certaine d’ovules, ce qui est un capital : la femelle,
la femme, ne produira jamais plus d’ovules au cours de son existence, parce
que, aussi, l’ovule est anti-devenir, alors que le sperme des milliards de
spermatozoïdes est la situation de devenir et de véhicule de l’être ; donc
le mâle, l’homme, continue à produire — de façon permanente — le surnombre de
spermatozoïdes qui, ainsi, se renouvellent, alors que les ovules ne se
renouvellent jamais.
Donc
la femelle, la femme, est bien le capital, le nombre limité dont le mâle,
l’homme, lui, est le travail et le rien en devenir et en surnombre.
Mais
si le mâle met l’accent sur le devenir du temps plus que sur l’espace, la
femelle, la femme, elle, est la demeure et l’être du temps, donc son non-devenir.
Mais
la femelle est l’espace en devenir, et elle met l’accent sur l’espace, alors
que pour elle le temps est conséquent.
La
femelle, la femme, est l’infini en devenir. Le mâle, l’homme, est, lui,
l’éternité en devenir.
Donc
la femelle, la femme, est l’espace qualitatif — ordonnance cloisonnée
hiérarchisée — en devenir, et le temps quantitatif en demeure et en être.
Le
mâle, l’homme, est, lui, le temps en devenir, le temps qualitatif et l’espace
quantitatif en demeure et en être, mais pas en devenir.
L’Immaculée Conception, c’est le temps quantitatif en demeure
et en être, mais l’espace qualitatif en devenir.
Donc,
l’utérus de la Vierge Marie était un des espaces qualitatifs de son corps physique,
et peut-être l’espace qualitatif unique par excellence ; donc elle a été
fécondée par le temps qualitatif en situation collective de tous les instants
du devenir permanent de l’éternel présent, c’est-à-dire qu’elle a été fécondée
par la jeunesse en situation d’être de tout l’univers, et singulièrement de la
Terre elle-même, au lieu qualitatif et unique par excellence où elle demeurait.
L’Immaculée Conception sera peut-être toujours une énigme,
mais peut-être pas : elle est élucidable par la virtuosité de la
dialectique et de la maïeutique.
C’est
la naissance de Jésus qui est un mystère — le mystère à vivre clairement
par la vertu de la foi, dans son excellence plus maïeutique que dialectique.
Au
cours de l’Immaculée Conception, la jeunesse ultime
de la Terre unique par excellence et du lieu qualitatif par excellence, où
demeurait la Vierge Marie, est passée — je ne sais comment — de l’essence à
l’existence pour féconder l’existence de l’ovule de la Vierge Marie, et
maintenant je sais d’où vient cette existence de la jeunesse
ultime : elle vient de la jeunesse ultime mais divine — je veux parler de
cette humanité d’en haut, où il y a les chérubins, les anges, les archanges,
les séraphins, et Dieu lui-même.
Donc,
lors de l’Immaculée Conception, Dieu lui-même —
essence seulement — s’est transmuté accidentellement en spermatozoïde, en
existence, pour féconder l’ovule en existence de la Vierge Marie.
Donc
Jésus dit juste et vrai en parlant de son père qui est Dieu lui-même, le Verbe
devenu — par transmutation — existence en spermatozoïde.
On
peut parler de Dieu comme Notre Père, et de Jésus comme Notre Frère dans
l’espèce humaine.
La
Vierge Marie est la grâce par excellence ; Jésus et Jésus-Christ est la
paix par excellence ; et d’ailleurs la femelle, la femme, a été, est, et
sera toujours lieu de grâce, ce qui est juste et vrai — mais jamais l’homme,
qui ne peut atteindre la paix que par les Noces du Je et du Nous transcendantal
de la révolution socialiste et de la Sublime Anarchie qui la suit, mais aussi
après le passage, par le mourir et par la mort, de tous les révolutionnaires,
qui accéderont à la Résurrection et au Corps Glorieux, et à son passage à
l’existence en corps brillant : c’est seulement alors qu’il atteint le
degré de la paix absolue, qu’il dépasse par le nouveau devenir de la création
d’un nouvel univers, et de tout ce qui le précède.
La
femelle, la femme, cherche dans le mâle, dans l’homme, la paix possible mais
pas encore absolue, définitive ; et le mâle, l’homme, cherche dans la
femme la grâce qu’elle est déjà ; mais l’homme — qui n’est pas la
grâce — peut l’avoir éventuellement, et la femelle, la femme — qui n’est pas la
paix possible — peut l’avoir éventuellement au degré ultime déjà.
* Note de Philippe Pissier :
Il s’agit du poète et sculpteur Thierry de Pontcharra.
***
Au cours de l’Immaculée Conception, Dieu, qui est non-être en action, est
devenu non-être en agir, puis en faire, d’où sa descente sur Terre pour
devenir le spermatozoïde fécondant.
***
On
représente toujours Dieu avec une longue barbe, et comme un noble vieillard,
parce que c’est lors de la vieillesse que le devenir de la jeunesse — toujours
véhicule — atteint le degré de la demeure.
***
Dans l’intemporel, on rencontre la confrontation en
satellite de la comparaison qui, elle, y règne.
Dans la
quantité, il y a la comparaison, et éventuellement le pour et le contre, mais
en contradiction, et pas en dialectique ni en maïeutique. La comparaison, c’est
de la quantité ; la confrontation, c’est de la qualité.
Avec la
dialectique et la maïeutique, possible en œuvre, je l’ai dit ailleurs, il y a
la sécurité en quantité dans l’intemporel. Il y a une sécurité en qualité dans
l’histoire et la non-histoire, mais simple
contingence, victoire latente sur la peur.
Sur le
risque, il y a déjà la certitude — contingence.
Sur le péril,
il y a la certitude — transcendance.
Sur le
vertige, il y a la certitude — immanence relative.
Sur le
martyre, il y a la certitude — immanence absolue.
Sur la
crucifixion en état, qui est aussi réaction déterminante et passion déterminée,
donc la passion de Jésus, il y a la certitude suprême et ultime.
Sur la
crucifixion en action, il y a la certitude qui dépasse la Sublime Anarchie de
la certitude suprême et ultime.
Sur la crucifixion
en œuvre, il y a une nouvelle certitude.
Je pense [que]
ce qui dépasse la certitude : c’est la sûreté. Donc, dans la crucifixion en
œuvre, c’est le lieu, pour la vaincre, de la sûreté à un certain degré.
***
Il y a une alchimie de la matière qui contient
l’énergie et qui est traditionnelle, quoiqu’elle soit en satellite
révolutionnaire.
Mais
il y a aussi à découvrir l’alchimie de l’énergie, contenant éventuellement de
la matière, dont s’occupent déjà peut-être des savants d’aujourd’hui, mais dans
la quantité, et pas encore dans la qualité dont ni la science ni la technique
ne s’occupent, alors que l’art, la poésie, la mystique, la voyance, l’alchimie,
la prophétie, la mystique s’occupent.
C’est
peut-être au cours de la mort qu’il y a un devenir de l’alchimie de l’énergie
contenant de la matière, ou dans un analogue de la mort.
La
genèse de la Terre et de l’univers lui-même est l’œuvre de la féminité du
monde : c’est un mystère.
L’inondation
est analogue à la jouissance du mâle. Le tremblement de terre est l’analogue de
la jouissance de la femme.
La
foudre et le volcan sont produits tous les deux par le mâle et par la femelle,
ensemble dans la foudre — le mâle surtout, mais pas seul dans le volcan.
En
effet, Vulcain est duel, il n’est pas double. Il est capable de dialectique —
d’où les armes — et de maïeutique — d’où les bijoux.
Le
cyclone est femelle : on lui donne toujours un prénom de femme. Au centre
interne règne la paix la plus absolue — mais en avoir, pas en être. Tout
autour, c’est la rotation en agitation dans une spirale en devenir passager ;
alors le cyclone s’arrête ou disparaît, et tout redevient calme.
Il
y a le typhon, qui est peut-être une spirale qui tend vers la profondeur, et
est capable de faire tournoyer les eaux de l’océan.
Je
pense que le typhon est surtout mâle, mais pas seulement.
Le
cyclone est femelle dans son agitation, et mâle dans son centre.
Le
typhon doit être mâle dans son agitation, et femelle dans son centre éventuel
ou dans son analogue, mais le centre mâle du cyclone est un mâle intemporel,
d’où la paix en avoir et pas en être. De même, le typhon.
Dans
l’éclipse du Soleil, le mâle, le Soleil, est victime de la femelle, la Lune.
Dans
l’éclipse de Lune, la femelle, la Lune, est victime de la Terre qui est
masculinité du monde — donc mâle éventuel.
La
Terre est la masculinité du monde ; le Ciel est la féminité du monde.
Le
Ciel est l’unique dans l’étendue infinie. Les Cieux sont le collectif dans
l’étendue infinie.
Les continents sont la réaction déterminante de la Terre, du moins
dans l’externe, parce que dans l’externe, ils subissent la translation, donc
la passion déterminée, œuvres tou[te]s
deux de Vulcain.
Les
océans sont, dans leur existence et dans l’externe, passion déterminée, mais
ils sont, dans l’interne, réaction déterminante, cachée, secrète, invisible
mais à découvrir, coïncidant peut-être avec cette partie de la Terre qui est
sous l’écorce terrestre — et dont j’ai oublié le nom.
***
La pensée
vient de la psyché où la vie l’emporte sur l’esprit.
L’idée vient
de l’esprit ou de son analogue (l’intelligence ?) et l’emportant sur la vie.
L’idée est en rapport avec [mot ou glyphe manquant,
probablement Mercure] qui est double — c’est-à-dire
masculin et féminin.
L’image vient
évidemment de l’imagination.
Le nombre est du domaine de l’intemporel. Le nom est du
domaine qualitatif où il vient du temps qualitatif — ou de la non-histoire où il vient de l’espace qualitatif.
La Terre
géocentrique est un lieu, le lieu de l’espace qualitatif et du temps
quantitatif, domaine de l’astrologie qui ignore le temps — comme je l’ai
toujours dit.
La Terre
héliocentrique vient de l’espace quantitatif, mais du temps qualitatif de
l’histoire.
En
astrologie, l’instant de la naissance vient de l’espace qualitatif soumis au
temps quantitatif, mais il y a un autre instant qui vient du temps qualitatif
et de l’espace quantitatif.
***
On parle toujours de la Résurrection du Verbe dans
le Corps Glorieux, mais à l’état d’essence seulement, corps transparent.
Il
y a Résurrection du Principe lorsque le Corps Glorieux passe de l’état
d’essence, corps transparent, à la situation d’existence, par la conquête de la
conscience ultime, où le Corps Glorieux transparent devient corps brillant.
Mais,
lors de la divinisation du Corps Glorieux, et qui passe à l’acte de la
créativité et de la création de l’univers nouveau qui concerne chaque Corps
Glorieux divinisé, il y a résurrection de l’énergie en essence qui précédait la
Déité Absolue à l’état de Principe, et encore plus résurrection du tout du
Néant rempli et du rien du Chaos vidé, noyau et électrons de l’atome qui
devient tous les atomes en essence dans l’énergie qui précède la Déité Absolue.
Atomes
qui passeront de l’essence à l’existence lors de la création de l’univers
nouveau avec sa galaxie unique au sein de toutes les galaxies possibles et
impossibles, et même accession au nouveau système solaire au sein de cette
galaxie unique par excellence.
Et
aussi accession à la Terre Nouvelle de ce nouveau système solaire, où apparaît
le nouvel humain qui est aussi cosmique et divin, d’abord en situation d’être,
et en devenir forgé de la conscience ultime. Donc, repassage par l’intemporel,
par l’histoire et par la non-histoire.
Lors du passage de la créativité à la création, il y a passage par
la conception, la fécondation, la gestation (tous lieux de la naissance),
l’accouchement et le naître, passage à l’existence de l’univers nouveau, puis
de la galaxie unique par excellence, puis du nouveau système solaire
et [de] la Terre Nouvelle — tous fruits de la
dialectique et de la maïeutique, la maïeutique régnant surtout (mais la dialectique
aussi) dans l’analogie, la dialectique régnant surtout (mais la maïeutique
aussi) dans la logique.
Mais
la maïeutique — relation et présence du même avec le même — est principe de
l’homosexualité enfin désaliénée, l’hétérosexualité étant le fruit, ou le
principe, ou la conséquence de la dialectique, rapport du même avec l’autre.
Le
Soleil, étant terme de la logique, est terme de l’hétérosexualité. La Lune,
étant terme de l’analogie, est terme de l’homosexualité enfin désaliénée et désaliénante — la Terre Nouvelle étant à la fois lieu de
l’hétérosexualité et de l’homosexualité, mais la Lune devenant le lieu choisi
pour l’existence et les rencontres éventuelles des variés homosexuels.
***
Thierry*
dit justement que l’huile est la manne du ciel — d’où le sacre des rois de
France et l’extrême-onction, et aussi, en contingence, l’huile dans la bouillabaisse
et dans la salade, avec le vinaigre qui est l’analogue de Lucifer qui est
lumière, l’huile pouvant être l’analogue de Satan la chaleur.
*
Note de Philippe Pissier :
il s’agit du poète et sculpteur Thierry de Pontcharra.
***
Le sublime
existe en même temps que l’infime et l’ordinaire, alors que le sublime est
extraordinaire.
***
L’homosexualité
maïeutique de l’analogie et de la Lune Blanche est surtout une essence, et
seulement par exception dans l’existence, où elle ne devrait pas être.
***
L’AVORTEMENT
L’embryon,
durant la gestation, est domaine de l’esprit, de la psyché, et du corps
physique ultérieur qu’il peut devenir, mais il n’y a pas d’âme dans l’embryon.
L’âme
est possible dans l’existence seulement, où elle trouve son germe dans le
naître, et le développement de sa situation de germe au cours du devenir de
l’existence.
Elle
est d’abord en situation de véhicule, mais elle devient capable d’accéder à la
situation de demeure, et de dépasser la demeure par un véhicule second, etc., etc., etc.,
de véhicule en demeure puis de demeure en véhicule, etc.,
etc., etc.
Donc
l’avortement ne concerne que l’esprit, la psyché, le corps physique à l’état
d’embryon. Il n’y a pas d’âme, donc l’avortement est naturel et surnaturel, et
pas un crime.
L’avortement
— qui est un acte — a pour analogue la stérilisation du mâle par une opération
chirurgicale qui n’est qu’un accident au degré d’acte.
Mais
cette stérilisation est une aliénation parfois passagère, parfois permanente,
et éventuellement définitive.
Le
spermatozoïde devient incapable de féconder l’ovule, ce qui est un passage de
la démesure naturelle et surnaturelle du spermatozoïde qui, dans la
stérilisation, devient aliénation aliénée et aliénante.
Donc,
la stérilisation du mâle peut être considérée comme un crime contre nature et
surnature, bien qu’on la considère généralement comme situation normale, ce qui
est faux, une négation, une erreur capitale, ou un mensonge au degré négatif de
l’immanence par excellence négative.
***
PHÉNOMÉNOLOGIE DE QUELQUES
ARTS
La musique est l’art et la poésie par
excellence de l’émotion qui a sa source dans l’âme même.
La peinture est l’excellence de la
sensation de l’organisme, mais pas du corps.
La sculpture est l’excellence des sens
du corps physique. Elle est passage du plan qu’est la peinture au relief de
corps physiques divers ou variés.
La littérature est — par excellence
négative — celle de l’intellect, de l’intelligence négative, et de la sensibilité
aliénée et aliénante, sauf exceptions comme Rimbaud, Verlaine, Mallarmé, Flaubert,
Proust, Dumas, etc., etc., comme les textes et certains livres de Jean-Paul Sartre,
et de bien d’autres que je ne cite pas ici, mais qui sont seulement un certain
nombre et pas un grand nombre.
Il y a le tissage, qui est un art au
degré d’excellence de la maïeutique et de la dialectique incarnée[s]
dans l’existence, qui proviennent du langage, du Verbe, et même du Principe,
comme certains tapis d’Orient et d’Extrême-Orient.
Il y a aussi les arts martiaux, qui
sont le degré ultime du désir avant tout, et de son satellite éventuel, la
foi qui vient du Verbe et du Principe, et même de l’énergie qui précède le
Principe et même le tout et le rien qui précèdent l’énergie, origine relative
de toutes les origines.
Il y a la poterie, qui est l’excellence
de la matière et du matériau, existence déjà du Verbe et éventuellement du
Principe, et peut-être de l’énergie qui précède le Principe, et aussi du tout
et du rien qui précèdent l’énergie — origine encore
relative de toutes les origines.
Il y aussi la danse, qui est excellence
du corps de l’esprit donné par la vie, et de l’âme en dynamisme du corps et
de l’âme et de l’esprit, de l’intelligence et de la sensibilité.
La danse est immanence de la musique
et du théâtre, et éventuellement du chant du corps de l’âme, de l’esprit,
de l’intelligence et de la sensibilité.
Il y a le théâtre, qui est immanence
de poésie et d’art, du langage, et même du Verbe et du Principe, et de ce
qui les précède, et du corps physique de l’acteur, et de la mise en scène
du cosmique.
Mais il y a aussi, pour le théâtre,
le divin et pas seulement l’humain.
Il y a le chant, excellence de la parole
parlée — dépassée par le son incarné et manifesté — et même du silence, donc du corps, de l’âme,
de l’esprit, incarné, esprit incarné dans la vie et dans l’existence du corps
physique, et de l’organisme des sensations.
Il y a aussi le cinéma, qui est l’intemporel,
et éventuellement l’histoire et la non-histoire
; mais le cinéma est plus collectif que le théâtre, qui est plus unique de
tous les uniques que collectif, et qui est passage par l’histoire et surtout
par la non-histoire de l’espace qualitatif et du temps quantitatif.
Mais le cinéma intemporel est aussi
le domaine de l’humain, du cosmique et du divin — où certains humains deviennent
des étoiles, des stars, des idoles, etc., etc., etc., capables de fasciner
le public et la foule.
Il y a la connaissance — excellence
de l’ignorance qu’on est — et l’amour, qui est excellence, jusqu’à
la tendresse ultime et seconde, de l’âme, de l’esprit dans la vie qui le domine,
du corps, de la psyché, de la chaleur qui l’emporte sur la lumière.
Il y a d’autres arts, mais je ne veux
pas en faire le catalogue, mais toujours excellence de quelque chose.
***
Le
besoin donne des envies. Il est source de l’affectivité et de l’affection, et
jamais du désir ou de la foi.
On satisfait
le ou les besoins, ce qui est occasion de plaisir ou de douleur, de croyance ou
d’opinions, mais pas de foi ni de désir.
On ne
satisfait pas le désir : on le comble par l’action, et on comble la foi par
l’état éventuel d’acte ou de variés actes ; alors, la foi devient éclairée et
éclairante, capable de connaissance et d’amour, et de jugement.
***
L’INTEMPOREL
L’instrument
ou l’outil qu’on a et dont on se sert : si on arrive au degré de maîtrise
puis au degré d’aisance, alors l’instrument ou l’outil, qu’on avait
seulement, est transfiguré et transmuté en instrument et en outil qu’on devient
— et qu’ultérieurement on est.
Alors on ne peut plus le perdre, mais on peut seulement le trahir,
sinon l’être et le devenir s’intensifient, s’augmentent, se développent au
cours du temps qualitatif et de l’espace quantitatif, jusqu’à ce que l’espace
— qui était quantitatif — devient [sic, pour devienne]
qualitatif, avec un temps qualitatif devenu quantitatif, où le temps est enfin
réversible.
L’intemporel
n’est ni devenir ni être, ni avoir ni agir, ni faire, mais il est pourtant en
proie aux besoins ou aux nécessités du faire, depuis la contingence jusqu’à
l’immanence, et jusqu’au passage au suprême et à l’ultime qui dépassent
l’immanence.
L’intemporel
est capable de l’excellence du faire, éventuellement en statisme,
éventuellement en dynamisme.
L’intemporel,
c’est aussi le ça, la chose, une chose, allant d’une éternité quantitative — la
production — à un infini quantitatif — le produit.
Ainsi
est le robot, l’ordinateur, et tout ce qui concerne la problématique.
L’automatisme
et l’informatique sont des domaines divers de l’intemporel, qui sont éventuellement
conditionnement, nécessité ou fatalité.
L’intemporel
est neutre par excellence, mais il peut être le domaine de la puissance, des
puissances diverses, ou d’une ou de la toute-puissance, d’un pouvoir, du
pouvoir, des pouvoirs, de beaucoup de pouvoirs.
L’intemporel
est au degré de la non-histoire, par contradiction
naturelle et surnaturelle de l’histoire.
L’intemporel
— qui ignore le devenir — est anti-révolutionnaire, et même réactionnaire par
principe.
Donc
l’intemporel est au degré du Dragon et de la Bête, donc habitable
éventuellement par la virtualité de la conscience, étant déjà non-être, par
principe, non-être en état, comme la Déité Absolue, et comme le principe
non-être en action — comme le Verbe, comme Dieu Notre Seigneur.
Il
peut être pouvoir ou puissance illimités — il est
aussi non-avoir.
Personne
ne l’a, mais n’importe qui peut s’en servir pour n’importe quoi, n’importe
quand, n’importe comment.
L’intemporel
règne dans la science-fiction, dans toutes les inventions diverses, mais dans
aucune découverte.
Comme
il est non-être en état, comme le Principe Suprême qui contient le Verbe, il
est précédé par l’énergie qui précède l’intemporel mais peut le servir,
l’énergie étant illimitée et précédée, elle, de deux situations dont je ne me
souviens plus, dans la situation dialectique.
Donc,
pour la fabrication des robots et des ordinateurs, entre autres, il faut une
source d’énergie illimitée.
Ils
sont d’ailleurs, eux, capables de transformer l’énergie limitée en énergie
illimitée.
L’intemporel
— qui est neutre — est donc capable — à travers la problématique,
l’automatisme et l’informatique — de répondre à une situation éventuelle
d’alchimie neutre.
Mais
l’intemporel, et tous les accidents divers dont je viens de témoigner, ignorent
le désir et la foi.
Il
est le besoin. Par principe. Il n’a aucun besoin.
Donc
sa besogne est capable d’illimité, ce dont rêve, par exemple, la
science-fiction où il n’y a jamais — pour ainsi dire — témoignage
d’érotisme : il y est très rare et comme surajouté, mais les lecteurs de
science-fiction doivent redouter l’intrusion de l’érotisme dans les œuvres de
science-fiction.
Donc
l’érotisme — comme la sexualité — appartient au temps qualitatif ou
quantitatif, à l’espace qualitatif ou quantitatif. Ils n’appartiennent ni l’un
ni l’autre à l’intemporel qui, lui, est neutre.
La
bande dessinée est curieusement l’introduction du devenir, de l’être, de
l’apparaître, de l’avoir, dans l’intemporel qui devient — là seulement — une
exception dans l’intemporel, qui devient éventuellement un miracle, le
miracle : d’où les amateurs nombreux de la bande dessinée.
Dans
France-Soir règne la bande dessinée, entre autres.
Les
crimes célèbres relèvent de la mort et du Néant — donc de la connaissance.
Les
amours célèbres relèvent de la naissance, du naître, et de l’existence — comme
aussi les crimes célèbres.
Mais
les amours célèbres relèvent du principe de la chaleur, de l’amour (de l’amour
relatif ou absolu, de la tendresse, etc.), donc de
l’excès du plein et du Chaos, tandis que les crimes célèbres relèvent de
l’excès du vide et du Néant.
L’intemporel
ignore le temps — sauf au neutre.
Il
est, par principe, inversion de l’anal en oral — comme l’est le Dragon. Il est
aussi inversion de l’oral en anal — comme l’est la Bête.
L’intemporel
— qui est le temps à l’état neutre — ne concerne pas l’histoire, mais il peut
concerner l’avenir en tant que futur, le passé en tant que passé, mais un passé
inversé en passé neutre.
Et
le présent n’est plus que le moderne par principe, et non pas le contemporain
qui appartient à l’histoire (comme l’ancien, l’antique, le nouveau, l’usé),
alors que, pour l’intemporel, tout et n’importe quoi sont neufs.
Ainsi
les éditions successives de France-Soir sont du domaine de l’intemporel, mais
l’actuel, l’actualité, appartiennent à
l’intemporel.
L’intemporel
peut fasciner, faire atteindre le degré du Dragon ou de la Bête.
Ainsi,
l’actualité devient fascinante : elle est l’introduction — exceptionnelle
jusqu’au miracle — du devenir dans l’intemporel.
Donc
la presse, toute la presse, le public et l’État
appartiennent à l’intemporel.
L’intemporel
est toujours relations du bourreau et de la victime, d’où les lecteurs
innombrables et anonymes de la presse et de l’information : le sadisme et
le masochisme sont du domaine de l’intemporel.
L’intemporel
peut être essence ou existence, statisme ou dynamisme, mais jamais action,
sauf exception, comme dans la bande dessinée, entre
autres.
Mais
l’intemporel peut être état ou réaction (Dragon), ou passion (Bête).
Le
‘on’ du langage est soit réaction, soit passion, soit les deux à l’état neutre
: le ‘on’, c’est l’anonyme dans l’essence, mais le pseudonyme est une situation
d’intemporel dans l’existence.
La
personne est double : d’une part, elle appartient au temps ; d’autre
part, elle n’appartient pas (et non pas : n’appartient plus)
au temps.
Elle
est au degré aussi de l’intemporel.
Donc,
l’intemporel, ce n’est pas la présence, c’est l’absence par principe — ou la
présence de l’absence.
Donc
la mort appartient à l’intemporel, et pourtant, au sein de cet intemporel,
l’être et la conscience poursuivent inlassablement leurs avatars et leur
devenir.
La
jeunesse est double : d’une part, elle appartient au temps, où elle est aussi
devenir, d’autre part, elle n’appartient pas au temps mais à l’intemporel — où
elle n’a aucun devenir.
Tous
les fards et les actes divers par lesquels la femme transforme son apparence
sont du domaine de l’intemporel.
La
mode est aussi l’exception de l’introduction du devenir dans l’intemporel. La
mode n’appartient qu’exceptionnellement à l’histoire, à la psychologie, à la
sociologie, à la psychanalyse, aux sciences humaines.
L’intemporel
règne dans la technique.
Il
est réaction, mais il devient révolution dans la science, où la révolution
règne en permanence, mais la science et la connaissance sont, par principe, du
domaine de l’intemporel, comme les mathématiques.
Mais
le savoir n’appartient pas à l’intemporel, où le temps est toujours à vivre,
mais au temps vécu.
L’amour
n’a pas de rapport avec l’intemporel, mais avec le temps vécu, l’éternité et
l’infini.
La
sexualité — comme la dualité, ou plutôt comme le dualisme du sexe —
appartient à l’intemporel, mais pas la sensualité, qui est chaleur, alors que
la sexualité est lumière et essence par principe : elle devient existence
dans la situation dualiste du corps physique du mâle et du corps physique de la
femelle.
Le
concept appartient à l’intemporel, mais pas le noème.
Donc,
finalement, l’esprit appartient à l’intemporel, voilà pourquoi il est neutre
par principe, alors que la vie appartient au temporel de l’histoire vécue, de
l’éternité et de l’infini qualitatifs, alors que l’éternité quantitative —
celle de la production — et l’infini quantitatif du produit appartiennent au
domaine de l’intemporel.
Le
nombre appartient à l’intemporel et au Néant. Le nom appartient au temporel et
au Chaos. L’image appartient au temps. L’idée appartient à l’intemporel.
Dans
la formule où Dieu dit qu’il créa Adam ‘à son image’ : c’est la vie, c’est
temporel — ‘selon sa ressemblance’ : c’est l’esprit, c’est l’intemporel.
***
L’HOMME, LE MÂLE, LA FEMME, LA FEMELLE
L’homme,
le mâle, est domaine, lieu et éternel présent de l’histoire qui se déroule
toujours et partout en situation d’essence d’abord, puis d’existence ensuite,
ce qui fait que l’histoire, qui est d’abord métaphysique dans sa nature et dans
sa surnature, devient physique, mais situation qui est finalement — on n’y peut
rien — ignorée ou méconnue, donc refusée.
Mais l’homme,
le mâle, est le domaine où il participe — même éventuellement à son insu — à la
situation de l’histoire d’abord métaphysique puis physique, essence qui passe à
l’existence éventuellement par les divers (et non les variés) historiens
qui passent de la parole de l’histoire à l’écriture de l’histoire — textes
écrits, rédigés, publiés dans divers livres.
Cette
existence de l’histoire devenue physique — réalité et manifestation — peut
devenir nouvellement métaphysique et
nouvelle essence.
Mais, par tout
ceci, l’homme, le mâle, peut devenir et même être bourreau par l’histoire dont
les femelles deviennent et sont — éventuellement — des victimes, soit encore
disponibles, soit déjà indisponibles, c’est-à-dire aliénées donc aliénantes.
La
femme, la femelle, est le domaine, lieu et éternel présent de la non-histoire qui est — par Principe et non par Verbe
seulement — métaphysique et essence de l’histoire même.
Si bien que la
femme, la femelle, peut devenir et être bourreau par la non-histoire
qui — d’essence d’abord — peut devenir et être existence.
Existence
non seulement parlée, mais écrite par certaines femelles, donc au degré de
bourreau de la non-histoire, dont les mâles sont
éventuellement des victimes possibles, soit encore à l’état disponible, soit
déjà en état d’indisponibilité, où le mâle devient et est même aliéné, et donc
aliénant — aussi.
L’histoire
peut être ou devenir seulement domaine du temps qualitatif et de son espace
quantitatif, comme elle peut être ou devenir seulement domaine du temps
quantitatif et de l’espace qualitatif — comme sont les femmes, les femelles, et
dont elles témoignent par la mode qui les vêt, les habille, ou les costume, par
l’ordonnance qualitative des variés espaces qualitatifs, cloisonnés et cloisonnants selon une certaine ordonnance hiérarchisée du
corps physique et des pièces de vêtement qui couvrent le corps par nature et en
surnature.
Mais l’histoire
est toujours temporelle, qualitative ou quantitative, mais jamais intemporelle,
comme l’est, par Principe et non pas seulement par Verbe, la non-histoire.
Mais, lorsque
la femelle dans la femme passe, de l’être virtuel qu’elle est à sa naissance, à
l’être potentiel puis à l’être réel, conquis par sa conscience ultime, forgée
peu à peu, capable des vertus qui dépassent les différences radicales entre les
mâles et les femelles : à ce degré où la femme passe de la situation de quelqu’un
à la situation de quelque chose, où elle est enfin personne, comme l’homme,
alors seulement règne l’égalité entre l’homme et la femme, mais pas l’identité.
Mais
l’homme mettra toujours l’accent sur le temps dans le rapport temps-espace, alors que la femme — même au degré de la
personne — met toujours et partout l’accent sur l’espace, dans le rapport temps-espace.
Mais,
à ce degré ultime, la femme — non-histoire par principe
originel — accède aux vertus variées de l’histoire, alors que l’homme, dans
ce degré ultime de personne, est le domaine originel, par principe, de l’histoire,
mais enfin aussi accès aux vertus variées de la non-histoire,
vertus conquises par l’excellence de la conscience de l’homme devenu personne
— c’est-à-dire présence de l’absence, mais où l’homme, devenu capable de la
non-histoire, peut à son tour devenir le bourreau
par cette non-histoire conquise, mais non donnée,
comme l’est celle de la femme, qui peut alors éventuellement devenir victime
disponible ou indisponible à ce bourreau.
***
DU MOI À QUELQUE CHOSE
Le
moi est le domaine de l’être encore local, au degré virtuel seulement, limité
en réalité, mais ayant l’impression toute subjective d’être illimité.
Ce
moi a même l’impression fausse que son être — qui est en réalité encore local à
son naître — est déjà au degré d’être global, ce qui est une erreur ou un mensonge.
Le
passage du moi à l’individu est le passage de l’être local virtuel à l’être
local potentiel.
Dans
le passage de l’individu au quelqu’un, l’être local potentiel de l’individu
devient être local mais réel.
Dans
le passage du quelqu’un au quelque chose, qui peut être éventuellement incarné
dans le domaine nouveau de la personne, avec la double signification de
personne, l’être local réel est encore seulement au domaine de l’être local
toujours — mais devenu réalité, réalité qui est existence devenue
objective, et accédant alors au degré de manifestation.
Mais,
bien entendu, il s’agit toujours de l’être local.
L’être
local devient être global par l’accession au degré de la conscience ultime,
finalement couronnée par ce domaine de l’être global, d’abord virtuel, qui a à
devenir potentiel, puis réel, puis finalement réalité — et réalité
physique, pouvant devenir — par son propre devenir au degré d’être global —
métaphysique et métapsychique aussi.
Donc
d’abord virtuel, puis potentiel, puis réel, puis réalité incarnant les vertus
du domaine métaphysique et métapsychique.
***
LA JEUNESSE COMME AVOIR, COMME MAÎTRISE, COMME
AISANCE
L’enfant
est d’abord seulement virtuel de l’avoir futur de la jeunesse.
L’adolescent
passe du virtuel au potentiel de l’avoir encore futur de la jeunesse.
Puis
la situation qui dépasse l’adolescence, mais n’est pas encore l’adulte, devient
réel de l’avoir futur de la jeunesse.
Puis,
la situation nouvelle qui suit cette situation précédente de réel devient
accession à la réalité de l’avoir de la jeunesse.
Donc,
cette fois, l’avoir de la jeunesse est atteint, mais on peut aller du domaine
premier de l’avoir de la jeunesse au domaine plus riche de la maîtrise de
l’avoir de la jeunesse.
Puis
on accède à l’aisance de l’avoir de la jeunesse, aisance qui est transcendance
de la maîtrise, qui est elle-même transcendance du domaine premier de l’avoir
en réalité de la jeunesse.
Mais
le devenir de l’être — et non plus de l’avoir — commence dès l’enfance, mais à
un degré infime, ce qui est déjà bien, qui devient mieux au cours de
l’adolescence, et qui devient meilleur au cours de la période qui suit
l’adolescence, et qui n’est pas encore accession au degré de l’adulte — où le
meilleur devient le mieux du devenir de l’être de la jeunesse : c’est
ainsi que l’homme d’âge mûr peut accéder au domaine enfin atteint du devenir
complet de l’être de la jeunesse.
Mais
devenir complet qui est encore virtuel chez l’adulte, et devra passer par les
degrés successifs de potentiel, puis de réel, puis de réalité du devenir
complet de l’être de la jeunesse — mais qui est encore à la situation de devenir
et pas encore d’être de la jeunesse, qui a déjà trouvé ses germes
successifs auparavant.
Lorsqu’on
atteint le degré complet de l’être de la jeunesse, on est encore dans une
situation virtuelle.
Elle
deviendra potentielle puis réelle, puis réalité de l’être de la jeunesse.
C’est
seulement alors que l’être de la jeunesse, passant par des avatars successifs
de véhicule de l’être de la jeunesse, accède finalement au degré de demeure de
l’être de la jeunesse, avec encore son dépassement par l’accession à la
maîtrise, puis accession suprême et ultime à l’aisance de la demeure de l’être
de la jeunesse.
***
NAISSANCE ET DEVENIR DE L’ÂME
Nous
avons à la naissance, au naître, la situation de présence du corps physique, de
la psyché, et de l’esprit.
Mais
il se trouve que leur interdépendance va créer, donner naissance à l’âme,
incarnée dans le corps, mais qui dépend tout de même du corps dont elle est —
en valeur — en prison.
C’est
lors du mourir que l’âme devient libre, dégagée de la situation d’avoir en
esclavage.
En
devenant libre, lorsqu’on rend l’âme, au mourir, elle passe de la qualité
d’avoir à la qualité d’être et de devenir révolutionnaire, et permanence en
situations successives, et par des avatars successifs.
L’âme
est par essence, par nature et par surnature, devenue immortelle.
Pendant
une certaine durée du mourir, l’âme sera en situation d’état, de passion
déterminée, donc de statisme.
Mais,
en accédant à la mort, elle accède et passe par une révolution où son devenir
immortel s’affirme, se développe, s’augmente, s’intensifie, jusqu’à devenir
incarnation en essence de la langue, du langage, du Verbe, et du
Principe de l’origine, l’énergie, et de ce qui précède l’énergie.
Donc,
cette âme — simple essence — va passer à l’existence nouvelle, transcendante à
notre existence actuelle, par la création d’un corps nouveau qui sera et
deviendra le fameux corps subtil qu’elle ne lâchera jamais plus, mais elle
verra disparaître successivement tous ces corps métaphysiques dont parlent les
occultistes et les ésotéristes, corps collectif dont chaque unique disparaît
peu à peu par différents changements de plan qui vont du corps astral au corps
causal lui-même avec d’autres corps entre les deux, corps qui disparaissent
tous par successions de disparitions — mais l’âme aura créé le corps
subtil dont elle ne se séparera jamais plus, comme je viens de l’écrire ;
âme et corps subtil, et esprit qui s’incarneront dans le nouveau corps
contemporain de la Résurrection, lors de la Parousie après l’Apocalypse.
Ce nouveau corps,
c’est le Corps Glorieux qui est en situation d’essence et qui est transparent.
Mais il
passera à la situation d’existence nouvelle, par la conquête et l’incarnation
de la situation d’immanence suprême et ultime — jusqu’à la Sublime Anarchie —
de cette conscience conquise.
Alors,
le Corps Glorieux ne sera plus transparent (après la situation actuelle où le
corps physique est opaque), mais il…
[manquent les deux ou trois lignes correspondant à la page 18]
…d’illuminer et de
révéler, jusqu’au degré de la clarté et de la tendresse, sa situation nouvelle
illuminante, donc jusqu’au dynamisme agissant de cette nouvelle existence du
Corps Glorieux.
Et
— je l’ai écrit — ce Corps Glorieux n’aura plus de besoin, mais seulement désir
et foi en être, et non en avoir.
Et
tout ce Corps Glorieux sera en érection permanente, ce qui fait qu’on fera
toujours l’amour, et que l’orgasme — action — et la jouissance — état — ne
seront plus sporadiques, mais permanents.
Et
le Corps Glorieux volera au lieu de marcher, mais il pourra marcher s’il le
désire.
***
LE CONCEPT
Le
concept a pour origine le Néant et l’esprit — Néant domestiqué.
Le
noème a pour origine le Chaos et la vie — Chaos domestiqué.
Le
concept est domestiqué par l’esprit et par l’intelligence en situation de
réaction réactionnaire de réaction, d’où le fait que le concept est le fait des
seuls intellectuels, qui vont jusqu’à affirmer la qualité d’essence du concept,
alors que malgré toutes les inventions et toutes les découvertes éventuelles de
ces concepts, ces concepts — quels qu’ils soient — sont en réalité, quelque
part — mais pas partout ni toujours — aliénés et aliénants, alors que le noème
vient de la qualité d’essence du Chaos, où règne l’indéterminé ; mais le
Chaos est passé à la situation révolutionnaire de l’ordonnance de
l’intelligence — où la vie l’emporte sur l’esprit, ce qui est une nouvelle
intelligence, alors que l’autre intelligence était les Noces de l’esprit et de
la vie, où l’esprit domine.
Intelligence
qui donne naissance à l’intellectualité incarnée dans l’intellectuel,
célibataire toujours et partout de la vérité, et aussi — évidemment — de la justice,
de l’amour absolu devenu tendresse universelle et singulière.
***
LE DÉSIR ET LA FOI
Le
désir vient du Chaos vaincu. La foi vient du Néant vaincu.
Pourtant,
la foi — dans sa situation première — a affaire à l’absurde qui vient du Chaos.
Et on peut dire alors, justement : “Je crois parce que c’est absurde”,
mais c’est une croyance seulement.
Ce
n’est pas la foi. La foi n’est jamais absurde, mais elle arrive à vaincre le
Néant dont elle provient, et dont elle a transformé la présence en rapport.
Donc
le désir vient du Chaos et de la vie, où il y a le miracle de l’étoile unique
au sein des constellations de beaucoup d’étoiles.
***
Dieu, Notre
Seigneur, est le père, le Verbe non-incarné dont la
mère est le Principe, non-être en état, d’où vient en action le père lui-même
dans les Noces de la mère Déité Absolue et du père, Dieu Verbe absolu, Notre
Seigneur, Seigneur de tous les seigneurs qui sont, mais qui n’existent pas.
Mais
intervient dans ces Noces la présence de l’humain et du cosmique qui s’ajoutent
au divin que sont chacun de leur côté la mère — Déité Absolue — et le père —
Dieu absolu.
Ainsi se créera le miracle de la naissance et du naître de Jésus, dieu
et homme, Verbe incarné dans un corps mortel, et qui connaîtra la passion
au cours de laquelle il y aura l’agonie et le mourir, puis le passage par
la mort et le passage — trois jours durant — en enfer ex-interne [sic]
dépassé, puis sa Résurrection en situation de Corps Glorieux.
***
La
frigidité est la négation de l’être, l’impuissance est la négation du devenir.
Donc l’érection
est la situation d’excellence, où le devenir du bandage [sic]
en situation de véhicule atteint la situation d’excellence de la demeure —
mais demeure qui n’a qu’une durée relative et pas permanente.
On passe de l’érection
à la détumescence, par le passage du statisme et du dynamisme — dont est
capable l’érection — à une situation de passion déterminée, l’érection étant
tout de même une situation de réaction déterminante passagère.
La jouissance
du mâle étant comme un instant plus ou moins durable, la jouissance de la
femelle est celle d’un lieu qui passe à la collectivité d’instants, qui a donc
une certaine durée que ne connaît pas la jouissance du mâle.
Abellio a écrit que la jouissance du mâle est locale, alors
que la jouissance de la femelle est globale. La jouissance du mâle est celle du
membre. La jouissance de la femelle est la jouissance du tronc qui atteint son
excellence dans le membre, qui s’appelle alors le pied.
“Prendre son
pied”, pour la femelle, c’est accéder à la jouissance. La femelle connaît l’espace
plus que le temps : donc elle accède à l’excellence de la jouissance dans le
passage à l’espace, jusqu’à son pied.
Le
mâle est plus concerné par le temps que par l’espace — ce qui est le contraire
de la femelle.
Le
mâle est lieu de réaction déterminante de l’histoire. La femelle est le lieu et
l’instant de la passion déterminée de l’histoire : voilà pourquoi
éventuellement le mâle peut être le bourreau de l’histoire, la femelle pouvant
en être la victime.
Mais la
femelle est le lieu et l’instant de la réaction déterminante de la non-histoire — d’où l’Immaculée
Conception qui est exception dans l’histoire, mais règle dans la non-histoire.
Les
spermatozoïdes sont les possibles de l’histoire. L’ovule n’est pas le lieu des
possibles de l’histoire, sauf par accident — ce qui se produit lorsque l’ovule
rencontre le spermatozoïde unique de tous les spermatozoïdes — mais l’ovule est
le lieu de tous les possibles de la non-histoire dans
la situation de réaction déterminante, alors que le spermatozoïde est le lieu
et l’instant de tous les possibles de la non-histoire
en situation de passion déterminée.
La
jouissance du mâle est une inondation. La jouissance de la femelle est un
tremblement de Terre.
Donc
le mâle peut devenir tous les océans. La femelle peut devenir la destruction de
tous les continents de la Terre.
Tous
les continents de la Terre sont des contenus statiques. Les océans sont des
contenus dynamiques, et éventuellement des contenants statiques, tandis que
tous les continents de la Terre — qui sont des contenus statiques — sont aussi
des contenants dynamiques, d’où le lent et continuel déplacement de tous les
continents de la Terre.
***
Le devenir est
le devenant dont l’être est le devenu.
Donc,
la frigidité est la conséquence d’un devenu impossible à atteindre, alors que
l’impuissance est un passage du devenant au devenu, sans pouvoir passer par le
dynamisme et le statisme de l’être.
***
Le voleur est
l’inconnu agissant par sa présence inconnue mais positive pour lui.
Le
meurtrier est un étranger agissant par son rapport négatif, qui deviendra
négatif pour lui par le conditionnement de la prison, ou par le rôle et la
fonction de la décapitation ultérieure et préméditée par la société.
***
Le
Chaos est origine de l’être ; le Néant est le terme de l’être, mais l’origine
éventuelle de la conscience — d’où l’angoisse.
Mais il peut y
avoir — avant l’origine du Chaos — une pré-origine
qui serait le Néant.
Il
y a au-delà du terme, du Néant qui est terme de l’être mais origine de la
conscience, un Chaos second qui est mort de la conscience ou sa sur-existence, c’est-à-dire passage du relatif de la
conscience, qui trouve son origine dans le passage au Néant, donc passage par
la mort de l’être.
Le Chaos qui
vient après le Néant au terme est la situation de la mort de la mort, je veux
dire : la négation de la mort, donc l’immortalité, et l’accession à la conscience
absolue ; c’est la situation de la Résurrection, et le passage du Néant au
Chaos second est la situation de l’Apocalypse — qui
est disparition du Néant pour l’apparition d’un second Chaos, donc nouvelle
naissance qui est la Résurrection de l’être.
On a donc
alors l’être nouveau, fruit d’une conscience absolue, donc un nouveau corps
créé par l’esprit vivifiant, ce qui est dit dans les Écritures.
***
GNOSE ET POUVOIR, AMOUR ET PUISSANCE
Le
Soleil est terme objectif du désir dans l’existence.
La Lune est
terme subjectif de la foi dans l’existence.
Le Soleil est
rapport de rapport de la foi qui est subjective par nature. Il est
non-être
¾¾¾¾
être
de la surnature de la foi vécue.
La Lune Noire
est rapport de rapport
non
être
¾¾¾¾
être
de la surnature,
négation, contraire opposé ou complémentaire de la foi vécue par le Soleil
Noir.
Le Soleil Noir
est foi vécue jusqu’à l’amour ou la chaleur. Le Soleil Noir est humain,
cosmique, et divin positif.
La Lune Noire
est humaine, cosmique et divin négatif — donc négation de la foi vécue du
Soleil Noir.
C’est le lieu
de la lumière et de la connaissance jusqu’à la gnose objet en action
dans la situation de joie diurne de la Lune Noire dans le signe de la Vierge,
gnose objet qui est état dans la joie nocturne de la Lune Noire dans les
Gémeaux, où elle est essence en état, alors que la Lune Noire dans la Vierge
est essence en action.
La gnose objet
est action dans la Tête de la Lune Noire dans le signe du Capricorne.
Mais
la gnose - étant une composante de la Connaissance - est dans la situation d’état,
dans le signe du Lion, de la Tête de la Lune Noire - où elle est aussi
éventuellement réaction sadique et passion masochiste.
La
Tête de la Lune Noire en domicile nocturne du Lion est l’état de l’enseignement
de la connaissance. La Tête de la Lune Noire est enseignement en état.
La Tête du
Soleil Noir est éducation en état dans le signe du Cancer, alors que l’enseignement
en action est situation de la Tête de la Lune Noire dans le signe du Capricorne.
Enseignement
en action agissante, mais en unique dominant le collectif, dans ce signe du
Capricorne, alors que la Queue de la Lune Noire est action agie, où le collectif
des valeurs — en situation de surnombre [en ?] collectif — domine l’unique dans le signe du Cancer.
La Lune Noire
ne devient gnose ou connaissance qu’en situation de transcendance ou d’immanence
de la Tête de la Lune Noire.
La
gnose est en réalité au service de la connaissance absolue, donc en situation
de souffrance, d’ascèse, de service de la Tête de la Lune Noire, qui est
souffrance en action dans le signe des Gémeaux.
La
Tête de la Lune Noire est souffrance en état dans le signe de la Vierge.
Dans le signe
de la Vierge, la Tête de la Lune Noire est en joie diurne, donc en action, et
en souffrance nocturne, donc état subi, éventuellement réaction subie, passion
subie, c’est-à-dire situation sadique de révolte ou situation masochiste d’esclavage
dans le signe de la Vierge, tandis que la gnose au service de la connaissance
est en situation d’action agissante dans la situation de souffrance diurne —
qui est le signe des Gémeaux pour la Tête de la Lune Noire.
Donc, en principe, la Lune Noire est initialement raison en situation
d’action là où la Tête de la Lune Noire est en domicile diurne dans le signe
du [Capricorne].
Elle devient
enseignement en action par la raison, dans la situation de transcendance de l’exaltation
diurne de la Tête de la Lune Noire dans le signe du Scorpion.
Mais on passe
du stade de la raison au stade de l’enseignement par le passage du domicile
diurne de la Tête de la Lune Noire en [Capricorne]
à l’exaltation diurne en Scorpion.
Mais
on passe du stade de l’enseignement au stade de la connaissance dans la
situation de joie diurne de la Tête de la Lune Noire dans le signe de la Vierge
— où elle est l’Immaculée Conception en action, alors
qu’elle est Immaculée Conception en état dans le signe de joie nocturne de la
Tête de la Lune Noire dans le signe des Gémeaux.
Donc
on accède, dans le signe de la Vierge, au stade de la connaissance où la
connaissance absolue se trouve par le signe de la Vierge qui est service,
connaissance absolue au service possible de l’amour qui est un au-delà de la
connaissance ; connaissance qui est la situation immanente co-étant du non-être
en état dans la Déité Absolue, alors que l’amour est en situation immanente,
donc amour absolu, dans la situation de Dieu, non-être en action, qui est le
Verbe originel, alors que le Principe Originel est dans la situation de la
Déité Absolue — non-être en état.
Ce Principe
est la connaissance absolue dans le non-être en état dans la Déité Absolue,
alors que le Verbe est l’amour absolu dans la situation de Dieu (non-être en
action), donc en dynamisme et en chaleur, et en puissance, même en
toute-puissance dans le Verbe Originel du non-être en action ; Verbe qui est
seulement en essence dans le non-être en action, et qui passera à l’existence
par l’incarnation de cette essence, pas dans le Ciel où résident et Dieu et la
Déité Absolue qui sont seulement, et qui n’existent pas au Ciel : ils
existeront seulement dans le passage du Ciel à la Terre, existence dans la
Terre elle-même, et incarnation dans la situation de l’humain, de chaque
humain, de tous les humains qui sont alors capables d’accéder alors à l’existence,
à la réalité, à la manifestation même, de l’amour absolu.
Mais
l’humain n’est capable de passer à l’amour absolu que par le passage à l’amour
relatif, qui dépasse quelque part l’amour absolu ; amour absolu dont la demeure
est dans la situation de non-être en état de la Déité Absolue, alors que Dieu —
non-être en action — est le véhicule de l’amour absolu.
C’est
ce véhicule de l’amour absolu, qui n’est pas incarné par Dieu, non-être en
action, et qui sera seulement alors incarné dans la situation d’humain, mais d’humain
au degré de perfection, donc d’humain absolu dans la situation d’Adam, qui est
incarnation de la toute-puissance de Dieu, Dieu en étant l’essence, Adam en
étant l’existence au sein du Paradis Terrestre qui est à la fois lieu de l’amour
absolu et de l’ignorance absolue qu’est — et non pas qu’a — Adam.
Mais dans le Paradis Terrestre où tout est, mais où seul Adam, puis Ève,
existent.
Il
y a, au sein du Paradis Terrestre où règne l’ignorance, une exception : l’exception
qui est l’Arbre de la Connaissance des Noces de la
contradiction du bien et du mal, mais dont la consommation du fruit est
défendue, à Adam et à Ève, par Dieu lui-même, non-être en action, Seigneur
immanent en essence de tous les Seigneurs en essence dans l’univers et le
système solaire — mais seigneurs transcendants seulement, et pas immanents.
Donc,
cet Arbre est celui de la Connaissance absolue de toute contradiction, et de
toutes les contradictions, qui sont collectives dans la contradiction qui est
la situation de la Connaissance absolue.
Alors, cette
contradiction, qui est mais qui n’existe pas, est le lieu de l’interdit
de la synthèse au terme que représente le fruit de l’Arbre,
fruit qui est situation de synthèse et qui contient en lui, interne dont le
fruit est l’externe, la situation de composition de l’état de graine, qui est
en réalité un état collectif interne de toutes les graines uniques internes au
sein de ce collectif interne.
La composition
est anti-synthèse, négation de la synthèse, donc lieu de l’analyse ou de l’anti-thèse,
alors que le fruit est synthèse.
Mais cette
antithèse est encore dans la situation plus originelle d’hypothèse qui
deviendra thèse, puis antithèse, puis finalement synthèse dans le fruit.
Donc l’Arbre de la Connaissance Absolue, qui aboutit au fruit, lieu
de la synthèse, se trouve être le lieu en devenir et en cheminement de la
valeur [de] l’hypothèse, ou des hypothèses variées,
que sont ses racines, alors que le tronc de l’Arbre
et ses branches sont alors la valeur de la thèse.
Et
l’antithèse de cette thèse, qu’est l’Arbre externe et
visible, se trouve être le contraire et l’ennemi de la thèse qui est l’Arbre lui-même, externe et visible.
Cette
situation d’antithèse est donc le contraire du végétal qui est l’Arbre.
Alors, ce sera
l’animal, mais l’animal — contraire de l’Arbre qui
est extraversion dans le passage de son tronc à ses branches — aura, lui,
toutes ses branches possibles, c’est-à-dire, alors, tous ses membres en
situation interne dans le tronc de l’animal qui est en tout point externe.
Donc, cet
animal ne peut être que le Serpent.
Puisque
l’Arbre de la Connaissance Absolue est
seulement mais n’existe pas, l’animal, le serpent — contradiction et contraire
à cette situation d’être — sera situation d’existence, sans jamais être passé
par une situation d’être.
Donc le
serpent existera sans être, il est non-être et pas être ; et comme l’Arbre est être en état, l’animal, le serpent, sera non-être
en action ; il est donc comme Dieu lui-même, non-être en action, mais comme il
fait exister l’interdit, la négation dans un corps incarné, ce serpent est la
réalité négative en existence, négation donc de Dieu, non-être en action, alors
que le serpent, lui, est existence antithèse, donc existence négative de l’Arbre et de ses fruits qui sont tous essence positive.
Puisque
ce serpent incarne l’antithèse, il est opposé à la synthèse, donc il en est l’analyse
permanente.
Cette
situation d’existence négative de la puissance que représente l’Arbre sera alors existence négative à l’état de pouvoir, et
non pas de puissance.
Donc ce
serpent est le lieu du pouvoir absolu, mais pourtant relatif, puisqu’il est l’incarnation
de l’analyse de la puissance dans une situation négative qui peut être l’impuissance
et le passage de l’action statique — que représente l’Arbre
qui porte des fruits — à l’état dynamique de la réaction à l’action statique de
l’Arbre.
Donc
ce serpent incarne dans son existence — sans jamais avoir pu être — la
situation de réaction dynamique.
Et, en effet,
le serpent est dynamique, mais ce serpent-là est réaction, et
puisque l’Arbre est puissance d’action statique, il
sera la négation de cette puissance par la situation de pouvoir — dont il n’a
jamais été la puissance.
Donc
ce serpent — réaction dynamique incarnée dans l’existence — est la situation du
Dragon, Gardien du Seuil de l’interdit, du seuil de ce qui se trouve être la
négation dans ses fruits : c’est le gardien du meilleur — qu’est la
connaissance absolue — avec le visage du pire.
Or ce serpent
est l’existence du maudit par Dieu lui-même, mais qui se trouve être le rival
de Dieu, mais pas le rival de la Déité Absolue, du non-être en état — Déité
Absolue qui se trouve être le lieu exceptionnel du pouvoir absolu, mais en état
seulement, en essence seulement, et pas en existence.
Dieu, étant non-être
en action, est donc situation du Verbe qui est par nature et par surnature
toute-puissance de l’agir — à l’origine — et du faire — au terme.
Et c’est bien ce que dit saint Jean dans son Évangile
: Dans le Principe, qui est la Déité Absolue (non-être en état, pouvoir en
essence), se trouve le Verbe qui est essence interne et qui devient, par
situation dialectique, son contraire, donc la puissance au lieu du pouvoir, et
externe au lieu d’être interne, et qui pourra passer de la situation d’essence
à celle d’existence.
***
LES
PIEDS
Par
rapport au Ciel, donc à l’invisible, les pieds, dans le corps humain, sont le
lieu le plus distant du Ciel — donc à l’opposé du Ciel.
Étant au plus
à l’opposé du Ciel, ils sont le sommet de l’invisible.
Donc les pieds
sont le surmoi du Ciel, de l’invisible, alors que pour la Terre, dans le corps
humain, les pieds — qui sont le sommet du Ciel — sont la base de la Terre —
donc du visible.
Les
pieds, sommets du Ciel et de l’invisible, sont le surmoi du Ciel, mais aussi la
base, les racines, donc l’inconscient du visible : analogiquement, on cire
rarement ses chaussures.
Mais aussi,
les pieds étant le surmoi du Ciel, de l’invisible, on comprend aisément que,
les pieds étant le sommet du Ciel, donc du pouvoir intemporel, le premier pape,
Pierre, soit mort pendu par les pieds, comme le dernier pape sera également
pendu par les pieds.
Il n’y a plus
que deux papes à venir, selon la prophétie de saint Malachie, ce qui montre la
proximité de la révolution religieuse, c’est-à-dire du catholicisme — avatar,
au cours de l’histoire, du christianisme.
Il y a la
dégradation de la religion : il n’y a plus que 14 % de pratiquants du
catholicisme, et il y a de moins en moins de prêtres, et ils sont de plus en
plus âgés.
Mais la
disparition du catholicisme concerne surtout des croyants — la croyance étant
surface extérieure d’un intérieur relatif, alors que la foi est non pas
surface, mais profondeur.
On assistera
donc, avec le devenir révolutionnaire, à une intensification de la foi, qui n’a
qu’un rapport relatif avec la religion — ce qui n’est pas le cas de la croyance
liée à la religion : la croyance n’est que locale et relativement
partielle, alors que la foi est profondeur.
Elle
débouche sur le global — et non pas sur le local, comme la croyance. La foi
concerne l’universel par le singulier de chacun. Elle conduit à la certitude,
et débouche à son maximum d’efficacité et de plénitude.
Elle débouche,
de l’ignorance qu’elle est à l’origine : la croyance est surtout
enseignée par l’Église et ses clercs, mais l’Église est en réalité la communauté des fidèles qui la
composent, et qui sont croyants, accessoirement, ou domaine et lieu, pour
chacun et pour tous, dans le devenir de la religion — alors que la foi passe
par la religion mais la dépasse.
La croyance n’est
réellement qu’une morale de groupe, alors que la foi concerne l’éthique — qui
est choix, personnel, progressivement étendu au grand nombre, tandis que la
croyance se comporte comme une obéissance au groupe.
Il n’y a plus
obéissance et maîtrise par les clercs au service de la religion, mais éthique
qui est interne dans la conscience de chacun, et qui tend à devenir contagieuse
dans l’intensité du grand nombre d’habitants à venir : il n’y aura plus
seulement communication ou communion, mais contagion collective, lorsque
l’humanité atteindra le nombre de dix ou vingt milliards de personnes comme la
société.
Or la science
démographique prévoit, objectivement, que vers 2020 nous serons dix milliards d’êtres.
Or, on peut considérer la tête comme analogue de la Terre. Or le cerveau
contient entre dix milliards et vingt milliards de neurones. Nous serons donc
entre dix milliards et vingt milliards d’humains dans le devenir de l’histoire
sociale.
C’est
alors que la foi — personnelle à l’origine — deviendra collective, comme la
révolution, et non pas une révolution qui est chaque fois locale dans
telle ou telle nation, et doit passer — par la nécessité de ses composantes —
par le totalitarisme et la bureaucratie.
Mais la
révolution de l’humanité entière (domaine de la solidarité collective, et non
pas simple addition de contestations qui concernent effectivement des révoltes
locales), alors que la révolution est collective et concerne l’humanité
tout entière.
Évidemment, ce
n’est ni pour demain, ni pour après-demain, mais pour plus tard, fruit du lent
devenir révolutionnaire. On peut dire que, peu à peu, le meilleur traverse le
pire.
Et le marxisme
a prévu — et non pas prédit — la révolution,
supposant cependant que des révolutions entraîneraient et
déclencheraient la révolution — ce qui n’a jamais été et ne sera jamais
le cas.
La foi,
profonde, coïncide avec le divin, le cosmique et l’humain. Alors que la
croyance ne coïncide pas, mais admet — je dis bien : admet, et non pas :
accepte — les Noces du divin, du cosmique et de l’humain — Noces qui
transfigureront et transmuteront les relations profondes du divin, du cosmique
et de l’humain.
On peut alors
parler d’une ultérieure période d’alchimie, qui est — comme la pierre
philosophale — contagion infinie qui transmute le plomb en or ou, plus justement, éveille la matière qui est encore au
niveau des besoins chimiques qui la concernent.
La matière est
éveillée par l’alchimie au degré de l’amour de la nature pour l’humain, amour
universel passant par l’éveil de la matière, passant du désir — qui est qualité
et non quantité comme le besoin — à la foi qui ne vient plus du domaine
quantitatif du besoin, au domaine infini de la foi qui est qualitative : donc,
la puissance — et non le pouvoir — de la contagion de l’alchimie qui est du
domaine de l’ésotérisme ou plutôt de l’hermétisme, passage et relation de l’ésotérisme
(pénétration de l’invisible par le visible) et de l’exotérisme (passage
éventuel de l’invisible au visible) ; le visible et la microphysique étant du
domaine de la science, objective, et non du domaine de la connaissance et de la
gnose devenue enfin dialectique — où elle passe de la lumière originelle,
réservée à une élite, à la clarté, passage au collectif.
On parle de
voir clair, d’entendre clairement, de parler clair : la gnose ne parle pas
clair, elle est hermétique.
Donc, on peut
considérer le passage de la connaissance de la lumière originelle au degré de
la clarté qui est un passage révolutionnaire — passage de l’unique, ou de
quelques uniques — au collectif de l’humanité nouvelle.
On
peut dire que, par rapport au Ciel, analogiquement l’invisible, la Terre est
analogiquement le domaine du visible.
Or les Noces,
c’est-à-dire la jonction, la communion, la contagion des valeurs de l’invisible
et du visible sur le plan collectif de l’humanité et non plus élitiste — comme
c’est le cas des sociétés secrètes — est un phénomène révolutionnaire de
mutation, de transfiguration, et non pas de simple transformation : la
transformation peut s’opérer sur le même plan.
La
transfiguration représente évidemment un changement de plan.
Ainsi, un
passage de l’évangile apocryphe de Thomas — retrouvé dans les amphores dans le
désert du Sahara — parle des Noces entre l’ange et le prophète conduit à
la clarté de l’énigme et du mystère.
Pourquoi ?
Parce que l’ange
est le bas du Ciel, le bas du haut.
Au-dessus
de l’ange, il y a l’archange et les séraphins.
L’ange peut
donc témoigner de ce qui le concerne, c’est-à-dire la divinité du Ciel
et de Dieu lui-même, singulièrement, alors que le prophète peut être considéré
comme valeur de dépassement de l’humain ordinaire, comme le haut de la
Terre, le haut du bas, tandis que l’ange est seulement le bas du haut.
Il y a alors
dans leur rencontre une situation exceptionnelle où le bas du haut vient se
fondre avec le haut du bas : autrement dit, l’ange parle de ce qui le
concerne — c’est-à-dire Dieu — alors que le prophète parle de ce qu’il
concerne — c’est-à-dire l’humanité dans son histoire encore inconnue mais
révélée d’avance par la prophétie.
On peut donc
dire que l’ange parle d’une origine, Dieu, alors que le prophète parle de
terme.
La jonction,
la communion de l’origine et du terme est englobante au degré de l’universel à
travers le singulier qui le traverse.
***
Les
pieds, dans le corps humain, sont comme la racine du corps terrestre, donc
racine par rapport à la surface de la Terre, donc profondeur. Donc, il y a
analogie entre l’inconscient, la racine, la profondeur, du visible, et les
pieds.
Mais, par rapport au
Ciel, les pieds sont au plus loin du Ciel, analogue à son sommet, et non la
tête qui est, dans le corps, le sommet par rapport à la Terre. Donc les pieds
ont des rapports avec l’inconscient terrestre, mais ils sont le sommet du Ciel,
donc les pieds sont le sur-moi du Ciel : d’où les musulmans qui se déchaussent
en entrant dans la mosquée, d’où aussi la mule du pape, hauteur du Ciel qu’on
baise par tradition.
Par contre, la tête est
le sommet de la Terre dans le corps humain. Étant sommet de la Terre, elle
représente le pouvoir et non la puissance — comme le corps en dessous de la
tête.
On
peut donc dire que la tête est le sur-moi de la Terre : d’où le couronnement du
roi. La tête étant le pouvoir, le corps étant la puissance, le cou se trouve au
passage dans un lieu critique. Un certain seuil : d’où le cou, rapport entre l’autorité,
qui commande, appuyée sur la responsabilité, qui exécute les décisions
du pouvoir, de la tête ; d’où — au XIXème siècle et
au début du XXème siècle — le col dur, analogue à la
morale qui règle les rapports sociaux entre l’autorité et la responsabilité.
Chose curieuse, c’est
lorsqu’on a commencé à porter des cols mous — il y a seulement quelques
dizaines d’années — que la morale rigide, obéissante, disparaissait au profit d’une
morale souple. Or, on ne peut pas parler de souplesse à propos de la morale,
concernée par la rigueur du groupe qui en est l’objet.
Ainsi, en même temps que
disparaissait la morale de rigueur, apparaissait le col mou, et même l’absence
de cravate, nœud social du bourgeois : donc, ouverture sur l’éthique
personnelle et le choix, disparition de l’obéissance.
Et, au cours de la même
période, on passait de la lampe au centre de la pièce — symbole de l’autorité
de l’unique dans la société, c’est-à-dire du maître — à l’éclairage indirect,
qui signifie le rôle du collectif et non plus du maître dans la société. Ce
collectif, c’est alors la maîtrise, qui est choix et non plus obéissance au
maître.
Les
pieds étant sommet du ciel — donc de l’invisible — sont analogues à la lumière
: d’où ce fait, symbolique, que les Espagnols et d’autres ethnies font briller
leurs souliers par de jeunes cireurs.
Puisque les pieds
symbolisent la lumière du Ciel, la tête — étant lumière de la Terre, donc du
visible — est donc analogue au conscient, mais pas encore à la
conscience qui, elle, est globale, c’est-à-dire à la fois conscient,
subconscient, sur-moi et inconscient, comme au centre d’une croix :
Si
le pied est lumière de l’invisible, il y a dans le lavement des pieds par Jésus
la révolution qui consiste à passer de la lumière à la clarté, ce qui est changement
de plan : voir clair, parler clairement, entendre clairement — donc comprendre —
est supérieur à la situation de l’intellectuel et des universités où on
enseigne, où on saisit, mais où — en réalité — on ne comprend pas. Voilà
pourquoi je dis que l’intellectuel est le célibataire de la vérité.
Mais si la tête — et le
portrait qu’on en fait — est le lieu du conscient, du visible, de l’être
conscient, la main — qui peut se dresser au-dessus de la tête dans la hauteur
maximum — ne concerne plus seulement l’être mais l’exister.
Les
mains, étant le sommet de l’existence, lavent donc les pieds qui sont — on l’a
vu — le sommet de l’essence (sommet pour le Ciel, pour l’invisible). Elles
doivent donc passer du haut de l’existence au plan du sol (et elles sont le
terme des membres antérieurs, alors que les jambes sont les membres
postérieurs : on peut donc dire que les membres antérieurs vont de l’avant).
Ils sont donc le devenant, et le devenant de l’existence — d’où les
lignes de la main et les différents monts et les doigts qui portent des noms de
planètes (celles-ci sont la hauteur maximum du système solaire). Donc, il faut abaisser
jusqu’au sol, au maximum, les mains, symboles de la hauteur de l’existence.
Puisque
les pieds sont l’essence du Ciel, il faut donc atteindre le degré maximum d’humilité
pour passer de haut en bas, pour laver les pieds qui sont lumière. Ce geste d’humilité
devient changement de plan radical, donc révolutionnaire.
Donc, laver les pieds, c’est
ajouter au pied-lumière la simplicité fondamentale du
geste de l’humilité. Alors, seulement, le pied-lumière
devient, par révolution, lieu de la clarté où la lumière, unique,
devient collective, puisque la lumière se dépasse en passant de l’élite capable
de lumière et de connaissance — donc de gnose — pour s’ouvrir à la masse
collective, c’est-à-dire offerte à tous et à chacun par le nouveau degré de clarté.
Et on passe de la
lumière à la clarté par l’humilité, et par la dialectique de la rencontre du
haut (la main) avec le bas (le pied pour la Terre). Donc, le fait de laver les
pieds, en passant de la lumière à la clarté, c’est le passage, en principe, de
l’invisible au visible — ce qui est exactement la situation de la révélation.
Ainsi, curieusement, le lavement des pieds par le Christ confirme l’intégralité
de son message divin : la révélation.
Voici
enfin signifié un geste qui paraissait diminution et qui est — au contraire —
intensification du passage de la lumière à sa clarté offerte à la compréhension
par tous et par chacun — donc geste de foi, l’humilité étant la qualité
initiale et fondamentale de l’être.
C’est dans l’humilité
totale — comme celle du vrai chrétien — que commence le quelque chose, le quelque
chose étant la noblesse de la chose, instant singulier où on assiste enfin à la
mort du moi, de l’individu, du quelqu’un. Quand on dit de quelqu’un : “C’est
quelqu’un !”, ça veut dire qu’il a de l’importance, alors qu’il s’agit, pour l’être,
de n’avoir plus aucune importance, mais, par contre, d’accéder seulement alors
à la valeur.
Nous
trouvons un analogue de cette situation dans le cas de l’As
dans le jeu de cartes : l’As est le plus petit
nombre, mais, étant le lieu de la plus petite quantité — donc moindrement
résistant — il devient le lieu de la plus haute qualité.
C’est ainsi qu’en
passant par l’humilité — valeur suprême et efficace de l’être — on accède au
degré de la maîtrise, et non plus du maître qui était quelqu’un en trop
et devant mourir et s’effacer devant la valeur révolutionnaire du quelque
chose.
Alors, on peut dire qu’on
a connu la mort avant de mourir, la mort étant la genèse généreuse du passage
du quelqu’un au quelque chose. Tant que le quelqu’un s’obstine à durer, il vit
l’enfer. Voilà la signification et le rôle de la mort où il s’agit de devenir
rien.
J’ajouterai
simplement que l’humilité est la source du génie, alors que toujours l’orgueil
aliène le génie. Devenir rien au cours de la mort, c’est la nécessité
fondamentale pour accéder — lors de la Parousie, période de l’Apocalypse qui veut dire révélation — à la Résurrection du
Corps Glorieux.
***
DIALECTIQUE DE L’ŒUVRE
DU MÂLE
ET DE L’ŒUVRE DE LA FEMELLE
Jésus
est une situation qui est un miracle dans l’histoire, et une exception dans la non-histoire.
La
Vierge Marie, Immaculée Conception, est exception dans l’histoire et miracle de
la non-histoire.
Le
mâle, je l’ai écrit, est situation jusqu’à la maîtrise et l’aisance dans
l’histoire qui est vécue, où le mâle peut jouer un rôle de bourreau, par sa
situation de réaction déterminante dans le déroulement de l’histoire, et où la
femelle est non plus rôle, mais fonction de victime du déroulement de
l’histoire.
Mais
la femelle est capable de situation jusque la maîtrise et l’aisance dans la non-histoire — qui n’est pas vécue, mais qui est à vivre.
Donc,
l’auteur principal de l’histoire, c’est la vie dominant l’esprit ; l’auteur
principal de la non-histoire, c’est l’esprit dominant
la vie.
Donc,
la femelle est la situation de l’esprit, le mâle est la situation de la vie. La
vie habite le mâle. L’esprit habite la femelle.
Mais
la vie qui habite le mâle est coïncidence avec lui, alors que l’esprit est en
situation de distance chez le mâle.
Donc,
le mâle a des rapports avec l’esprit, tandis que la femelle, qui est esprit
(coïncidence avec elle), a des rapports avec la vie qui est distance pour elle,
donc l’occasion d’une œuvre où la vie domine l’esprit : c’est le passage
par la conception, la fécondation, la gestation, tout ceci étant déroulement de
la naissance qui, après la gestation, devient accouchement et naître, puis
existence, puis le mourir et la mort, et la résurrection du corps physique.
Donc,
si la femelle est esprit, la femelle est aussi le contraire, puisqu’elle est
distance avec la vie : donc elle peut être négation de la vie, donc la mort.
Ainsi,
la femelle est en coïncidence avec la mort — ce qui est une valeur, ce qui fera
qu’on écrira ‘Madame Veuve Durand’, et qu’on n’écrira jamais ‘Monsieur Veuf
Durand’.
Ainsi,
puisque le mâle est vie en coïncidence (mais distance avec l’esprit, son
contraire), le mâle peut être la négation de l’esprit et se trouve être par
principe le roi des cons — donc le roi des femelles.
Le
mâle, étant distance avec l’esprit, pourra donc faire une œuvre avec l’esprit —
ce que la femelle ne pourra jamais faire.
L’œuvre
faite par le mâle avec l’esprit, c’est l’intelligence. L’œuvre faite par la
femelle avec la vie, c’est le corps physique.
Donc,
l’homme est métaphysique dans son œuvre, alors que l’œuvre de la femelle est
physique.
Donc,
la femelle n’est jamais initialement intelligence, mais esprit à l’état
d’ignorance.
Tandis
que pour le mâle, l’œuvre faite avec l’esprit, c’est la connaissance vécue ; la
femelle — étant l’esprit en coïncidence avec elle — s’appelle Sophia, qui est pur esprit sans aucune connaissance, mais
qui peut féconder l’esprit du mâle où l’esprit est dynamisme possible, alors
que la vie dans le mâle est pur statisme.
La
vie, qui est distance pour la femelle, peut devenir dynamisme, alors que
l’esprit, qui coïncide avec elle, est pur statisme.
Alors,
si le mâle peut être le roi des cons (donc le roi des femelles), la femelle
peut être la reine des bêtes — chaque bête étant un mâle à l’état de victime,
la reine étant à l’état de bourreau.
De
même pour le mâle, roi des cons : il peut être le bourreau des femelles, et la
femelle peut être la victime de ce bourreau.
Donc,
initialement, la femelle est radicalement capable d’être bête et non-intelligence, comme le mâle est capable d’intelligence
mais ne sera jamais bête, sauf dans un rapport négatif possible avec la femelle
devenue bourreau dont lui, le mâle, devient la bête et la victime.
Dans
la ruche des abeilles, il y a la reine et les bourdons — la reine étant le
bourreau dont les bourdons seront chacun la bête et la victime.
Mais
la reine des abeilles est entourée d’abeilles qui travaillent beaucoup et
produisent finalement du miel en situation d’ordonnance structurée d’espaces
variés et cloisonnés — alvéoles du rayon qui est l’ordonnance collective des
alvéoles.
Donc,
ce miel — fruit au degré d’excellence du travail lui aussi au degré
d’excellence — sera substance, et la substance incarne l’essence (la substance
étant la transcendance de l’essence), mais il y a la matière qui est
transcendance de la substance et immanence de l’essence.
La
matière trouvera une transcendance qui la dépasse, dans l’organisme. Mais
l’organisme est dépassé par une transcendance nouvelle qui est celle du corps
physique — qui est la forme dont l’organisme a été la formation.
Le
corps physique, qui est forme, est en situation de physique à vivre, donc
passage du statisme du corps non encore vécu au dynamisme du corps où le ‘à
vivre’ devient le vécu, degré de l’existence dynamique.
Mais
il y avait déjà l’existence dans le statisme du corps physique encore à vivre,
et pas encore vécu.
Et
on passera ensuite à la transcendance de l’existence du vécu : à l’essence,
transcendance de l’existence. Donc le corps donne naissance à la psyché qui est
l’être.
Donc,
il n’y a pas encore d’âme pendant la gestation de l’embryon : il y a seulement
l’esprit encore en essence, et pas encore en existence.
Donc
l’embryon est à l’état de bête et, comme il n’a pas encore d’âme, l’avortement
est naturel et n’est qu’un crime que contre un simple organisme en formation et
pas encore formé.
Passer
de l’embryon achevé à l’accouchement et au naître n’est plus naturel, mais
surnaturel.
Donc,
la mise au monde est à la fois un miracle et une exception, dont le passage à
l’existence sera le passage du surnaturel au normal qui cherche la sécurité,
parce que le normal — qui a eu un commencement — aura une fin : sa fin dans le
mourir.
Mais
cette situation d’existence au degré du normal secrétera — j’insiste sur
ce terme — une nouvelle essence qui sera, qui est finalement l’âme, distance du
corps physique devenant rapport, puis devenant en plus présence et coïncidence,
l’âme étant la substance, l’esprit étant l’essence, l’organisme étant la
matière dont le corps physique est la forme — mais d’abord en statisme du ‘à
vivre’ et passant au ‘vécu’ par l’accession au dynamisme.
Mais
l’existence a commencé avec la forme du corps physique.
***
Dans le
premier Chaos, il y avait l’origine de l’être premier, local, donné, mais pas
encore en existence externe — puisque l’existence externe commence avec le
naître.
Donc la
gestation est une existence interne de l’être originel, local, donné.
Cette
gestation est un ordonnancement en train de s’accomplir au sein d’un Chaos en
train de s’organiser.
Mais il y a eu
un Néant avant ce Chaos, et ce Néant était seulement la situation de conception
— donc de dynamisme dont le concept est le statisme.
Entre le Chaos
qui est origine et le Néant qui est terme, il y a l’existence.
Donc, si la
gestation se produit au sein d’un Chaos en devenir d’ordonnance, il y a eu un
Néant qui a précédé le Chaos.
Et entre ce
Néant et ce Chaos, il y a eu une existence, mais une existence en essence
seulement, analogue mais non identique à notre existence existante actuelle.
Donc, il y a
eu une existence première pendant laquelle l’être principiel — et pas virtuel
comme l’est l’être local, originel, donné, qui est en fait un second être qui a
été précédé d’un être premier principiel — a pu éventuellement choisir sa
naissance ultérieure et même la conception et la fécondation, et la gestation
de l’embryon qui deviendra organisme vivant dans un corps physique en statisme
du ‘à vivre’, et passera par le dynamisme dont le fruit sera le vécu et domaine
de la psyché en situation d’origine en devenir seulement, et pas en demeure,
pas encore en être.
Donc l’âme est
le fruit du parcours qui part de l’origine dans le statisme du corps en
situation seulement du ‘à vivre’, ce qui se produira dans le rapport du
statisme et du dynamisme, où le devenir est devenu, passant au devenant — avant
d’être et d’exister — du corps physique qui aura donné naissance au naître de
la psyché de l’âme.
Au cours de
l’existence à l’état d’existence en essence qui a précédé le Chaos où
s’organise ce Chaos et la gestation, ce Chaos a donc été précédé d’une
existence en essence au cours de laquelle s’est produit l’inconscient
collectif, dont la masse a été précédée par le Néant qui a présidé à cette
existence en essence.
Néant où cette
masse de l’inconscient collectif a trouvé l’ordonnance collective de ses
structures qui sont à la situation d’archétypes d’une future situation de types
de structures.
Donc, Lacan a
raison lorsqu’il affirme que l’inconscient est structuré : mais, ici, je
ne l’affirme pas seulement, je le démontre, et je démontre cette idée de Lacan
qui n’était qu’une affirmation.
La constatation d’une expérience conduite à son terme, ce n’est plus
un simple constat, ni une croyance, ni une opinion : c’est devenu un
jugement, un phénomène produit par la noèse d’un noème découvert par l’œuvre
et le chef-d’œuvre de la dialectique, où le Principe — Déité Absolue — précédé
déjà d’une origine, l’énergie, elle-même précédée d’une situation dont je
ne [me] souviens plus, est devenu Verbe non-incarné
— mais en action — de Dieu Notre Seigneur.
Verbe
non-incarné d’où surgira le langage, donc degré du
dialogue, puis la langue, donc degré du discours et de la conversation :
situations toutes dialectiques dans leur nature ou dans leur surnature, et
situations dialectiques dans l’interdépendance relative et absolue de leurs
différentes présences, de leurs rapports, de leurs relations, de leurs
contacts, de leurs fonctions, de leurs échanges, de leur communauté et de leur
solidarité, dans la circulation, dans l’intégrité et la plénitude, donc dans la
globalité, lieu de la composition (statismes divers), puis dans l’authenticité
et l’efficacité de l’action devenant opération puis dynamisme de l’œuvre dans
la coïncidence de l’état et de l’action, puis dans le chef-d’œuvre qui couronne
l’œuvre.
***
ÉPISTÉMOLOGIE DE LA MORT
Il y a une
dialectique entre le naître et le mourir, comme il y a une dialectique entre la
mort et la naissance, comme il y a une autre dialectique entre l’avant-naissance et l’après-mort.
Mais il y a
une certaine dialectique de l’humain entre les composantes de sa situation dans
l’existence et de sa situation dans le domaine de la mort, après le mourir.
Que
voyons-nous dans cette situation de l’humain dans l’existence : il est
fondamentalement dans le tout suprême, même s’il n’y accède pas encore par son
être et par sa conscience, et aussi — mais relativement — dans le rien suprême
dont l’exemple très minime et superficiel est l’ennui profond.
Mais l’humain
dans l’existence est aussi — même s’il n’y accède pas — dans tous les possibles
et, dialectiquement, dans les impossibles de l’impossible suprême.
Dans le
domaine de la mort, tout se renverse : l’humain sans corps physique est dans l’intemporel,
qui est un visage de l’éternité, alors que, dans l’existence, il était en
rapport avec le temporel et secondairement, parfois, avec l’intemporel.
Dans l’existence,
l’humain était, en principe, en rapport avec le tout suprême et secondairement,
et parfois, selon sa foi, en rapport avec le rien suprême, source de l’angoisse
du Néant, angoisse suprême qui dépasse par sa nature (et sa surnature) tous les
autres degrés d’autres angoisses relatives (comme l’angoisse en face du
phénomène de l’exister, l’autre angoisse en face du phénomène du mourir, et l’angoisse
en face de la mort).
Donc, je
résume : dans l’existence, il y a le tout suprême et tous les possibles avec —
dialectiquement, mais secondairement et dialectiquement mais en minime — le rien
suprême et tous les impossibles.
Dans le
domaine de la mort, l’humain est en rapport d’abord avec le rien suprême dont
le Néant est un visage, et en rapport avec l’impossible suprême de tous les
impossibles.
Mais la mort
peut être en rapport d’abord avec les impossibles de l’impossible
suprême : c’est selon. Le Christ a dit dans les Évangiles (à peu près) :
"Il y a plusieurs demeures dans le royaume (céleste et terrestre interne)
de mon Père".
Donc,
dans le domaine de la mort, il y a l’ordonnance d’un nouveau principe (nouveau
par rapport à celui de l’existence).
Et cette
ordonnance est un ensemble de composantes variées et interdépendantes.
Le mort, dans
le domaine de la mort, poursuit une ou plusieurs évolutions, une ou plusieurs
involutions, et des révolutions qui précèdent la révolution suprême de la
Résurrection.
Dans le
domaine de la mort, le non-être l’emporte sur l’être, jusqu’à la transmutation
du non-être en être nouveau, et celle de l’être en nouveau non-être.
Mais tout ceci
se passe dans le non-temps qu’est l’intemporel —
visage de l’éternité qui contient l’intemporel et le temporel.
L’instant
dans le temporel, qui est qualitatif et non quantitatif comme le moment, est
une étincelle d’éternité.
Et la
succession discontinue de tous les instants, qui est aussi procession (continu)
de ces étincelles, se trouve être l’analogue du courant du fleuve de l’éternité
pourtant infinie.
J’en reviens à
l’intemporel : l’être non-être est éternel au sein de l’infini. Donc, avant la
naissance qui précède la gestation et le naître, il y a un domaine d’éternité
et d’infini où règne l’absolu sur le futur relatif.
Et l’intemporel
est le visage de cette éternité au sein de l’infini où se trouvent l’être et le
non-être, qui est capable — en virtuel — de vision, de mission et d’action,
avant de passer par la conception qu’est la rencontre de l’ovule et du
spermatozoïde.
Donc, cet être
non-être est capable d’agir ou de subir cette concrète conception. Il y a la
possibilité d’une intention et d’une mission précédant la conception concrète.
Ainsi, il peut
déjà y avoir choix des composantes, du déterminisme, du conditionnement
de cette conception concrète.
Il y a des
êtres non-être missionnés pour l’existence ; missionnés aussi, bien que pour le
mal, nécessaires au courant de l’histoire.
Et des êtres
non-être qui ne sont pas missionnés, et qui subiront les différents aspects du
Karma de la Société. Il n’y a pas de Karma individuel ni de réincarnation.
Ainsi s’expliquent
les différentes inégalités entre les hommes où le Karma collectif de la Société
est distribué en parcelles variées, comme au petit bonheur la chance, sur
chacun des membres qui la composent.
Il n’y a pas
de justice individuelle ou personnelle. La responsabilité et l’autorité de la
Société pour les délits, les maladies, les malheurs, sont fondamentales.
Mais il y a tout
de même une autorité et une responsabilité partielles, relatives de chacun
[sic] être non-être, dialectiques de l’autorité
et de la responsabilité absolues de la Société : d’où la nécessité de la révolution
socialiste de la Terre entière, pour fonder une société saine (mens sana
in corpore sano collectif).
Ainsi, les
malheurs et les bonheurs ne seront plus distribués presque au petit bonheur la
chance.
Je rappelle,
pour mémoire, qu’une femme de ménage peut être le Napoléon de son métier : ce
qui compte, ce n’est pas ce qu’on fait, c’est le rapport qu’on a avec ce qu’on
fait.
***
TEMPS QUALITATIF
ET TEMPS QUANTITATIF,
Il y a l’éternité
et l’infini, l’espace et le temps, le temps qualitatif et le temps quantitatif.
Le temps
qualitatif est irréversible : il est comme le fleuve avec son courant qui
va de la source à l’embouchure. Le
fleuve ne remonte jamais à sa source. L’après suit l’avant.
Le temps
qualitatif est le temps de l’histoire qui va de la tradition (origine) à la
révolution (terme).
Mais il y a le
temps quantitatif, indifférent —relativement — au cours du temps.
L’après peut
précéder l’avant : ainsi cette anecdote typique du général chinois qui a
perdu la bataille parce qu’il a été mal enterré.
Il y a
l’espace quantitatif, celui de notre existence, indifférent : nous allons
où nous voulons, à droite ou à gauche, en avant ou en arrière, en haut ou en
bas.
L’espace
quantitatif est concomitant — dialectiquement — du temps qualitatif.
Et comme le
temps qualitatif de l’histoire et l’espace quantitatif sont ceux de notre
existence temporelle qui va du naître au mourir, et comme la mort (et non le
mourir) est inversion d’inversion de l’existence, je suppose que dans le
domaine et la période de la mort règnent le temps quantitatif et l’espace
qualitatif.
L’espace
qualitatif est fait de cloisonnements. Chaque espace est un domaine singulier.
On ne peut passer d’un domaine qualitatif à un autre domaine qualitatif que par
un changement de plan, un changement de structure.
Remarquez que
nous connaissons cet espace qualitatif cloisonné dans l’existence : ainsi, au
théâtre par exemple, il y a la scène et la salle du public.
Dans la salle
du public, il y a les fauteuils d’orchestre, les loges, la première galerie, la
seconde galerie, etc., et le poulailler, tout en
haut, pour voir le même spectacle.
Autre exemple
: l’autel, dans les églises du culte religieux, est un ensemble d’espaces
qualitatifs séparé de l’espace des fidèles qui, lui, est espace
quantitatif : on peut s’asseoir où on veut.
Donc je
suppose que, chez les morts (inversion de l’existence où règnent surtout le
temps qualitatif et l’espace quantitatif), il y a l’espace qualitatif où le
franchissement du cloisonnement suppose une révolution.
L’au-delà est
inversion d’ici-bas.
Il y a aussi l’intemporel concomitant métaphysique du temporel physique.
Mais
l’intemporel — visage de l’éternité — précède la conception, la gestation, le
naître, l’exister et le mourir, les traverse et les
suit, et règne sur le domaine et la période de la mort.
Il y a aussi
la dialectique du temps (général) et du moment (particulier) discontinu.
Puis la durée
(continue) en passant par l’instant qui est exception du temps, étincelle
d’éternité (courant continu de discontinus, procession de successions).
Chaque instant
est unique.
Il y a aussi
l’espace (général) et l’endroit (particulier et discontinu).
Puis l’étendue
(continue) en passant par le lieu ou le haut-lieu,
exception de l’espace et étincelle fixe d’infini.
Chaque lieu
est unique.
Il y a aussi —
concernant le temps — la permanence qui est une certaine qualité de la durée.
Dans le
couple, domaine singulier de l’amour universel, même s’il y a amour absolu, il
y a la fidélité — domaine de la foi.
La fidélité
est une permanence du temps qualitatif. Mais elle peut être rompue par la
rupture d’une ou de plusieurs aventures amoureuses.
Mais il y a une
indifférence [sic, pour différence ?]
radicale entre le couple et l’aventure, entre l’amour et la valeur amoureuse.
En effet, ce
qui est à la base du couple, c’est l’amour dans la foi qui contient le désir,
tandis que, dans l’aventure amoureuse, il y a seulement le désir sans la foi.
Ainsi, le
couple peut continuer à être et à exister, malgré les aventures, à condition
que le couple — Noces des rapports du même et de l’autre — ne se transforme pas
en rapport entre le même et un autre.
Les aventures,
c’est du domaine des rapports du même et des uns et des
autres : ça peut être de l’amour, mais pas l’amour.
Il est donc
nécessaire que le couple soit — entre autres — ouvert et disponible.
Mais il est
certain que l’aventure extraconjugale est une rupture de l’ascèse alchimique de
la fidélité, de la foi de l’amour.
***
L’ÉTANT ET LE NÉANT
Il
y a le tout suprême et le rien suprême.
Le
tout suprême contient toutes les galaxies possibles et impossibles et tous les
Dieux — y compris Notre Dieu, seigneur de tous les Dieux, et la Déité Absolue.
Le
tout suprême et le rien suprême sont deux univers, mais le tout suprême est le
lieu de l’être et du non-être, du plein et du vide, de l’absolu et du relatif,
tandis que le rien suprême est Néant de l’être et du non-être.
Il
est plus que le vide suprême. Ce rien suprême — peut-on dire — est encore moins
que rien, et pas dialectique du plus. C’est le rien suprême, sans nom,
indicible, innommable, inconnaissable.
Mais
il est sensible — peut-on dire — à l’alchimie de l’amour suprême. C’est le
Néant de l’amour qui est pourtant plus que l’absolu. Dans ce Néant du rien, il
n’y a plus d’éternité et d’infini — qui sont
dialectiques. Le Néant du rien n’est pas dialectique.
Mais
il peut être sujet de l’intuition suprême du Je transcendantal, plus que
l’intuition suprême du Seigneur de tous les dieux, plus que l’intuition de la
Déité Absolue.
Mais
ce Néant du rien est sensible à l’intuition révolutionnaire de la révolution
divine et de la révolution humaine.
Ce
Néant du rien est pourtant sensible à l’analogie suprême.
Le
tout suprême contient le Principe et le Verbe et les univers de toutes les
galaxies possibles et impossibles et de leurs valeurs invisibles et
ésotériques.
Le
tout suprême est l’ensemble de toutes les composantes, chaque composante étant
un nouvel ensemble de composantes qui ont chacune, à leur infime base, le
détail.
Mais
chaque détail est à l’image et selon la ressemblance du tout suprême et du
Néant du rien suprême.
Pour
lire absolument le contenant, le contenu, le support et le revêtement de ces
deux suprêmes, il est nécessaire de se servir de l’analogie : ainsi, une
analogie infime de ce Néant du rien suprême, c’est l’inutile.
Donc,
l’inutile est comme un Néant à l’image du Néant du rien suprême. Voilà pourquoi
je peux en parler.
***
L’IMMOBILIER ET LE MOBILIER
Il
y a l’état et l’action. Il y a, à leur image et selon leur ressemblance,
l’immobilier et le mobilier.
Je vais
prendre comme exemple et comme témoignage, la maison, la demeure, l’état dans
la ville qui est aussi à l’image de l’immobilier — mais un immobilier supérieur
qui contient les deux composantes de l’immobilier et du mobilier, l’immobilier
étant alors les maisons, le mobilier étant les rues.
Parmi
les maisons, je choisis la maison, chaque maison étant l’unique
d’un collectif de maisons.
Voici donc la
maison : elle comporte deux domaines, deux composantes dialectiques :
le privé et le public — le privé dans la maison, le public hors de la
maison, dans la rue.
Chaque maison est du privé avec une façade public [sic]
et le toit qui est quelquefois transformé en terrasse, et qui est toit ou
terrasse du domaine du privé.
Chaque maison —
la maison — comporte plusieurs étages, et parfois, dans chaque étage,
plusieurs appartements.
Chaque appartement
est un analogue — plus petit mais toujours analogue — de la maison
tout entière. La maison, au rez-de-chaussée, a une porte d’entrée et de sortie
— passage du privé au public [sic].
Chaque
appartement a une porte principale d’entrée et de sortie qui débouche sur
l’étage et sur l’escalier.
L’escalier est une
relation entre l’appartement (chez moi) et le dehors de l’appartement qui est
toujours du privé, mais qui est du privé singulier, hors de, externe. Il
n’existe pas de nom pour ce privé singulier, mais la porte de chaque
appartement est un seuil : il y a une serrure et une sonnette — relation
entre le dehors et le dedans.
Je
vais donc imaginer, par l’analogie, que l’appartement (chez moi), c’est l’image
de l’existence tout entière. La porte de l’appartement est le lieu du mourir
du chez-moi. Le palier et l’escalier sont un chemin entre le mourir du privé et
la porte de la maison qui donne sur la rue. Le chemin est le chemin qui mène du
mourir du privé à la mort du privé, avec toutes ses situations et ses
composantes. On est entre le mourir et la mort.
Ce
sont des analogies à déchiffrer qui vont renseigner sur la période qui s’étend
du mourir à la mort. Le chez-moi étant l’existence tout entière, la cuisine est
analogue à la gestation et au naître (préparation du plat), et la salle à
manger — ou le studio — sont le lieu où le naître est présenté à l’existence.
Mais il ne
faut pas oublier que tout ce composé — l’appartement — est à l’image de
l’existence et de ses composantes. Les différentes chambres sont des chambres
de chaque fois l’autre, la chambre principale étant la chambre du même. Mais,
analogiquement, elle contient le même et l’autre, le lit étant le lieu du même
qui peut partager son même avec l’autre qui s’assoit sur le lit.
Et
puis il y a les murs, le plafond, le sol, les meubles, les objets, la
décoration, la chaleur, la lumière, le son, la société (porte de la chambre),
et le rapport avec le monde par la fenêtre.
Jung
a écrit : "Matière et psyché sont les deux aspects d’un même
phénomène". Donc, tout détail de la réalité est à la fois réalité
(visible) et valeur (invisible). Donc tout est matière, énergie, psyché et
langage. Psyché et langage étant les valeurs, matière et énergie sont les
réalités ; mais aussi autrement : la matière est le visible de
l’invisible énergie.
La
psyché est l’invisible dont le langage est le visible. Donc, tout détail est aussi
psyché, invisible, valeur. C’est le lieu d’un déchiffrement, par l’analogie, de
sa signification, lieu d’un symbole et d’un archétype.
Lorsque
le salon est séparé de la salle à manger, il est le lieu où on reçoit
l’étranger plus que l’inconnu. La chambre ne concerne plus l’étranger, mais
concerne les rapports du connu (le même) et de l’inconnu (l’autre). Le salon
est le lieu des rapports et des contacts (distance), la chambre est le lieu de
la présence et des relations (proximité).
Dans
la vie moderne, le studio est souvent à la fois cuisine, salle à manger, et
salon. Nous sommes à une période où il n’y a plus, en principe, de frontières.
C’est à la fois communauté (état, le même) et solidarité, rapport du même avec
l’autre, basé sur l’action et la participation révolutionnaire, y compris
l’éclairage indirect, révolution de l’unité autorité en collectif universel.
***
LE DRAGON ET LA BÊTE
La
cécité est la situation totale de Bête qui ne voit rien, qui ne regarde rien,
qui n’a de vision de rien, qui n’a de contemplation de rien, alors que la
surdité est la situation totale du Dragon, qui n’entend rien, qui n’écoute rien,
qui n’entend plus rien, mais qui entend tout, qui écoute tout, qui entend
toujours au second degré de l’entendre du tout — ce qui est le cas de la police
qui est une maîtrise et éventuellement une aisance au sein de l’État, mais qui est au service de la société quelle qu’elle
soit.
Le
Dragon — mieux — n’entend pas le tout, mais il est l’entente de tout, ce
qui est le contraire de l’entendre qui n’est que quelqu’un, au degré du quelque chose, mais qui est aussi la personne.
Donc les policiers, incarnant la police du moment,
incarnant la police, deviennent — exceptionnellement — des personnes capables
alors de l’entente devenant entendre, etc., etc., etc.
La
surdité est le Dragon dont la Bête est le sourd : donc esclavage, et
finalement l’esclave de la surdité.
***
Dans notre existence actuelle, nous passons par les
situations successives d’existence virtuelle à l’état de germe, puis
potentielle, puis réelle, puis réalité qui est le germe objectif de
manifestation de situation d’existence relative, à celle d’existence absolue,
puis suprême et ultime, puis à la situation de Sublime Anarchie en situation de
statisme d’abord puis de dynamisme, puis de Sublime Anarchie au degré d’abord
contingence puis transcendance, puis immanence passant par toutes les
situations successives du virtuel à la manifestation, mais passage à l’immanence-transcendance, puis à son immanence d’immanence
qui est passage à la situation de transcendance puis d’immanence, passant par
toutes les situations dialectiques et successives qui vont du virtuel à la
manifestation pour devenir immanence en contingence en être, après avoir été
d’abord en devenir, etc., puis en transcendance, puis
d’immanence pour devenir immanence absolue, en passant par toutes les
situations dialectiques énumérées ci-dessus et devenant de statisme au
dynamisme en passant par toutes les situations dialectiques et successives
énumérées ci-dessus, puis du dynamisme à l’immanence suprême et ultime, puis à
l’immanence de la Sublime Anarchie en germe nouveau, jusqu’au devenir permanent
du véhicule, et accédant à l’être accidentel, mais demeure dépassée par le
devenir successif des situations dialectiques énumérées ci-dessus, et passant
alors du statisme de la Sublime Anarchie au dynamisme de la Sublime Anarchie passant
du relatif à l’absolu, au suprême et à l’ultime, et à l’Anarchie
Sublime relative puis absolue — au cours desquelles on passe par le devenir du
véhicule à la demeure et au véhicule second de toutes les situations
successives en devenir, puis en demeure dépassée par un nouveau devenir à la
situation de demeure, puis à la situation de véhicule second, etc., etc., etc.
Tout ceci est
possible durant notre existence concrète. Mais au passage par le mourir, ces
différentes situations — toujours dialectiques — accèdent à la situation
passagère d’un statisme relatif subi de toutes les situations précédentes au
statisme absolu, suprême et ultime, jusqu’aux situations successives et
dialectiques énumérées ci-dessus au statisme absolu, et suprême et ultime, aux
situations successives et toujours dialectiques des Sublimes Anarchies —
situations toujours dialectiques et successives.
Alors,
seulement, on aborde la mort, qui est d’abord le statisme jusqu’aux Sublimes
Anarchies où, après, on arrive à la situation nouvelle, nouvelle contingence
puis nouvelle transcendance, puis nouvelle immanence, puis aux situations
successives des Sublimes Anarchies où on accède alors au germe de la situation
d’essence en germe au sein de la mort, passant de la contingence nouvelle jusqu’aux
variées situations successives et dialectiques des Sublimes Anarchies, à la
Sublime Anarchie, où on passe de la contingence — nouvelle transcendance — à
l’ancienne contingence encore en contingence, à la transcendance et à
l’immanence, et finalement par les puis par la Sublime Anarchie.
Et cette
période plus ou moins durable de la mort au cours de laquelle on passe de
l’intemporel à la situation de la Sublime Anarchie ; puis passage à
une nouvelle contingence — cette fois immanence passant par toutes les
situations dialectiques et successives énumérées ci-dessus, jusqu’à la
Sublime Anarchie — où l’ordonnance accède à la maîtrise et à l’aisance de la contingence-immanence jusqu’à la Sublime Anarchie,
en passant par toutes les situations successives et dialectiques, passant par
la situation contingence, puis transcendance, puis immanence de la contingence
nouvelle suprême et ultime, jusqu’à la Sublime Anarchie, après les
passages par la transcendance et l’immanence jusqu’à la Sublime Anarchie
suprême et ultime, au-delà de tous les statismes et de tous les dynamismes de
l’essence capable d’accéder enfin au sein de la mort et de son Néant et du
devenir, et à la demeure de nouveau de l’histoire non-incarnée
et de la non-histoire non-incarnée
et de la Sublime Anarchie de l’intemporel qui contient tout de
l’histoire et de la non-histoire du germe à la
manifestation — mais métaphysique et métapsychique — de l’âme acquise déjà
pendant l’existence concrète et passée par le mourir et par la mort.
Alors,
on est prêt, mais toujours en attente patiente du terme de la mort qui débouche
sur la situation de la Sublime Anarchie de l’âme devenue capable —
éventuellement — de la Résurrection et de la naissance et du naître du Corps
Glorieux, lors de l’acte de la nuit de Noces de l’humain, du cosmique, et du
divin, qu’est l’Apocalypse qui débouche sur la
Parousie, etc., etc., etc.
***
L’amour absolu est déjà en germe, même à la
situation de tendresse ultime, dans la situation de conjonction des planètes,
coïncidence avant la première distance du carré, le semi-sextile
étant la distance devenue relation, le semi-carré
étant la première distance devenue rapport subjectif, puis objectif, jusqu’à la
situation de sextile qui est relation transcendance, puis à la distance devenue
transcendance du carré qui est pourtant — au terme — germe d’une nouvelle
relation coïncidence-immanence ou ultime : la
Sublime Anarchie où se trouve le germe de la communion du même et de l’autre
dans l’amour absolu, et même dans la tendresse absolue du couple alors en état,
passant à la naissance d’une nouvelle relation dans le trigone, jusqu’à la
nouvelle crise du sesqui-carré, puis à la nouvelle
situation — mais interne surtout plus qu’externe — du quinconce, puis à la
crise ambiguë et ambivalente du rapport et du contact du même avec l’autre en
situation critique de coïncidence opposée du même et de l’autre.
Mais,
depuis la conjonction jusqu’à l’opposition exclue, le même est toujours plus
que l’autre toujours présent virtuellement et potentiellement, puis réel, puis
réalité comme le même dans l’opposition : situations jusqu’alors où le
singulier l’emporte sur l’universel en marche aussi, alors qu’à partir de
l’opposition jusqu’à la future conjonction, l’autre va devenir plus important
que le même — ce qui est une situation où l’universel en marche domine le
singulier en marche.
Donc,
dans cette situation nouvelle, on passe, de l’ancienne situation du statisme
devenu éventuellement dynamique, au dynamisme en germe jusqu’à la manifestation
et la Sublime Anarchie et son ordonnance, où l’universel des rapports,
cette fois, des relations et des contacts nouveaux, l’emporte sur le singulier,
dans les rapports avec l’autre, d’autres, un certain nombre d’autres, un grand
nombre d’autres, et éventuellement certains autres, par la dialectique jusqu’au
degré de maîtrise et d’aisance, et par le dialogue jusqu’au degré de maîtrise
et d’aisance, donc déjà où la langue est devenue langage : tout ceci
capable de passer au Verbe et au Principe, puis à l’énergie androgyne, puis à
ses sources — le Tout du Néant rempli et le Rien du Chaos vidé.
Passage
ensuite du dialogue interne d’abord dans l’être et dans la conscience vécue
dans la personne isolée, et passage au dialogue externe et extérieur du même
avec l’autre, avec certains autres, puis beaucoup d’autres, puis tous les
autres ; puis passage à la concertation collective d’uniques variés, et au
‘congrès’ collectif d’uniques.
Au
cours de toutes ces situations successives et dialectiques, on est passé de la
vertu d’éveil, donc de compréhension au mieux, ou de saisie au pire, si
l’autre, quel qu’il soit, est en situation disponible dépassant
l’indisponibilité due au moi, à l’individu, au quelqu’un, tous dépassés par la
situation de personne, avec la double signification ambiguë de personne,
situation alors d’accès au quelque chose de l’humilité ultime, en devenir au
cours des situations précédentes, où tout avoir est devenu devenir et être,
véhicules et demeures successives dialectiques où l’humilité se développe, s’augmente,
s’intensifie jusqu’au degré de l’alchimie atteint dont chaque humain est
l’incarnation — et alors l’alchimiste ultime et libre, qui trouvera alors (par
la Terre où il vit et où il existe, et par laquelle il trouve avec elle et avec
lui) la pierre philosophale : la pierre philosophale est le fruit des
Noces du terrestre et du céleste, au-delà des passages par le système solaire.
***
ROSE-CROIX
La
rose est le domaine de l’harmonie et du juste. La croix est le domaine de
l’équilibre et du vrai : d’où le nom des roses croix qui ne peuvent que
prétendre seulement — et non pas accéder — à la toute-connaissance,
capable de clarté, et à l’amour absolu, capable de tendresse ultime — tous deux
universels et singuliers.
La
femme — par principe — est domaine du beau, n’ayant pas connu la chute, et de
l’harmonie d’abord — mais pas de l’équilibre.
Donc,
éventuellement, toutes les femmes sont capables de folies, tandis que l’homme —
par principe, laid, puisque lui a connu la chute — connaît d’abord l’équilibre,
mais ne connaît pas l’harmonie — sauf, exceptionnellement, à son terme.
Donc
l’homme n’est pas capable de folie, en principe, mais de démence — qui est le
passage de la positivité de l’équilibre à sa négativité : la démence.
Le Dragon est
la démence, mais n’est pas dément ; la Bête est la folie, mais pas folle.
La Bête est
double, le Dragon est duel — comme on voit sur le Tarot.
Le Dragon est
la sexualité à l’état duel, donc éventuellement au neutre : il en est le
bourreau dont la Bête est la victime.
Mais la Bête
est le domaine de l’érotisme, dont elle est le domaine à l’état double, en en
étant le bourreau. Érotisme dont le Dragon est l’éventuelle victime.
Mais la Bête —
qui est érotisme — n’est jamais érotique, et le Dragon — qui est la sexualité
en dualisme — n’est jamais sexuel, sauf lorsqu’il s’incarne momentanément dans
l’existence où il est mortel.
Pour
tout ceci témoignent la mythologie, la femme et la réalité dans l’intemporel
contenant éventuellement l’histoire et la non-histoire.
Le
Diable, le Dragon et la Bête sont capables d’alchimie, mais subissent l’être et
le non-être et le transforment ou le transmutent en avoir, si bien que le
Diable de Goethe peut offrir au Docteur Faust toute la jeunesse en avoir, tous
les bijoux et toutes les armes en avoir et pas en être, toute la connaissance
et la toute-connaissance en avoir, et le tout exceptionnellement
en être momentané, mais jamais le moindre amour, mais éventuellement la haine
ou l’affection jusqu’à la démesure — même incidemment amoureuse — mais pas
l’amour, ni la tendresse, ni la clarté de la lumière absolue, chez lui
négative, et momentanément positive.
Mais
l’amour — jusqu’au degré de l’amour absolu et de la tendresse ultime et
universelle et singulière à la fois — peut vaincre le Dragon et la Bête et
l’intemporel, comme aussi la lumière de la toute-connaissance
— lorsqu’elle accède à la clarté — peut vaincre le Dragon et la Bête qui
exercent chacun leur singulière fascination — ce qui fait que Satan a essayé de
tenter Jésus le Christ sur la montagne, mais le Christ n’en a jamais été la
victime : il a vaincu Satan par son refus.
***
L’ÂME ET L’ESPRIT, SOLEIL
NOIR ET LUNE NOIRE
L’âme
est le fruit des noces du Soleil Noir et de la Lune Noire, où le Soleil Noir
l’emporte sur la Lune Noire : donc la sensibilité.
Alors que lors
des Noces du Soleil Noir et de la Lune Noire, lorsque la Lune Noire l’emporte
sur le Soleil Noir, ça donne non plus la sensibilité, mais l’intelligence — et
non l’intellectuel ni le mental.
Et la
sensibilité n’est pas la sensation, qui vient de l’organisme, alors que le sens
vient du corps physique.
La
sensibilité n’est pas non plus l’affectivité ni l’affection qui sont du domaine
de la psyché et non de l’âme.
L’esprit, à
l’origine, est le statisme qui domine le dynamisme.
Il est demeure
qui devient véhicule dans le souffle de l’esprit ; mais le souffle de l’esprit
se fige dans l’intellect, qui est véhicule aliéné en demeure, et se réalise
dans le mental qui est statisme capable de dynamisme.
Le concept
vient du souffle de l’esprit — véhicule — qui se fixe alors en demeure, source
éventuelle d’idées, alors que le noème vient de l’âme et peut-être de la
psyché qui passe, de la demeure en instant dans le noème, au véhicule de l’agir
dans la noèse, et à la demeure nouvelle du phénomène — qui est d’abord statisme
qui domine le dynamisme, et devient éventuellement dynamisme dominant le
statisme.
***
L’ORGANISATION,
L’ADMINISTRATION,
La
Tête du Soleil Noir est l’imagination, la Queue du Soleil Noir est
l’imaginaire.
La
Tête de la Lune Noire est la raison (rationnel surtout dominant l’irrationnel),
alors que la Queue de la Lune noire est l’irrationnel dominant le rationnel.
La
Lune Noire est la théorie dont le Soleil Noir est la pratique, et pas le
concret.
Le Soleil Blanc est, lui, l’énergie en concret, en demeure dynamique
en objet, alors que la Lune Blanche est, elle, l’énergie en concret, en demeure
dynamique, mais tout ceci est en sujet et éventuellement en véhicule satellite,
alors que le Soleil Blanc est véhicule non-satellite,
mais au centre, dynamisme l’emportant sur le statisme dans le Soleil Blanc
du Lion, mais, lors du Soleil Blanc en [un
blanc dans le texte, correspondant probablement à un glyphe astrologique],
le statisme domine le dynamisme.
La
sensualité vient des Noces de l’organisme et du corps physique, donc des Noces
des sensations et des sens.
L’organisation
vient des Noces de l’intelligence de la sensibilité et des sensations de
l’organisme, et des sens du corps physique en dynamisme et en agir jusqu’au
faire.
L’animation
vient des Noces de l’intelligence — qui l’emporte sur la sensibilité et le
rapport, avec éventuellement de l’organisation, qui ne fait pas partie de l’animation
mais qui l’aide — avec le jeu des sensations, des sens, et des perceptions qui
sont l’objet des sens, alors que les sensations en sont le sujet.
L’administration
vient des Noces de l’être en état et de l’agir en action, et du faire en fait,
mais beaucoup de l’esprit qui domine la vie dans l’essence et l’existence de la
réalité du corps physique en dynamisme et en statisme.
La
société de consommation est inversion de l’être de l’avoir en non-être du non-avoir, en situation statique dominant le dynamique, et
en passion déterminée subissant la société de production qui est déjà non-être
du non-avoir en intemporel, en situation dynamique
dominant le statique, et en réaction déterminante : donc, la société de
consommation est en état de victime, dont la société de production est en
situation de bourreau — donc de sadisme.
***
L’ÉNERGIE
Avant
le Principe (Notre Mère non-être en état, qui est la Grande Déesse), donc avant
le Verbe (non-être en action), celui de Dieu Notre Père, Notre Seigneur, il y a
l’énergie, essence au degré d’immanence, qui est androgyne de mâle et de
femelle, je veux dire du Tout et du Rien qui précèdent l’énergie qui est
en fusion.
Cette
fusion est justement et vraiment précédée du Tout d’une part, et du Rien
d’autre part.
Ce
Tout est celui du NÉANT rempli de chaleur, d’amour, de corpuscules en collectif
obtenu, fait de tous les uniques des corpuscules en ordonnance, qui est mâle
sadique (le Principe, ultérieur, étant femelle évidemment sadique — comme
la Lune Noire ; le Verbe, Dieu, étant comme le Soleil Noir : mâle
masochiste).
Il
y a d’autre part le Rien, celui du Chaos vidé qui est du domaine de l’onde,
unique de tous les collectifs qui la composent, qui est femelle masochiste —
qui est avant la Lune Blanche future déjà la Lune Blanche, alors que le
Néant rempli est mâle sadique comme le Soleil Blanc futur qui est déjà le
Soleil Blanc avant le Soleil Blanc ultérieur — co-étant de ce Néant rempli de
mâle sadique.
L’énergie
qui vient après ce Tout qui est le Néant rempli, mâle sadique d’une part, et
d’autre part séparée de lui, il y a le Rien qui est le Chaos vidé, femelle
masochiste, onde unique de tous les collectifs qui la composent.
Donc
cette énergie est androgyne, mais à la fois duelle et
double, c’est-à-dire mâle et femelle, masculin et féminin, sexualité de
l’esprit (dialectique première) et érotisme de la vie, et maïeutique
première et non-dialectique.
Il
y a pourtant, loin de tout ceci, donc du Tout puis du Rien, le Néant du Rien
suprême dialectique dans son contenant seulement, son contenu étant non-dialectique et absence de maïeutique, contradiction de
l’étant du Tout suprême.
Ce
n’est que plus tard que Dieu (le non-être en action, Notre Seigneur, le Verbe)
passera par la créativité à la création de la Genèse — qui est encore
l’intemporel des sept jours de la création et de la manifestation du cosmique
(l’univers dont la Terre), du divin, de l’humain, avec la création d’Adam, puis
d’Ève et du Paradis Terrestre où la conscience est déjà virtuelle dans l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal où règne ce
serpent du mal, qui est mais qui n’existe pas, et qui sera, dans Adam, à
l’état de pomme d’Adam, et dans Ève — qui a rendu Adam complice de sa
désobéissance qui a consisté à être séduite par ce serpent, Ève ayant digéré
très simplement le fruit défendu qu’elle a mangé.
Mais ce fruit est
resté en travers de la gorge d’Adam qui, lui, n’a pas digéré le fruit défendu
que lui a donné Ève.
Cette
conscience virtuelle, devenue interne dans Adam et Ève du fait de leur
désobéissance, va devenir potentielle dès l’expulsion d’Adam et d’Ève du
Paradis Terrestre, et devenir réelle par la naissance de Caïn et d’Abel,
et devenir ensuite, mais je ne sais pas pourquoi, peut-être dans les
descendants de Caïn et d’Abel, conscience en réalité offerte à l’être
local, originel, premier avec Adam et Ève, et resté local même après les
descendants de Caïn et d’Abel, et dont pourra s’emparer le devenir
révolutionnaire — dès son origine — virtuel, potentiel, réel, et réalité qui sera
domaine et but de l’être local qui deviendra plus tard être global
contenant le Je transcendantal, contemporain de l’apparition de l’être global
avec le Je transcendantal de la conscience ultime.
***
LA NACRE
Le passage de la
lumière à la couleur est le passage de l’essence à la substance de toutes les
couleurs dialectiques entre elles.
La transcendance
respective des couleurs, c’est le blanc et le noir, mat ou brillant.
Et l’incolore est le
passage à l’immanence.
Les Noces du blanc et
du noir, c’est le gris, les gris, dont l’excellence est le gris perle — la
nacre — et les perles.
Audiberti a écrit que
le lait est blanc d’une telle intensité qu’il devient apparemment noir.
***
LE NOYAU DE L’ATOME
Il
y a, à l’origine des origines, le Tout qui est le domaine collectif de tous les
corpuscules et aussi domaine du noyau de l’atome — noyau, domaine de la
translation.
Il y a d’autre part le Rien, lieu de l’unique de toutes les ondes,
qui est aussi l’unique du collectif de tous les électrons, le photon et le
neutron, etc., étant, à l’insu des savants, domaine[s]
divers ou variés des Noces du noyau et des électrons.
Alors
l’énergie est le lieu, le domaine de l’atome complet, ou, encore mieux, de tous
les atomes qui sont mais qui n’existent pas encore : ils existeront
lors du passage à la réalité et à la manifestation réelle et réalité, existence
et non plus essence seulement, tout ceci résultat de la créativité et de la
création par Dieu, à la situation de Noces avec la Déité Absolue, et aussi avec
l’énergie, origine de ces deux valeurs, et aussi dans ces Noces le résultat du
Tout et du Rien précédemment décrits, le Tout et le Rien et l’énergie étant
déjà le domaine de deux à chaque fois, qui sont mais qui n’existent
pas : essence, éventuellement depuis le virtuel jusqu’au réel, et
non-existence — donc ni encore réalité, ni manifestation.
C’est
sur la Terre, domaine unique par excellence, par essence devenue existence
concrète, qu’on passera au matériau et à la matière externe plus qu’interne
qu’on trouvera sur cette Terre unique par excellence, domaine de la matière et
des matériaux comme contenant à la situation interne, et comme dynamisme
dépassant le statisme des atomes externes dans l’énergie, origine relative de
tous les atomes en essence seulement et de toutes les origines du Tout et du
Rien, alors que l’énergie est la situation globale, donc en essence
seulement l’origine et l’androgynat des atomes, où se trouve l’essence de tous
les atomes externes, surtout plus et mieux que le noyau du Tout, d’une part, et
des électrons en situation d’unique, faits de tous les collectifs dont a
bénéficié le Rien en dehors, toujours et partout, dont personne ne peut
s’emparer : il n’y a pas, dans le Ciel, et son essence et son virtuel, de
police qui était déjà véhiculée dans l’énergie.
Dans
le Ciel, le véhicule est, dès son origine, la demeure de l’énergie androgyne,
demeure des véhicules du Tout en demeure révolutionnaire et traditionnelle des
corpuscules, etc., et du Rien, demeure devenue
véhicule dans la situation de l’onde unique de toutes les ondes, et des
électrons de l’onde unique de toutes les ondes qui sont en situations
collectives variées qui ont forgé l’atome à la situation où le complexe de
toutes les ondes est devenu l’unique de leur collectif de leurs composantes — distinction
portant au sein de la coïncidence, chaque onde étant une unique composant le
collectif de chacun au sein du même du dynamisme à l’état de statisme dépassé
en dynamisme de l’unique final.
***
À L’ORIGINE…
À l’origine
et bien avant la chute, il y a le devenir non encore réaction déterminante,
mais simple action naturellement révolutionnaire du déterminant non encore
réaction déterminante qu’elle sera dans la chute, mais simple action alors de
donneuse permanente du son qui ne sera pas encore passion déterminante par la
chute, mais alors passivité simple du son de l’activité simple de la cloche,
qui est activité simple de donneuse de son de la cloche qui, elle, est en
situation de devenir révolutionnaire simple, et pas réaction déterminante que
la cloche deviendra lors de la chute seulement — mais pas avant.
Alors, ce sont les
Noces naturelles et surnaturelles de la cloche donneuse naturelle et
surnaturelle de donneuse de son.
Elle sera
encore production simple du son produit simple encore avant la chute, celle
donneuse de son, dont le son sera le produit encore en état de passivité
naturelle et surnaturelle de produit que sera le son, mais pas encore, lors de
la chute où la passivité naturelle et surnaturelle du son deviendra, lors de la
chute, passion déterminée et esclavage et esclaves du bourreau de la réaction
déterminante de la cloche par la situation de réaction déterminante du battant
de la cloche, simple nature et surnature de la réponse toujours libre du son
qui obéit naturellement et surnaturellement à l’action du battant de la cloche,
frappant à l’état et à l’action encore libre contre la cloche toujours libre.
Libre encore,
situation nouvelle et future : ce que seront les cloches sonnant à Pâques,
lors de la résurrection de Jésus devenu Jésus-Christ par sa mort devenue rédemption
du péché originel de la chute de l’humain déjà en situation d’humain, de cosmique
et de divin qu’il était à l’origine des origines, lorsqu’Adam
a été créé par Dieu avec sa première femme Lilith, déjà la secrète, et qui
deviendra — dès sa naissance — réaction déterminante par sa vertu de silence,
alors qu’Adam deviendra déjà passion déterminée par sa situation de parler
de façon permanente — ce qui excède Lilith, réaction déterminante par sa disparition,
passion déterminée. Alors, elle parlera exceptionnellement, et prononcera
le seul nom : Silence*.
*
Note de Pierre-André Dujat :
Jean Carteret a découvert deux conclusions à son texte : ‘…Lilith, réaction
déterminante par sa vertu de Silence, et qui aboutira à son acte de disparition
définitive au cours duquel elle dira ce seul nom alchimique de ‘Silence’.
***
Mais Adam récupèrera sa situation naturelle et
surnaturelle d’actes successifs, mais d’acte unique, à
chaque fois qu’il parlera à Ève qui l’entendra, l’écoutera, et l’entendra à
nouveau lors d’une entente seconde, et qui répondra à Adam dans la situation de
réponse alors passive de la parole alors active d’Adam.
Mais
Ève passera à la situation d’activité de la parole lorsqu’elle commencera à
parler la première, avant Adam qui sera alors à la situation d’entente
première, puis d’écoute, puis d’entente seconde, où il comprendra tout de suite
la parole d’Ève, et qui lui obéira de la façon la plus naturelle et la plus
surnaturelle du monde du Paradis Terrestre, alors qu’Ève, séduite par le
serpent, passera de son ancienne parole libre à la parole de passion
déterminante, faisant d’Adam son complice, et passant alors de sa parole libre
à la parole de réaction déterminée, en conséquence de la parole d’Ève devenue
passion déterminante, à laquelle répond Adam à l’état de réaction déterminée,
donc obéissance à Ève qui en fera alors son complice.
Mais Adam, ensuite, passera de réaction déterminée à réaction déterminante
subie lors de l’absorption du morceau du fruit défendu, ce qui fait qu’Adam
ne digéra pas le morceau de fruit défendu qui lui restera à travers [sic]
de la gorge, lieu du passage — dans le corps — de l’autorité de la tête à
la responsabilité du corps ; le cou d’Adam étant degré du bas du passage,
ce qui fait que le haut de la responsabilité du corps deviendra — dans Adam
— passage et transfiguration du haut de la responsabilité du corps en lieu
victime de passion déterminée devenant lieu de sa culpabilité, donc de sa
chute qu’est le péché originel, et qui deviendra situation de rédemption en
état lors de la naissance de Jésus, et lieu de la rédemption en action — donc
finalement en acte et encore en devenir lors de l’agonie avant le mourir,
la mort, et la Résurrection de Jésus devenu Christ, pour Adam et pour tous
les descendants d’Adam devenus l’espèce humaine dans l’humanité nouvelle qui
est le germe de l’humanité nouvelle, future et définitive lors de l’Ascension
du Christ.
***
Par exemple,
le capital est avec tout, mais il peut prendre une distance, puis la
distance, puis un détachement, puis le détachement, puis un s’en foutre, puis
le sans foutre : toutes ces situations étant passage de avec tout
au passage progressif au sans le tout, où il est toujours une victime,
ou la victime, du rien du travail et des travailleurs, mais peut accéder à
cesser d’être une victime — ou la victime — du rien à la situation du sans
une victime, la victime, et où alors il arrive éventuellement, au terme, à
le sans foutre — ce dont est [sic] aussi
capable le travail et les travailleurs, tout au long de ces situations dialectiques
et maïeutiques de distance jusqu’au degré ultime du le sans foutre.
Chaque
être humain peut toujours, à tous les niveaux, accéder à ce degré ultime du sans
du le s’en foutre, parce que la liberté est en principe présente
toujours et partout en chacun de nous, mais degré ultime qui demeure toujours
la demeure et le véhicule du devenir de l’intemporel, de l’histoire, et de la non-histoire.
***
Il y a un
bien, le bien, un mieux, le mieux qui est éventuellement l’ennemi et
l’aliénation du bien, puis un meilleur, puis le meilleur, puis un excellent,
puis l’excellent, puis un complet, puis le complet, puis un parfait, puis le
parfait, puis un absolu qui dépasse le parfait, puis l’absolu, puis la Sublime
Anarchie.
Donc
on est déjà passé par un relatif, puis par le relatif, précédemment — dès un
bien.
***
La
démonstration dialectique et maïeutique de mes textes — et non pas ma
démonstration — atteint peut-être au degré de la Sublime Anarchie, avec
l’ordonnance qui la concerne et qu’elle concerne au degré ultime de l’évidence
qui peut concerner l’auditeur ou le lecteur éventuel.
***
MAÏEUTIQUE ET DIALECTIQUE
Socrate
était la maîtrise et la virtuosité de la maïeutique, confrontation du même avec
le même, où, éventuellement, l’autre existant se transmute en même, et le même —
qui parle le premier — se transmute en autre.
Mais
la maïeutique est tout de même, par principe, confrontation du même avec le
même.
Et
la maïeutique est première dans la tradition, la dialectique étant alors
satellite de la maïeutique ; mais avec l’origine en principe de la
révolution, la dialectique est en principe confrontation du même avec l’autre,
la maïeutique étant alors satellite de la dialectique : d’où la
possibilité de la science qui est d’abord formelle, puis dialectique plus tard.
Science
qui deviendra expérimentale à partir de l’ère chrétienne, et qui déterminera
comme conséquence la technique, les techniques, alors que, dans la période pré-chrétienne, c’était la technique, puis les techniques,
qui étaient à l’origine, éventuellement d’une science, puis de la science
d’abord domaine du formel, puis du maïeutique, puis du dialectique — ce qui
sera peut-être ultérieur à partir de l’ère chrétienne.
Auparavant,
il devait exister des savants secrets et inconnus — et même étrangers — qui
accédaient au degré d’une science ou de la science, etc.,
etc., etc. Ils étaient déjà
à la fois Dragon et Bête de leur situation exceptionnelle interne, secrète et
cachée, et ignorée ou méconnue.
***
LA BOMBE ATOMIQUE, L’ÉNERGIE ATOMIQUE
La
bombe atomique est déjà la situation devenue capable d’agression, alors que
l’énergie atomique est le domaine de la toute-agressivité
naturelle de la vie — où la vie l’emporte sur l’esprit.
Mais
l’énergie atomique est une essence qui a débouché sur l’existence ; alors,
je ne suis pas loin de croire que la bombe atomique est du domaine de
l’intemporel à la situation de réaction déterminante — mais latente — et dont
on redoute par-dessus tout (on : même la société, l’État,
les gouvernements) le passage à l’acte.
Mais
cette bombe atomique — dans la situation où elle est et où elle existe
actuellement — est donneuse éventuellement d’angoisse ultime.
L’usage
de la bombe atomique, ou de ses infiniment petits locaux, est un acte de
démence ultime, dont certains déments seraient éventuellement capables, mais la
poésie, la prophétie, la mystique — et même l’art de tous les arts — sont et
existent dans l’univers et dans Notre Terre, et sont capables d’empêcher l’acte
déclencheur de la bombe atomique qui a déjà connu le passage à deux actes par
les américains contre le Japon et les Japonais — ce qui suffit, du moins pour
l’instant.
Mais
l’usage des infiniment petits et locaux de la bombe atomique est possible
éventuellement lors de certaines crises internationales.
***
Je suis à la situation de personne, présence dans
le vide et même dans la mort — comme l’écrit Michel Camus.
Mais je suis, accessoirement, présence dans le
plein, et aussi dans l’existence, avec le futur mourir : mais j’y suis à
la situation d’exception — là où l’esprit domine la vie — et à la situation de
miracle — là où la vie domine l’esprit.
Il n’y a qu’à voir la présence du plein dans mon logement
dont je me fous éperdument.
***
L’inconscient collectif est déjà l’analogue — et
non identique — de l’énergie atomique en essence, capable de foutre en l’air le
sur-moi, le conscient et le subconscient, et capable alors de disparaître
lui-même au bénéfice de la conscience en devenir : il n’y aura plus de
psychanalyse, ni de psychanalystes, ni même de psychiatrie, ni de psychiatres —
mais il y aura alors des thérapeutes qui seront ‘personne’ et capables du génie
de transmuter le trouble, la maladie, la crise — non seulement en guérison,
mais en santé, avec la coopération du patient.
La
bombe atomique, dans l’existence, c’est la situation, en existence, de
l’énergie qui précède le Principe et le Verbe, et qui est seulement en essence —
alors.
L’énergie
qui précède le Principe et le Verbe est déjà le lieu du feu invisible, encore
en non-être et en non-avoir, donc du tout et du rien
absolus précédés du tout et du rien relatifs et séparés.
C’est ce feu, invisible encore à l’origine, dont s’est emparé Prométhée
et qui l’a donné aux hommes qui le furent d’abord (puisqu’ils [l’]eurent
après), d’où l’apparente fatalité de la flamme et des flammes — mais aussi
conditionnement, nécessité, et déterminisme, malgré la présence absolue de
la liberté possible à tous les niveaux, dès l’origine des origines, et qui
deviendra liberté absolue et même liberté de la Sublime Anarchie et de son
ordonnance lors des Noces du Je et du Nous transcendantal, déjà en acte lors
de la révolution socialiste, mais qui dépassera même son degré d’excellence
absolue dans l’existence (au degré de la Sublime Anarchie et de son ordonnance),
lors de la Parousie et de son devenir trans-révolutionnaire.
***
À TES SOUHAITS
Le
bâillement est le fruit du besoin à un certain degré où on rejoint le
bien-être.
L’éternuement
est un acte d’instant, une explosion du désir au degré déjà cosmique, quoique
humain et divin, Noces du désir et de la foi — d’où la formule par les autres
ou par l’autre :
À tes souhaits.
Donc, les souhaits
sont les fruits du désir et de la foi, mais je croirais davantage en
l’hypothèse que l’éternuement est seulement le fruit d’un désir, du désir en
situation d’emprisonnement dans le corps et dans l’organisme, qui se libère de
sa prison par l’explosion de l’éternuement — d’où À tes souhaits, alors que les
Vœux sont, eux, du domaine de la foi.
***
CHRISTIANISME
J’ai déjà dit que en
deçà de ‘Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre’, il y avait une
infinie et éternelle période où se trouvait la tradition primordiale et divine,
avec une humanité divine, avec les chérubins, les anges, les archanges, et les
Séraphins.
Dieu
est partout et toujours dans la coïncidence avec le tout et le rien — émanation
de la Déité Absolue.
Mais
s’il est coïncidence primordiale, il n’est distance nulle part.
Il
est être et — entre autres choses — Seigneur, Père, Fils, et Saint-Esprit.
Il
trouvera une distance avec l’homme et la femme qu’il a créé et qui est doué de
conscience et de choix, passant par le mourir et la mort, la naissance et le
naître et l’existence. Mais cet homme-femme est de
valeur collective.
Dieu
fait partie de la tradition divine. La révolution divine est nécessaire à la
tradition divine, et cette révolution passe par le miracle et l’exception de la
conception, de la naissance, de la gestation, du naître et de l’exister, du
mourir et de la mort et de la résurrection, et du Corps Glorieux qui passent
par l’histoire et la non-histoire — mais pas par le
stade où le collectif précède et l’emporte sur l’unique.
Donc,
l’incarnation dans l’unique qui l’emporte sur le collectif.
Donc,
dans l’histoire, et singulièrement sur la Terre unique — dialectique des cieux
où le collectif l’emporte sur l’unique.
Donc, la Terre est nécessaire au lieu de cette révolution, ainsi qu’un
certain homme, nouvel Adam homme-femme, fruit d’une
maturité au sein de l’histoire non-histoire de la
communauté humaine de toute la planète, fruit d’une maturité de toutes les
religions*, de tous les cultes, de toutes les
traditions.
Il
y a donc un instant, et un lieu, et un être non-être de cette humanité,
capables de cette révolution.
Et
il y a la mère de cet humain, qui est la Vierge Marie à qui l’archange Gabriel
annonce qu’elle va être choisie pour la nécessité de la révolution divine.
Elle
concevra donc, et elle donnera naissance à cet être non-être qu’elle appellera
Jésus — qui naîtra, qui existera, qui passera par l’existence, le mourir, la
mort, la résurrection, et le Corps Glorieux.
Et
cet être unique — émanation terrestre révolutionnaire de l’unique divin céleste
traditionnel — sera Jésus pour la naissance et l’existence, et deviendra Christ
par le mourir et par la mort et la résurrection et le Corps Glorieux.
Christ
veut dire : Oint. Or l’huile est le troisième état du feu primordial :
il y a le feu primordial originel et invisible, la flamme qui est le feu
visible et les combats de l’effort et de l’ascèse, et l’huile qui est le feu à
l’état de paix de tous les combats.
Jésus
a trente ans de vision, et trois ans de mission et de transmission, entre 30
ans et 33 ans — âge de sa mort.
Pour avoir un ensemble humain capable de cette transmission, il y aura
les douze apôtres et les quatre évangélistes, et tous les humains qui se convertiront
à sa mission, qui découvriront ou qui auront la foi dès lors, et plus tard
dans le devenir de l’histoire [et
de la ?] non-histoire.
Mais
cette situation d’humanité sera dépassée par une société qui aura Rome
pour centre et pour état pontifical, avec le pape pour chef suprême — chef élu,
mais qui est par principe seulement être et non-être, langage et non-langage (d’où son infaillibilité de principe), du
Christianisme.
L’infaillibilité
papale est sujette à l’erreur, du fait de l’histoire et de l’existence.
Ce
Christianisme s’appellera catholicisme dans l’existence et dans l’histoire.
Mais cette nouvelle société est à la fois conditionnée et déterminée par
l’évolution, l’involution, et les différentes étapes de la révolution.
Mais puisque
cette nouvelle société a eu un naître, elle aura un mourir, et le pape, et la
papauté, et le Vatican, et le catholicisme mourront et disparaîtront au cours
de la révolution terrestre.
Il n’y aura
plus de religion catholique : il y aura la foi ; et partout où
il y aura la foi, même à travers d’autres religions qui disparaîtront
elles aussi, il y aura la véritable église — communauté (état) et solidarité
(action) des fidèles, du couple homme-dieu et monde.
Il n’y aura
plus de sacré qui est distance et adoration : il y aura le saint qui est
coïncidence et amour, mystique et gnose confondues.
Cette
révolution se reliera à la révolution socialiste planétaire. Elle précèdera l’Apocalypse qui est la fin des temps, et non la fin
du temps, ni la fin du monde — qui est immortel.
Et même, elle
ensemencera l’Apocalypse, et en sera une composante.
Et ce sera la période terminale, de la résurrection du Corps Glorieux et de la
Jérusalem Céleste.
Tout ce qui
existe est fruit de la création et de la manifestation, mais l’homme-femme occupe une place singulière : il est créé
à l’image et selon la ressemblance de Dieu — émanation de la Déité Absolue.
La nature, la
surnature, l’homme et le monde sont immortels. Mais l’homme, et peut-être la
nature transmutée par l’homme (alchimie), sont capables de la conscience
absolue de la conscience relative du Je transcendantal — et l’immortalité
rejoint l’infini et l’éternité, toujours domaines d’œuvre et de chef-d’œuvre
dans la connaissance et dans l’amour qui demeure primordial.
Il y a une
humanité originelle, une société qui en est le stade ultérieur et momentané,
mais pas suprême.
Il y a, à la
fin des temps, l’humanité terminale qui est l’humanité primordiale et divine,
et qui est le domaine de la révolution de la tradition divine : l’homme
est plus que Dieu.
Tout ce qui
est émanation de la création des Cieux et de la Terre est de nature et
surnature divines aussi : visible et non-visible,
réalité et valeur, essence et existence, exotérisme et ésotérisme de l’univers,
homme et monde — donc tout est aussi divin.
Les galaxies
sont être et non-être, divin et non-divin. Donc
chaque galaxie est un ensemble de dieux. Notre galaxie est aussi ensemble de
dieux, mais dans notre galaxie, seule la Terre est le lieu unique d’une
humanité, de l’humanité où seul l’humain, l’homme, est à l’image de
Dieu, selon sa ressemblance.
Mais, parmi
tous les dieux de toutes les galaxies, il y a un Dieu Seigneur qui est Notre
Dieu.
Donc, les
galaxies sont toutes des ensembles de dieux. Chaque étoile est le lieu d’un
soleil, avec peut-être des planètes dont chacune est un dieu, avec sa face
visible et sa face invisible.
Mais notre
galaxie est singulière (et notre soleil et notre lune sont un dieu et une
déesse), dont chaque planète du système solaire est un dieu-déesse
avec une face visible et une face invisible d’un ensemble qui est le système
solaire.
Mais le
système solaire est planète pour la Terre qui est aussi un dieu-déesse.
Mais la Terre
est le lieu unique, exception et miracle de l’humanité et de chaque homme.
Donc, les
planètes du système solaire sont des dieux d’un ensemble où règne la Terre,
unique par la présence de l’humanité et de chaque homme qui passe par une
existence unique, émanation et manifestation de la vie et de l’esprit de Dieu
Seigneur.
Or l’homme —
je l’ai démontré — est plus que Dieu : d’où l’astrologie où les planètes
sont des dieux pour l’homme.
Et
l’astrologie, qui concerne la Terre, le système solaire et les étoiles des
galaxies, est du domaine du divin (et pas de Dieu), dont les mythologies sont
des narrations variées des traditions des différentes divinités, mortelles et
immortelles, et de leurs analogues.
Donc les
planètes du système solaire sont présence, rapport, relation et contact de
dieux qui jouent un rôle dans le déterminisme ; mais il y a quelque chose
qui dépasse le déterminisme : c’est la liberté et le libre-arbitre,
l’utile et l’inutile.
Arbitre est
une mission du principe, médiateur. Le libre-arbitre est du domaine du Je
transcendantal, du Corps Glorieux et de la Jérusalem Céleste — dont le Principe
est dans la Déité Absolue et qui la précède.
Je l’ai
dit : l’homme est plus que Dieu.
*
C’est Saint-Augustin qui a
dit : ‘Toutes les religions qui ont précédé la chrétienne étaient chrétiennes :
celle-là s’est appelée la chrétienne’.
***
SOLEIL BLANC
- LUNE BLANCHE - SOLEIL NOIR - LUNE NOIRE (I)
Dans
le Soleil, la Lune Noire travaille au profit du Soleil Noir. Dans la Lune, le
Soleil Noir travaille au profit de la Lune Noire.
Le Soleil Noir
manifeste est la réalité des signes du Zodiaque. La Lune Noire est la réalité
des planètes.
Pluton est
passage du proche interne au lointain externe. Proserpine est passage du
lointain intérieur au proche extérieur.
Les sept
premières planètes sont l’Intemporel du Ciel. Les
sept planètes à partir d’Uranus sont l’Intemporel de
la Terre.
La Tête du
Soleil Noir est le témoignage de tous les signes du Zodiaque. La Queue du
Soleil Noir est le témoignage des maisons, lieux d’ermites, où la chaleur —
sujet du Soleil Noir — devient objet.
La
Tête de la Lune Noire est le domaine des planètes invisibles (Silence). La
Queue de la Lune Noire est le domaine des planètes visibles (Bavardage). La
Tête de la Lune Noire est le lieu du statisme premier de toute planète, et du
dynamisme second, avec pour conséquences les rapports et les aspects.
Les
signes du Zodiaque sont le passage de la formation à la forme ; les planètes
sont le passage de la transformation à la transformité
; les aspects sont le passage de la transfiguration à la transfigurité.
Vulcain,
capable de transmutation, concilie dans la coïncidence de toutes les
contradictions.
La Terre est
le lieu de la pierre philosophale.
La foudre est en
action dans le paratonnerre — lieu de passage du fil à la Terre.
Vulcain est capable de créer un robot au service de
l’homme (cf. la mythologie).
Toutes les planètes sont des dieux réels mais pas
en réalité — en essence, mais pas en existence.
L’influence des planètes est métaphysique et
métapsychique.
La constellation est manifestation collective dont
chaque étoile est manifestation unique.
La radio est à l’état d’idée ; la télévision est à
l’état d’image.
Le théâtre est lieu de la parole unique et
collective — domaine de l’intemporel, espace qualitatif et temps quantitatif,
dans l’instant, passage à l’éternel présent.
Le cinéma est le passage à la répétition permanente
des images du réel, à la réalité.
L’opération domine l’authenticité et l’efficacité
de l’action jusqu’à la synthèse (fruit).
La globalité est le domaine de l’intégrité et de la
plénitude de l’état jusqu’à la composition (graine).
Le fruit interdit du paradis est passé au dynamisme
subi quand Ève (en situation de passion déterminée) l’a passé à Adam (en
situation déterminante) qui ne l’a pas digéré — le fruit est resté en travers :
pomme d’Adam qui a chuté.
L’homme est vrai d’abord, juste — éventuellement.
La femme est juste d’abord — vraie éventuellement :
“souvent femme varie, folie qui s’y fie.”
La femme, par cycle, connaît les règles, et par translation : la Règle.
La Déité Absolue est la Grande Déesse.
La Lune Noire est Principe de la Déité Absolue.
Le Soleil Noir est Principe de Dieu, du Verbe, du
non-être en action.
L’énergie est en situation intersubjective encore à
l’état d’androgynat du mâle et de la femelle — ayant pour origine le Tout
(Chaos) et le Rien (Néant - Femelle).
Dans l’Intemporel,
l’énergie est en œuvre jusqu’à la démesure — transformation d’énergie limitée
en énergie illimitée : c’est le problème du capitalisme en proie à la
confrontation du capital et du travail. La Révolution est l’incarnation de l’Intemporel.
Quand on aura le Corps Glorieux, plus besoin de
nourriture : on vivra d’amour et d’eau fraîche.
L’ambroisie est un manger. Le nectar est un boire.
***
LE ZODIAC
L’astrologie concerne
le Zodiac [sic], les planètes, les étoiles, les
constellations, et la Terre et l’humain qui l’habite.
Dans le Zodiac, à travers chacun de ses signes,
uniques et collectifs, et leur ordonnance dialectique, se situent l’être et le
non-être, leur langage et leur non-langage, l’utile
et l’inutile, qui sont seulement l’état dialectique des virtualités.
C’est le domaine de l’état dialectique et du
devenir dynamique de l’œuvre.
Les planètes, variées mais dépendantes d’une
ordonnance globale, sont aussi être et non-être, langage et non-langage,
utiles et non utiles. Elles sont seulement valeurs d’une dialectique collective
d’une action et d’une influence virtuelle.
Leurs
différents aspects, dialectiques essentielles et dynamiques, sont l’action
dialectique, aussi, de leurs valeurs réelles — en sujet — de l’œuvre à venir.
Ils sont
transcendants des planètes, transcendantes elles aussi du Zodiac qui est lui
aussi transcendant des constellations.
Mais il y a
une interdépendance des planètes, de leurs aspects, et du Zodiac lui-même.
Les maisons
sont le lieu dialectique de l’être et du non-être, du langage et du non-langage, de l’utile et de l’inutile.
Mais elles le
sont sur le plan et l’ordonnance dialectique de l’objet virtuel.
Les
constellations et leurs étoiles sont sur le plan non-dialectique
du non-être, du non-langage, de l’utile et de
l’inutile. Elles sont accessoires et non essentielles des valeurs et de leur
ordonnance non-dialectique des valeurs — et non des
réalités — du sujet.
Il y a
cependant, au terme de l’ordonnance des planètes, une planète réelle, pas
encore découverte, qui s’appelle Vulcain : il est aussi histoire et non-histoire, langage et non-langage,
utile et inutile.
Mais il est
non plus virtuel — il est potentiel des valeurs dialectiques du réel.
Il est en
principe démiurge potentiel, et non plus virtuel ; pour lui, il n’y a plus de
sacré et de tabou : il oppose de façon complémentaire le cosmique et l’humain
au divin dont il est le complice.
Il crée les
bijoux pour les déesses, et les armes pour les dieux, mais il est médiateur —
et non intermédiaire — entre l’homme et Dieu. Il est prometteur de
contestations et de révolution.
Il est la mise
en rapport du système solaire et des étoiles.
Quant à la Terre,
elle est transcendante aux constellations et à leurs étoiles, et transcendante
du Zodiac, des signes, des planètes et de leurs aspects, et de l’interdépendance
universelle et absolue et relative de leurs vertus dialectiques de valeurs
du réel, et non de la réalité*.
La Terre, par
contre, est le lieu, unique et collectif, des valeurs dialectiques de l’être et
du non-être, du langage et du non-langage, de l’utile
et du non-utile — mais cette fois, des vertus
dialectiques efficaces du réel et de la réalité.
La Terre,
planète singulière de l’univers, est passage dialectique du réel de l’univers à
la réalité terrestre.
Mais l’humain
est exceptionnel dans l’univers exceptionnel, unique et collectif du passage
dialectique des vertus du réel et de la réalité du déterminisme — humanité,
communauté naturelle, unique et collective, dont la société, toujours
dialectique, est le conditionnement passager et le déterminisme relatif du
devenir de l’histoire vers une humanité nouvelle où le déterminisme et le
conditionnement sont vaincus par les valeurs dialectiques de la révolution
extérieure sociale, celle du socialisme, qui débouche sur la Sublime Anarchie,
analogue à la Sublime Anarchie du corps humain, germe et témoignage dès
l’origine de l’humanité, communauté naturelle dépassée par le passage
dialectique à l’état, à l’action et à l’œuvre, de la société qui subit le
déterminisme de l’histoire et de la non-histoire, et
du conditionnement social.
Corps humain,
germe — je l’ai dit — de la Sublime Anarchie ultime et à venir du fruit de la société
histoire et non-histoire, être et non-être, utile et
inutile, transmuté en humanité nouvelle délivrée du déterminisme et du
conditionnement de l’histoire et de la non-histoire,
de l’être et du non-être, du langage et du non-langage,
de l’utile et de l’inutile, transmutés par l’Apocalypse,
nuit de Noces du réel et de la réalité, où apparaît le nouvel humain, délivré
du conditionnement du mourir (absence de la présence) et du déterminisme de la mort (présence de
l’absence) : c’est alors la Résurrection, qui fait surgir le Corps Glorieux,
immortel pour l’humain, et la Jérusalem Céleste pour la Terre et l’univers.
C’est le fruit
des Noces de la révolution extérieure, sociale, de l’état et de l’action en
œuvre et en chef-d’œuvre, révolution physique, dialectique, où le visible
l’emporte sur l’invisible, et de la révolution intérieure — toujours, elle
aussi, dialectique de l’invisible et du visible.
La
Terre et l’humanité — unique dans l’univers — est le lieu singulier de l’amour
réalisé et incarné : quand on aime, on n’a plus besoin d’aimer ni d’être aimé.
Délivrance de son déterminisme et de son conditionnement.
L’amour est
une vertu singulière et universelle ; mais l’amour est concomitant de la gnose,
fruit dialectique d’une ascèse du devenir permanent dans l’éternité et dans
l’infini de l’histoire et de la non-histoire, de
l’être et du non-être, de l’utile et de l’inutile, du langage et du non-langage.
La Terre se
trouve donc — par sa valeur et sa réalité — transcendante de la mesure de la
limite de son terrain, et transcendante du milieu des constellations du Zodiac
et de ses signes, des planètes et de leurs aspects, et de l’ensemble des
maisons — ordonnances dialectiques de leurs vertus métaphysiques.
Donc
la Terre devient transcendance des vertus dialectiques du réel — essence de la
réalité — et de la réalité — existence de l’essence du réel.
Cette
transcendance de transcendances variées se transmute en immanence. Dans la
confrontation de l’univers et de la Terre, l’univers est le lieu de la dialectique,
interdépendance universelle — et la Terre est le lieu immanent et exceptionnel,
unique, dans l’univers collectif où l’humain qui l’habite est le lieu
miraculeux, unique et collectif, du dialogue humain, cosmique et divin, qui
n’est plus l’œuvre mais le chef-d’œuvre immanent de la dialectique cosmique.
Dialogue
où s’accomplissent la grâce et la paix des combats, de la présence, des
rapports, des relations et des contacts du Verbe — enfin incarné — et de son
Principe.
La création de
l’homme par Dieu est le dépassement de Dieu.
Il est le lieu
du risque, du choix et de l’erreur, de l’être (qui est coïncidence au monde, au
divin et à l’humain) et de la conscience — qui est distance au monde, à
l’humain et au divin dans l’action de la solidarité de l’humanité nouvelle
créatrice de liberté absolue, auparavant liberté relative, celle de la
conscience de conscience, conscience absolue de la conscience relative, celle
du Je transcendantal.
Mais ce Je
transcendantal de l’aventure intérieure débouche sur la nouvelle alchimie du
Nous transcendantal — celui de la révolution sociale devenue socialisme global
et planétaire.
Il débouche,
lui, par une nouvelle transmutation, sur l’humanité nouvelle où la société et
l’État ont disparu.
Tout ceci au
profit de la créativité et de ses créations pour chacun et pour tous, qui
ajoutent à la manifestation.
La Terre,
habitée par l’humain nouveau enfin libre, est le lieu suprême d’un univers
transmuté où les galaxies possibles et impossibles deviennent solidaires et non
plus témoins collectifs accidentels de la Terre, elle, lieu suprême du
cosmique, de l’humain et du divin.
L’homme est
plus que Dieu qui ignore le risque, mais dont il dote l’homme dans la création
d’Adam et d’Ève.
Mais le risque
était déjà présent dans le Paradis par la présence de l’interdit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal — promesse de l’Arbre de Vie où l’homme, s’il y goûte, devient semblable
aux dieux.
Dieu,
Notre Seigneur, est le Seigneur de tous les dieux, réels, mais non réalité au
sein des variétés de l’univers, de ses galaxies, de ses étoiles, du Soleil, de
la Lune, donc du Soleil Noir et de la Lune Noire et de leurs planètes, dont la
Terre est le domaine exceptionnel et miraculeux par la présence de l’humain,
mais demeure exceptionnelle de la dialectique qui règne dans l’univers et dans
la société, la planète, et du dialogue de l’humain où l’homme est témoignage du
miracle.
La Terre —
unique et collective — est le lieu de l’aventure intérieure du saint qui est
révolutionnaire à la conquête de la mort, et lieu de l’aventure extérieure,
sociale, qui finalement précède les aventures intérieures.
Donc
le révolutionnaire et le saint — non antagonistes mais complémentaires —
combattent tous les deux pour la liberté : visible et dialectiquement invisible
chez le révolutionnaire qui lutte pour la liberté de l’existence, dont les
combats dialectiques débouchent sur l’essence seconde chez le saint qui lutte
pour la liberté de l’essence dans l’existence.
Par sa
conquête de la mort, il débouche sur une existence transfigurée par la
Résurrection — victoire sur la mort.
Victoire
sur la mort qui trouve son incarnation nouvelle et immanente — et non plus
seulement transcendante — dans le Corps Glorieux pour l’humain et la Jérusalem
Céleste pour la Terre.
La Terre — par
la Jérusalem Céleste — est donc le lieu singulier du devenir universel,
nécessairement socialisme et personne pour l’humain.
La création et
la manifestation sont les situations complémentaires de la promesse qui va du
terrain à la graine, puis de la graine à la racine, puis de la racine à l’arbre
qui débouche dans le milieu environnant du Ciel et de la Terre.
Arbre
dégagé mais en relation avec le terrain. Puis on va de l’arbre à la fleur, qui
est l’incarnation de la jeunesse, et de la fleur au fruit, qui en est la
maturité. Maturité qui est encore jeune par la présence du grain qu’il
contient.
Donc, la fleur
est la valeur et la réalité de la jeunesse qui est maîtrise des Vertus réelles
de l’essence, et de la maîtrise des valeurs réelles de l’existence de la
jeunesse, en passant par le devenir de la maturation qui devient maturité
extérieure — comme conséquence de la maturité intérieure.
* Note :
Le réel est une essence qui débouche sur une existence. La réalité est une
existence qui débouche sur une essence nouvelle.
***
Le fruit, synthèse au terme (alors que la graine
est au terme des dialectiques de l’espace dans la composition), incarne la
promesse, et la transmet par la transmutation alchimique de la promesse de la
graine qui deviendra à nouveau germe dans la continuité et la discontinuité de
l’espace et du temps, avec l’instant — éternel présent — qui conduit à
l’éternité et à l’infini qui ne sont plus déterminés ni conditionnés par
l’esprit et par le temps : d’où la circulation permanente du devenir qui
est radicalement plus essentiel que l’éternité et l’infini dont il est le
dynamisme.
Le
devenir est plus essentiel que l’être qui en est l’accident.
La
création et la manifestation sont le témoignage, le réel et la réalisation de
la lente alchimie du tout et du rien.
***
SOLEIL BLANC
- LUNE BLANCHE - SOLEIL NOIR - LUNE NOIRE (II)
L’homme
visible est
Soleil Blanc
————
Lune Blanche
L’homme
invisible est
Soleil Noir
————
Lune Noire
La
femme visible est
Lune Blanche
————
Soleil Blanc
La
femme invisible est
Lune Noire
————
Soleil Noir
La
Lune Noire est la raison où l’irrationnel travaille au profit du rationnel.
Le
Soleil Noir est l’imagination où le rationnel travaille au profit de l’irrationnel.
Le
Soleil Blanc est le Verbe où l’analogue travaille au profit de la logique.
La
Lune Blanche est le Verbe où la logique travaille au profit de l’analogie.
Le
Soleil Blanc, la Lune Blanche, le Soleil Noir et la Lune Noire sont les principes
collectifs et uniques, essentiels et réels dont la Terre est le principe
suprême et réalité au sein de la manifestation de tous les astres et des
étoiles de l’univers.
Dans
le Soleil Blanc, le collectif agit au profit de l’unique.
Dans la Lune
[Blanche], l’unique travaille au profit du collectif.
Dans le Soleil
Noir, l’unique travaille au profit du collectif.
Dans la Lune
Noire, le collectif travaille au profit de l’unique.
Le
Soleil Blanc est déterminant ;
La
Lune Blanche est déterminée ;
Le
Soleil Noir est déterminé ;
La
Lune Noire est déterminante ;
Le
Soleil Blanc est dynamisme actif en réaction ;
La Lune [Blanche] est dynamisme passif
en passion ;
Le
Soleil Noir est statisme passif en action ;
La
Lune Noire est statisme actif en réaction ;
Le
Soleil Blanc est réalité active ;
La
Lune Blanche est réalité passive ;
Le
Soleil Noir est réel passif, devenir anti-être ;
La
Lune Noire est réel actif, être anti-devenir ;
Le
Soleil Noir est être où l’action l’emporte sur l’état ;
La
Lune Noire est non-être où l’état l’emporte sur l’action.
***
…l’essence permanente du grand devenir : le
devenir est le véhicule et la promesse permanente d’un nouveau stade qui est
l’être, nouvelle demeure qui se trouve, entre autres choses, mort et future
résurrection d’un nouveau devenir.
On
passe ainsi de l’être au devenir, puis de l’être à un nouveau devenir, puis de
ce nouveau devenir à un nouveau devenir, ainsi, perpétuellement, succession et
procession d’évolution, d’involution (états divers), puis de révolution —
changement de plan (action suivie de nouveaux avatars).
Prendre conscience —
à travers les habitudes et les répétitions — qu’il y a toujours le courant du
grand devenir, que tout (et chaque détail) est nouveau et renouveau, c’est déjà
témoigner qu’on est le lieu de la résurrection permanente du Verbe : c’est
déjà être saint, et non plus en rapport avec le sacré, le saint étant
coïncidence permanente avec le Logos, le Verbe — le sacré étant distance
permanente d’avec le Verbe.
Vivre
avec le devenir permanent est du Vécu profond, ce n’est pas du connu, du
concept : on passe du devenir à l’être comme d’une promesse à son
accomplissement momentané et dépassé.
***
SADISME
ET MASOCHISME
Il
y a le sadisme et le masochisme. Ils ne sont pas profondément dialectiques.
Je
dirai qu’ils sont contradiction : le sadisme est le fruit d’un excès
d’être transformé en avoir qualitatif, presque vertu.
Le
masochisme est le fruit d’un excès d’avoir en être, mais en être passif, subi.
Le
sadisme est un pouvoir (distance et fascination), le masochisme n’est que
puissance, en dessous du pouvoir.
Dans
le Tarot, il y a l’Arcane XV nommé le Diable : on
voit en haut le Dragon — comme le dragon de vertu.
En
bas, on voit les deux personnages de la Bête.
Le
Dragon est inversion de la chaleur de la profondeur en lumière négative de la
hauteur. Ce n’est pas une lumière qui fait, c’est une lumière qui
empêche, qui empêche de passer : c’est le Gardien du Seuil, c’est la réaction.
Il
dispose d’ailleurs d’une épée sans poignée : donc il menace, mais il ne
peut pas agir — comme le concierge de l’immeuble.
Il
est extraversion de la chaleur de la profondeur, de la Terre, transformée en
introversion, en lumière négative de la hauteur, du Ciel.
Mais la Bête,
en bas, est initialement lumière de la hauteur, du Ciel, transformée en chaleur
négative de la profondeur, de la Terre.
Si le Dragon
est réaction, la Bête est passion : deux négatifs, quelque part.
Le Dragon est
analogue au sadisme, au pouvoir. La Bête est analogue au masochisme, à la
puissance seulement.
D’ailleurs, la
Bête est liée par un cordon ombilical à un foyer de chaleur sous les pieds du
Dragon.
J’ai dit
qu’ils n’étaient, ni l’un ni l’autre, dialectiques. Ils sont radicalement contradiction,
c’est-à-dire, à un certain point de vue, dualistes et non duels.
La dualité de
la contradiction devient confrontation : elle donne naissance à la dialectique
du rapport qui, de distance initiale, devient coïncidence dans l’Étant du Tout suprême qui contient Notre Seigneur, Seigneur
de tous les dieux des galaxies possibles et impossibles, Notre Dieu — émanation
de la Déité Absolue qui lui est supérieure.
Puis il y a la
créativité, la création, la manifestation dont la naissance, le naître, l’exister,
le mourir, la mort, la Résurrection, le Corps Glorieux, et la Jérusalem
Céleste.
Et puis il y a
la dualité, contradiction suprême de l’Étant du Tout
suprême et du Néant du Rien suprême — dont le contenu est non-dialectique
et non anti-dialectique, dont l’exemple infime est l’ennui, soit l’ennui
horizontal, soit l’ennui vertical, avec un E majuscule qui peut conduire au
suicide.
Donc, le
Dragon et la Bête ne sont pas dialectiques, mais contradiction radicale.
Le Dragon est
de valeur 3, dont la valeur secrète est 6 (1 + 2 + 3 = 6).
Il est
réduction, strabisme convergent de ses yeux. Il est anti-communication, il est
société secrète.
La Bête est
666, valeur secrète de 36, lui-même valeur secrète de 8.
Donc, le
Dragon est à la Bête ce que 6 réduit est à 8 dilaté jusqu’au second maximum.
Mais le
sadisme et le masochisme — le Dragon et la Bête — sont un stade de passage du
Verbe, comme la loge du concierge n’est qu’un passage contrôle aux étages
supérieurs.
Le sadisme et
le masochisme sont des seuils du passage du plan de l’être de l’existence —
avatar de l’être éternel — au plan de la conscience, et surtout de la
conscience absolue de la conscience relative du Je transcendantal.
En principe,
le sadisme et le masochisme sont du plan de l’être individuel, de l’existence,
de la vie. Mais, sur le plan de la conscience, le sadisme et le masochisme sont
du plan de rapport avec la mort — et non le mourir.
Nous voyons ce
nouveau sadisme et ce nouveau masochisme transcendants s’exercer dans la nature
des tortures variées, des camps de la mort, du goulag, de ‘l’hôpital psychâtrique’ [sic].
Le sadisme et
le masochisme ne s’exercent plus contre le corps, mais — à travers lui — contre
l’Esprit. C’est une transcendance qui atteint parfois
une immanence, mais pas l’immanence suprême où règne la liberté.
Le Dragon et
la Bête sont aussi des analogies : le Dragon est analogue mais non identique à
Lucifer. La Bête est analogue mais non identique à Satan.
Lucifer est au
Ciel et au divin ce que Satan est à la Terre et à l’humain.
Satan est le
haut du bas. Il est le prince de ce monde. Il est chaleur négative.
Lucifer est
lumière négative. Il est — pour ainsi dire — absence d’amour.
Le Diable
n’est ni Lucifer ni Satan. Il est celui qui dit NON généralement à tout.
***
Il
y a l’ennui. Il peut être banal, occasionnel — je dirai que c’est un ennui
horizontal.
Mais il y a l’Ennui avec un E majuscule. Je le désignerai par Ennui
vertical.
On ne peut pas
guérir l’ennui. On peut seulement le tromper. On le trompe, mais il est
toujours là. Le tromper, c’est un mensonge — mais ce mensonge n’est qu’une
apparence, un masque.
L’ennui est
une présence négative, inévitable, sous-jacente à tout ce qui existe, à tout ce
qui est, à tout ce qui n’est pas.
Le non-être — co-étant
de l’être — peut s’intéresser au non-être, et éventuellement, dialectiquement,
à l’être. Il ignore l’ennui.
L’ennui nous
guette, nous menace. Dans la création, la manifestation, celle des galaxies
possibles et impossibles, seul l’homme est sujet à l’ennui. Les dieux et les
démons ne sont pas sensibles à l’ennui. La nature ignore l’ennui.
L’ennui est
plus que tout et moins que rien. Il a des milliards de visages. Il est
occasionnel, circonstanciel, ou permanent. Il est plus que l’éternité et l’infini.
Plus que la mort, plus que l’enfer où il se passe toujours quelque chose. Plus
que le mal, évidemment.
Pour tromper
l’ennui, sans pouvoir le faire disparaître, on peut faire le mal. Ainsi ces
bandes de jeunes, dans notre société actuelle, vont gratuitement casser,
démolir, détruire, tuer, torturer — tout ça, parce qu’ils essaient de tromper
l’ennui qui les habite individuellement. Mais ils se mettent ensemble,
additionnent leur ennui respectif pour le masquer par un faux collectif.
L’ennui est plus
que la démesure. La démesure lui est étrangère, mais il peut s’en servir. Dans
la banalité de l’existence, on peut se mettre à boire, à se droguer pour
tromper l’ennui. Je l’ai dit : l’ennui a des milliards de visages.
Il peut être
occasionnel ou permanent — ainsi, il y a des gens dont toute l’existence est un
masque de l’ennui. Banalement, le sérieux est un des masques de l’ennui, mais
pas le grave — qui est habité.
L’ennui est
plus que le vide qui s’intéresse au vide, et éventuellement, dialectiquement,
au plein. La sécurité peut être aussi un masque de l’ennui, comme le confort,
mais pas comme le bien-être, qui est habité.
L’ennui est
déserté par la vie, par l’amour, par l’esprit. L’ennui constate la
différence, les différences entre toutes les choses. Mais ça n’a aucune
importance, aucune valeur. Il est sans aucun intérêt. Il ressemble à tout ce
qui considère — comme la sagesse — que tout ce qui existe est illusion.
Mais il est le
négatif de cet état transcendant. L’ennui est la négativité stérile de la
négativité, celle-ci pouvant être dialectique de la positivité. L’ennui, c’est
l’absence suprême qui se masque dans la présence de la négativité
stérile de la négativité.
Le simple en
esprit n’est jamais menacé par l’ennui : il est présence pure et simple de tout
et de rien. Voilà pourquoi on le respecte généralement. Peut-être que le
bouffon du roi est comme lui : il est près du roi en permanence pour aider le
roi à tromper son propre ennui.
L’ennui peut
conduire au suicide — comme pour le faire disparaître. Mais c’est une apparence
: peut-être que l’ennui traverse le mourir et la mort même.
Évidemment,
l’ennui est plus fort que le désespoir et la désespérance. L’ennui n’est pas
l’anxiété ni l’angoisse — qui sont habités. Mais l’ennui peut être d’une courte
ou de longue durée — pas forcément permanent. Mais c’est toujours la même chose
: on essaie de le tromper.
Banalement, la
nuit, plus sensible à l’ennui que le jour, on va chercher à distraire son ennui
dans les boîtes de nuit — où on s’ennuie différemment.
Certaines
inventions sont la conséquence de l’ennui : on essaie d’ajouter à tout ce qui
existe, et qui n’a pas d’intérêt, quelque chose qu’on tire de soi-même, et qui pourrait
— au conditionnel — avoir de l’intérêt. La découverte est le contraire de
l’invention : elle pénètre en profondeur le visible ou l’invisible ; elle est —
selon — vie, esprit, amour, révélation ou illumination.
On
peut s’ennuyer avec quelqu’un et ne pas s’ennuyer avec d’autres. Mais le temps
paraît long. Pour tromper l’ennui, on peut fumer, lire des romans policiers ou
des romans ordinaires : c’est lire pour passer le temps. Passer le temps :
voilà qui est important pour l’ennui. On peut autant écrire que lire.
L’ennui, c’est
l’inutile qui ignore l’utile. Faire un travail ou un métier pour lequel on
n’est pas fait, c’est conditionner l’ennui — et d’ailleurs, toute personne qui
fait un métier pour lequel elle n’est pas faite secrète un poison qui va agir
sur certains, et même sur toute l’humanité.
Y a-t-il un moyen
— entre autres — ou seulement celui-là, de lutter efficacement contre l’ennui :
je pense que c’est la prière — même si on ne croit pas. C’est la forme et pas
le fond. Il y a dans la prière, qui est poussière du Verbe, une telle immanence
d’humilité qu’elle est capable de miracle.
Mais prier
qui, pour quoi ? Ni l’un ni l’autre : prier l’absurde, se mettre dans
l’absurde, devenir absurde. Et l’ennui a des rapports avec l’absurde, pas avec
l’humour. L’absurde est à l’humour ce que la naissance est à la mort, ce que
l’origine a avec le terme.
L’ennui
n’a pas d’origine, mais il n’a pas de fin. Et cette situation — drôlement —
devient dialectique. Puisqu’il n’a pas de fin, sûrement, il a peut-être une
origine, un absurde.
La prière peut
avoir l’humilité d’une formule traditionnelle, répétitive, mais elle peut être
aussi une improvisation, une invention — n’importe quoi : mais il faut ajouter
que si une seule prière peut suffire pour lutter contre l’ennui, il y a dans le
fait de prier quotidiennement — toujours l’absurde dans l’absurde — une ascèse
capable de lutter efficacement contre l’ennui, de l’user — ou de créer le
miracle d’une nouvelle naissance.
Il ne faut pas
oublier que l’homme, selon la Genèse, c’est la poussière de la Terre. Comme la
prière est poussière du Verbe, ces deux poussières peuvent inter-agir
et conduire à une transformation, comme si l’homme, sujet à l’ennui, était le
même, et la prière était l’autre : dans la rencontre du même et de
l’autre, il y a la possibilité de Noces d’amour et de transmutation, où l’autre
devient le même et où le même devient l’autre — inversion d’inversion qui est
positivité virtuelle : la mort de la mort, c’est la vie.
***
L’AMITIÉ
Je
voudrais établir une confrontation entre l’amour et l’amitié. Autre chose
qu’une confrontation : une distinction.
Dans la
véritable amitié, il n’y a ni confrontation, ni comparaison : il y a
participation.
Je ne parle
pas évidemment des amis qu’on a habituellement, banalement. Je parle de
l’excellence qu’est cette amitié.
Bien sûr, dans
la société où nous existons, où nous vivons, les hommes, de cette excellence de
l’amitié, en sont plus capables que les femmes.
Les femmes ont
peu ou pas d’ami, e, s : si elles ont des amis, ce sont des hommes.
Cette
excellence de l’amitié n’est pas une homosexualité latente. Elle est le vent,
le vent sans tempête. Elle n’est pas le feu — comme l’amour. Elle est l’air,
l’air qu’on respire. Elle est respiration plus qu’incarnation. Elle est aisance
et universelle.
L’amitié n’est
pas inférieure à l’amour. Elle est partout et toujours, mais elle met l’accent
sur partout, tandis que l’amour — qui est aussi partout et toujours — met
l’accent sur toujours.
Dans
l’excellence de l’amitié, il n’y a ni supérieur ni inférieur. Dans l’amour non
plus.
Mais l’amitié
est étendue, et durée — éventuellement. Elle n’a pas à dépasser la notion de
nation : elle ne passe pas d’abord par le stade de nation pour devenir
internationale — elle est internationale d’emblée.
Elle est
d’abord rencontre — mais rencontre tout de suite immanente. Ensuite, on peut se
donner des rendez-vous.
Elle est
rencontre exceptionnelle. La rencontre amoureuse est miraculeuse.
Dans l’excellence
de l’amitié, il y a plus que [le] respect : il
y a estime, l’estime. Cette amitié respecte la vie privée et ses fantasmes.
Elle trouve son intimité dans l’extérieur qui la comble.
Je serais
tenté de dire de cette amitié qu’elle est publique — mais elle trouve aussi son
intimité dans des chambres, dans des endroits retirés, mais il y a toujours de
l’air. Elle est à la fois présence, rapport, relation et contact — l’amour
aussi, mais il met l’accent sur la présence, même si cette présence s’exerce
dans la distance.
L’excellence
de l’amitié est communication essentielle — plus que contagion comme l’est
l’amour.
L’amitié
connaît le mourir et la mort — mais elle met le mourir et la mort entre
parenthèses. L’amitié règne comme un souverain libéral. L’amitié, c’est la
circulation — et pas l’infini. L’amitié est la verticale devenue horizontale à
l’infini.
L’amitié est
capable de plusieurs — et pas seulement d’un seul : c’est pourquoi je dis
qu’elle est publique. On a vraiment des amis dans plusieurs coins du globe
terrestre. Il y a des aventuriers capables de cette amitié : ils peuvent vous
recommander — éventuellement — à un de leurs amis. Vous serez bien reçu, au nom
de l’amitié.
L’amitié
n’a aucun rapport avec la société, pas même avec le
peuple — qui suppose l’amour. Elle est être non-être. Elle ne suppose aucun
luxe, bien qu’elle-même soit luxe — mais luxe simple de la hauteur qui sait
être surface.
Elle est
subtile, elle est parfum plus qu’odeur — on peut mourir en odeur de sainteté,
mais la sainteté est de l’amour, pas de l’amitié. L’amitié n’est ni action ni
réaction, elle est mission et transmission. Certains journalistes sont capables
de cette amitié.
On
se parle d’un ton mesuré. On découvre ensemble : la créativité est mise en jeu.
On s’écrit, ou on ne s’écrit pas — à la différence de l’amour, qui écrit quand
l’objet aimé est loin, capable d’écrire tous les jours.
Mais il y a
parfois — dans cette amitié-là — une correspondance suivie qui peut être
l’occasion d’une œuvre publiée.
L’amitié,
c’est l’essence d’une existence — et pas l’existence d’une essence : elle est
trop subtile pour ça.
L’amitié se
rencontre entre humains, surtout entre hommes, avec parfois la présence d’une
ou d’un petit nombre de femmes — pas entre femmes, je l’ai dit : parce que la
femme est victime, jusqu’à présent, de la société, fortement. Mais la femme
n’est pas — ou est moins — victime du public qu’elle enchante par sa beauté,
par son charme, par sa façon de s’habiller.
Il
n’y a pas d’amitié entre l’humain et la nature : là, il peut y avoir amour,
bien que l’ami se fasse un plaisir de vous faire connaître sa maison, son
jardin, son parc, sa propriété, ou le pays qu’il habite ; mais tout cet
environnement n’est pas de l’avoir, même si l’ami en est le propriétaire :
c’est de l’avoir transmuté en être.
On
a rarement de l’amitié pour un animal : on a de l’affection — même immense.
C’est un compagnon au nom de l’amour.
L’amitié
est faite d’instants qui s’écoulent — même pendant des heures.
On le
comprend, l’amitié est grave, elle n’est pas sérieuse : celui qui s’ennuie
cherche des miettes, plus, des caricatures, des apparences de cette amitié-là,
dans la rencontre qu’il fait avec quelqu’un qui s’obstine à rester étranger,
mieux : indifférent à son égard — et cette amitié-là, c’est, quelque part,
cette gratuité du regard de l’aveugle.
***
Le règne minéral, être et non-être, c’est la
réalité du virtuel en devenir de réalisation ultérieure.
Le
règne végétal, être et non-être, c’est la réalité du potentiel en devenir de la
réalisation ultérieure : celle des grains.
Le
règne animal, être et non-être, c’est la réalité du réel en devenir de la
réalisation par les germes du mâle fécondant les ovules de la femelle.
L’espèce
humaine — incarnation de la réalité — est la réalisation en devenir de la
réalisation par la perpétuation de l’espèce humaine — être et non-être — avec
la virtualité de la conscience absolue de la conscience relative en devenir.
La
tradition en est la potentialité de réalité en devenir ; la révolution en
est la puissance de la réalité en devenir de réalisation, dont l’œuvre est le
lieu du corps qui atteint la maîtrise — lieu de la psyché qui atteint aussi la
maîtrise.
La
vie est le lieu du non-être qui atteint sa maîtrise en passant du simple
originel au pur terminal.
Le
souffle est le lieu de l’esprit qui atteint alors la maîtrise.
Et,
dans toutes ces situations, la maîtrise de la globalité de l’état et la
maîtrise de l’opération de l’action concourent finalement à l’œuvre, et
éventuellement — par exception et par miracle — au chef-d’œuvre.
***
TRAVERSÉE DES SIGNES DU ZODIAQUE
Le non-être, contraire de l’être, est non plus physique, mais
métaphysique qui met l’accent sur le principe statique en germe, puisque au
commencement, donc vertu statique de la surnature, alors que l’être est en
germe dynamique de l’action de la nature d’où vient la vie, mais toujours
en germe et passant de l’état de la nature et de la vie à leur action, mais
toujours en germe physique puisqu’il s’agit de l’être.
Le non-être, contraire de l’être, contraire de l’action en
état, contraire de l’action physique de l’être en germe, en état métaphysique
du non-être, est toujours en germe, puisqu’il est commencement de l’état métaphysique
contraire au commencement de l’action métaphysique de l’être en germe.
Donc, le signe du Bélier est en essence, formation dans l’être,
forme dans l’état, en essence seulement et pas encore existence — et tout
ceci pour le non-être et pour l’être en situation unique seulement et pas
encore collective : c’est au degré du signe du Taureau qu’on passe des vertus
de l’unique aux vertus du collectif — donc de l’ensemble.
Ensemble dynamique au passage dynamique de l’action de l’être,
alors que c’est un passage statique de l’unique au collectif statique, mais
c’est le passage du dynamisme qui n’est que naissance du Bélier au naître
statique métaphysique du non-être dans le Bélier et du physique dynamique
de l’être du Bélier.
Je rappelle : passage de la forme de l’état, qui est aussi
virtuel du passage contemporain de la réaction statique, déterminante statiquement,
à la passion statique déterminée — on est donc passé du naître de la vie et
de l’esprit à la naissance de la vie et de l’esprit dans la substance qui
est potentielle, état de l’être ici statique du déterminant venant de son
être qui a pour origine le statisme déterminé du non-être.
Le physique de l’être en action à son commencement est témoignage
du naître de la parole, alors que pour le non-être en état, en réaction et
en passage du non-être, il s’agit de la parole physique et dynamique, de l’action
de l’être à l’état du non-être (donc parole métaphysique en état), ou du silence
qui est passage, de la parole dynamique physique et vivante du commencement
de l’action de la parole physique en action, au naître du commencement du
germe de la parole tue du non-être qui est, par analogie, parole écrite du
naître.
Tout le signe du Bélier est l’essence, étant être seulement
à son origine, au stade du naître de l’essence de la vie et de l’esprit, ce
qui devient naissance au passage du signe du Bélier au signe du Taureau où
la vie et l’esprit, contemporains de la nature en action de germe dans l’être,
et de la surnature dans le non-être en état, donc passage du germe du physique
en action dans l’être du Bélier au non-être en état ou réaction déterminante
statique et de la passion déterminée et statique.
Passage de l’essence en action physique en germe et en action
physique de la parole vivante en germe dans l’être du Bélier à l’état métaphysique,
aussi action et [p]assion
du non-être du Bélier qui passe, du germe de la parole vivante, en action
de vie du Verbe de l’être du Bélier, au germe en état métaphysique (donc de
la parole tue), mais accession au germe du silence habité par le Principe
qui peut devenir germe de l’écriture.
Le passage du signe du Bélier au signe du Taureau est passage
du naître — donc de l’essence de la vie et de l’esprit en germe et en virtuel
— à la naissance, dans le signe du Taureau, du germe de la vie et de l’esprit
en essence, en naissance de la substance venant du naître de l’essence de
la vie et de l’esprit.
Donc, les signes du Bélier et du Taureau ne sont pas des signes
d’existence, mais le passage de l’unique en action dans l’être, et de l’unique
en état dans le non-être, au collectif de la substance, dépassement de l’essence
du signe du Bélier, et substance en action de l’être du Taureau, et en état
dans le non-être du Taureau : d’où le passage de l’action physique, vivante,
du germe de la parole du Verbe à l’état métaphysique en germe du non-être
; l’état métaphysique du non-être étant aussi l’avoir physique en germe du
non-être de l’être physique de l’être du Bélier (mais être et avoir en germe
et en essence dans le Bélier), dans le passage de l’être physique en germe
du Verbe, en essence et en naître seulement, et seulement uniques tous les
deux, au passage, dans le signe du Taureau, de l’être physique qui n’est plus
en germe, qui n’est plus naître mais naissance, et qui est passage de l’essence
à sa substance, mais passage de l’être physique en action dans le Bélier,
en être état dans le Taureau, et de l’avoir statique de l’essence statique
et unique du naître, au passage collectif de la substance statique de la naissance,
d’où la valeur de conversation et du troupeau statique du Taureau qui devient
capital de l’être et de l’avoir, où la substance statique devient nourriture
statique dans le Taureau.
Dans le passage du Bélier au signe du Taureau, on passe de
l’ignorance qu’on est, par le naître originel en germe, à l’unique, au collectif
statique de la connaissance.
On passe de l’essence qu’on est à la substance qu’on devient,
parce que le signe du Taureau est le successeur du devenir toujours révolutionnaire
dans son Principe et dans son Verbe.
Le signe des Gémeaux est dépassement du signe du Bélier
et du signe du Taureau, du fruit au devenir révolutionnaire dans son Principe
et dans son Verbe, et qui intensifie son état et son action toujours dynamique[s]
et déterminant[s] dans le déroulement de la succession
des signes.
Le
signe des Gémeaux est non plus soumission du non-être à l’être, mais leur
rencontre respective dans la situation de conjonction de leur confrontation
— perspective de leur valeur.
L’essence du Bélier, devenue substance de l’essence, donc
matière encore informe dans le signe du Taureau, devient confrontation de l’essence
et de la matière — sa contradiction dans la complexité de confrontation de
leurs valeurs respectives ou de leurs vertus respectives.
On est passé de l’essence — qui est encore milieu de
l’essence — à son terrain dans la substance et la matière plastique,
mais encore informe, du Taureau.
Dans le signe des Gémeaux, on assiste à la conjonction
égale du milieu et du terrain, Pollux étant le
témoignage du milieu de l’essence (donc fils du Dieu Jupiter et de Léda,
céleste et métaphysique), conjonction qui devient, avec Castor, témoignage du
terrain de l’essence, mais témoignage physique et terrestre, fils du roi
Tyndare et de Léda.
Donc Castor et Pollux sont
devenus contradiction transfigurée en confrontation, dont le fruit est leur
fraternité, chacun étant le même de l’autre, donc transcendance de
transcendance, c’est-à-dire une immanence dans leur situation de fraternité :
une immanence qui a ses deux transcendances dans leur père et dans leur mère,
et qui devient l’immanence parce qu’ils sont le fruit de leur gestation commune
et collective de l’unique ovule fécondé par le mari Tyndare — physique — et par
l’amant qui est le Dieu Jupiter — donc l’amant métaphysique puisque divin par
rapport à Tyndare, le mari, qui est physique.
Jupiter est le réel amant dont Tyndare est la réalité
physique du mari.
Castor, fils du mari corps physique, est mortel ; mais Pollux, fils de l’amant divin corps métaphysique (donc âme
incarnée dans le cygne où Jupiter fonde sa transfiguration jusqu’à sa
transmutation), est immortel.
Pollux, à la mort de Castor, demande à Jupiter de rendre Castor
immortel, et Jupiter accepte, à condition (d’abord) d’une succession de
mortalité et d’immortalité de chacun des deux frères.
Cette situation de succession de réel (période d’immortalité)
et de réalité (période de mortalité) arrive à dépasser cette succession de
transcendances alternatives, par sa décision d’immanence où il décide du
passage de succession de réel et de réalité, d’essence et d’existence (six mois
chacun), en simultanéité d’essence seconde : de la situation d’essence première
et d’existence successive, en simultanéité finale d’essence seconde et ultime
pour les deux frères ensemble en état d’étoiles — chaque étoile étant non-être
en l’absence d’être.
Mais ils deviendront être du non-être lorsqu’ils s’incarneront
dans un corps physique, dans la situation où ils éprouvent les vertus d’hospitalité
successive des familles où ils témoignent [de]
la confrontation d’inconnus — eux — et des familles de connus : ils opèrent
alors des sanctions.
Ces sanctions sont positives lorsque eux, inconnus
(dialectique des inconnus), sont bien reçus par les connus, c’est-à-dire par
les différentes familles où ils s’invitent. Ces sanctions sont négatives
lorsque eux, inconnus, sont mal reçus par les familles inconnues où ils s’invitent.
Le signe des Gémeaux est alors le milieu dont le signe du
Bélier était seulement l’essence, et le signe du Taureau exclusivement terrain —
et non pas substance.
Substance qui est la chair de notre corps pour l’être du
Taureau, et squelette de notre corps pour le non-être de notre corps physique.
Chair de notre corps qui est la réalité collective (comme le Taureau), notre
substance en statique dans la chair, substance également statique dans notre
squelette.
C’est au degré des signes [sic]
des Gémeaux qu’apparaîtront [sic] le rôle immanent
des membres, qui étaient seulement transcendants dans le corps du signe du
Taureau, et seulement contingents dans le corps de vie et d’esprit, seulement
au degré de corps de l’essence : ce qui fait que le corps de l’essence (lieu
de l’esprit et de la vie) trouve sa valence permanente, fruit des vertus de
la toute-agressivité naturelle de la vie, mais fruit
aussi des vertus de paix statique dues au rôle de l’esprit dans l’essence
du corps de l’essence dans le Bélier qui ignore et le pouvoir de la substance
et le pouvoir de l’existence encore informe, mais pourtant transcendances
respectives de la chair et du squelette d’un corps et d’une matière informe,
mais capable d’accéder à l’immanence plastique d’un corps qui n’a pas encore
atteint le degré de la forme, et qu’il n’atteindra que comme forme immanente
et planète au signe du Lion — qui est le signe de la naissance.
Mais il y a, entre le signe des Gémeaux et le signe du
Lion, le signe du Cancer, lieu de fécondation de l’action du spermatozoïde et
de l’ovule, entraînant comme conséquence le développement de la conception,
confrontation accomplie du spermatozoïde et de l’ovule, en gestation de l’embryon
qui est une transcendance de la conception, elle même transcendance de la
rencontre du spermatozoïde et de l’ovule : donc la gestation de l’embryon est
une immanence dont le passage au naître est l’immanence.
Or le signe du Cancer est la lieu de la gestation permanente
: ma tante qui vient de faire un gâteau dans le four, lieu de gestation de la
cuisson, profite que le four est encore chaud pour faire une brioche ; mais le
gâteau et la brioche passent tous les deux d’une conception originelle à la
gestation permanente, collective, et unique à chaque fois, à l’immanence de
leur naître.
C’est au signe du Lion qu’on accède au stade de la
naissance, transcendante au naître, et immanence de la gestation dans le four :
c’est le moment où le gâteau et la brioche, qui sont nés, passent, de la
cuisine où ils ont connu la conception, la gestation, et le naître, à la
naissance par le passage extérieur au studio ou à la salle à manger où on les
consommera.
On passe du Bélier au Taureau par le passage de la
signification et de l’émotion du Bélier au sens et à la sensation — réel et
réalité encore informels, mais déjà plastiques.
On passera au sens et à la sensation formelle, accédant à l’art,
au signe du Lion.
Le signe du Bélier est déjà le signe des désirs uniques qui
dépasse le signe de la foi, ignorance qu’elle est, mais capable par la
transformation, la transfiguration et la transmutation dont elle est
éventuellement capable en foi éclairée et éclairante.
Le Bélier est le signe des valeurs des désirs et de la foi,
à l’état dynamique. Il passe au signe du Taureau où se trouvent les valeurs des
désirs et de la foi à l’état statique, et donc aussi capable de transformation,
de transfiguration, et de transmutation, mais en devenir révolutionnaire et
statique qui est surtout intérieur et éventuellement interne.
Le Taureau est un signe fixe, tandis que le Bélier est un
signe cardinal — donc dynamisme, et dynamisme extérieur, mais pas externe.
Le signe des Gémeaux est le signe de la contradiction
dialectique entre la signification et le sens. Du moins, s’il atteint le degré
de la qualité : sinon, il ignore les significations et est l’endroit des
diversités du sens.
C’est
éventuellement un bon ou un mauvais avocat.
Le signe des Gémeaux est le signe des échanges, c’est-à-dire
de présence, de mise en rapport, de relations et de contacts, de la
conversation ou du discours, monologue éventuellement, mais aussi de
communication, et même de communion — toutes deux collectives ou uniques.
Il peut même accéder à la qualité de contagion
révolutionnaire, collective ou unique.
Le signe de la Vierge est le passage du sens —
éventuellement immanent du sens — à la critique éventuelle du sens du Lion, en
passant par le scepticisme qu’il peut dépasser.
Il peut passer de la situation statique (signe fixe) de l’agir
(signe de feu) du signe du Lion au faire dont il est le lieu de l’œuvre, lieu
du métier, du service, passage de la formation à la forme du faire.
***
SENS ET SIGNIFICATION
La signification est
l’essence, le virtuel, le potentiel et le réel, dont le sens est l’existence et
la réalité de la langue dans le langage — témoignage, par le dialogue, de la
présence du Verbe et du Principe.
Le sens est
l’accession de la signification au réel de la réalité, passage de la maturation
à la maturité du dialogue interne et intérieur, capable de devenir extérieur et
même externe.
La nuit est la
signification dont le jour est le sens, passage de l’invisible au visible,
passage de l’audible de la parole à la lecture de l’écriture, passage du
métaphysique au physique, puis retentissement du physique sur le second
métaphysique — transformation, transfiguration, transmutation du passage au
Verbe et à son Principe.
L’âme est, pendant
l’existence, l’essence surnaturelle, et naturelle aussi dans son incarnation,
réelle, dynamique et déterminante de la psyché incarnée dans le corps physique.
L’âme passe, dans le
mourir, à la situation réelle, statique et déterminée, de la passion subie
dans l’unique contraint par la nécessité du conditionnement ; et elle
passe du mourir à la mort où se trouve une situation nouvelle, seulement surnaturelle
durant cette période et non plus naturelle, dynamique et déterminante — à
nouveau — du pouvoir de la réaction de tous les états et de toutes les actions
métaphysiques, collectives [sic, pour collectifs ?]
dans leur Principe, et uniques dans leur Verbe.
Période de
transformation, de transfiguration, et de transmutation, tant que durera la
période révolutionnaire de la mort, situation pourtant statique dans son
Principe et passage au Verbe désincarné dynamique et même déterminant de cette
situation à la fois statique et dynamique, donc déterminante à nouveau dans
l’état et l’action, donc dans l’œuvre et éventuellement le chef-d’œuvre, avec
des vertus de procession de collectifs et d’uniques, situation révolutionnaire
de la mort en devenir révolutionnaire qui débouche sur la Résurrection, passage
du réel ultime à la réalité suprême de la manifestation absolue, où on est
passage par l’Apocalypse, nom qui veut dire
révélation, révélation ultime, nuit de Noces de l’humain, du cosmique et du
divin pour la divinité — enfin — de l’homme toujours humain au sein d’une Terre
nouvelle et de l’univers nouveau — univers nouveau enfin transmuté par le
chef-d’œuvre de l’alchimie, immanence suprême où on passe par les Noces du Tout
et du Rien, Noces aussi du Chaos dépassé et du Néant dépassé, Noces enfin de
l’esprit et de la vie pour la matière en gloire.
***
LE REPAS
Se
nourrir, c’est manger et boire.
Pour manger,
il y a l’ordonnance nécessaire de plusieurs instruments — dont les deux
assiettes, la cuiller, la fourchette, et le couteau.
Pour boire, un
seul instrument est nécessaire : le verre. Alors on remplira, une fois ou
plusieurs fois, le verre de vin et d’eau — donc successions dynamiques et
déterminées, tandis que le repas commencera par le hors-d’œuvre qui est son nom
même : une exception.
Le
repas se continuera par le plat de résistance de légumes et de viande —
réalités déterminées par le menu, même s’il n’est pas écrit. Réalités variées,
collectives et uniques. Réalités déterminant leur absorption par la bouche où
agissent les lèvres, les dents et la langue pour un passage à leur digestion
dans l’estomac — espace interne très relativement étendu.
Puis,
passage par le gros intestin où un collectif d’espaces variés se chargeront de
leur final cheminement avant l’évacuation ultérieure, éventuellement plusieurs
heures (et après une certaine durée nécessaire et déterminée dans cet espace
interne du corps qu’est le gros intestin) ; donc, évacuation ultérieure du
contenu anal et collectif, évacuation qui se produit par une certaine suite
d’actes ou d’activités variés, en même temps que se produit l’évacuation
subjective — en procession — du contenu de l’urine dans la vessie, et passant
par le canal urétral de la verge, dans le fait objectif, déterminé, et
subjectif d’uriner jusqu’au terme de l’évacuation dynamique à l’état de passion
subjective de toute l’urine précédemment contenue dans la vessie, mais après le
plat de résistance du repas, nécessaire pour apporter l’essentiel de la
nourriture.
Le
plat de résistance sera suivi — probablement — par de la salade qui accompagne,
par une situation collective de feuilles de salades variées et assaisonnées.
Salade suivie
éventuellement de fromages variés.
Alors arrive
le dessert qui n’est pas une exception mais un superflu, luxe possible —
parfois occasion d’apparition d’un miracle, par l’excellence du contenu de ce
dessert.
Au superflu du
dessert s’ajoute le superflu éventuel d’un café bien sucré.
***
LA PREUVE ET LE TÉMOIGNAGE
La
preuve est une chose, une chose accessoire, banale et ordinaire : elle est
mortelle ; tandis que le témoignage est quelque chose — quelque chose
d’essentiel et d’extra-ordinaire, capable d’être
immortel, mais, dans la réalité, il est relativement durable : plutôt plus que
moins.
La preuve
appartient à la langue, éventuellement au bavardage, à la discussion, à la
conversation de la langue — conversation éventuellement collective et unique.
Le témoignage
est passage de la langue au langage, de la conversation au dialogue interne ou
intérieur — si le témoignage est vécu au sein de la conscience de l’être, d’un
seul être.
Mais le
dialogue devient collectif par le passage de son rapport, de sa relation, de
son contact — donc de son échange avec la présence de l’autre en même temps que
la présence du même.
Le témoignage
est éventuellement échange avec l’autre, un autre, ou des autres, ou beaucoup
d’autres, du public éventuellement, et même de sa publication dans un article
ou dans un livre, à la radio comme à la télévision — en passant éventuellement
par l’enregistrement dans une cassette de magnétophone.
***
Il
y a une poésie qui vient de la non-poésie.
La
non-poésie repose sur le noème qui vient du Néant ou
du Chaos en passant dans la réalité de l’incarnation, par la noèse de l’humain.
Noèse qui est passage du noème au phénomène.
Phénomène
qui se produit dans son passage au réel — qui est l’essence — et à la réalité —
qui est l’existence. Existence qui se produit dans la manifestation de la
réalité.
La
non-poésie originelle, qui devient poésie seconde,
est témoignage non seulement de la langue, mais du langage qui est capable
d’atteindre au réel et à la réalité immanente du Verbe et du Principe — origine
du Verbe.
Le
noème est passage de l’invisible au visible ; la poésie de la non-poésie est passage du visible à l’invisible : donc
cette poésie contient le mourir et la mort, situations révolutionnaires dans leur
devenir et leur devenant qui passent par les transmutations certaines, qui se
passent soit en succession, soit en procession, soit en simultanéité qui en est
la permanence du devenir révolutionnaire.
Or
il y a la transmutation déjà du mourir dans la mort, puis de la mort dans sa
durée inévitable, à la transmutation de la Résurrection, Résurrection qui se
produit lors de l’Apocalypse dont le nom veut dire
révélation : l’Apocalypse est une simple nuit de
Noces révolutionnaires de l’humain, du cosmique et du divin, et débouche sur le
nouvel humain où l’âme — déjà intégrée, durant la mort, dans le corps subtil
(passage de son essence à son existence) — devient incarnante
dans le Corps Glorieux auquel elle donne naissance dans une Terre transmutée en
Jérusalem Céleste, transmutée par transfiguration au sein de l’univers,
lui-même transfiguré et transmuté par l’ultime alchimie où se termine la lente
alchimie de la créativité, de la création, du réel et de la réalité de la
manifestation qui subit la nécessité et la liberté de cette lente alchimie qui
s’exerce tout au long du devenir qui est révolution permanente incarnée dans
l’histoire et la non-histoire de l’humain, du
cosmique et du divin.
***
La Déité Absolue en état, non-être en état, c’est
le silence ou l’écriture.
Le
collectif en état, c’est la connaissance faite de toutes les connaissances,
collectif de tous les uniques, non-être en état, donc aussi en réaction
statique : parole tue, silence, ou écriture donnée à lire.
Dieu,
non-être en action : Dieu est donc le collectif de tous les uniques —
ainsi, Dieu est le Verbe non-incarné. Dieu est
chaleur absolue et amour absolu — donc foi absolue.
La
Déité — non-être en état — est le Principe ou lumière absolue, et connaissance
absolue de toutes les connaissances relatives sans clarté, à l’état de silence
absolu, donc d’écriture absolue, collectif de toutes les écritures
relatives : donc le non-être en état est la bibliothèque absolue de tous
les livres relatifs, ou d’un grand nombre, ou du surnombre de livres — comme
chez moi.
Puisque Dieu crée Adam à son image et selon [sa]
ressemblance, Dieu est le Verbe non-incarné, donc sans parole, et Adam est le Verbe incarné
capable de parole, capable de parler, capable de nommer toutes choses, alors
que Dieu peut dire — mais pas parler : parler est la fonction dont dire
est le rôle.
Le
non-être en action, c’est donc le dire en action permanente — le dire absolu de
tous les dires possibles et impossibles.
Donc,
Dieu — non-être en action — est tout amour absolu, éternel, infini, et
permanent partout et toujours. Dieu — non-être en action — est donc partout et
toujours en coïncidence.
Le
Verbe non-incarné, essence en action (mais pas
existence), réel en action (mais pas réalité ni manifestation) : il sera
essence en action incarnée dans Adam, il sera amour absolu, foi absolue
incarnée dans Adam qui est réalité de Dieu et manifestation de Dieu.
Dieu
— non-être en action — est chaleur absolue et amour absolu partout et toujours,
tandis qu’Adam est capable d’amour absolu, mais pas partout — donc seulement
quelque part, en un certain lieu de l’espace et de l’infini.
Ce
lieu est un espace limité et un temps ou une éternité limitée, donc pas
toujours, mais éventuellement un certain temps, donc mortel s’il existe, et
immortel s’il est seulement au lieu d’exister : mais il est
promesse d’existence future à venir.
Donc
le Corps Glorieux est, mais il n’existe pas : il est promis
à l’existence future à venir. L’existence est unique — ou alors, existences
successives. Ainsi, l’idée d’existence unique ou l’idée de réincarnations
successives est la même idée en analogie.
Mais
l’existence unique a pour analogie le collectif d’existences, mais aussi le
collectif de la foi au lieu de l’unique de la foi.
Le
collectif de l’amour est aussi l’unique de l’amour, le collectif de la chaleur
dans l’existence ; le collectif de l’amour, donc les aventures, les
liaisons : Don Juan est l’analogue de Dieu, mais incarné être et non-être
en action, capable aussi de réaction et de passion, réaction absolue dans
l’être de Satan, et non dans son existence, mais il est Satan en essence, et
Satan est partout et toujours — comme Dieu.
La
réaction, c’est aussi l’interdit de l’action.
La
réaction à l’état de chaleur négative — donc haine ou perte de foi — est comme
Judas.
La
réaction de l’état négatif de lumière, c’est la réaction de la lumière, de la
connaissance sans clarté — c’est Lucifer.
Donc
Lucifer veut passer du non-être en action au non-être en état, donc Déité
Absolue du non-être, ce qui est l’ambition de Lucifer qui, de Verbe, veut
devenir Principe.
Or,
le Principe, c’est le pouvoir. Le Verbe, c’est la puissance jusque la
toute-puissance — ce qui est le cas de Dieu. Dieu n’a pas le pouvoir : il
n’accède pas au pouvoir, mais il est la toute-puissance.
Adam, lui,
peut accéder au pouvoir, au pouvoir absolu.
Le pouvoir
absolu incarné, c’est l’anté-Christ dans l’existence —
mais dans la situation de réaction et non d’action.
Il sera
pendant un certain temps, mais un certain temps seulement, le maître absolu du
pouvoir absolu en réaction — non en action.
Et il sera,
pendant ce certain temps, le maître absolu, en réaction, de tous les humains ou
d’un grand nombre d’humains qui seront en état de passion, non plus de foi,
mais de superstition, parce que l’anté-Christ — qui
est une exception — fera des miracles très nombreux, fascinant un grand nombre
d’humains.
***
LA BÊTE ET LE DRAGON
La
compassion est l’état d’un collectif de passion — un état de passion avec tous
: c’est le contraire de l’amour, incapable de passion comme de réaction, celle
de la haine, par exemple.
La compassion
est présente dans l’état de la Bête du Tarot qui est conjointe au Dragon, lui, toute-lumière négative, lumière négative absolue — sans
clarté : cet état du Dragon est celui de ceux qui sont en état complet de
détachement sans amour.
Mais cet état
va avec la Bête qui est — entre autres — compassion, amour négatif ou négation
de l’amour, alors que le Dragon est détachement total.
Le Dragon a
le pouvoir, tous les pouvoirs, mais c’est le pouvoir négatif ou la négation du
pouvoir — puisqu’il est réaction, et non action.
Il est toute-action négative. Il est l’essence du mal partout et
toujours — mais pas du mal qui existe : le mal est, mais il n’existe pas.
Seul le bien
est et existe — donc le bien n’est pas le contraire absolu du mal ; le mal est
le contraire relatif du bien ; le mal n’existe pas : il est. Le bien est
et existe, lui.
Le Dragon —
comme je le disais — est l’essence du mal partout et toujours, mais il n’est
pas l’essence de l’existence, ni de la réalité, ni de l’incarnation : il est
désincarné — il est ainsi la mort, et non le mourir.
Par
réaction, il est le Néant. La Bête — par passion — est le Chaos.
Tout Dragon
est toujours et partout, mais il existe seulement un certain temps — un temps
limité.
Donc, s’il
existe, il est mortel : on peut donc tuer le Dragon, ce qui est le cas des
héros, des Dieux, ou de l’homme qui a tous les pouvoirs — s’il en est capable.
L’homme est
capable de tous les possibles et de tous les impossibles : il peut donc tuer le
Dragon — gardien du meilleur : le Verbe, avec le visage du pire : celui du
Principe négatif, de la laideur.
Je
l’ai dit : le Dragon ne fait pas peur, il fait horreur — il est horrible. Il
peut être la torture, mais il n’est pas un torturant. Je l’ai dit : il peut
être le sadisme absolu. Il n’est pas — le moins du monde — sadique ni
masochiste.
La Bête peut
être le masochisme absolu, sans être — le moins du monde — masochiste.
Le Dragon
fascine la Bête, et la Bête est fascinée par le Dragon. Elle est liée à lui,
mais pas reliée. Elle ne l’aime pas : elle le préfère jusqu’à la démesure de
l’affection.
La Bête est
accouplement surnaturel, démesuré, mais jamais couple. Non seulement elle
ignore l’amour dont elle est le lieu négatif, la négation de l’amour par la
passion même amoureuse mais jamais amour, mais elle ignore aussi la haine.
Le Dragon
connaît, lui, la haine. Il est distance avec tout, sauf coïncidence avec la
Bête.
La Bête est
coïncidence avec tout — ou plutôt avec n’importe quoi, avec n’importe qui,
n’importe quand, n’importe comment. Elle est liée au Dragon, coïncidence avec
le Dragon, par passion. Elle est l’être et la conscience aliénée. Le Dragon est
l’être et la conscience aliénante. La Bête est enchaînée éventuellement — même
au Dragon.
Le Dragon
n’est pas seulement coupure : il est uniquement rupture, rupture avec tous et
avec tout ; rupture aussi avec le rien, le Néant — où il est cependant. Le
Dragon, c’est l’enfer — comme le Néant. Il crée l’angoisse. Il est l’angoisse —
mais il n’est jamais angoissé.
La Bête, c’est
tous ceux qui sont en enfer, et angoissés.
L’Arcane XXI du Tarot, c’est le Corps Glorieux, et la Terre
promise est enfin atteinte. Il est le Paradis — perdu mais retrouvé — et cette
fois construit, chef-d’œuvre de l’être global, Noces du Je et du Nous
transcendantal.
Avant et
traditionnellement, le Paradis était seulement. Maintenant, à la fin des
temps, il existe définitivement dans l’éternité et l’infini, permanence
de l’éternel présent qui couvre avant-hier, hier, aujourd’hui, demain,
après-demain, en deçà d’avant-hier de façon illimitée, et au-delà
d’après-demain et toujours de façon illimitée.
Le Paradis,
qui était seulement, était un paradis qu’on avait à sa
disposition. On l’a perdu parce qu’on l’avait : on ne peut perdre que ce qu’on
a ; on ne peut pas perdre ce qu’on est, mais on peut le trahir, par réaction,
comme le Dragon, par passion, comme la Bête.
Mais
la Bête est trahison aliénée et aliénante de l’être et de la conscience : donc
l’être global est impossible pour elle, à cause de sa passion.
Le Dragon est
trahison de l’être et de la conscience, mais il est incapable de l’être global
de l’Arcane XXI, par sa réaction.
Le Dragon est,
mais il n’existe pas : donc il n’est mortel que s’il existe un certain temps —
mais il est l’éternité négative, ou bien il disparaît. C’est ce qui lui
arrive certainement.
***
L’ENFER
Le danger se produit
en face d’un certain plein quelque part, quelque temps, ou de quelque chose.
Le risque se produit en face d’un certain plein
durable, éventuellement toujours présent et éventuellement presque partout.
Le péril se produit en face de tout le plein,
analogue au Chaos, et éventuellement en face d’un certain vide.
Le martyre se produit en face de tout le vide, et
éventuellement d’un certain Néant.
Ce qui dépasse le martyre et dont je ne connais pas
le nom — et qui est peut-être la crucifixion réelle — se produit en face du
Néant total. La crucifixion, c’est le mourir en devenir.
Il y a ce qui dépasse la crucifixion, et qui est
l’état du mourir face au Néant du rien suprême.
Ceci est dépassé par le devenir de la mort, et ceci
est encore dépassé par l’état de la mort.
Enfin, cet état de la mort est dépassé par l’action
de la mort, à nouveau dépassé par l’œuvre — en état — de la mort, à nouveau
dépassé par l’œuvre de l’œuvre de la mort, qui est le chef-d’œuvre de la mort
en état, dépassé encore par l’action du chef-d’œuvre de la mort, à nouveau
dépassé par l’œuvre du chef-d’œuvre de la mort, à nouveau dépassé par le
chef-d’œuvre — en état — du chef-d’œuvre — en action — de la mort, à nouveau
dépassé par le chef-d’œuvre — en action — du chef-d’œuvre de la mort, alors en
action, à nouveau dépassé par le chef-d’œuvre — en œuvre — du chef-d’œuvre
alors en œuvre — en état — de la mort.
À nouveau
dépassé par le chef-d’œuvre — en état, en chef-d’œuvre du chef-d’œuvre alors en
action — du chef-d’œuvre de la mort : c’est alors que se produit le chef-d’œuvre
— en action en chef-d’œuvre du chef-d’œuvre alors en œuvre en état — du
chef-d’œuvre de la mort.
Alors se
produit un nouveau dépassement qui se produit par le chef-d’œuvre — en état
d’œuvre en chef-d’œuvre, alors œuvre en action — du chef-d’œuvre de la mort.
Alors il y a
le dépassement qui se produit par le chef-d’œuvre — en action d’œuvre, alors
œuvre en œuvre — du chef-d’œuvre de la mort.
Alors, on
accède à un nouveau dépassement par le chef-d’œuvre — en œuvre d’œuvre en
chef-d’œuvre, alors œuvre en chef-d’œuvre — du chef-d’œuvre de la mort : c’est
alors, par changement de plan révolutionnaire, la mort de la mort qui est la
vie nouvelle, en état, et l’esprit nouveau, en état, de la Résurrection où on
accède à la vie nouvelle, en action, et à l’esprit nouveau, en action : c’est
alors le dépassement nouveau de la vie nouvelle, en œuvre, et de l’esprit
nouveau en œuvre, germe du Corps Glorieux, qui passe du virtuel qu’il était
alors à la naissance de la nouvelle essence, quatrième essence, puisque la
première essence est celle de la naissance qui précède l’existence du naître,
et qui débouche sur l’existence concrète, passage de la réalité à la
manifestation : c’est alors la naissance de la seconde essence, fruit de
l’existence.
Puis on passe à
la troisième essence, celle qui vient après l’existence du mourir, et qui
produit l’essence de la mort : essence durable de la mort, qui débouche sur la
quatrième essence, celle de la Résurrection où l’esprit vivifiant crée le Corps
Glorieux, existence qui débouche sur une cinquième essence qui est le fruit de
l’existence du Corps Glorieux : passage de son être à sa conscience enfin libre
— fruit de la libération.
Passage de
l’existence du corps glorieux à la cinquième essence, celle de la liberté absolue,
révolutionnaire, singulière et universelle, où le devenir révolutionnaire
transforme l’éternité et l’infini absolus en éternité relative et en infini
relatif, promesse d’une éternité relative — cette fois incarnée — et de
l’infini relatif — cette fois incarné.
Ceci est le
terme, et pas la fin : il n’y a jamais de fin. Le terme débouche sur une
nouvelle origine — ainsi, d’origine en terme, et de terme en origine, etc.
L’incarnation
de l’éternité relative et de l’infini relatif est l’éternel présent qui devient
l’instant où disparaît l’enfer où l’être et le non-être sont en situation de
réaction, donc de révolte, et de passion.
Dans l’enfer,
il y a l’âme qui est et qui existe dans un corps subtil dont elle a créé
l’existence par la vertu de son essence.
L’âme — avec
son corps subtil créé par elle pendant la mort — est le germe du germe du Corps
Glorieux qui sera une essence capable d’accéder à l’existence par le
chef-d’œuvre de la conscience absolue de son être global.
L’enfer est
donc le lieu où les âmes sont en situation de passion ou de réaction, incarnée
dans le corps subtil qu’elle a créé pendant la période durable de la mort.
L’enfer est —
passagèrement — lieu de l’éternité absolue et de l’infini absolu. Mais l’enfer
est seulement interne.
Le Paradis est
externe — et même extérieur — et aussi intérieur.
Le purgatoire
est le lieu du passage, relativement durable, de l’âme — essence incarnée dans
le réel de son corps subtil qui devient son existence relative.
Le réel de ce
corps subtil, et l’essence, qu’en est l’âme à l’état d’essence, passeront à la
réalité et à la manifestation définitive lors de la Résurrection.
Je l’ai dit :
ce corps subtil, existence de l’essence de l’âme, est le germe du germe du
Corps Glorieux. Corps Glorieux qui n’est qu’essence à sa naissance malgré.
La présence du
Corps Glorieux passera à l’existence — toujours au sein de la manifestation
définitive — par le chef-d’œuvre second de globalité de son état, et par
l’opération de son action à l’état de chef-d’œuvre premier dans le Corps
Glorieux.
Lorsque
l’éternité absolue deviendra relative et incarnée, et lorsque l’infini absolu
deviendra relatif et incarné, incarnés tous les deux alors dans le Corps
Glorieux, à ce stade d’incarnation, l’enfer explose, libérant toutes les
victimes de l’enfer, qui était éternité absolue, mais qui est devenu éternité
relative : c’est alors que l’enfer disparaît dans une explosion immanente,
suprême, et ultime.
Et le Paradis,
encore lieu d’exception et de miracle, implosera, implosion immanente, suprême,
et ultime : il n’y aura plus — nulle part et jamais — de différences
quantitatives ou qualitatives.
Il n’y aura
plus que le collectif immanent, suprême, et ultime, de tous les uniques où
qu’ils soient, quels qu’ils soient.
Alors, le miracle
et l’exception, qui étaient sporadiques, deviendront le nouveau collectif
de tous les uniques en situation permanente de tous les miracles et de toutes
les exceptions, passés de l’état et de l’action sporadique[s]
à l’état et à l’action, donc à l’œuvre suprême et ultime, et même au chef-d’œuvre
suprême et ultime à l’état et à l’action de permanence, tous deux objet et
sujet du devenir permanent et révolutionnaire ayant atteint la révolution,
et la dépassant par une nouvelle situation du devenir premier de l’être, devenu
devenir second de la conscience et de l’être global, dépassé par la conscience
nouvelle où se sont incarnés l’éternité relative et l’infini relatif, pour
une durée absolument infinie d’un espace absolu étendu de l’infini relatif
incarné, où toutes les galaxies possibles et impossibles, et le système solaire,
et la Jérusalem Céleste de la Terre, seront tous le lieu de l’alchimie permanente
: tous les humains sont devenus alchimistes.
L’enfer est le
lieu où le devenir — toujours présent — est passé de sa vertu révolutionnaire à
sa vertu réactionnaire.
L’enfer est le
lieu de la réaction et de la passion, où le Dragon est toujours le seigneur de
l’enfer et de son Néant, et où la Bête est toujours la victime et les victimes
de la passion.
L’enfer est,
pour la Bête, le lieu du Chaos où elle règne par son masochisme absolu.
***
La croix est le lieu
et l’instant de l’éternel présent, lieu de l’éternité absolue et de l’infini
absolu, germe de la Résurrection et du Corps Glorieux.
Mais,
jusqu’à son Ascension, le Christ est quelque part, il y est toujours témoignage
vivant de l’éternité absolue et de l’infini absolu.
Mais
le Christ est quelque part : il n’est pas partout.
Par
son Ascension, il passe du quelque part au partout — où toute distance devient
coïncidence éternelle et infinie : c’est alors la naissance du
Christianisme, où le réel et la réalité unique du Christ deviennent collectif
de tous les uniques, où le Christ devient présence, rapport, relation et
contact, c’est-à-dire domaine collectif fait de tous les uniques devenus et
devenant tous les lieux de la situation dialectique et non-dialectique
de tous les possibles et de tous les impossibles devenus accessifs.
Rome, le Vatican, et le pape — les papes — seront les lieux, l’étendue,
et la durée relative de l’histoire et de la non-histoire
dont le catholicisme sera un accident passager qui disparaîtra un jour, œuvre
et chef-d’œuvre de la révolution en situation d’œuvre et de chef-d’œuvre,
où disparaîtront tous les Dieux et Notre Seigneur lui-même, Seigneur de tous
les seigneurs en réel [et] en essence — mais
pas en réalité et en existence.
Dieu
sera passé de l’essence collective et unique du non-être et de l’être en
action, Dieu sera passé du collectif d’essences possibles et impossibles, et de
leurs uniques, à l’existence, par son incarnation unique dans l’existence
mortelle de son fils Jésus : alors le divin — présent partout — deviendra
divinisation seconde de l’humain, déjà divin en état, mais qui deviendra alors
divin en action dans l’essence et l’existence du Corps Glorieux de chaque
humain et de tous les humains de l’humanité nouvelle, fruit de la révolution
enfin suprême et ultime mais accomplie dans la manifestation où la jeunesse incarnée
en chacun, en tous, en chaque chose et en toutes les choses, s’exercera partout
et toujours, même dans la Jérusalem Céleste au sein de l’univers transmuté, où
chaque chose et toutes choses sont devenues présence, rapport, relation, et
contact du divin en action permanente et définitive de l’éternité absolue
devenue éternité relative, et incarnée dans le Corps Glorieux, où l’infini
absolu sera devenu infini relatif et incarné dans tous les Corps Glorieux, dans
la Jérusalem Céleste et dans toutes les galaxies possibles et impossibles de
l’univers, où les galaxies impossibles deviendront accessibles au devenir
toujours et partout éternel présent, immanence de l’éternel présent et de la
jeunesse incarnée en chacun, en tous, en chaque chose et en toutes choses :
toute distance sera alors devenue situation — partout et toujours accessible —
de la coïncidence de l’éternité absolue devenue éternité relative, où l’infini
absolu sera devenu infini relatif — tous deux incarnés par chacun et par tous,
par chaque chose et par toutes les choses.
Il y aura toujours la procession des jours et des nuits, mais la clarté régnera toujours et partout dans la variété infinie et éternelle lumière devenue clarté permanente du devenir révolutionnaire, avec la variété de ses mille visages, et l’incarnation — partout et toujours vécue — de l’éternité et de l’infini de l’amour absolu : quand on vit l’amour, il n’y a plus besoin d’aimer ni d’être aimé.
***
J’étais déjà
être et non-être en essence avant ma naissance — désirée, et non le fruit du
hasard — et mon naître.
Mais mon âme
a commencé en état d’essence pendant ma gestation. Elle est devenue essence en
action à partir de mon naître, et durant mon existence.
Elle redeviendra
essence en état dans mon mourir, mais redeviendra essence en action pendant
la période durable — mais passagère — de ma mort, où elle était [sic]
essence en état et en action.
Elle
deviendra œuvre et chef-d’œuvre dans la naissance de mon Corps Glorieux.
Si j’étais
déjà être et non-être avant ma naissance, c’est que j’ai été capable de choisir
ma naissance, dès ma conception, au cours de la fécondation de l’ovule de ma
génitrice, ma mère, par le spermatozoïde de mon géniteur, mon père.
Ovule et
spermatozoïde qui se sont rencontrés comme miracle et comme exception lors de
leur rencontre — instant suprême et ultime.
Ma
prédestination — choisie — est devenue destination dans la destinée de mon
existence, où la nécessité — comme par hasard — est devenue œuvre et
chef-d’œuvre de la libération et de la liberté.
***
Durant mon existence, je suis devenu poète de la non-poésie (en essence et en existence), voyant (en essence
seulement), gnostique éclairé (dans mon essence et mon existence), mystique (en
essence seulement), prophète (en état, en essence et existence, mais état
seulement, avec la possibilité — pourquoi pas ? — de prophète en action).
Passant de mes textes
de poète de la non-poésie, je passerai de l’essence
que je suis en état et en action, en existence, par la publication de mes
textes qui deviennent et deviendront possible contagion révolutionnaire de la
lecture par d’autres, ou par beaucoup d’autres.
Je
passe alors, de ma situation d’état et d’action de l’humain au sein de
l’humanité et du public, à l’accession à l’autorité sociale — étant déjà avec
la société, mais pas dans la société : si j’étais sans la
société, je serais victime des agressions possibles de notre société actuelle,
aliénée et aliénante.
Je
suis un être et une conscience dangereux par ma vertu révolutionnaire — mais la
société actuelle m’ignore, du fait que je ne suis pas réellement existant dans
la société.
J’accéderai
éventuellement à la célébrité et éventuellement à la gloire — même après ma
mort — et la publication de mon livre peut le faire accéder à la qualité de best-seller
— ce qui fait que je risque de connaître la fortune d’un avoir essentiel au
service de mon être.
***
LE MAÎTRE ET LA MAÎTRISE
Le maître est le quelqu’un
limité, et aliéné et aliénant du Principe aliéné et aliénant de la connaissance
négative de toutes les connaissances négatives, Principe négatif, dont les
disciples du Verbe aliéné et aliénant [sont]
en situation de groupe en situation aliénée et aliénante de victimes ou d’esclaves
— alors que la maîtrise est illimitée, mais mesure de la démesure du Principe
positif de la connaissance désaliénée et désaliénante
de toutes les connaissances désaliénées et désaliénantes,
et dont les disciples sont positifs, en liberté collective et relative qui
constitue la situation positive de l’équipe désaliénée et désaliénante,
capable d’accéder à la liberté.
La
maîtrise est relative et intersubjective de leur situation — positif
en devenir révolutionnaire d’une révolution éventuelle.
***
La pensée est
un oiseau de l’espace qui, dans une cage de mots, peut ouvrir les ailes et ne
peut pas voler.
La
pensée est une situation subjective de passion subie ou agie qui a pour origine
la jonction et l’échange, donc la circulation, permanente éventuellement, de l’esprit
et de la vie — où la vie domine l’esprit.
L’idée est un serpent
du temps qui, dans une cage ouverte de mots, peut être en situation statique du
serpent dans la variété éventuelle de la langue, et ne peut pas passer à la
situation dynamique du serpent.
L’idée est une situation objective de réaction
subie ou agie qui a pour origine la jonction et l’échange, donc dans la
circulation éventuellement sporadique de l’esprit et de la vie — où l’esprit
domine la vie.
***
À SON IMAGE…
Dieu
créa l’homme à son image : c’est le terme image qu’il faut retenir.
En
effet, qu’est-ce que l’image ? C’est le reflet qui va jusqu’à l’immobilité
suprême, au mouvement et au geste.
Mais
l’image est dialectique du mot, du nom. Elle fait partie du langage et du non-langage, mais elle est contagion plus que communication.
Donc,
l’humanité est plus contagion que communication à son stade suprême à
l’origine, bien qu’au terme, au niveau du Je transcendantal et du Corps
Glorieux, la contagion trouve l’aisance de la communication : d’où les
saints livres, y compris les Évangiles (et la communication orale qui n’a pas
besoin de la société et de l’État).
Dieu créa l’homme à
son image : l’image est contagion, non communication — donc l’homme est
contagion de Dieu.
La
contagion est attribut : donc l’homme est attribut de Dieu.
L’attribut
est participation de Dieu : donc l’homme est Dieu.
Mais
Dieu est — à un certain instant — démiurge. Mais Dieu est émanation de la Déité
Absolue.
Mais
la Déité Absolue est émanation du rien : ce rien est liberté suprême.
Mais
ce rien est un non-langage, son terme est langage
d’un non-langage.
Il
est dominé par le sans-nom — mais ce sans-nom est encore un terme du langage.
Il
est dialectique du tout, comme le non-langage est
encore dialectique.
Le
langage — comme le vide — est dialectique du plein, comme le Principe est
dialectique du Verbe : il faut donc imaginer, en deçà de la dialectique,
donc du rien, une non-dialectique qui dépasse la
présence de l’absence — toujours dialectique.
C’est
le sans-nom suprême — mais sans-nom
est encore du langage, langage du non-langage.
Il
faut encore imaginer un certain non-terme qui ne
serait plus langage du non-langage.
Ce
non-terme est indicible et inconnaissable. Il dépasse
l’éternité et l’infini : peut-être est-il dans l’amour qui ne serait plus
dialectique de la connaissance. Il peut être sujet d’une intuition suprême qui
dépasse la mystique et la poésie, le divin et l’humain, l’être et le non-être,
les ténèbres et la lumière, l’éternité et l’infini.
Il
échappe donc à tout langage du non-langage. Donc,
ici, je m’arrête — en le vivant pourtant.
***
Le mourir est l’inversion du naître et la fin de
l’existence.
La
mort est l’inversion de la naissance. C’est l’inversion des valeurs de la
naissance : c’est donc une nouvelle naissance.
Mais
la naissance est le fruit d’une dialectique, entre autres, de l’ovule et du
spermatozoïde — où, dans une relative immobilité suprême, l’embryon, dans le
ventre maternel, est le lieu d’une contagion et d’une communication relative
(entente des sons).
Je
suppose que la mort — nouvelle naissance — se trouve être le domaine d’une
nouvelle contagion (d’où le culte des ancêtres, mais des ancêtres de l’humanité
tout entière et non d’une communauté).
Il
y aurait aussi une certaine communication, langage et non-langage
dans lesquels s’insèrent le langage et le non-langage
du CULTE des morts par les vivants : en effet, la nourriture et les divers
objets dont les vivants viennent déposer et offrir les réalités qui ne sont pas
consommées par l’être présent.
Il
faut donc supposer que ces réalités sont du domaine du non-être.
Il
y aurait donc, en plus du non-être du mort, un être qui serait présent dans
l’état de mort, et qui ne serait pas seulement contagion dans l’au-delà, mais
communication, langage et non-langage du mort avec
les autres morts — et même plus : langage et non-langage
avec des surhumains et des divins, et même Dieu et la Déité Absolue, qui
rejoindrait le rien suprême où règne aussi le silence, la présence de l’absence
du Verbe, la présence de l’absence du Principe.
Il
y aurait, dans la mort, évolution et involution et révolution dont une des
phases serait le Corps Glorieux et la Résurrection.
Le
Corps Glorieux serait donc présence, rapport, relation et contact d’un nouvel
état et d’une nouvelle œuvre au sein de l’amour (toujours présence dans le rien
suprême) ; la Terre — dans un nouvel univers — étant devenue Jérusalem
Céleste.
La
naissance est une origine qui s’accomplit dans les Noces, la mort est un terme
qui suppose et qui nécessite de nouvelles Noces collectives et uniques,
singulières et universelles, où l’être serait devenu non-être, et le non-être
être nouveau et qui déboucherait sur les Noces entre l’humain et le divin, et
sur l’immortalité.
***
L’ARCHITECTURE ET L’ARCHITECTE
L’architecture
est un art global qui est démiurgie, dont l’architecte est le démiurge.
La
démiurgie doit être l’immanence de la création et concerne tout,
c’est-à-dire : le tout et le rien à l’origine de toutes les origines de
l’énergie en essence qui est duelle et double, mâle et femelle, masculin et
féminin de tous les atomes en essence encore de la Déité Absolue — celle du
Principe ou non-être en état de Dieu Notre Seigneur qui est non-être en action,
donc le Verbe Démiurge par qui tout a été fait, et de l’univers lui-même,
c’est-à-dire de l’humain, du cosmique et du divin : c’est pourquoi les
francs-maçons nomment Dieu le grand architecte.
Parce
que l’architecture est à la fois plan au degré de
l’excellence et construction du bâtiment en excellence.
Donc
l’architecture est en principe les Noces du Je transcendantal et du Nous
transcendantal.
L’architecte
est à la fois autorité et responsabilité, foi, désir, et besoins assurés ;
et l’architecte est passage du projet à sa réalisation — donc accession à la
réalité et à la manifestation.
On
dit : ‘Quand le bâtiment va, tout va’, parce que le bâtiment est collectif
de tous les uniques qui le composent.
Il
y a un architecte pour la ville tout entière, donc pour l’urbanisme public —
pour le rural aussi — et pour les demeures et la demeure du privé.
Être
est un coagula dont le devenir est le
solve. Agir
est un solve
dont le faire est le coagula.
L’architecte — en
principe — est un alchimiste : il doit non seulement former, mais
transformer, transfigurer et transmuter éventuellement le matériau, la matière,
l’énergie, la psyché, et le langage.
***
L’ACUPONCTURE*
L’acuponcture
est à la fois un art et une médecine concernant l’humain, le divin et le
cosmique dans, et sur, le corps physique.
Il
y a une acuponcture de l’oreille, complète, qui est une essence, alors que sur
le corps entier elle est une existence.
L’oreille
est singulière : elle est le lieu de l’ouïe, de l’entente, de l’écoute,
alors que la bouche est lieu d’émission de la parole parlée et aussi, avec la
gorge, lieu du chant.
L’oreille
et la bouche concernent la nuit où on ne peut pas voir, mais entendre, ce qui
est dit.
Les
yeux, le voir, la vue, et le regard concernent le jour : ils appartiennent
— comme l’oreille, la bouche et la gorge — à l’espace qualitatif et au temps
quantitatif de la non-histoire ; mais la bouche
et la gorge peuvent être éventuellement réaction déterminante, alors que
l’oreille est passion déterminée.
L’œil
aussi peut être réaction déterminante, alors que les paupières sont lieu de la
passion déterminée et de l’espace qualitatif.
Le
nez aussi est réaction déterminante dont les narines sont passion déterminée
pour le flair, l’odorat.
La
bouche est passion déterminée pour le goût. La bouche est un collectif
d’uniques variés dont les lèvres extérieures, les dents internes (la langue —
réaction déterminante et passion déterminée à la fois — est intérieure mais pas
interne).
La
main et les doigts sont à la fois réaction déterminante et passion déterminée
du toucher, et dans l’excellence du tact qui en est la vertu ultime et
passagère, tandis que le toucher est durable et parfois permanent.
L’acuponcture
est divine, humaine et cosmique, mais au degré de passion déterminée chez le
patient, le consultant.
L’acuponcture,
au degré de l’acuponcteur, est réaction déterminante : mais l’acuponcteur doit
être au degré de personne et non pas de quelqu’un — mais il est éminemment
divin en réaction déterminante.
L’acuponcture
est plus juste que vraie, mais elle est vraie aussi.
Elle
est état au degré de la connaissance abstraite. Elle devient acte au degré de
l’application, et même acte et série d’actes lors des différentes piqûres.
L’acuponcture
est du domaine de l’espace qualitatif et du temps quantitatif, mais elle est au
degré de Sublime Anarchie avec son ordonnance collective très précise dans les
points ou des lieux variés qu’elle concerne.
L’acuponcture
est à la fois tradition et révolution.
Elle
devient aujourd’hui révolution, et c’est son progrès possible et
nécessaire : elle n’était que tradition révolutionnaire en Chine
autrefois, elle doit donc devenir révolution et non plus seulement
tradition révolutionnaire, c’est l’œuvre possible aujourd’hui qui viendra de l’Occident agissant et éveillant et enseignant jusqu’au degré
de la connaissance sur l’Orient et l’Extrême-Orient.
Mais
il est nécessaire que l’acuponcteur ajoute, à la connaissance qu’il est,
et non qu’il a, la tendresse infinie née du dépassement de l’amour
absolu de l’acuponcteur pour son client, et du client — qui est toute-ignorance de l’acuponcture — pour l’acuponcteur.
Il
est nécessaire, faute de tendresse infinie, d’éprouver de l’amitié pour
l’acuponcteur, et inversement, et au moins de la sympathie entre les deux. Mais
ni compassion, ni affection, qui seraient aliénation aliénante et aliénée —
sinon présence objective pour le moins, la présence subjective étant aliénation
aliénante et aliénée.
Il
y a aussi l’ordonnance de l’espace qualitatif, jouant dans la durée du jour et
de la nuit, dans l’application des piqûres, mais les acuponcteurs ont
trop de rendez-vous pour respecter et appliquer cette ordonnance de l’espace
qualitatif dans la durée au sein du jour ou — aussi — de la nuit, ce qui
débouche sur un impossible pourtant accessible au possible.
Le
juste de l’acuponcture, c’est le vécu vivant ; le vrai, satellite du
juste, c’est le à vivre pas encore vécu lors de la série d’actes des piqûres.
Le
coagula — en alchimie — est la
fixation du volatil, le solve
est la volatilisation du fixe.
Le
passage et l’accession à la pierre au blanc, capable de transmuter en argent,
est un coagula.
L’accession
à la pierre au rouge, accession ultime à la pierre philosophale, est un, est le
solve
définitif.
L’arcane
XX est accession à la pierre au blanc — où le Corps Glorieux est seulement en
état.
L’arcane
XXI est accession à la pierre au rouge où le Corps Glorieux passe de l’état à
l’action, et même à l’acte suivi de l’arcane XXII — témoignage du nouveau
devenir des nouveaux devenus de l’acte en action de l’arcane XXI.
L’alchimie
est essentiellement Sublime Anarchie avec son ordonnance très précise de
succession, de procession, de simultanéité, et même de progression — situation
variée d’évolution et d’involution qui fait du progrès une situation de
discontinu pouvant même éventuellement passer par la réaction, négation
momentanée du devenir révolutionnaire.
Il
y a un rapport entre l’or et l’urine et l’être, comme entre l’argent et la
merde et l’avoir.
La
circulation de l’argent est circulation de l’avoir du capital, qui est tout,
alors que le travail est aussi non-avoir : donc
le travail n’a rien, il ne peut rien perdre, mais il peut trahir le rien qu’il
est en niant ou en renonçant au rien qu’il est dans son non-être.
L’acuponcture
est surtout mystère, mais aussi — en satellite — énigme : elle doit être
vécue, et non pas à vivre, éventuellement à élucider.
La
finance est l’excellence — en être — de la banque, et de l’argent en avoir,
donc du manger du pain. La finance est au degré de l’or — donc du boire, donc
du vin.
Le
financier ne s’occupe pas de bonnes œuvres, mais il peut être mécène en tant
qu’être et non en avoir — même de qualité.
Le
banquier, le capital, le capitaliste et les cadres peuvent s’occuper de bonnes
œuvres pour justifier la culpabilité dont ils sont capables.
*
Note de Philippe Pissier :
Nous avons décidé de garder cette orthographe spécifique à Jean Carteret.
***
Pourtant,
la Vierge Blanche Marie a existé — elle a même été le lieu de l’Immaculée Conception. Et elle n’est pas morte, elle a
dormi.
Il
y a la dormition de la Vierge et — je crois — l’Assomption
de la Vierge, et pas l’Ascension.
Il faut dire
que le mourir appartient au temps qualitatif de l’histoire, alors que le
sommeil, la nuit, appartient à l’espace qualitatif — la nuit comme le jour,
d’ailleurs, mais le jour est le visible de l’espace qualitatif.
Donc, la veille
la nuit — ou le sommeil qui généralement coïncide avec la nuit pour l’être
— est le domaine invisible de l’espace qualitatif pour l’être, mais pas pour
la conscience, ce qui est mon cas : je passe mon temps d’éveil la nuit, qui
est l’accès du visible à l’invisible de l’espace qualitatif, d’où mes lumières
variées qui illuminent l’invisible de l’espace qualitatif et l’ordonnance
des quelquechoses [sic]
chez moi à l’état de Sublime Anarchie — qui a trouvé son ordonnance singulière,
dans l’ordonnance originale et semblant être du désordre, mais le beau
désordre est une qualité de l’art et aussi de la poésie : or, chez moi, c’est
plus à l’état de poésie gratuite de non-poésie que
se trouve ma chambre, plus singulièrement que les autres pièces de mon logement.
Mais,
vivant et existant en état de veille la nuit (domaine où l’espace qualitatif
passe à l’invisible pour l’être, mais devient visible pour la conscience), je
suis donc, la nuit, dans un espace qualitatif devenu visible avec ma
conscience, je suis aussi dans un temps quantitatif dont je meuble la quantité
par la qualité des cigarettes que je fume, et des romans policiers, romans des
instants uniques en procession, au mieux, et j’écoute la Radio France Inter
toute la nuit, et éventuellement France Musique jusque 2 H du matin.
Ou bien
j’écoute quelquefois — mais surtout avec un ami ou des amis — les disques de ma
chaîne de haute-fidélité dont je n’aime pas la répétition des disques : il est
nécessaire de les entendre comme s’ils étaient toujours nouveaux — ce qui est
difficile.
Donc,
la Vierge Blanche — Vierge Marie — a existé : elle était l’invisible devenu
visible, et elle a vu dans son état de foi l’Archange
Gabriel faire l’acte de l’Annonciation.
Mais la Vierge
Marie a dormi, donc, dans l’espace qualitatif devenu invisible, et c’est dans
cet état de dormition qu’elle a disparu, et est alors passée du visible à
l’invisible.
Mais il lui
arrive miraculeusement d’apparaître quelques instants, toujours dans des lieux
qui sont du domaine de l’espace qualitatif où elle apparaît visible pour ceux
qui sont et qui existent dans l’intensité de la foi.
Si la femelle —
et donc la femme — est du domaine de la foi (qu’elle a
et qu’elle est), le mâle, donc l’homme, est du domaine du désir.
Mais le vagin
de la femme est dans son tronc, donc dans la situation de demeure, ce qui fait
que la vraie jouissance de la femme est globale dans son corps tout entier,
alors que, pour le mâle, son organe sexuel est dans un membre et pas dans un
tronc, donc domaine du désir : désir qu’il est et désir qu’il a.
Donc, le mâle —
donc l’homme — n’est pas foyer, demeure, et demeure interne : il est véhicule
et véhicule externe.
Le mâle,
l’homme, est donc — par le désir — le guerrier naturel et surnaturel : ce n’est
que par exception qu’il dépasse le désir par la foi, celle du brahmane, celle
du prêtre qui épouse la féminité du monde qui est dans Jésus-Christ qui est pourtant un masculin,
qui a été visible vivant et existant et passé par le mourir et par la mort,
mais aussi par la Résurrection et le Corps Glorieux, mais d’abord quelque part
et un certain temps, 40 jours, en suite de quoi il est devenu partout et
toujours, en tout et en rien, en chaque être humain avec sa conscience et dans
tous les humains ; acte Christique permanent et non pas sporadique : ce qui fait que
Jésus, visible, devenu Jésus-Christ invisible, ne pourrait revenir au visible
que par exception, comme il l’a fait après sa mort mais ne le fait plus : donc
il est définitivement invisible et ne reviendra dans le visible qu’à l’état de
voleur, comme il l’a dit, c’est-à-dire comme inconnu en chaque être humain,
dans tous les êtres humains, en tout et en rien du cosmique et du divin, et
qu’il est éventuellement quelque part assis à la droite du Père.
Ainsi l’homme
est le lieu du désir, donc à l’état d’étoile brillante et véhicule très lent de
l’étoile dite fixe, alors que la femme est la foi et la constellation —
éventuellement toutes les constellations — où se trouve présente la Vierge
Marie dans le ciel illuminé par toutes les constellations, alors que l’homme
peut être toutes les étoiles, et jamais constellations : d’ailleurs, il y a les
litanies où on invoque la Vierge Marie comme présence immanente dans tout le
ciel brillant de toutes les constellations, mais seulement visible la nuit —
mais pas seulement pour la conscience, mais pour l’être déjà.
Par
rapport au sommeil qui est statique et sédentaire — demeure externe et interne —
dans l’espace qualitatif invisible la nuit, le rêve est, lui, dynamisme interne
et parfois externe qui se déroule dans une succession de rêves variés,
comme le sait maintenant la science, alors que chaque rêve est procession et
témoignage non seulement de l’humain et du divin, mais aussi du cosmique — ce
qui m’a fait dire que le rêve, c’est aussi le monde, le cosmique, qui pense en
nous : ce qui est juste, mais ne sera jamais reconnu comme vrai ; ce qu’il est
aussi, mais c’est un impossible devenant possible par la situation démontrable
seulement par le maniement, au degré du virtuose, de la dialectique de la
logique et de la maïeutique de l’analogie.
Donc
l’homme est désir, et désir dynamique d’un certain nombre de femmes, ou de
toutes les femmes comme Don Juan qui a eu 1003 femmes : 1000 étant la valeur
démesurée devenue visible de l’être du 4 dont la valeur secrète est 10
et devenant transcendante dans 100 et immanente dans 1000.
Les 3 autres
femmes sont celles des 3 principes, Père, Fils, et Saint-Esprit,
où l’esprit l’emporte sur la vie, alors que 4 est le nombre des 4 éléments où
la vie l’emporte sur l’esprit.
6 est à 8 ce que réduction est à dilatation, et la réduction de la
réduction de 6 dont 6 est la valeur secrète de 3 [sic].
Mais
8 est la dilatation, contingence première, dont 36 est la valeur secrète en
dilatation toujours, et dont 666 est la valeur secrète, en dilatation toujours,
de 36.
Or
666 est le Nombre de la Bête. Donc 6 en 3 est le Nombre du Dragon, ce qui fait
dire “Jamais 2 sans 3” : c’est une fatalité nécessaire et possible.
L’homme
fait donc rouler le dé ou les dés puisqu’il est véhicule, et que le dé c’est le
hasard, selon l’étymologie orientale ; alors que la femme ne fait pas rouler le
dé qu’elle conserve en état de demeure du Principe, donc de la foi — d’où la
pierre cubique de la Kaaba à la Mecque, descendue ou même tombée du Ciel, qui
symbolise en pierre cubique (réalité) la foi incarnée en objet cosmique et
divin, et venue pour être complète et parfaite comme témoignage pour tout
humain : d’où les pèlerinages à la Mecque où l’homme, sédentaire durant une
certaine durée dans sa demeure, redevient nomade par son pèlerinage, et devient
sédentaire au degré du divin, lorsqu’à la Mecque il va jusque la Kaaba où se
trouve la fameuse pierre noire qui était sédentaire dans le Ciel, et est
devenue nomade par sa chute, et finalement sédentaire dans ce lieu unique par
excellence qu’est la Kaaba.
***
LE FEU ORIGINEL, L’ÉNERGIE, LE SOUFFLE
L’énergie toute-originelle est le feu incandescent, originel et
invisible en essence, mais il est au degré du non-être et du non-avoir à l’état neutre.
La
Déité Absolue — qui vient après — est non-être en état. Le Verbe est
non-être en action : il passe à l’acte par la démiurgie de la
création.
Et
on passera alors — mais alors seulement — au degré de l’être et de l’avoir dans
la manifestation, fruit du démiurge, où Adam incarnera, dans l’humain miraculeux,
ce nouveau degré de l’être et de l’avoir jusqu’à l’existence en essence
dans le Paradis Terrestre.
Et
cette essence deviendra existence par l’expulsion du Paradis Terrestre (mais
existence mortelle alors), alors que dans le Paradis Terrestre, l’existence en
essence était immortelle : d’où l’apparition du mourir et de la mort dans
l’existence réelle, et réalité, de l’espèce humaine, jusqu’à sa victoire sur la
mort, où l’âme continue son immortalité forgée durant l’existence mortelle, etc., etc., etc.
L’inspiration,
l’expiration, la respiration, c’est du souffle, le souffle de l’esprit ou de
l’âme (ou des deux) où le feu s’est transmuté et dépassé en air, comme l’eau se
transmute et se dépasse en Terre : d’où les océans et les continents.
La jouissance de la femme est jouissance par principe et par goût*.
La jouissance de l’homme est jouissance par principe et par nécessité.
Le
Déluge est l’immanence, au degré de la Sublime Anarchie, de l’inondation,
tandis que le feu de l’Apocalypse est immanence, au
degré de la Sublime Anarchie, du volcan, alors interne et externe, terrestre et
céleste, partout mais pas toujours, et qui dure un certain nombre
d’instants de l’éternel devenir de la jeunesse.
Le
Déluge et l’Apocalypse sont deux baptêmes contradictoires
et différents.
L’Arche de Noé est un véhicule, en vue du Déluge à venir,
donc origine, tandis que la Jérusalem Céleste est au terme de l’Apocalypse.
*
Il y a un rapport entre le choix et le goût : le goût est un choix vécu,
le choix est à vivre. Le choix est un local au sein d’un global. Le goût est
toujours local. Le choix est une sélection, le goût est une adoption. Ainsi,
dans le goût, il y a de la générosité ; dans le choix, il y a de la volonté.
***
La Tête du Soleil Noir est le rappel passager de la
mémoire dans la Queue du Soleil Noir.
La Lune Noire est le
lieu de l’oubli, inconscient, analogue de la présence de l’absence passée à la
situation de devenue, alors que la Queue de la Lune Noire, ce sont les
souvenirs qui peuvent toujours venir en foule. C’est un surnombre
d’uniques dont l’oubli est unique.
Le souvenir permanent
à l’état virtuel est sur le bout de la langue où se trouve la Queue de la Lune
Noire, bien que la langue soit Soleil Noir en sujet et Soleil Blanc en objet,
mais interne objet du discours et du reste.
Mars est la situation
duelle de la libido — un peu sa dialectique par sa capacité de rapport, de
distance, jusqu’au plaisir de déplaire.
Vénus est la situation
double de la libido — un peu sa maïeutique par sa capacité de présence, de
coïncidence, jusqu’au plaisir de plaire, alors que [Saturne ?], dans la libido,
est l’excellence des Noces de Mars et de Vénus de la libido dans une situation
suprêmement duelle, et qui cache sa situation double qu’on lui voit dans la
joie de [Saturne
?] en Balance, à la fois duelle et double, mais plutôt double, de justice
et d’amour, et moins seulement de vérité et de connaissance, bien que la Balance
— le peseur d’âme — soit capable, lui, le peseur, de jugement que lui
permet la Balance.
Et je rappelle que la
libido est l’analogue — dans la psychanalyse — de l’énergie qui précède le
Principe et le Verbe.
Mars concerne donc les
corpuscules de l’existence. Vénus concerne les ondes de l’existence — d’où
la rose et [un
blanc dans le texte, correspondant sans doute à un symbole]. Mercure
est le lieu de la dualité des corpuscules et des ondes de l’essence dans l’existence
interne où il règne.
Mercure est le lieu —
par excellence — de la dualité naturelle et surnaturelle de l’atome : d’où
son intensité et même son authenticité, alors que Proserpine est le lieu
par excellence de la situation double de l’atome et de sa plénitude et
de son efficacité.
Mercure est le lieu
de la maîtrise de l’atome. Proserpine est le lieu de l’aisance de l’atome.
Vulcain est le lieu
de la virtuosité de l’atome et sa domestication : d’où le démiurge, lieu
d’acte des Noces de l’énergie et de la matière (ou du matériau).
Le premier septénaire
est lieu d’existence de la Terre, et aussi lieu d’essence du Ciel.
Le second septénaire —
par contre — est lieu d’existence du Ciel, mais aussi d’essence de la Terre.
Les planètes rapides
sont les lieux d’ici et de maintenant de tout et de rien, Mars inclus, le
Soleil et la Lune aussi : le Soleil étant le ici dont la Lune est
le maintenant, environnement du ici.
Les planètes lentes —
qui commencent à Jupiter — sont alors les lieux du partout et du toujours du
tout et du rien.
Uranus est la
situation duelle en virtualité — en essence peut-être — des noyaux et des
électrons de l’atome : d’où l’homosexualité d’Uranus — pas par les ondes,
mais par les mâles noyaux.
Neptune est la
situation double, en virtualité — en essence peut-être — de la double
coïncidence des noyaux et des électrons de l’atome, en mettant l’accent sur les
ondes ou les électrons.
L’énergie, c’est
l’existence du Ciel, mais l’essence de la matière ou du matériau de la Terre.
La matière ou le
matériau sont l’existence de la Terre, mais aussi lieux de l’essence du
Ciel : voilà pourquoi les atomes passent à l’existence en tant qu’essence
au sein de la matière sur Terre, et qu’il y a l’énergie nucléaire.
Il y a dans l’atome,
outre le noyau et les électrons, des corps comme le neutron, le photon, etc.
Je pense que les
noyaux sont à la Terre ce que les électrons sont au Ciel, par exemple.
Mais les photons, les
neutrons, etc., sont éventuellement du domaine, par
exemple, du système solaire, et même — mieux — des étoiles et des
constellations : je pense qu’on peut retrouver, au sein de chaque atome,
toutes les composantes variées de l’astrologie du système solaire — entre
autres — en ordonnance, ou de l’univers lui-même et de ses galaxies, etc., etc., etc.,
atomes ou molécules.
Je pense que :
Mercure, c’est la politique (translation) ; Proserpine, c’est l’économie
(cyclique, la Bourse) ; Vulcain, c’est le social ; le Soleil Noir,
c’est la culture, et l’art et la poésie ; la Lune Noire, c’est la
technique, la science, les maths ; la Lune Noire, c’est la
connaissance ; la Lune Noire, c’est la conscience de la présence de
l’absence ; c’est Pluton qui est présence de l’absence dans l’entonnoir —
et Proserpine, c’est dans l’éventail.
Jupiter travaille
sûrement au service de Proserpine, mais je l’affirme seulement : je le
constate — je ne le démontre pas.
La femme, qui est
esprit en coïncidence, peut affirmer, mais non démontrer.
L’homme, lui, est
distance avec l’esprit : il peut, et il a besoin de démontrer avant
d’affirmer.
Mercure peut
démontrer par sa capacité de jugement. Proserpine peut affirmer — ou mieux — témoigner
sans avoir besoin de démontrer.
Marin*
dit que le centre de notre galaxie, c’est 26 degrés du Sagittaire, ce qui
est peut-être un lieu de brasier ardent dans une étoile ou analogue.
On ne met jamais d’aiguille,
en acuponcture**, sur le nombril.
Je pense que le nombril
est le lieu de Véga qui est le silence et le centre au sommet, et pas
à la base comme Sirius. Véga est l’étoile du narcissisme parfait, qui n’a
même pas besoin de parler de lui. Narcissisme, même distance, comme Pierre-André***.
Donc, Sirius, c’est
l’inondation des eaux lors de l’accouchement, et peut-être le placenta, à moins
que le placenta soit la Terre en essence pendant la gestation.
La dynamique de
groupe exprimée, c’est Proserpine — mais interne encore, c’est Mercure.
Uranus dans le
Verseau, c’est l’électricité dynamique — celle des amis qui circulent comme un
courant.
Uranus dans le
Capricorne, c’est l’électricité statique.
Si [Neptune ?] est la dynamique
de groupe interne, Uranus est la dynamique de groupe externe : les amis
au Verseau.
Avec [Neptune ?], on passe à la situation
de relation double extérieur intérieur public — même dedans — dans le psychodrame.
Neptune est la
situation double de la dynamique de groupe en essence
interne, dans le fond du ciel ou les océans, ou la communion, ou la drogue où
on se défonce avec Neptune, communauté et somnifères.
Le Cancer est celui
de la Sublime Anarchie de Neptune, où je suis allongé sur mon lit quand
viennent des amis, et tout le temps. Neptune peut être prodigieusement
paresseux.
Neptune peut être
Chrétien par essence, et j’ai Neptune en Cancer, sa Sublime Anarchie, et je
fais, tous les matins avant de dormir, ma prière, à voix haute : ça exalte
l’humilité dont est capable Neptune — avec tous ses aspects dans mon thème,
Neptune est autant le narcissisme que l’humilité.
Narcissisme étant
l’aliénation de Neptune, humilité étant sa vertu suprême, il est personne.
La voirie, c’est
Vulcain. Le ramassage des ordures, c’est Vulcain. Vulcain, c’est aussi la merde
et l’urine. Vulcain fouille dans les poubelles. Vulcain, c’est tous les métaux
et les mines.
Neptune, c’est le
pétrole, l’or noir et les nappes de gaz. Neptune est ouvrier du Soleil Noir.
* Note
de Philippe Pissier : il s’agit
du poète et asturgien Marin de Charette.
**
Note de Philippe Pissier :
Nous avons décidé de garder cette orthographe spécifique à Jean Carteret.
*** Note
de Philippe Pissier : il s’agit
de Pierre-André Dujat.
***
Tout
astrologue a le complexe de Dieu, alors qu’il n’est qu’un infime adjudant en
prévoyant — et parfois prédisant — l’avenir ou le futur de sa clientèle.
En réalité, il
pratique complètement — mais, en fait, pas complètement — une partie de la
théorie de l’astrologie, ou mieux, ou pire : des recettes d’astrologie.
J’ai
la théorie complète de l’astrologie jusqu’à la perfection. J’en ai, j’en suis
toute la connaissance — et je la transmets, par exemple, entre autres, à Robert
Changeux qui devient alchimiste, mais je n’interprète pas de thèmes.
Marx a
dû dire — à peu près — que c’est par la pratique qui engendre le discours qu’on
peut connaître la théorie, par l’expérience qu’on atteint la connaissance.
Mais,
en réalité, dans l’histoire avec le temps qualitatif, on n’arrive jamais qu’à une
connaissance, mais pas à la connaissance. Tandis que si on passe par
l’intemporel, par la vertu de l’intuition de vitesse immédiate née de la
foi et du désir en Noces, on peut toujours atteindre la toute-connaissance, à condition d’être révolutionnaire des
deux révolutions (intérieure et extérieure), en y adjoignant nécessairement —
et par liberté — la tendresse infinie de l’amour absolu, et surtout l’humilité
ultime de l’ultime, etc., etc.,
etc.
L’intemporel
concerne à la fois l’unité et le surnombre, et — par exception seulement — le
nombre. Donc l’intemporel est lieu de la contradiction du Capital et du
Travail, du Tout et du Rien, du Chaos et du Néant, etc,
etc, etc.
Mais le
maniement, au degré de la virtuosité, de la dialectique et de la maïeutique,
nées des Noces de l’être global et de la conscience ultime, peut découvrir la
solution de toutes ces contradictions, avec — évidemment — la toute-connaissance ou la lumière avec la clarté et la
tendresse infinie de l’amour absolu : tout ça, en situation doublement
révolutionnaire (intérieure et extérieure), c’est aussi la dissolution positive
dont j’ai parlé dans un texte précédent.
Mais
dissolution positive qu’on peut dépasser par le désir et la foi, capables alors
du choix de l’incarnation ultime et nouvelle — partout et toujours, ici et
maintenant.
***
Il y a les petits mystères, ceux de la Tradition,
et les grands mystères, ceux de la Révolution éventuelle déjà, celle jointe à
la Tradition : d’où l’hindouisme et le bouddhisme.
Les
petits mystères concernent la liberté relative — celle de la personne. Les
grands mystères concernent la liberté absolue — celle de l’ensemble.
Le
bouddhisme diffère de l’hindouisme qui est fait de mythes démesurés comme
surnombre. Le bouddhisme concerne donc l’humain au degré aussi cosmique
et divin.
Chacun
étant unique, chaque ensemble, chaque pays est unique et use d’une langue
chaque fois différente, d’où beaucoup de langues qui sont toutes l’émanation du
langage et du Verbe — dont le Principe et tout ce qui le précède sont l’essence
radicale.
Ainsi,
il est fondamental d’être révolutionnaire, d’être humble, et d’aimer pour vivre
juste et vrai dans les Noces, même pendant l’existence avant le mourir et la
mort qu’on peut alors traverser glorieusement en étant Personne — donc Rien et
forcément Tout comme conséquence.
Vulcain
dispose de la poésie et de l’art pour rendre toujours actuel, jeune, de plus en
plus et de mieux en mieux jeune, tout instant de l’éternel présent. Il est
suffisamment alchimiste — mieux : il est alchimie — pour qu’avec
lui rien ne soit passé, ancien, usé, usagé, terminé, etc.,
etc., etc.
C’est lui qui produit
des engrais, au degré de l’excellence, venant de toutes les pires ordures.
C’est avec le pire — et pas avec le bien — que Vulcain fait le meilleur.
La
Terre, par la présence de la pierre philosophale qui lui est reliée, fait alors
passer le meilleur à la situation de perfection de l’espèce humaine et des
trois règnes qui concernent la Terre, unique par excellence.
Terre
géocentrique, donc sujet ; Terre héliocentrique, donc objet en situation
de Noces malgré leur contradiction, mais aussi par le mystère de la vie qui les
habite toutes les deux et par la présence — aussi — de l’esprit dissout
entièrement dans cette vie-là.
Les
Noces de l’essence et de l’existence, c’est la substance, c’est le dessert au
terme, et le hors-d'œuvre à l’origine. La substance, c’est l’âme à son degré
d’immanence, à la fois demeure dans le corps et véhicule enfin hors du corps.
Vulcain
arrive à vaincre l’obstacle, il est adroit. Il passe de la confrontation à
l’affrontement. Mercure tourne l’obstacle, il est seulement habile.
***
[NOTES DU CARNET 32]
La
drogue et le manque à être : donc déjà du non-être.
La
drogue relationnelle et hallucinogène.
La
drogue et le moyen.
La
drogue et la fin chez le toxicomane à répétition.
Il
a l’angoisse de manquer.
***
La
non-histoire et le non-être.
La
femme est l’existence du non-être et l’essence de l’être.
L’homme
est l’essence du non-être et l’existence de l’être.
L’intemporel
qui n’est ni être ni non-être, ni avoir ni non-avoir —
il est peut-être l’absence jusqu’à l’existence, sans passer par la présence.
L’intemporel,
c’est peut-être l’absence du rien qui existe aussi, et peut-être la
présence du tout neutre, ou peut-être quantitatif.
***
Jeanne
d’Arc, météore.
Pour
le populaire, pucelle.
Prophétesse.
Féminin.
Contenu
de protestation.
Visionnaire
des dieux, de Dieu.
Retour
du pape à Rome.
Sainte-Brigitte.
Sainte-Catherine de Sienne.
***
Les
prophétesses, d’abord aristocrates et nobles.
Pucelle
en habit d’homme.
***
L’Église est en principe une robe sans couture, mais il y eut
des schismes.
***
Les
femmes, les pucelles spéciales sont supposées médiatrices du diable par les
bourgeois.
***
Jeanne
d’Arc, fille du peuple, a réussi (il y a eu
d’autres pucelles brûlées), focalisant l’unité nationale.
***
NOTES SUR SIMONE WEIL :
Simone
Weil exerce encore une fascination. Refus de beaucoup de choses. Elle ne
connaît que Dieu religion de l’amour. Elle est contre le peuple élu, où Dieu
commande l’extermination de certains peuples.
Elle
est juste, mais ne se reconnaît pas comme juive, mais comme Chrétienne.
Compassion et incarnation de Dieu dans le Christ par humilité. Refus radical du
judaïsme et du catholicisme — qui n’incarne pas le Christianisme.
Simone Weil
aimait la Grèce. Elle aimait l’universalité humble, foncièrement philosophe qui
est la conséquence de sa mystique.
La
pensée à partir de l’intelligence qui conduit au vrai. Sa politique va avec sa
philosophie. Relier l’homme à Dieu son principe.
***
La
matière peut être transfigurée.
Indépendante,
elle est refus radical réussi.
***
Le
proviseur est un animateur — mais pas de lycée-caserne
: ça n’existe plus, on en sort comme on veut.
***
Le
contraire de la culture, c’est l’érudition et sa mémoire. La culture est
communauté. L’érudition est totalité.
***
Yin Yang sont dans la tradition, seulement maïeutique[s]
et pas encore dialectique[s] comme ils pourront
le devenir par la suite, comme pour la connaissance et la tradition qui deviendra
— elle aussi — dialectique, donc révolution : mais cette conception,
encore double mais pas encore duelle, était déjà une tradition révolutionnaire,
mais pas encore révolution.
***
LA TOUTE-FATALITÉ
La
toute-fatalité est tout et peut-être rien aussi.
Ainsi elle est tous les nombres et tous les noms, etc.,
etc., etc. Mais elle passe —
entre autres — par la qualité du nombre que j’ai découvert : action d’un nombre
de 11 à 19 inclus, dans le déroulement du temps de l’histoire, mais plutôt en
tant que non-histoire, ordonnance de certains nombres
dans le temps ordonnancé dans un espace qualitatif comme je l’applique.
***
(NOTES) : “Il y a chez Louis XIV un désir
de ne pas donner de pouvoir à la noblesse” dit France-Culture. Il y a Colbert
qui est excellence de la logique de la culture et même de l’actualité de son
époque : il était au courant du départ de tous les navires, etc.,
etc., etc.
***
LA
FEMME
Son
organe sexuel est l’être d’un avoir physique de son corps : donc elle
est par essence pucelle, et la virginité est une vertu.
Comme
cet organe est de l’être, elle ne peut pas perdre sa virginité, comme on
dit, mais — mieux — la trahir si pucelle elle a une aventure, sauf si
elle se marie où elle perd sa virginité, et n’a plus alors à la trahir :
d’où la situation d’exception — ou de miracle — de la pucelle (Jeanne d’Arc, etc., etc.,
etc.).
***
LE CAPITAL ET
LE TRAVAIL (II)
Le
capital, les capitalistes — et même les cadres — ont toujours et partout la
parole du tout, alors que le monde du travail et des travailleurs n’a aucun
droit à la parole, et doit rester dans le silence du tout — les
travailleurs n’ont pas le droit de parler pendant qu’ils travaillent : c’est
interdit.
Mais le monde
du travail et les travailleurs ont toute la parole du rien où ils sont
bourreau, dragon, sadisme du capital, des capitalistes et des cadres qui n’ont
aucun droit à la parole du RIEN dont ils sont seulement le silence singulier.
Tout aventurier est réactionnaire, déterminant : donc l’aventure (en
négatif) est la réaction déterminante, les aventuriers pouvant être parfois
passion déterminante où il est [sic] la Bête
à l’état de fascination agissante.
L’aventurier
— lorsqu’il rate son aventure — devient victime de l’aventure : il accède alors
à la situation d’esclavage ou d’esclave qu’il est réellement.
Le capital, etc., est le tout, le Chaos de l’esprit dans l’état, dans
l’action et dans l’acte agissant, alors que le travail et les travailleurs sont
le rien en état, en action, et en acte du Néant et du rien.
Mais
le travail et les travailleurs sont toujours éventuellement — jusque l’acte
subissant — victimes du tout et réalité du rien et du Néant. Le capital est
tout ; le travail, etc., c’est le n’importe quoi
du tout.
Mais
le travail, etc., est l’acte agissant du rien, l’acte
agissant du Néant qu’habite le travail — et même les
travailleurs.
Dans
l’État, le capital, etc.,
la structure, les structures masquent les masses invisibles qu’ils sont ;
tandis que pour le travail et les travailleurs, ils sont la masse, les masses
de la structure et des structures du tout, du capital, etc.
Mais cette
masse, ces masses du travail et des travailleurs masquent la structure, les
structures du rien qui est leur Principe.
Mais
la masse, les masses du travail et des travailleurs sont victimes, esclavage et
esclaves de la structure, des structures du tout, du capital, etc.
Alors
que les patrons, le capital, etc., est victime, esclavage
et esclaves de la structure et des structures du Néant et du rien du travail et
des travailleurs.
Les patrons,
le capital, les capitalistes sont le lieu du Chaos dont ils sont l’esprit,
alors que le travail et les travailleurs sont lieu du Néant dont pourtant ils
sont la vie en état — et éventuellement en devenir s’ils prennent conscience.
Je
crois bien que, dans l’Apocalypse ou dans certaines
mythologies, le Dragon a 7 têtes et la Bête a 10 cornes — 7 étant capable de
réaction déterminante, 10 étant capable de situation de passion déterminée,
capable pourtant d’être déterminante et capable de toute façon.
Le
capital, etc., a tous les droits du tout, mais les
devoirs du rien. Le travail a tous les devoirs en face du droit du tout du
capital, et le droit absolu du rien.
Pour
le capital, il faut, et on devrait peut-être. Pour le travail, on doit —
sans conditions.
***
L’ORDINATEUR
L’intemporel a
pour origine l’absurde, et pour terme l’humour — mais il existe entre les deux.
L’ordinateur — par exemple — est la maîtrise de l’absurde, quelle que soit son
intelligence, qui est démesurée.
Mais c’est
celui qui manie l’ordinateur qui peut le maîtriser absolument par son aisance
et par la virtuosité éventuelle de l’humour — mais l’ordinateur est le lieu de
la démence maîtrisée, mais pas le lieu de la folie.
Et certains
hommes qui manient l’ordinateur peuvent être eux-mêmes déments jusqu’à
l’excellence — donc ils peuvent être dangereux et atteindre au degré du Dragon,
et ceux que concernent les résultats de l’ordinateur peuvent être, ou devenir,
des Bêtes.
L’ordinateur
existe entre le tout, le Chaos et le rien, le Néant ; donc l’ordinateur peut
être l’analogue de toute Notre Terre physique et concrète, et même de la Terre
métaphysique et métapsychique, d’où son pouvoir, éventuellement absolu, au
service d’éventuels Dragons du capital, des capitalistes, et des cadres, le
rien étant le travail et les travailleurs.
L’ordinateur
est le lieu du besoin, de tous les besoins — mais jamais du désir et de la foi.
Il est
éventuellement le non-être, et le non-avoir en état
comme le Principe Déité Absolue, et aussi le non-être et le non-avoir
en action comme le Verbe de Dieu Notre Seigneur.
L’ordinateur
étant le lieu éventuel de tous les besoins mais jamais du désir et de la foi,
puisqu’il n’est pas être, il peut rendre athée, étant négation de la qualité et
empire de la quantité illimitée.
L’ordinateur,
c’est l’enfer permanent — mais pas en état ni en action, mais en possible comme
en impossible.
Ses actes, car
il est capable d’actes, de beaucoup d’actes, de tous les actes, relèvent du
besoin et de la quantité illimitée ou presque, mais il est incapable
d’état ou d’action.
Il peut
pousser le besoin jusqu’au degré d’œuvre ou de chef-d’œuvre. Il est capable du
tout et du rien du capital et du travail, et peut remplacer tous les
travailleurs et les capitalistes.
Donc, il est
excellemment dangereux pour tous et pour chacun, et pour tout et pour rien.
Il a
pour origine le Chaos qu’il est capable d’organiser, il a pour terme le Néant
qu’il est capable de remplir de la conscience absolue
de la conscience relative, mais en quantité, pas en qualité — jamais en
qualité.
C’est un rival
théorique — mais pas réel — du Corps Glorieux et de son passage à l’existence
par le corps brillant. Il est capable d’inventer — mais pas de découvrir
— un univers, mais pas l’univers. On arrivera, dans l’intemporel,
à inventer cet ordinateur-là.
Même, on
pourra le réduire à la situation d’ordinateur portatif où il exercera le maximum
de ses pouvoirs absolus mais quantitatifs.
Le fictif est
de l’intemporel comme la fiction et la science-fiction.
L’ordinateur —
par ses pouvoirs absolus et quantitatifs — peut engendrer l’angoisse, mais
l’angoisse quantitative démesurée, illimitée, celle du Néant, du non-être et du
non-avoir, comme l’angoisse aussi, quantitative
toujours, du Chaos qu’on ne peut plus organiser — comme chez moi où il y a
aussi la qualité qui permet d’échapper à la quantité.
***
DES GRAINES, DES FEUILLES,
DES FLEURS, DES FRUITS
La
graine est le germe en état d’essence de la substance, mais en composition
seulement.
On passera
ensuite à la situation de feuilles qui sont les devenus, les fleurs étant le
devenant et — éventuellement — la promesse du fruit déjà contenu en possible
latent dans la graine.
Mais le fruit
est le passage à l’existence de la substance qu’il est en situation de
synthèse, donc achevé — mais il contient, internes en lui, les graines qui sont
déjà, mais dans l’interne du fruit, à l’état d’essence de substance en
situation de composition, promesse de feuilles, de fleurs et de fruits
ultérieurs.
La
graine est l’état de l’être dont le fruit sera l’état de la conscience ou de
l’être achevé dans la situation d’existence de synthèse finale, malgré les
graines qu’il contient et qui sont témoignage d’un futur devenir.
***
LA MAÏEUTIQUE ET LA DIALECTIQUE
La
maïeutique, situation double du même avec le même — donc accouchement et naître
comme l’était Socrate.
La maïeutique
est au service de l’analogie.
La
dialectique, situation duelle du même avec l’autre, est mourir et mort de
l’existence dont la maïeutique a été par l’accouchement et le naître : donc la
dialectique est déjà dans l’existence, et elle traverse le mourir et la mort où
réapparaît, éventuellement, la maïeutique mais aussi la dialectique duelle qui
continue son devenir permanent et toujours révolutionnaire jusqu’à l’accès de
l’âme en état d’être d’abord, dans la mort, puis en situation de conscience
jusque la conscience ultime (conscience absolue de la conscience relative).
Par là, l’âme accède à l’être global et au Je
transcendantal, et aussi participation au Nous transcendantal de tous les
autres et débouchant plus tard sur la naissance et le naître du Corps Glorieux
qui est encore être, et deviendra passage à l’existence par la conquête de la
conscience absolue de conscience relative, où le Corps Glorieux passe du
transparent au brillant : c’est l’état de la divinisation de l’être et de
la conscience ultime, par quoi cette nouvelle situation du Corps Glorieux le
rendra capable, éventuellement, de créer l’univers nouveau qui le concerne au
sein des univers collectifs de tous les autres Corps Glorieux au degré de la divinisation
— Dieu lui-même ayant trouvé sa fin et son incarnation possible en tout et en
rien, en chacun et en tous.
***
Je connais un
ami “X” qui souffre jusqu’à l’immanence de la dipsomanie. Mais il tient trop à
cette situation vécue pour se suicider. Il tient à ce que ça dure.
La dipsomanie
appartient au domaine du Néant du rien suprême, alors que l’ivrognerie est une
transcendance subie dans la passion subie de l’Étant
du tout suprême : elle y est même parfois déterminée ou nécessaire — la
nécessité étant transcendance du déterminisme.
L’ivrogne
est donc dans la situation de passion subie dans son rapport avec l’Étant du tout suprême. La passion dynamique et collective
est l’analogue, dans l’état ou dans l’action en déterminée, de ce qu’est la
réaction en déterminant statique.
“X”, dans sa
dipsomanie, est pris entre l’impossible à l’origine (le Chaos) et l’impossible
au terme (le Néant) : il veut remplir le vide du Néant par le plein du Chaos —
il boit beaucoup en quantité.
Entre ces deux
impossibles, il y a le possible qui est lui-même moi contingent aliéné, individu
transcendant aliéné. Tous les deux venant du Néant du rien suprême, le
quelqu’un vient de l’Étant du tout suprême. Tous les
deux sont uniques.
Le quelque
chose est le lieu des Noces du Néant du rien suprême et de l’Étant du tout suprême : il est ainsi illimité. Il est
collectif plus qu’unique. C’est dans ce lieu du possible que se trouve
l’éventuelle thérapeutique. Il est nécessaire qu’elle soit en même temps
métaphysique, et physique et collective — donc éventuel non-être pour l’unique
qu’il est.
Si
l’ivrognerie dépend de l’Étant du tout suprême, la
dipsomanie dépend du Néant du rien suprême. L’ivrognerie est folie, concernée
par le Chaos ; la dipsomanie est démence, concernée par le Néant.
Le whisky
qu’il boit est une boisson qui lui est devenue immanente dans sa quantité.
Le possible au
milieu des deux impossibles est le lieu de la thérapeutique métaphysique et
physique, un collectif ou un non-être comme thérapeute.
***
Le quelque chose fait les Noces du Néant et du
Chaos par les possibles et les impossibles. Les possibles sont en rapport avec
le Chaos, les impossibles sont en rapport avec le Néant.
Le
moi repose sur le Néant, il n’a des rapports qu’avec rien. Il se suffit à
lui-même. Il a des rapports avec le mourir — absence de présence.
L’individu
repose sur le Chaos, il a des rapports avec tout. Il est unique et prétend que
le collectif doit dépendre de lui. Il est constipation de l’être.
La
personne a des rapports avec la mort. Elle est passage de l’être au non-être.
Elle est collective.
Le
Chaos est au plein ce que le Néant est au vide.
Le
moi ne s’intéresse qu’à lui. L’individu veut et prétend s’intéresser à
tout : en fait, il ne s’intéresse qu’à n’importe quoi.
Le
mourir est transcendance du Néant. La mort est l’immanence du Néant. Le naître
est transcendance du Chaos. La naissance est immanence du Chaos.
La
libido est à la fois verticale et horizontale. Elle est rotation dans son
horizontale — c’est-à-dire cycle. Elle est translation dans sa
verticalité : d’où sa permanence de devenir.
***
Pass[ag]e
de l’état maïeutique du sommeil,
qui est
une contingence de l’état virtuel,
passage
de la contingence — donc passage d’une virtualité contingente — à la
vertu,
transcendante
de la contingence,
d’une
virtualité réelle à la virtualité — en état — du virtuel,
contingence
transcendante du virtuel en état,
au
virtuel du passage contingent d’une immanence de la virtualité d’état
en
passage d’une contingence immanente de la virtualité latente,
à la
contingence d’une transcendance,
à la
transcendance,
à une
immanence de l’état du virtuel,
à
l’action du virtuel,
[à ?] la
transcendance de l’immanence,
à l’état
d’une contingence immanente,
à
l’action de la contingence d’une transcendance,
passage
à la réaction subjective et déterminée,
à la
passion encore,
à la
passion subie mais déterminante d’une nouvelle contingence
qui est
l’immanence d’une nouvelle contingence,
à la
nouvelle contingence d’une immanence relative de l’état,
à
l’action potentielle,
puis
nouvelle contingence de l’immanence relative,
passage
de la nouvelle contingence au degré d’une immanence absolue
de
l’action de la vertu de la passion du sommeil,
mais
déterminée encore,
à
l’œuvre de l’état de vertu,
contingence
absolue d’une immanence relative de la passion agissante
du
passage du réel de la vertu d’état devenu action du sommeil,
passage
de la passion agissante et déterminante d’une réaction subie et déterminée
à la
réaction agissante et déterminante du changement de plan de la réaction agissante
et
déterminante de l’état et de l’action,
donc de
l’œuvre du sommeil de l’état du réveil qui passe à l’action du réveil
et
accède à la passion subie et déterminée de l’éveil devenant réveil,
état
d’abord puis action de la passion agissante et déterminante,
à la
réaction subie déterminée du réveil,
à
l’œuvre du réveil qui est encore virtuelle de l’état du lever,
à
l’action du lever,
passage
de la passion subie et déterminée du lever à la réaction subie et déterminée,
à la
passion agissante et déterminante,
à la
réaction agissante et déterminante,
à
l’œuvre du lever qui devient état de virtuel de s’habiller,
à l’état
de vertu de s’habiller,
à
l’action subie et déterminée de la vertu de s’habiller,
puis
passage à la passion agissante et déterminante,
à la
réaction agissante et déterminante de l’état de s’habiller,
à
l’action de s’habiller.
Puis passage de l’état et de
l’action de s’habiller à l’œuvre de l’état de s’habiller,
à
l’œuvre de l’action de s’habiller,
puis
passage à l’œuvre dynamique du réel de s’habiller,
à l’état
et à l’action puis à l’œuvre de la réalité de s’habiller.
***
L’être
primaire, local et originel : il détermine l’ordonnance globale,
c’est-à-dire collective et unique de composantes dialectiques du conscient extérieur,
état et action, puis éventuellement d’œuvre et de chef-d’œuvre, ou du
chef-d’œuvre, du subconscient qui est intérieur, de l’inconscient qui est
interne et du surmoi qui est externe, par transformation, par transfiguration,
puis éventuellement par transmutation, qui est soudaine et instantanée, et qui
débouche, par la situation état et action, donc œuvre et chef-d’œuvre de
l’accession, par la conversion, à la conscience qui, forgée peu à peu et non
donnée — comme l’être originel — devient capable de discernement.
La
conscience est contingente de sa révolution acquise et conquise.
Elle
devient transcendante dans le discernement et immanente dans la lucidité qui
est transcendance du discernement.
Cette
lucidité de la conscience — enfin globale — peut passer à la conscience de
conscience qui est distance relationnelle de la conscience avec elle-même, donc
vertu du même de la conscience, passage à l’état et à l’action, donc à l’œuvre
et éventuellement au chef-d’œuvre, puis à le chef-d’œuvre, collectif et
unique, donc singulier et universel de son rapport de son même avec son autre,
passage alors de la conscience de conscience qui est transcendance de la simple
conscience qui est contingence d’elle-même, accession alors au changement de
plan qui accède à la conscience absolue de conscience relative, nouvelle
ordonnance dialectique d’un nouvel ensemble.
Cette conscience absolue de la conscience relative accède alors, par
un nouveau changement de plan, au Je transcendantal, maîtrise immanente qui
accède enfin, par un nouveau changement de plan, à l’être global et terminal
capable de change [?], nouvelle ordonnance inter-dialectique
de la présence, du rapport, de la relation et du contact, où l’être global
atteint la capacité de la liberté relative de la personne et du quelque chose
de l’être global, quelque chose qui est le lieu et l’instant de tous les instants
du devenir traditionnel et révolutionnaire de l’éternel présent.
Dans
l’état et l’action de l’être primaire, local et originel, on est capable du
plaisir et de la douleur.
Dans la conscience première qui deviendra de local à global [sic],
on passe — par la souffrance et par la joie première — à l’état et à l’action
du bonheur, pourtant situation statique.
Par
la conscience seconde, c’est-à-dire conscience de conscience, on passe aussi
par la secondarité de la souffrance et de la joie, mais on accède au dynamisme
du bonheur — qui n’est pas encore permanent — et à l’apparition de joies, au
pluriel.
Par
le passage de la conscience de conscience à la conscience absolue de conscience
relative, on aboutit à la permanence du dynamisme du bonheur, et du sporadique
des joies à la permanence de la joie.
Mais
quand on passe de la conscience absolue de la conscience relative au Je
transcendantal, on passe à la béatitude statique.
Mais quand on passe du Jeu [sic] transcendantal
à l’être global qui est le lieu et l’éternel présent du devenir toujours et
partout traditionnel et révolutionnaire, on accède à la béatitude permanente
et dynamique, capable non seulement de l’œuvre mais du chef-d’œuvre — qui
est le témoignage dont l’être global vivant et existant devient et demeure
le témoin permanent.
Avec
l’être global, on passe de la lucidité à la connaissance globale absolue de sa
relativité devenue permanente.
Avec
le Je transcendantal, il y avait déjà passage, de la lucidité permanente de la
conscience absolue de la conscience relative, à la connaissance locale, mais
pas encore globale, et seulement sporadique.
Avec
la conscience de conscience, on était passé de la lucidité sporadique à la
lucidité permanente, mais pas à la connaissance — même locale.
Le
discernement, en réalité, concerne l’état et l’action du conscient et du
subconscient — mais pas du surmoi ou de l’inconscient.
Le
conscient peut devenir discernement sporadique par la globalité et l’opération
éventuelle de l’intervention de la psychanalyse durant et après son parcours,
son cheminement, et son dépassement.
Le
discernement est sporadique dans l’intuition du conscient et du subconscient,
mais il peut devenir permanent au cours de toutes les expériences du
conscient, rapport de l’invisible au visible, et au cours de l’expérience
du subconscient, rapport latent du visible avec l’invisible, dont les gestes du
corps deviennent le témoignage si on les comprend en en étant le témoin.
Mais, si on en reste seulement le spectateur, on a alors affaire au
seul spectacle de leur aspect visible : on est spectateur du visible
du physique des gestes du corps physique, mais pas témoin du passage du visible
physique des gestes à leur métaphysique invisible du corps devenu lieu de
la psyché, toujours présente dans le corps physique qui n’est pas encore le
lieu du théâtre vécu de la psyché qui témoigne, par les gestes du corps, de
leur réalité métaphysique et invisible — mais sensible au voyant, au poète,
au prophète, et au gnostique incarné[s] dans
les relations, les rapports et les contacts, comme aussi dans la présence
permanente et conjointe du visible et de l’invisible, du physique et du métaphysique.
***
L’éveil est une transformation, ou même une
transfiguration, et accessoirement une transmutation, toutes intérieures, si
l’éveil atteint le degré de soudaineté et d’instantanéité de la conversion.
L’enseignement
est une transformation, une transfiguration, et même une transmutation de
l’extérieur de l’être et de sa conscience.
L’éveil
n’est encore — malgré son haut niveau éventuel — qu’une contingence.
L’enseignement
est le passage de la contingence de l’éveil à la transcendance. Mais l’enseignement
éventuel n’est encore qu’une transcendance qui — d’extérieure — devient
intérieure.
L’enseignement
— seulement et déjà transcendance — peut se dépasser par l’état et l’action de
la connaissance ou de certaines connaissances qui sont d’abord intérieures,
mais qui deviennent extérieures dans la transmission de l’état et de l’action
du même, lieu de la connaissance intérieure à l’état et à l’action du rapport
avec l’autre, avec un autre ou avec d’autres, ou avec les autres, lors de
rencontres ou de rendez-vous avec lui ou avec les autres où s’exerce alors la
persuasion, désirée jusqu’à la conviction, que cette connaissance ou ces
connaissances sont valables, justes et vraies, dignes de l’intérêt réel,
jusqu’à sa réalité, de l’autre ou des autres.
La
connaissance, qui était seulement intérieure, devient — par sa transmission —
extérieure et même externe si on arrive à intéresser un grand nombre d’autres,
et éventuellement tout le monde : c’est ce qui se produit lorsqu’on a été
éveillé par l’audition ou par la lecture d’un livre qu’on a rencontré, et dont
l’intérêt nous comble jusqu’au désir de le communiquer, de passer
éventuellement par la communion collective ou unique, mais de toute façon par
la tentative de contagion du choix — par l’autre — de ce livre, contagion
révolutionnaire par nature et par devenir, contagion due à l’intensité de
l’instant qu’a éveillé en nous la lecture de ce livre, ou seulement de
l’audition unique qui a eu lieu, et dont on propage la puissance de l’intérêt
par la parole — témoignage réel, jusqu’à la réalité, dont le lecteur ou
l’auditeur a été et demeure le témoin.
***
L’être primaire, originel, et donné dès l’origine,
contient et peut dépasser le moi et l’individu, dès l’enfance et plus encore
dans l’adolescence, et total dans l’état ou l’action de l’adulte capable — en
plus — de conscience qui peut commencer dès l’âge de raison, à sept ans, en
principe seulement, mais en réel dans l’adolescence et en réalité chez les
jeunes et chez les autres — dont les adultes.
Donc,
cet être primaire local, originel et donné, dispose du moi et de l’individu,
transcendance du moi, qu’il doit tuer ou faire disparaître par la distance
totale dont il est, devient, ou demeure capable : c’est seulement alors
que cet être premier, et seulement local et momentané, devient disponible,
relativement ou absolument, à l’état et à l’action de l’apparition de la
conscience première qui, d’abord locale, deviendra globale par l’intuition
poursuivie, par l’expérience et les expériences, par l’angoisse même et par les
crises variées que traverse la conscience qui devient constitutive de sa nature
nouvelle, acquise et conquise peu à peu — donc forgée peu à peu, et non donnée.
Cette
conscience première, locale devenant globale, comme je l’ai dit, accède enfin,
comme je l’ai souvent dit, à l’état et à l’action d’acquisition de la
conscience de conscience — encore relative — puis à la conscience absolue de la
conscience relative, puis à l’accession au Je transcendantal.
Ce Je
transcendantal devient, alors, disponible pour le passage à l’être global
capable, alors, de la liberté relative de la personne au sein de l’acquisition
de la liberté absolue par tous les êtres humains qui sont, chacun, membre
singulier et unique d’une société universelle et collective : celle de la
société à venir qui est celle du socialisme, témoignage de la révolution
extérieure, partout et toujours, qui s’appelle alors l’Humanité
Nouvelle qui aura vu disparaître non seulement notre société actuelle mais
aussi les sociétés à venir, et même l’État devenu
Sublime Anarchie dont notre corps physique est le témoignage présent de ce
futur du devenir continuellement, naturellement, et surnaturellement à la fois
traditionnel et révolutionnaire — où la tradition aura disparu, mais devenue présente,
quoique invisible, toujours et partout en chacun de nous.
Le noème est
l’état naturel, et surnaturel aussi, d’une situation disponible dès l’origine,
et qui passe de l’état qu’il est à l’origine à l’action à laquelle il accède
par l’authenticité et l’efficacité de son opération poursuivie tout le long de
l’existence.
Le noème est
l’état virtuel, c’est-à-dire déjà l’essence dont on poursuit le devenir
par le passage à l’action à travers l’expérience et les expériences de la vie,
de l’esprit, de la matière — lieu des Noces de l’esprit et de la vie.
Action
poursuivie et continuée tout au long de notre existence, noème originel et
virtuel passant par l’action potentielle de la noèse qui aboutit enfin au réel
total, essence totale qui s’incarne et se dépasse dans le passage du réel à la
réalité — qui en est le passage à l’existence où le noème, puis la noèse,
deviennent le et les phénomènes variés de la réalité et de l’existence du corps
et de sa psyché conjointement unis.
***
VULCAIN ET MERCURE
La
Lune en Cancer est le domicile diurne de la Lune qui y est l’action de son
archétype, sa contingence qui est l’analogie, et l’action de son type qui est
l’imagination.
La Lune en
Taureau est l’exaltation diurne de la Lune qui y est intensité de son action,
action transcendante, puisque sa démesure relative y est celle de l’analogie,
et celle de l’imagination naturellement subjective.
La joie diurne
de la Lune dans le signe des Gémeaux est l’action en situation d’immanence
absolue de l’archétype analogie de la Lune.
En Vierge, la
Lune est en situation de joie nocturne et d’ascèse diurne, donc en situation
d’immanence absolue d’état de l’analogie — son archétype — et d’immanence
absolue d’état de son imagination ; d’état, donc, de réaction déterminante et
de passion déterminée qui est la situation naturelle et surnaturelle de Vulcain
en domicile diurne d’action de son rapport de rapport, le premier rapport étant
subjectif, le second rapport étant objectif, d’où la puissance objective de
Vulcain qui est convergence collective objective, faite de tous les uniques
subjectifs qui composent cette situation collective, d’où l’intersubjectivité
de Vulcain où l’objet domine le sujet, où l’intensité de l’action de la raison
repose sur l’intensité de l’état de l’imagination : donc Vulcain est logique en
action, et éventuellement analogie en état, donc en réaction déterminante et
passion déterminée de Vulcain, dont on connaît sa puissante capacité de fureur,
mais fureur contenue dans l’état de la réaction déterminante et dans l’état de
passion déterminée.
Or la fureur
rend voyant, si la démesure de la fureur connaît l’état de mesure de sa
démesure.
Mercure est
virtuel, et pouvoir d’intermédiaire entre le même et l’autre, entre le Ciel et
la Terre, entre le proche et le lointain. Étant intermédiaire absolu, il ne
connaît pas, il ne subit pas, plutôt, la marche : il est capable de voler, il a
des ailes aux pieds.
Vulcain,
par contre, étant médiateur absolu, connaît la réaction déterminante et la
passion déterminée de cette passion : il ne marche pas, il boite — mais il
n’est jamais victime du fait qu’il boite.
En réalité, il
est claudication, mais il ne boite pas : on ne doit jamais le représenter
boitant. Il faut — ou plutôt : on peut — témoigner de sa claudication,
mais, du fait qu’il boite, c’est autre chose.
Vulcain
est passion déterminée — en état permanent — du feu sauvage et interne, donc il
est le volcan.
Mais il est aussi
l’état de réaction permanente et déterminante. Ainsi, il est capable de domestiquer
le feu sauvage interne en feu externe domestiqué dans la forge — et le signe
des Gémeaux, où il est [en] exaltation, est la
situation des deux soufflets de la forge, l’un des deux soufflets est terrestre,
l’autre est céleste : réaction déterminante de la chaleur et de la lumière,
c’est-à-dire de l’amour et de la connaissance.
Vulcain est
philosophe en état de réaction et de passion de la connaissance, mais il l’est
aussi de l’amour : d’où sa tentative de viol sur Minerve qui est la toute-connaissance absolue dès son origine, c’est-à-dire
dès sa naissance.
Donc Minerve
incarne — parmi les déesses qui sont, mais qui n’existent pas — la déesse de la
connaissance dont elle est l’aisance même, tandis que Vulcain — par sa
situation d’état de réaction déterminante de la connaissance — en a seulement
la maîtrise, mais pas l’aisance.
Vulcain est
comme un Dragon de la connaissance, comme s’il était capable de procéder à
l’inversion de la chaleur en lumière négative, ou négation de la lumière, ou
négation de la connaissance : ainsi, Vulcain peut même être ignorant devenu —
par passion déterminée — autodidacte sans aucune culture, ou avec toutes les
cultures qu’il connaît par la puissance de l’intuition qui, chez lui, est
démesurée par le fruit de la rencontre de l’état de réaction déterminante et de
passion déterminée.
Vulcain, étant
passion déterminée, est passion de la chaleur du feu, de l’amour vécu, mais
subi. Mais il peut dominer l’état de sa passion déterminée par la vertu,
démesurée chez lui, de la puissance de réaction déterminante : donc il aime le
feu sauvage interne, mais il est capable de le contrôler et de le domestiquer
en feu intérieur, celui de la forge — voilà pourquoi, pour Vulcain, le feu —
c’est-à-dire l’énergie originelle — n’est plus tabou.
Vulcain
est duel de la contradiction : réaction déterminante (armes) / passion
déterminée (bijoux).
Mercure
est double des contradictions inceste et vol.
Vulcain
— par son adresse — arrive à établir des rapports efficaces, par sa capacité de réaction déterminante et
de passion déterminée, entre le visible et l’invisible, capable de
passer de l’invisible au visible par la révélation, et rapport du visible à
l’invisible par l’illumination.
Mercure
a la velléité permanente et des volontés stériles ou diverses. Vulcain n’a
aucune velléité. Il n’a pas des volontés : il a la volonté par laquelle
il réagit — au lieu d’agir d’abord.
Vulcain est
même médiateur des deux états contraires et opposés de la réaction déterminante
et de la passion déterminée : ainsi a-t-il créé la foudre qui est le feu à
l’état d’immanence duelle en état de coïncidence — comme d’androgynat ou
d’intersubjectivité.
Vulcain est
aussi médiateur entre le sujet et l’objet. Mercure en est l’intermédiaire —
comme Vulcain est médiateur de la puissance et du pouvoir, des humains et des
dieux, du cosmique et du divin, de l’humain et du cosmique, de l’être et de
l’avoir.
Mercure aussi,
mais il en est seulement l’intermédiaire, et il est plus au service du pouvoir
que de la puissance. Il est fils de Jupiter et de Maïa qui est la puissance. Il
n’est ni mâle ni femelle, alors que Vulcain est médiateur entre le mâle et la
femelle.
Vulcain est
médiateur de toutes les contradictions — donc, il est la puissance de la
dialectique et va jusqu’à l’incarner dans la puissance du dialogue. Vulcain
peut être ignorant, mais il peut être très intelligent. Il fait des bijoux pour
les déesses, œuvre de sa passion déterminée, mais il fait des armes pour les
dieux, œuvre de l’état, c’est-à-dire mesure de la démesure de la puissance de
réaction déterminante.
Mercure n’est
ni mâle ni femelle — il est intermédiaire entre le masculin et le féminin, et
il arrive à l’être à l’état de naître, mais aussi d’être à la fois masculin et
féminin. Mercure, intermédiaire, séduit. Vulcain, médiateur du feu sauvage et
du feu domestique, atteint la puissance de contagion révolutionnaire — et par
là Vulcain est un révolutionnaire, alors que Mercure est à la fois évolution et
involution. Il est capable de transformer les choses et les gens.
Vulcain, lui,
est capable de transfigurer les choses et les gens. Il atteint même au degré de
l’immanence absolue, agissante et déterminante, à la capacité de transmuter :
ainsi Vulcain est alchimiste, et capable d’être un ouvrier et, éventuellement,
un maître de l’alchimie, mais maître par la puissance — donc plutôt maîtrise
que maître. Il incarne la maîtrise, il n’est pas maître, n’ayant aucun pouvoir,
mais toutes les puissances — la toute-puissance même.
Vulcain est
capable de révolution. Mercure n’est capable que de réforme.
Mercure —
intermédiaire et double — est capable d’être en même temps ici et là. Mercure
est double, d’où sa capacité d’alibi, puisqu’il peut en même temps paraître ici
et très loin d’ici, ailleurs, là-bas — mais seulement paraître, mais non pas
être : Mercure est intermédiaire entre l’être et l’exister.
Mercure est
double : il est intermédiaire entre la distance et la coïncidence, entre le
lointain et le proche qu’il arrive même à confondre, et il arrive à faire
croire aux autres qu’il est ici en même temps que là-bas.
Mercure
peut être double, comme peut l’être l’avocat de la défense : mais l’avocat de
la défense peut être aussi duel — donc Vulcain possible. L’avocat général ne
peut pas être Mercure, mais il peut être Vulcain.
Mercure et Vulcain peuvent être jurés : Mercure parce
qu’il est double et intermédiaire, Vulcain parce qu’il est duel et médiateur.
Mercure peut
commettre l’inceste, étant intermédiaire, étant quelque part à la fois fils et
mère, ou fille et père. Mercure — intermédiaire entre l’être et l’avoir, entre
l’absence et la présence — peut faire apparaître l’absence, donc faire
apparaître l’invisible dans le visible, par sa capacité d’être toujours
l’intermédiaire entre toutes les contradictions ; et il peut faire disparaître
l’avoir qui est le visible de la réalité, et le faire devenir invisible — donc
disparaître, donc le voler.
Mercure peut
ainsi être capable d’inceste et de vol, puisqu’il est double et intermédiaire
de tous les rapports qu’il transforme en présences, de toutes les présences
qu’il transforme en rapports, de toutes les relations qu’il transforme en
contacts, de tous les contacts qu’il transforme en relations, de toutes les
jonctions qu’il transforme en échanges, de tous les échanges qu’il transforme
en jonctions, s’il est commerçant sédentaire, alors que Vulcain ne peut ni être
capable d’inceste, ni être capable de vol ; mais il est capable — par la
puissance de sa médiation nécessairement duelle (et non pas double, comme le
pouvoir d’intermédiaire de Mercure) — de parricide et de meurtre.
Mercure
connaît le rapport entre l’essence et l’existence, mais il met l’accent sur
l’essence plus que sur l’existence — dont il est pourtant le lieu double de
leur coïncidence. Vulcain, lui, connaît — et aime : ce que Mercure ne peut pas.
Mercure
n’aime pas : il exerce sa préférence selon son bon plaisir et selon les
possibilités, bien qu’il soit aussi le lieu double du possible et de
l’impossible. Donc, Mercure est capable immédiatement de la présence du
possible et de l’impossible. La langue française est Mercure : pour le Français
normal, rien n’est impossible.
Vulcain, lui,
est puissance de médiation entre le possible et l’impossible : il peut, par la
puissance de sa médiation, fonder immédiatement le rapport, mais non la
présence, entre le possible et l’impossible.
Mercure est
relation entre le Chaos et le Néant. Vulcain est rapport entre le Chaos et le
Néant.
Mercure est
capable d’inventer. Vulcain est capable de découvrir ; mais il est capable —
comme dans sa création de la foudre — de faire coïncider les contraires, tous
les contraires et toutes les contradictions : donc Vulcain est capable de faire
coïncider le Chaos et le Néant.
Mercure a le
pouvoir de transformer le difficile en facile — ou à passer du complexe au
simple. Vulcain, lui, a la puissance, et pas le pouvoir, de transformer le
difficile en facile, et le facile en difficile — mais il peut même aller au-delà
de la transformation dont Mercure a le pouvoir, parce qu’il dispose de toutes
les corrélations possibles : donc Vulcain dépasse la transformation par la
transfiguration — et même de passer [sic] de
la transfiguration à la transmutation.
Il est
alchimiste par nature, ou plutôt par surnature ; mais il est aussi médiation
duelle — donc rapport de la nature et de la surnature.
Avant de
s’appeler Vulcain, il s’appelait Hermès Trismégiste : il a mis la baguette
entre les deux serpents en lutte stérile de la nature qui a horreur du vide, et
de la surnature qui a horreur du plein.
Mercure aussi
est capable — par sa puissance d’intermédiaire des contraires et des
contradictions — d’établir une jonction comme la baguette mise entre les deux
serpents qui sont alors passés de la situation de lutte à la situation de
combat où, de dynamisme, ils sont devenus statisme dans le caducée d’Hermès, symbole de la médecine.
Baguette qui
devient vase dans le symbole de la pharmacie qui est passion déterminée par
rapport à la médecine — réaction déterminante.
Mercure est
double et intermédiaire entre l’équilibre et l’harmonie : il en établit la
coïncidence et la relation, mais l’équilibre l’emporte sur l’harmonie, le vrai
l’emporte sur le juste.
Mercure
est double et intermédiaire entre l’amour et la connaissance ; mais, chez lui,
la connaissance l’emporte sur l’amour, qui n’est que préférence, bien que
Mercure soit généralement beau.
Par son
pouvoir, Mercure est double et intermédiaire entre les deux contradictions du
mourir et de la mort — dont il établit la conciliation intersubjective par le
véhicule sur le bateau où il est Mercure psychopompe.
Vulcain, lui,
médiation duelle mais pas dualiste entre l’équilibre et l’harmonie, met
l’accent sur l’harmonie : tout ce qu’il crée est beau, mais pas par puissance.
Il
est capable de faire accéder l’état de laideur à l’état de beauté : il trouve,
comme Mercure, des trésors dans les poubelles. Mercure, parce qu’il est double
et intermédiaire entre l’utile et l’inutile ; Vulcain, parce qu’il est
médiateur et duel dans le rapport entre l’ordure et ce qui n’est jamais ordure,
mais de l’ordure banale — apparemment — et ordinaire.
Vulcain va
agir, ou plutôt réagir, alors que Mercure agit, éventuellement (le Soleil agit
la logique, la Lune subit la logique) : Mercure est plus capable d’activité et
de passivité que d’état ou d’action.
Et
Vulcain, par sa puissance de réaction, va transformer, mieux : transfigurer,
mieux encore : transmuter, l’ordinaire en extraordinaire.
Si
Mercure est capable de toutes les corrélations, Vulcain est capable de toutes
les coordinations. Mercure est assez habile pour mettre de l’ordre là où il n’y
en a pas — Vulcain est assez adroit, et non habile, pour mettre de l’ordre là
où il n’y en a pas, et le rangement là où il n’y en a pas : il est capable de
transmuter le Chaos en le faisant éventuellement passer de l’excès de plein
qu’il est en démesure de vide qu’il peut devenir, ou éventuellement faire
passer le Chaos à la situation objective d’ordre, ou à la situation subjective
de rangement.
Mercure a le
pouvoir de l’ordonnance de l’ordre et du rangement, mais il met l’accent sur
l’ordre par son pouvoir, comme tout à l’heure, comme aussi sur la vérité qu’il
peut transformer en erreur ou en mensonge, tandis que Vulcain — au lieu d’être
très habile comme Mercure pour atteindre au degré d’ordonnance — est capable
d’être très adroit pour accéder, par sa puissance et non par son pouvoir comme
Mercure, à la situation d’ordonnance juste et harmonieuse par sa puissance de
coordination, et d’être médiateur au milieu des situations les plus
contradictoires.
Mercure a
l’aisance de la dialectique par son pouvoir, mais il n’atteint pas à l’œuvre.
Vulcain est
capable de la puissance et de la maîtrise de la dialectique par sa puissance de
mise en rapport juste et vrai — donc en polarité duelle — des choses et des
gens les plus étrangers, les plus contradictoires entre eux.
Mercure
établit des relations entre le connu et l’inconnu, et l’inconnu et le connu.
Mercure
dispose, par son habilité au degré de l’aisance, de la dialectique de la
langue, et même de la dialectique entre le langage et la langue, mais en
mettant l’accent sur la langue, par son pouvoir.
Vulcain
dispose, par la puissance de son adresse au degré de l’aisance, de la
dialectique de la langue. Mieux : il dispose de la dialectique du langage — et
même du Verbe et du Principe : Mercure est maïeutique où Vulcain est
dialectique. Dialogue, concertation, et congrès.
***
SOLEIL BLANC, LUNE BLANCHE
Le Soleil Blanc est
terme objectif de toutes les présences, de tous les rapports, de toutes les
relations, de tous les contacts, de toutes les jonctions, de tous les échanges,
de toutes les circulations, de tous les ? [sic].
Il est terme
d’intégrité et de plénitude, de globalité et de composition, d’état
d’authenticité, et d’efficacité d’opération d’action, d’œuvre ou d’œuvres, de
chef-d’œuvre ou de chefs-d’œuvre.
La Lune
Blanche est le terme subjectif de toutes ces situations dialectiques énumérées
dans la page précédente.
Le Soleil
Blanc est global de l’être local, et local objectif de la conscience et du
conscient et du surmoi.
La
Lune Blanche est globale subjective de l’être, et locale subjective de la
conscience.
Le Soleil Noir
est le rapport de rapport subjectif de toutes les situations énumérées dans
la première page, mais il est local subjectif de l’être originel primaire
et donné, et global subjectif de la conscience et de l’inconscient, et local
subjectif du subconscient et de l’inconscient dont il est global, tandis que
la Lune Blanche est globale du subconscient, et locale du subconscient [sic,
pour de l’inconscient ?].
La Lune Noire
est rapport de rapport objectif de la conscience globale, et elle est locale et
objective de l’être originel donné — mais dans sa psyché plus que dans son
corps, de même que le Soleil Noir.
La Terre
elle-même, au centre du thème, est le lieu unique, la demeure dont l’être
humain et sa conscience globale sont le véhicule chacun.
Elle est
aussi, plus et mieux que le Soleil Blanc et la Lune Blanche, le lieu de l’être
originel local et de l’être, global au terme des différentes mutations de la
conscience, et aussi le lieu éventuel de la conscience de conscience, de la
conscience absolue de la conscience relative du Je transcendantal, et de l’être
global — qui couronne le Je transcendantal.
La Terre est
aussi le lieu de tous les Nous transcendantaux et de tous les humains au degré
de l’être global qui couronne chaque Nous transcendantal — fruit de la
révolution qui est le socialisme atteint par l’histoire et par la non-histoire du temps qualitatif et de l’espace
quantitatif, de l’espace qualitatif et du temps quantitatif, de l’intemporel
qui est neutre (domaine de la gratuité absolue et de tous les hasards).
Et la Terre
est aussi — toujours et partout, ici et maintenant — objet et sujet de
l’éternité qualitative et de l’infini qualitatif : mais elle doit passer par
l’œuvre de l’Apocalypse qui fait accéder la Terre —
par la Parousie — à la situation de Jérusalem Céleste.
Le
Soleil Blanc est l’archétype de la logique où son non-être, l’imagination, agit
au profit de son être, la raison.
La Lune
Blanche est l’archétype de l’analogie où son non-être, la raison, agit au
profit de son être, l’imagination.
La Lune
Blanche — dans le Cancer — concerne l’action du privé. Son non-être — raison ou
rationnel — agit au profit de son être — imagination ou irrationnel.
Mais, dans le
signe du Cancer, la Lune Blanche est action du privé, sa croyance, et l’état du
public, l’opinion publique en état, tandis que le domicile nocturne de la Lune
Blanche, qui est le signe du Verseau, concerne l’action du public, son opinion
à l’état du privé, sa croyance.
On persiste à
croire que la Lune est seulement l’imagination : or elle est l’analogie, dans
son archétype, et l’imagination, dans son type.
La Lune
Blanche est un terme subjectif de rapports objectifs, tandis que le Soleil
Blanc — qui est la logique dans son archétype — est la raison — dans son type.
Le Soleil
Blanc est le terme objectif de rapports subjectifs.
Le Soleil
Blanc est action dans le signe du Lion. Il est l’existence même de son
archétype, la logique, mais, dans le signe du Lion, le Soleil Blanc est la
logique — ou la raison — en action.
Alors que,
dans son domicile nocturne du Lion, le Soleil Blanc est état de la logique et
de la raison et, étant état, il est éventuellement lieu de la réaction
déterminante par la logique et la raison, mais il est aussi passion déterminée
de la logique et de la raison.
Le rationnel
est une situation de réaction en mesure — limite — tandis que dans la
dialectique du rapport
rationnel
————
irrationnel
…l’irrationnel
est en situation de passion déterminée et démesurée — donc illimitée.
La vertu du
rationnel, qui la domine, sera la mesure : d’où le fruit du rapport
mesure
————
rationnel
…capable de dominer la démesure
de l’irrationnel — l’illimité noctuel [sic].
Le rationnel
est donc un Dragon dont l’irrationnel est la Bête. Mais, dans la raison, le
Dragon l’emporte toujours sur la Bête qu’est l’imagination négative — ou le
Principe en Verbe négatif.
Donc, la
logique est le fruit positif par victoire de la virtualité de la conscience du
rapport Dragon-Bête, par résultat positif du
rapport :
raison
————
imagination
…qui est
analogie inversée en logique dans le Dragon, logique inversée en analogie en
passion déterminée.
De même,
l’analogie est le fruit positif du rapport :
imagination
————
raison.
————
Rationnel
…dans
l’imagination qui est toujours démesure dans sa confrontation avec la mesure de
la raison.
Mais la raison
est la sécurité :
objectif
————
subjectif
…
— mesure — alors que l’imagination — démesure — est le risque
subjectif
————
objectif
[et]
irrationnel
————
rationnel.
***
LE PRINCIPE ET LE VERBE
Le Principe — par rapport
au Verbe — est connaissance, lumière positive et absolue (logique, raison,
mesure), même infinie et éternelle, non-incarnée à
l’origine en Déité Absolue
non-être
————
état
— unique
du non-être sur un collectif d’êtres en état.
Le Verbe est amour absolu,
chaleur positive et absolue, non-incarné à l’origine
en Dieu
action
————
non-être
— unique
sur un collectif de non-être.
Donc, le Principe qui est
non-être
————
état
…est silence — ou écriture unique, nom anonyme sur
le collectif de l’état qui s’appelle ‘on’ dans le langage et dans la langue.
Le Principe est au
Verbe ce que l’administration est à l’organisation, ce que l’État (l’état) est au gouvernement (devenir de l’action).
L’état du Principe
est l’unique dont le non-être est le collectif des fonctionnaires de l’État.
Ces fonctionnaires
sont impersonnels, comme ce non-être, et ils sont dominés et au service de l’État.
Le chef d’État est la situation de Noces de l’être du Principe et de
l’être collectif du Verbe
être
————
non-être.
Donc, le chef d’État dispose de la parole du Verbe qui est l’être du Verbe
dans son rapport avec le non-être.
Le non-être du Verbe
est l’unique, c’est par exemple le Français en qui se reconnaissent tous les
Français :
action
————
non-être
… = Georges Marchais.
Le chef du
gouvernement — premier ministre — est chef par l’action, action unique, du
Verbe du non-être, état du collectif qui est fait de tous les uniques du
gouvernement et des gouvernés, y compris le collectif des députés et le
collectif des sénateurs qui font, avec tous les gouvernés, le grand, le
démesuré collectif qu’est le démesuré non-être du rapport
action
————
non-être.
L’action, ici, c’est
l’aisance du Verbe parlé ou la réalité des écritures secrètes — les documents
secrets de la diplomatie ou du gouvernement.
Le non-être, ici,
c’est le silence collectif ou toutes les écritures publiques, publiées, ou
toutes les écritures qui sont le grand collectif dont chaque unique dispose de
la situation d’unique citoyen qui parle — en principe — comme il veut.
Ce non-être est le collectif
de la parole dont le non-être est l’unique public, alors que [le]
non-être est le silence, l’absence de parole, la parole écriture, ou un excès
de paroles qui est l’analogue du collectif démesuré, ici, de la situation
de non-être du Verbe :
action
————
non-être.
Le Principe est en
fait le non-être en état.
Le Verbe est le
non-être en action qui est Dieu — qui est par son non-être, Dieu étant
action
————
non-être
…comme le Verbe ; le Principe étant, lui,
non-être
————
état.
Le non-être est le
Principe, ou le prince si personne ne veut prendre son pouvoir à sa place.
Prince de ce monde.
***
HISTOIRE, NON-HISTOIRE,
INTEMPOREL
L’histoire
est une essence capable de passer à l’existence, mais nous ne connaissons
réellement que sa narration par les écrits, la rédaction, le témoignage, et
surtout la preuve, éventuellement fausse, par la publication diverse des
histoires, de la presse, des éditeurs, de l’information sous toutes ses formes
(ainsi celles du cinéma, du théâtre même, de la télévision et de toutes les
manifestations diverses, y compris celles de l’art, de la science, de la
mystique, du voyant, du poète, du prophète, du gnostique éclairé par la
dialectique de la tradition et de la révolution).
Donc
l’histoire a pour origine le temps qualitatif et l’espace quantitatif,
rarement, exceptionnellement le temps quantitatif et l’espace qualitatif : ceux
de la femelle et parfois de la femme ; alors que la non-histoire
a pour origine le temps quantitatif, l’espace qualitatif (ceux de la femelle
par principe), et, rarement, exceptionnellement, le temps qualitatif et
l’espace quantitatif (ceux du mâle), l’intemporel ayant pour origine le non-temps, l’absence du temps quel qu’il soit, la négation
du temps, et même l’apparence du temps, capable cependant d’accéder —
exceptionnellement et miraculeusement — à l’histoire et à la non-histoire.
L’intemporel —
étant neutre — n’appartient ni au mâle ni à la femelle, mais il peut passer et
même demeurer en chacun d’eux.
***
NÉANT, CHAOS, ÉNERGIE ORIGINELLE, DÉITÉ ABSOLUE, VERBE
Dans
le Principe était le Verbe par qui tout a été fait, et le Verbe était en Dieu,
et le Verbe était Dieu : donc le Principe était la Déité Absolue — non-être en
état. Le Principe est analogue à la femelle, la femelle.
Dans le
Principe — donc dans son vagin — était le Verbe : donc, le Verbe, c’est Dieu,
non-être en action.
Le
non-être, c’est la non-histoire : donc, non-histoire — en état — de la femelle qu’est la Déité
Absolue qu’est le Principe.
Or le Principe
a des règles — comme ce cycle des règles des femmes, femelles.
Or les règles
sont les règles du jeu. Or le jeu est intemporel.
Donc, le
Principe — la Déité Absolue — est la non-histoire,
lieu des règles de l’intemporel, en état, c’est-à-dire en statisme, en coagula.
Le Verbe,
c’est la non-histoire — donc contenant les règles du
jeu, donc de l’intemporel ni mâle ni femelle, mais les deux ensemble : en
quelque sorte l’androgynat, qui est par nature et par surnature intemporel.
Ce Verbe,
c’est Dieu, Notre Seigneur. Non-histoire, donc,
contenant l’intemporel, l’androgynat, en situation d’action.
Le Dieu est notre
Père, alors que le Principe est — par principe — Notre Mère en état,
c’est-à-dire en demeure, en tronc du corps — où est le vagin.
Alors que
Dieu, Notre Père, c’est le mâle, le Principe, c’est à la fois le vagin et
l’ovule.
Le Verbe,
c’est le membre et non le tronc, pas les membres — mains et
pieds. Ce membre, c’est le phallus, c’est Dieu lui-même dans le vagin Principe.
Et si le
Principe — Déité Absolue — est femelle et vagin, le Verbe, c’est Dieu le
phallus lui-même ; c’est le spermatozoïde en action, donc en dynamisme, en
agir, par qui tout a été fait.
Donc, le
spermatozoïde de mon père dans l’ovule de ma mère : ce qui les précède
tous les deux, c’est l’énergie première qui est à la fois être et action, mâle
et femelle de la non-histoire, androgynat de la non-histoire qui précède le Principe et le Verbe en
situation de conception (le phallus dans le vagin, le spermatozoïde dans
l’ovule) ; donc la conception a été précédée par le concept qu’est l’énergie
androgyne et neutre précédée du tout du Chaos (spermatozoïde de son
côté, pas encore rencontre avec l’ovule) lui-même, comme je l’ai déjà vu,
précédée du Néant premier, et du rien du Néant précédé du Chaos
premier.
Cette énergie,
c’est la règle — translation — alors que les règles — rotation et
cycle — sont la proie du Principe seul.
Le Chaos, qui
touche à tout et à n’importe quoi, est noir. Il contient le Néant premier, qui
est blanc et pur. Alors que le Néant second est blanc et pur, le Chaos premier
et second est simple.
Mais entre le
tout, le rien, et l’énergie, il y a la toute-nécessité
de la situation d’essence — ou d’existence — et peut-être situation androgyne
d’essence et d’existence en virtuel entre le tout et le rien d’une part, et
l’énergie — d’autre part — qui est potentiel d’androgynat.
***
LE MÊME ET L’AUTRE
Notre même, qui est dans l’existence concrète,
devient son autre — son ‘personne’, son ‘étranger’, son inconnue — en passant
dans le domaine de la mort ; et alors, tout autre concret de l’existence
concrète devient un même nouveau, aliénant de l’autre que nous sommes devenu
dans la mort.
Le
même concret que nous étions durant notre existence concrète n’était ni aliéné
ni aliénant, mais il y avait pourtant, pour ce même concret (d’une part), un
autre concret (d’autre part), qui est l’autre que représente pour le même
concret l’autre concret qu’est la réalité de chacun des humains qui existent,
proche ou loin du même concret que nous sommes dans l’existence concrète, et
qui risque d’aliéner (d’être aliénant quoique aliéné) le même concret où nous
existons.
Tous
ceux qui s’offrent aujourd’hui pour prendre la place de certains otages sont maïeutiques :
c’est le même à la place du même, ou l’autre devenant même, pour que le même —
en otage — puisse devenir autre en liberté. Donc, c’est — aussi —
révolutionnaire.
Avoir
pitié, sympathie, compassion, dévouement : victime ;
Assistance
(double) : collaboration/avoir, aide/être, coopération/être,
identification/être : Dragon possible ;
…sont
autant de degrés dans le rapport du même avec l’autre.
On
peut, au degré ultime, être partout et nulle part — mais partout d’abord.
Nulle part d’abord,
c’est l’excellence du négatif : on ne sait plus où on est.
Tendre
la joue gauche après avoir reçu un coup sur la joue droite, c’est s’offrir à
l’excellence du négatif où se trouve — justement — au même lieu et au même
instant l’excellence du positif, la conversion, l’alchimie : c’est zen,
c’est la spontanéité originelle retrouvée, c’est la transmutation du même en
autre, et de l’autre en même, au même instant.
Simultanéité,
intuition immédiate de l’autre transmuté en même, en même temps que soi transmuté
en autre.
Dans
la communion, la femelle met l’accent sur le même, donc miracle ; alors
que le mâle met l’accent sur l’autre, donc exception ; d’où les Noces
nécessaires : le Déluge est femelle, l’Apocalypse
est mâle ; l’absurde est femelle, l’humour est mâle.
La
foi va avec l’absurde d’abord, puis ensuite passe par l’humour (à son terme).
L’absurde
va avec le miracle, l’humour va avec l’exception.
L’Annonciation est un acte absurde : elle annonce
l’humour de Dieu dans l’Immaculée Conception.
Jésus
est absurde : il est — en plus et après — capable d’humour.
Les
papes n’ont plus d’humour et ne sont même plus absurdes.
L’absurde,
c’est l’excellence à son origine. L’humour, c’est l’excellence à son terme.
L’avortement
est une exception dans l’absurde. L’adoption, entre autres, qui serait mieux,
est un miracle dans l’humour.
***
LE DÉPASSEMENT
La
Lune — joie-eaux par Mercure pour naître — est à la
fois la Toute-Fatalité et le possible de l’impossible
liberté.
La Toute-Fatalité, comme l’Intemporel,
c’est le ça et la Toute-Illusion, mais aussi
l’ignorance, et même l’amour ignoré. C’est tous les possibles et tous
les impossibles.
Mais il y a
plus fort que la contradiction de la Toute-Fatalité
et de la Toute-Liberté ; et c’est la
solution : tout est dépassement — donc, osons l’impossible qui est la
qualité de tous les impossibles.
L’impossible
de tous les impossibles (quantitatifs), c’est la dissolution de tous les
impossibles : oser, c’est un acte.
Concernant
l’Apocalypse, le centre de notre galaxie à 26° dans
le Sagittaire est le lieu par excellence de toutes les contradictions, y
compris celle de la Toute-Fatalité et de la Toute-Liberté : et c’est au centre de notre galaxie
qui est l’unique par excellence au sein de toutes les galaxies possibles et
impossibles — dont notre Terre est le chef-lieu.
Puisque c’est
le lieu de toutes les contradictions, c’est aussi le lieu du dépassement
: le dépassement de tout ce qui concerne l’humain, le cosmique et le
divin.
Or, ce qui
dépasse tout, c’est l’amour qui est plus et mieux que la connaissance.
Donc l’Apocalypse est bien, comme je l’ai dit, une Nuit de Noces.
Mais un tiers des étoiles disparaîtra. Pourquoi un tiers ?
Parce que Dieu
— le grand maître — est en trois personnes : l’unité, l’union, et l’unique.
Donc toutes les étoiles qui sont concernées et qui concernent l’unité sont
destinées à disparaître : l’union et l’unique trouvent dans l’unité la
malédiction. Donc l’unité disparaît — donc, un tiers des étoiles.
Or
la Terre est probablement au centre de notre galaxie, avec les deux foyers de
son ellipse — Sirius et Véga.
Donc la Terre,
et l’Humanité, et le Divin sont au rendez-vous de l’Apocalypse — d’où la solution : le dépassement, le jugement
enfin possible de toutes les contradictions dans les Noces des Je et des Nous
transcendantaux, et de tout être et non-être global.
***
Le péché contre l’esprit est — paraît-il — le seul
qui ne sera jamais pardonné : eh bien, SI ! Il deviendra nécessaire de
mettre l’esprit — mais pas son souffle — au NÉANT.
Vive la révolution.
***
Il ne faut — à aucun prix — refuser à quiconque,
même à son pire ennemi, l’eau et le feu. L’eau, parce que c’est la source de la
vie ; le feu, parce que c’est la source de l’esprit.
Dans
des temps pas si lointains, dans le Midi, en France, il y avait des fermes qui
avaient à leur entrée deux cyprès, deux étant le début du collectif, ce qui
voulait dire que quiconque désirait boire de l’eau, il pouvait venir en boire.
Aujourd’hui,
dans tout café, on a toujours le droit de demander à boire un verre d’eau. Ceci
étant, le Corps Glorieux vivra d’amour et d’eau fraîche.
Adam et Ève
devaient déjà vivre d’amour et d’eau fraîche : il n’y avait qu’un seul arbre
fruitier — et c’est celui-là qui était interdit!
Ce serait un
scandale que de planter un arbre fruitier dans un cimetière — qui croule
pourtant sous les fleurs.
Exception
qui confirme la règle : il y a des vieilles filles qui vont — secrètement,
discrètement — nourrir les chats sauvages dans les cimetières : c’est leur
amour, elles préfèrent les chats aux hommes.
Le cyprès —
toujours vert, même en hiver — est vertical : c’est le symbole de la vie
immortelle — d’où sa présence, entre autres, dans les cimetières, et
singulièrement en Grèce où ils émerveillent.
***
La pierre
noire de la Kaaba est cubique : elle est demeure — elle ne roule pas. Elle
ne dispose d’aucun devenir — sauf à être le lieu de tous les possibles nomades
qui font le pèlerinage à la Mecque.
***
Pourquoi la pierre noire de la Kaaba ? Pourquoi
le dé cubique ? Pourquoi le 7 ?
Le
cube est le Principe non-être en état, demeure dont le véhicule dépend.
La
sphère est le Verbe non-être en action, véhicule capable de demeure.
L’état
n’est pas capable de liberté, mais d’indépendance.
La
sphère a du devenir, véhicule.
Noire :
parce que l’esprit blanc est descendu du Ciel sur Terre où il devient simple —
donc noir.
Tous
les jeux avec des sphères, des boules, sont des jeux du Verbe. Faire rouler les
dés : c’est absurde, c’est chercher à obtenir un hasard véhicule, un
devenir, un véhicule qui dépend de la demeure du dé. Penser au casino, la
roulette, etc.
Pourquoi
le 7 ? Parce que 7 est le premier nombre qui est dégagé des composantes de
360. Or 360 est un cercle ou une sphère : il y a rotation, il n’y a pas
translation.
La
première trahison de la rotation, c’est 7 qui signifie apparition de la non-rotation, du non-cycle — donc
de la translation.
Le
non-être — espace qualitatif — ignore la liberté, mais pas une liberté,
ni les libertés. Pour qu’il connaisse la liberté, c’est seulement dans les
Noces avec l’être à cause de l’être qui — lui — est fruit du devenir, donc
jeune et libre.
Ces
Noces, c’est 5 face au 2, 4 face au 3, 6 face au 1.
7
est donc le nombre du devenir, du choix (les 7 péchés capitaux), de la liberté
possible.
Le
Dragon de l’Apocalypse a 7 têtes : donc, pour
lui, la tête — qui est en principe unité face au corps qui est surnombre —
devient pluralité avec 7 têtes.
La
semaine de 7 jours connaît le week-end — soit deux jours de liberté du travail
en devenir.
***
L’huile est le
feu en situation de substance — la Grande Chartreuse aussi, les sirops.
La
drogue est substance. L’alcool est essence qui existe.
La
folie concerne l’âme. La démence concerne l’esprit — pas l’âme.
La
France a une âme collective (peuple) qui pense, et qui n’existe que par
la Nation.
***
L’âme est unique de ses collectifs, mais le
collectif autre lui est nécessaire (dans le Corps Glorieux, par nécessité,
aussi) pour faire circuler la tendresse infinie de l’amour absolu. Donc, vivre
d’amour et d’eau fraîche.
Pourquoi
boire et pas manger ? Et boire, c’est déjà, à l’état naturel et surnaturel
aussi, fruit d’une transsubstantiation au niveau contingent.
***
La mort est inversion globale — et pas locale
— du non-être qui précède le naître de la naissance, et du naître de l’existence
et de sa conscience, et du mourir, et de l’âme, de l’esprit, et de [la]
vie.
Elle doit être à la
fois espace qualitatif, espace quantitatif, etc.,
réaction à la place d’action, et action à la place de réaction, etc., etc., etc.
***
La femme est non-être d’abord.
Mais elle peut — dans
sa révolution poursuivie — accéder à l’être : elle est donc espace
qualitatif, d’où l’ordonnance qualitative de la mode, entre autres, et du corps
de la femme, et son corps invisible caché entièrement par le vêtement — visage
compris — et son existence confinée dans la demeure interne où elle est d’abord
victime de l’être, mais aussi bourreau du non-être dont le mâle est la Bête.
***
L’HÉMISPHÈRE NORD ET
L’HÉMISPHÈRE SUD
L’hémisphère Nord de
la Terre est autorité d’abord et lumière, l’hémisphère Sud étant responsabilité
et chaleur — où il peut devenir Dragon de la chaleur dont l’hémisphère Nord est
la Bête, etc.
L’équateur terrestre
étant la ceinture de la taille et le passage de la ligne où il y a la fête de
la négation : clownerie, jeté à l’eau, etc. — ce qui
se produit seulement en mer, sur le navire.
Et il y a le
pôle Nord — dans l’océan — et le pôle Sud — fait de terre.
Et penser
aussi au mi-point, zone tempérée de 45 degrés de Latitude Nord, et voir les 45
degrés de Latitude Sud.
***
INTERDÉPENDANCE UNIVERSELLE
Ici
— Maintenant — Partout — Toujours.
Intégrité
— Plénitude — Authenticité — Efficacité.
État
— Action.
Vision
— Action — Mission. Activité
— Passivité — Agitation.
Présence
— Rapport — Relation — Contact.
Origine
— Terme.
Vie
— Esprit — Existence — Matière.
Origine
— Terme — Commencement — Fin.
Puissance
— Pouvoir — Force.
Affection
— Amour — Besoin — Désir — Foi.
Liberté
— Indépendance — Singulier — Universel.
Tradition
— Révolution — Singulier — Pluriel.
Choix
et Préférence.
Objectif
— Subjectif.
Je
fume beaucoup, mais je n’avale pas la fumée : c’est du ICI MAINTENANT.
La
pipe, c’est du ICI TOUJOURS : c’est du TOUJOURS par morceaux de
trajectoire, mais ce n’est pas du PARTOUT — je ne fume pas partout.
C’est
de l’INTÉGRITÉ parce que je choisis des filtres, et
c’est de la PLÉNITUDE dépassée parce que je fume jusqu’au bout — y compris le
bout filtré.
Ce
n’est de l’AUTHENTICITÉ que dans la mesure où je fume
des Gauloises.
Ce
n’est de l’EFFICACITÉ que dans la mesure où je comble
un désir.
C’est
de la VISION où ça tient lieu d’ACTION, mais c’est de
l’ACTION par comparaison, ou plutôt de l’ACTIVITÉ, mais pas de l’AGITATION.
Et c’est un ÉTAT
permanent.
Et c’est de la
MISSION dans la mesure où c’est de l’activité de transmission, mais ce serait
plutôt de la PASSIVITÉ dans la mesure où c’est subi.
C’est de la PRÉSENCE
dans la mesure où c’est CONTINUITÉ.
C’est du
RAPPORT et du CONTACT dans la mesure où je porte à chaque fois la cigarette
entre les lèvres.
C’est de la
RELATION par CONTINUITÉ.
C’est ORIGINE
parce que je choisis la cigarette dans le paquet, et c’est TERME parce que je
fume jusqu’au bout.
C’est VIE et
ESPRIT — et non EXISTENCE — parce que je ne suis pas fumeur : je n’avale
pas la fumée.
C’est
COMMENCEMENT à cause de l’importance de la première bouffée, et c’est FIN dans
la mesure où j’écrase la cigarette à la fin.
C’est PUISSANCE
parce que c’est QUALITATIF — et non QUANTITATIF comme la FORCE. Mais ce n’est
pas POUVOIR, parce que ce n’est pas OBJECTIF.
C’est DÉSIR,
AMOUR et FOI, parce que c’est qualitatif, projet et plénitude.
C’est LIBERTÉ
parce que l’INDÉPENDANCE ne fume la cigarette qu’en
partie.
C’est
TRADITION et RÉVOLUTION dans la mesure où il y a COMMUNION de l’origine et du
terme.
C’est CHOIX et
non PRÉFÉRENCE dans la mesure où il y a plus de COMMUNICATION que d’EXPRESSION.
*
ICI
s’oppose à AILLEURS dans la mesure où la science-fiction est de l’ailleurs.
Ici
peut être un LIEU parce que qualitatif, ou un ENDROIT parce que LIMITÉ et
quantitatif.
MAINTENANT
s’oppose à AUTREMENT, et suppose — dans sa plénitude — la DISPONIBILITÉ
OUVERTE, et dans son intégrité suppose l’INSTANT.
PARTOUT
dans sa quantité est N’IMPORTE OÙ, et — dans sa qualité — c’est le MONDE ou l’UNIVERS, le monde supposant l’ORDRE,
et l’univers supposant l’ORDONNANCE.
TOUJOURS,
dans sa quantité, c’est N’IMPORTE QUAND ; dans sa qualité, c’est UN monde,
LE monde, ou l’univers.
*
L’INTÉGRITÉ, c’est
UNE origine et UN MINIMUM dans l’ÉCONOMIE. Elle est
DONNÉE ou CHOISIE.
La
PLÉNITUDE est un terme, rarement une origine, et UN MAXIMUM dans l’ÉTENDUE.
L’AUTHENTICITÉ
est une origine, parfois un terme, mais toujours une économie de moyens.
L’EFFICACITÉ
est un terme, rarement une origine, et un accomplissement bouclé sur lui-même.
*
L’ÉTAT est une
origine ou un terme : c’est la carte du FLEUVE.
L’ACTION
peut être aussi une origine ou un terme, un ENGAGEMENT, un DÉGAGEMENT, FRUIT
d’un choix ou d’une préférence — mais plutôt d’un choix : c’est le COURANT
du FLEUVE.
VISION
s’oppose à action comme état, mais elle peut être le fruit d’une action
intérieure, à son terme.
La
MISSION peut procéder de la vision et de l’action. Elle est TÉMOIGNAGE (et non
PREUVE) en action. Mais elle peut être parallèle à l’action et établir une
présence, un rapport, une relation ou un contact. Mais elle peut avoir ceci de
SINGULIER de ne pas être l’ŒUVRE d’une action, et
n’être que témoignage pouvant aller jusqu’à la MORT, alors qu’elle peut être le
western de la NAISSANCE, de l’EXISTENCE, du MOURIR,
et de la MORT. La transmission est la MÉDIATION de la mission.
*
L’ACTIVITÉ est la
menue monnaie de l’action, et ne se produit que dans l’existence.
De
même pour la PASSIVITÉ qui peut déborder l’existence, et qui est — comme
l’activité — DÉTERMINÉE ou CONDITIONNÉE.
L’AGITATION
est à l’action ce que la FOULE est à la SOCIÉTÉ — sauf que l’agitation peut
être aussi antécédente et pas seulement CONSÉQUENTE.
*
La PRÉSENCE est COÏNCIDENCE ;
elle peut être non seulement état, mais action — et même mission.
Le
RAPPORT est DISTANCE et objectif ou subjectif : il est état ou action. Il
peut conduire à la coïncidence SECONDE.
La
RELATION est distance RELIÉE. Elle s’oppose au LIEN qui n’est qu’ATTACHEMENT et coïncidence FLOTTANTE (subjective ou
objective).
Le
CONTACT est coïncidence — par RUPTURE PREMIÈRE. Plutôt objectif que subjectif.
*
ORIGINE est DÉBUT
dans son intégrité, sa plénitude, son authenticité ou son efficacité :
c’est la SOURCE du fleuve.
TERME est FINALITÉ
dans son intégrité, sa plénitude, son authenticité ou son efficacité :
c’est l’EMBOUCHURE du fleuve.
*
VIE est NATURE
universelle dans son SURNOMBRE, et origine et DÉMESURE — de toute façon. La vie
— n’étant pas MESURE — n’a pas de NORME. Elle est ÊTRE et MASSE.
L’ESPRIT est
SURNATURE universelle dans son UNITÉ et origine et terme et démesure. L’esprit —
non plus — n’a pas de norme : il est STRUCTURE et NON-ÊTRE.
La MATIÈRE représente
LES NOCES de l’esprit et de la vie. Dans la naissance où elle est origine, dans
l’existence où elle est manifestation, et dans la mort où elle contient la
TRANSCENDANCE et l’IMMANENCE.
*
COMMENCEMENT est
origine DATÉE. Il est PRINCIPE et ses CONSÉQUENCES.
La FIN est terme
daté. Elle est également principe avec ses conséquences.
Commencement et fin
sont des LIMITES — éventuellement limites de la démesure.
*
PUISSANCE est
NATURELLE ou SURNATURELLE. Elle est démesure et médiation. Elle est
qualitative.
FORCE n’est ni
naturelle ni surnaturelle : elle est mesure ou EXCÈS de mesure et INTERMÉDIAIRE.
Elle est quantitative.
La puissance va AVEC
L’AUTORITÉ, la RESPONSABILITÉ, le PRESTIGE (RÔLE) et la CULPABILITÉ (FONCTION).
La force va avec le
pouvoir, mais pas avec l’autorité ni la responsabilité : elle n’a pas de
rapport avec les PRINCIPES, mais avec la LOI.
Le POUVOIR est LÉGITIME
s’il s’appuie sur la puissance, mais il est seulement LÉGAL s’il s’appuie sur
la force (police et armée).
*
L’AFFECTION est un
lien et pas une relation ni un rapport. Elle est mesure ou excès de mesure.
Elle CONCERNE seulement l’existence. Elle est quantitative.
L’AMOUR est présence,
rapport, relation et contact. Il concerne la naissance, l’existence, et
la mort. Il est qualitatif.
Le BESOIN va avec la
BESOGNE et pas avec l’œuvre. Il va avec le TRAVAIL quantitatif.
Le DÉSIR va avec
l’œuvre. Il en est le projet qualitatif, extraversion. Le désir est présence,
rapport, relation, ou contact. Le désir est aussi intégrité, plénitude,
authenticité, efficacité, état et action, vision, mission, activité, passivité,
puissance et pouvoir, liberté — et indépendance s’il en reste à son origine. Il
est choix et révolution.
La FOI est surtout
présence, mais elle peut être rapport, relation et contact (inversion). La FOI
est comme le RESTE du désir, mais elle met l’ACCENT
sur la tradition et la révolution.
*
L’INDÉPENDANCE est
dégagement. Sur un cheval, l’indépendance fait du tape-cul. Elle conduit à la
SOLITUDE.
La DÉPENDANCE conduit
à la FASCINATION.
La LIBERTÉ est
engagement. Elle fait corps avec le cheval. Elle conduit à la COMMUNION.
*
La tradition
est origine. Elle émane de l’être PRIMAIRE. Elle est singulière et universelle,
mais elle se PARTICULARISE avec l’HISTOIRE par les
traditions et — dans son courant — fait les Noces avec la révolution où la
tradition, ÂME VIVIFIANTE, devient esprit vivifiant de la CONSCIENCE de
CONSCIENCE du JE TRANSCENDANTAL ; mais il faut faire la différence entre
la NARRATION de l’histoire — qui est à la fois existence et connaissance — et
l’histoire qui est esprit et vie et SAVOIR.
*
CHOIX
est distance.
PRÉFÉRENCE
est lien et pas relation. Préférence est contamination.
Choix
est communication et CONTAGION.
*
UNIVERSEL et
SINGULIER sont rapport qualitatif.
Le rapport Universel
sur Singulier donne le Collectif.
Le rapport Singulier
sur Universel donne l’Unique.
Collectif et Unique
concernent le Monde.
PLURIEL et Singulier
sont quantitatifs.
Le rapport Pluriel
sur Singulier donne le Général.
Le rapport Singulier
sur Pluriel donne le Particulier.
Le rapport Général
sur Particulier donne le Groupe.
Le rapport
Particulier sur Général donne l’Individu.
Mais le rapport Collectif
sur Unique donne l’Ensemble (le Socialisme).
Et le rapport Unique
sur Collectif donne la Personne.
Le socialisme et la
personne concernent l’humain.
*
Le TEMPS et l’ESPACE sont des rapports.
Le temps singulier a
un rapport quantitatif dans le MOMENT.
Le temps universel a
un rapport qualitatif dans la DURÉE.
Le rapport qualitatif
du moment à la durée PASSE par l’instant qui est une ÉTINCELLE D’ÉTERNITÉ.
L’espace singulier a
un rapport quantitatif dans l’ENDROIT.
L’espace universel a
un rapport qualitatif dans le LIEU qui est une ÉTINCELLE D’INFINI (l’explosante-fixe).
L’éternité, c’est la
durée dans l’infini.
L’infini est
l’étendue dans l’éternité.
*
Ici, maintenant,
partout et toujours sont des structures FONDAMENTALES dans leur rapport chez
CHACUN ; il y a le TERRAIN et le MILIEU de chacune de ces COMPOSANTES,
comme leur espace PSYCHIQUE et leur temps psychique.
Pour illustrer ces
DIFFÉRENTES modalités, je vais les incarner dans mon exemple PERSONNEL :
Le terrain CONCRET du
ici, c’est mon CORPS, la RÉALITÉ IMMÉDIATE de l’existence. Or, je suis nul dans
ce rapport : tout se passe comme si je n’avais pas de rapport avec mon
corps, pour la réalité immédiate de l’existence.
Je suis avec
mon corps, mais je ne suis pas pour. Si je n’étais pas avec, je
serais malade. Si j’étais sans, je ne serais pas non plus malade, mais
je n’aurais pas de résistance contre les agressions du monde extérieur, des
autres, de la réalité, et de l’expérience. Or, je ne suis jamais malade — j’ai
des troubles somatopsychiques, mais jamais de
maladie, donc pas de déséquilibre des rapports, mais un équilibre relativement
instable.
Le ici est LOCAL, le
maintenant est GLOBAL. Le partout est global, le toujours est local.
La réalité étant
PHYSIQUE (la VALEUR est MÉTAPHYSIQUE), n’étant pas pour la réalité, mais
avec, je n’ai pas d’ennuis physiques dans mon ici, mais des ennuis
métaphysiques (monde des valeurs) : crises, angoisse.
Ici et maintenant
sont de l’ordre du VISIBLE ; partout et toujours sont de l’ordre
métaphysique de l’INVISIBLE.
Je suis avec
mon ici, mon maintenant, mon partout et mon toujours. Je suis contre le
toujours de mon maintenant : ici c’est les notes, maintenant c’est les
textes. Toujours étant l’ÉCRITURE, partout étant la
PAROLE.
Contre, il n’y a rien
à faire que lutter ; mais avec le contre va l’EXCEPTION ;
avec le sans va le MIRACLE ; avec le avec va la CHANCE ; avec le pour
va la CAPACITÉ.
Ici est unique, il
est précis : c’est l’instant et le lieu.
Maintenant est
collectif.
Partout est
collectif : c’est la parole.
Toujours est
unique : c’est l’écriture.
Toujours est
sombre : c’est la mort, l’obscurité.
Partout est clair : c’est la vie.
Le ici du toujours, c’est l’unique de l’obscurité.
C’est la NUIT.
Le ici du partout, c’est l’unique de la CLARTÉ,
c’est le JOUR.
Le maintenant du partout, c’est le collectif de la
clarté, ce sont les heures.
Le ici du maintenant du partout du toujours, c’est
l’heure de la mort.
Maintenant du toujours : ce sont les textes.
Ici du toujours : ce sont les notes.
Le partout du toujours : ce sont les livres.
Collectif de l’écriture.
Je suis pour le ici du toujours capable des notes.
[Je suis pour] le ici
du partout du toujours, précis, unique, [capable]
des livres.
Le livre unique parmi les livres à écrire.
*
Le partout : c’est la parole.
Le maintenant du partout : c’est le collectif
visible, MANIFESTE, de la parole.
Le ici : c’est le COMMENCEMENT visible.
Le partout : c’est le commencement non-manifeste, invisible. C’est l’initiation parlée.
Le maintenant : c’est la conséquence visible
du ici.
Le toujours : c’est la conséquence invisible,
SECRÈTE, du partout. C’est le LIVRE d’initiation.
Le partout : c’est l’ÉVEIL
métaphysique.
Le ici : c’est l’éveil physique.
Le maintenant du toujours du toujours, ce sont les
textes de l’écriture, mais : leur publication.
Le ici : ça peut être un écrit du premier jet
comme du premier cri.
*
Les notes
Le NÉGATIF du
toujours : le négatif de l’écriture, le morcellement de l’histoire.
Le toujours :
c’est l’histoire (le temps).
Le négatif du
toujours : le temps VIDE.
Le POSITIF du
toujours : le temps PLEIN.
Le positif du
partout : le monde plein.
Le maintenant du
partout : le collectif visible du monde, le monde visible.
Le toujours du
partout : la LANGUE. L’unité de la parole.
Le ici maintenant de
la langue : le VOCABULAIRE JUSTE de la langue.
Le pour ici
maintenant de la langue : TALENT.
Capacité. La capacité
de ce vocabulaire.
Pour :
talent : le monde BAIGNE dans l’humain.
Avec :
génie : le avec baigne dans le monde = génie de cette capacité.
Ici : SIMPLICITÉ
physique.
Maintenant :
COMPLEXITÉ physique.
Partout :
complexité métaphysique : LANGAGE PARLÉ.
Toujours :
simplicité métaphysique, unité métaphysique, l’écriture, langage écrit.
Partout du toujours
du partout : langage parlé de la langue.
Ici maintenant du
partout du toujours du partout = vocabulaire de langage parlé de la
langue.
Ici : le nom, le
mot.
Maintenant :
l’adjectif, la phrase.
Partout : le
verbe, le contexte.
Toujours :
l’adverbe, l’œuvre.
Maintenant de
partout : le complément évident.
Composition.
Synthèse.
Ici du partout. Ici
maintenant du partout du toujours du partout (voir signification ci-dessus).
Précision du langage.
*
Tarot
Ici : le nom.
Maintenant : le nombre.
Partout : l’image.
Toujours : l’idée.
***
Tout le monde
connaît l’utilité d’être utile. Personne ne connaît l’utilité d’être inutile.
Il y a donc un
inutile, avec la négativité de l’inutile, mais avec aussi la positivité de
l’inutile.
La
manifestation et la création sont les lieux de l’utile. Mais il y a — donc en
dehors de l’inutile qui habite la manifestation et la création — un inutile
dont le domaine précède et suit la manifestation et la création.
L’être domine
le non-être dans la manifestation et la création ; mais le non-être domine dans
ce qui les précède et dans ce qui les suit. Il y a donc un positif et un
négatif du Néant.
Le Néant à
l’origine est dépassable ; mais, au terme, il est indépassable,
et il peut très bien s’unir à la manifestation et à la création : c’est ce qui
rend possible la mission qui n’est ni vision ni action : c’est le domaine du boddhisatva, du transitif.
Mais il y a le
domaine de l’intransitif dont l’analogue est la mystique, le silence, le non-langage, le non-forme, la
poésie pouvant être intransitive, dont l’exemple mineur est Mallarmé.
L’histoire
qui habite la manifestation et la création est donc dépassable
par la non-histoire. La tradition et la révolution, qui
sont l’origine et le terme de l’histoire, sont donc dépassables.
Et, comme la
manifestation et la création sont donc du domaine du Verbe et de la
dialectique, il y a une non-dialectique et un non-Verbe qui habitent l’inutile, le non-être, le Néant.
Le
relatif et l’absolu étant dialectiques, il y a donc un en deçà et un au-delà de
l’absolu. Ils sont du domaine du sans-nom.
Mais, étant
donné qu’il n’y a pas seulement succession mais procession et simultanéité, cet
inutile sans-nom habite aussi la manifestation et la
création.
On trouve un
témoignage de ce sans-nom dans la poésie et la
mystique de l’Orient. Mais, l’Orient
étant aussi dans l’histoire, le sans-nom de la
tradition de l’Orient est encore — malgré sa présence
— un en deçà du sans-nom.
Ce sans-nom est sacré. Mais dans l’au-delà du sans-nom, de l’inutile, il n’y a plus de sacré.
Bien qu’on
puisse dire que l’essentiel de l’Orient n’est pas
sacré. Il n’y a pas un seul dieu dans l’Olympe de l’Orient, bien qu’on puisse parler de Brahmâ qui est à
l’origine.
Un
exemple essentiel de l’inutile est la tour de Babel — mais de l’inutile dans
son parcours et dans l’histoire.
***
Il y a une angoisse dans la manifestation, qui est
celle du naître, de l’exister, et du mourir ; une angoisse dans la
création, qui est celle de la mort ; et une angoisse du Néant dans son
au-delà, qui est l’angoisse mystique.
La
relation entre le Verbe et le sans-nom est celle du
Je transcendantal. Mais le Je transcendantal suppose le passage par l’existence
qui est du domaine de la manifestation, et sa caricature dans la société est
l’anarchie et la révolte — et non la Sublime Anarchie qui est du domaine du Je
transcendantal.
Un
analogue infime de cette caricature est la demande qui, je le rappelle, est
absence de la relation, et surabondance du contact.
On
peut donc dire que le Néant originel et terminal traverse la société actuelle
qui essaie d’habiter l’angoisse.
L’inutile
est fascinant, et la fascination prend la place de l’amour comme le sexe prend
la place de la communion. La fascination va avec l’interdit, et l’interdit de
l’interdit qui est sa transcendance et qui va jusqu’à l’immanence qui habite
aussi le non-être.
Il
y a deux êtres : celui qui est originel et primaire, celui de la famille,
du maître, de l’obéissance et de la fête ; et celui qui est terminal,
celui du couple, de la maîtrise, du choix, qui est l’être de la conscience qui
est distance première et coïncidence seconde, alors que l’être originel
primaire est coïncidence première et distance seconde qui habite
l’individualisme, le nationalisme et le racisme, le totalitarisme et la
bureaucratie, le dualisme (et non pas la dualité), et où on retrouve
l’aliénation des rapports du mâle et de la femelle qui est une fausse
conscience, une fausse distance.
La
puissance est coïncidence : voyez la forêt.
Le
pouvoir est distance. Il y a donc deux sources du pouvoir, puisqu’il y a deux
distances : celle secondaire — et encore peureuse — de l’être
originel qui préfère le danger au risque, et celle première de la conscience
aux prises avec les expériences et l’angoisse de la mort et du mourir qui est
la distance secondaire de l’être originel, et qui aura donc comme vertu le courage.
De
même qu’il y a deux non-êtres : le non-être
premier qui précède la Création et le Principe, c’est le vide premier qui est
le contradictoire sacré d’un certain athéisme.
Le
non-être second traverse (cas de simultanéité) et suit la manifestation (dans
la succession). Le contact entre la manifestation et le non-être second est
le lieu et l’instant de l’Apocalypse qui est là où
l’histoire devient inutile.
Mais
l’infini et l’éternité enveloppent et traversent les deux êtres et les deux non-êtres, de même que le Gardien du Seuil est le gardien
du meilleur avec le visage du pire.
N.B.
Si j’ai dit que personne ne connaît l’utilité de l’inutile, c’est que chacun
est conditionné par l’existence, et que son corps connaît la nécessité
du mourir. Mais il y a le Corps Glorieux qui unit l’être et le non-être et
n’est plus conditionné. Le mourir est un conditionnement, mais la mort
est un déterminisme. Et la conscience peut contenir le déterminisme. Et
la conscience de conscience — qui est conscience absolue de la conscience
relative et qui est témoignage du Je transcendantal — transforme la mort en
vie, l’être en non-être, et le non-être en être. L’œuvre est le pouvoir
alchimique de la pierre philosophale.
***
ASTROLOGIE
L’homme
est — à la fois — Terre et Ciel, mais il habite la Terre, qui est sa
coïncidence, et le Ciel est sa distance.
Mais
l’astrologie — qui est témoignage de la présence, des rapports, des relations
et des contacts du Ciel et de la Terre dans l’homme — va permettre des variétés
essentielles de ce témoignage.
Les
planètes — qui sont les êtres du Ciel dans son rapport avec la Terre et
singulièrement avec l’homme — se répartissent en deux groupes : celui de
la coïncidence, et celui de la distance.
Du point de vue de la Terre, il y a un premier groupe planétaire qui
va jusque [sic] et qui inclut Saturne — ce sont :
la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter, et Saturne.
Le second groupe planétaire va jusque [sic]
et inclut Vulcain, planète non encore découverte mais nécessaire à l’ordonnance
de l’ensemble, ce sont : Uranus, Neptune, Pluton, Proserpine, second
Saturne, second Jupiter, second Mars, second Vénus et Vulcain, second Mercure.
Mais
le groupe planétaire, qui est distance à la Terre, est coïncidence au
Ciel : ce qui est une première inversion.
Mais
il va de soi que coïncidence est mesure physique et démesure psychique, et que
distance est démesure physique et devient — par seconde inversion — mesure
psychique et démesure métaphysique.
Donc,
le premier groupe planétaire est mesure physique de l’homme, celle du corps qui
est l’être de la Terre, sa démesure psychique (distance du Ciel dont la psyché
est l’être), sa démesure métaphysique. Distance est mesure métaphysique de
l’homme, sa mesure psychique, démesure physique.
Mais
l’astrologie, qui est puissance et Verbe de la création et de la manifestation —
donc du Verbe et de l’utile — ne l’est pas du non-langage
qui précède, qui traverse et qui suit la création et la manifestation :
elle est donc quelque part inutile et étrangère à l’existence, où des
situations — psyché, incidents, accidents, crises — lui échappent
absolument ; où même l’esprit, la vie — et l’existence — lui échappent
relativement.
Donc,
l’astrologie est quelque part inutile.
Là
où le mourir est singulier et séparé de la mort, elle a quelque part quelque
chose à dire, mais là où le mourir est relié à la mort (domaine de la non-création, de la non-manifestation,
du sans-nom, quoique de l’amour et de l’inutile, de
la grâce et de la paix), elle n’a rien à dire.
***
Le simple
vient du complexe, mais c’est un simple secondaire, alors qu’il y a un simple
primaire qui est le facile. De même, il y a un pur primaire qui est difficile,
et un pur secondaire qui est aisance.
Le pur primaire est
le sacré et son corollaire — la religion. Le pur secondaire est la foi sans
religion. Le pur secondaire est le couple qui baigne dans le monde, et qui est
disponible — comme la foi. Le pur primaire est le couple qui dépend de la
famille, et est fermé sur lui-même.
De même, il y a un impur
[primaire] qui est la vie dissolue, et un impur
secondaire qui est la fête jusque le banquet et l’orgie.
La vie est simple,
mais elle est complexe dans l’esprit. De même, l’esprit est pur, mais il est
complexe dans la vie, sans être la vie où il est l’analogue de la fête.
Le cri, c’est le
simple, mais il devient complexe dans le mot.
Et le complexe du
mot, c’est l’association qui est le maintenant du cri.
Le partout du cri,
c’est le langage primaire ;
le
toujours du cri, c’est le langage secondaire ;
le
mot aussi est simple, mais il devient complexe dans la phrase qui est son
maintenant.
Le partout du mot,
c’est le vocable ;
le
toujours du mot, c’est le vocabulaire ;
le
toujours du vocabulaire, c’est la terminologie ;
le
toujours de la terminologie, c’est le nom ;
le
toujours du nom, c’est la langue ;
le
toujours de la langue, c’est le Verbe — parlé ou écrit ;
le
toujours du Verbe parlé ou écrit, c’est le Verbe ;
le
toujours et partout, le ici et le maintenant du Verbe, c’est la poésie.
Du silence
Le cri du silence,
c’est le silence singulier ;
le
maintenant du silence, c’est l’attente ;
le
partout du silence, c’est l’ouïe, la substance ;
le
toujours du silence, c’est le silence lui-même, le silence plein ;
le
toujours du silence, c’est l’écoute, le Verbe ;
le
cri, le maintenant, le partout et le toujours du silence, c’est le silence
lui-même, le silence plein.
De l’œil
Le cri de l’œil,
c’est le voir dans sa primarité ;
le
maintenant de l’œil, c’est la vue (étendue du voir), ou le voir dans sa seconde
vue ;
le
partout et le toujours de l’œil, c’est la vision ;
le
cri, le maintenant, le partout et le toujours de l’œil, c’est le regard ;
la
transcendance du regard, c’est le regard qui écoute.
De l’oreille
Le cri de l’oreille,
c’est l’entente dans sa primarité ;
le
maintenant de l’oreille, c’est l’entente dans sa secondarité ;
le
partout et le toujours de l’oreille, c’est l’ouïe dans sa primarité ;
le
singulier du partout et du toujours de l’ouïe dans sa secondarité, c’est
l’écoute.
De la bouche
Le cri de la bouche,
c’est le cri dans sa primarité, c’est le bruit ;
le
maintenant de la bouche, c’est le message ou le cri dans sa secondarité ;
le
partout et le toujours de la bouche, c’est la formule dans sa primarité ;
le
ici maintenant, le partout et le toujours de la bouche, c’est la parole dans sa
primarité.
De la parole
Le cri de la parole,
c’est le mot ;
le
maintenant de la parole, c’est l’ensemble de mots, c’est-à-dire le
vocabulaire ;
le
partout et le toujours de la parole, c’est la terminologie ;
le
cri, le maintenant, le partout et le toujours de la parole, c’est le
langage ;
la
transcendance du langage, c’est la langue ;
l’immanence
du langage, c’est le Verbe ;
la
transcendance du Verbe, c’est le Principe ;
la
transcendance du Principe, c’est l’homme ;
la
transcendance de l’homme, c’est Dieu — le relatif ;
la
transcendance de Dieu, c’est la Déité Absolue ;
la
transcendance de la Déité et l’immanence de Dieu, c’est le Néant second, le
lieu de la mystique et de la gnose ;
la
transcendance du silence transcendantal, de la mystique et de la gnose, et
l’immanence de la Déité, c’est le sans-nom ou le
silence immanent.
De la main
Le cri de la main,
c’est le toucher primaire, le rapport de l’instant et du lieu ;
le
maintenant de la main, c’est le toucher dans sa relation, sans contact ;
le
partout de la main, c’est le toucher dans sa présence, sa substance, son
étendue ;
le
toujours de la main, c’est le toucher dans ses contacts, son Verbe.
De l’intérieur de la bouche
Le cri de l’intérieur
de la bouche, c’est le goût ; dans sa primarité, c’est la saveur ;
le
maintenant de l’intérieur de la bouche, c’est le goût dans son étendue, c’est
la dégustation ;
le
partout du goût, c’est le gourmand ; c’est une connaissance, parce que le
partout est un substantif.
Le toujours du goût,
c’est le gourmet ; c’est un connaître, parce que le toujours (temps) est
un Verbe ;
le
cri, le maintenant, le partout, le toujours du goût, c’est le savoir.
De l’intérieur du nez
Le cri du
fonctionnement de l’intérieur du nez, c’est l’odorat dans sa primarité :
l’odeur ;
le
maintenant de ce fonctionnement, c’est l’odorat dans sa secondarité ; dans
son environnement, c’est le flair ;
le
partout et le toujours de l’odorat, c’est sa secondarité, c’est l’univers du
flair, dont je ne connais pas le mot, le nom, mais c’est une connaissance, un
instinct disponible : c’est l’odorat de ceux qui créent des parfums.
***
Le sommeil
fait partie de la réalité comme le mourir : c’est l’absence de la présence.
Le rêve fait
partie des valeurs, et j’oppose la valeur et la réalité, comme s’opposent
l’essence et l’existence, comme s’opposent la parole et l’écriture.
Le
réveil appartient à la mutation qui fait passer la réalité du sommeil à la
réalité de la veille.
Mais l’éveil
appartient au domaine des valeurs : c’est le cas de l’éducation qui éveille
mais n’enseigne pas. Chez moi, l’éveil est agressif — comme le domaine de mes
valeurs est agressif.
Je m’endors
difficilement, et je suis insomniaque : il me faut beaucoup de somnifères pour
baigner dans le sommeil.
Si je me
réveille, je me rendors difficilement, parce que pour moi le réveil est du
domaine de l’éveil — comme la créativité qui est un monde des valeurs qui
atteignent la réalité dans la création qui est le passage.
L’art n’est
pas un passage, mais un séjour des valeurs dans la réalité sociale. La
parole est un passage des valeurs, plus ou moins permanent dans le domaine des
réalités.
Je ne me
souviens pas de mes rêves, la mémoire étant du domaine de la réalité — alors
que le souvenir est un monde de valeurs qui viennent de la réalité et
éventuellement la retraversent.
En raison de
leur origine de réalité, je n’ai même pas de souvenirs de mes rêves. Mais je
sens que je rêve beaucoup. Mais je ne rêve ni partout ni toujours.
Je pense
partout et toujours, et la pensée est du domaine des valeurs. Et c’est ce qui
nourrit le domaine de mon éveil : c’est donc la pensée qui rend mon éveil
agressif.
La pensée
traverse le domaine de la réflexion et habite la méditation : ce qui fait que
je réfléchis et que je médite tout le temps où je ne pense pas simplement.
Mais, comme la
réflexion habite davantage l’écriture que la parole, je n’écris que pour
prendre des notes, et exceptionnellement pour écrire des textes plutôt courts,
et — encore plus exceptionnellement — longs.
J’écris ; je
ne rédige pas, sauf dans des états de grâce ou de paix qui sont rares et le
signe d’une incarnation passagère — mais pas d’une réalité.
***
Pisser, c’est
écrire. Chier, c’est parler.
Ne dit-on pas
: “Tu me fais chier, tu m’emmerdes”, et non pas : “Tu me fais pisser”, ou “Je
te fais pisser” ?
On parle même
de pisser de la copie, pour écrire un texte, un article. On dira toutefois
: “Je te pisse au cul”, comme s’il s’agissait d’écrire des paroles —
en mettant l’accent sur [la] parole, sur le but
et non sur le moyen.
Pisser, c’est
un phénomène de secondarité, et non de primarité comme chier.
Dans la
société, on peut facilement dire : “Je vais faire pipi : où peut-on faire
pipi ? ” L’urine, par rapport à la merde, c’est le vin par rapport au pain dans
la communion. On gagne son pain à la sueur de son front, et non pas son vin :
le vin c’est pour boire, et le pourboire est un phénomène social.
On trouve plus
facilement quelqu’un pour vous offrir un verre plutôt qu’un morceau de pain
qu’on réserve — dédaigneusement — au pauvre qui révèle par là sa primarité,
étant frustré de sa secondarité sociale. Ce n’est qu’un humain.
Écrire est une
primarité, même si elle est sociale. Par rapport à la parole, rédiger est une
secondarité. Il y a un écrivain public réservé aux humains incapables d’écrire,
mais il y a un rédacteur en chef. Rédiger, c’est faire émerger la vérité et
l’ordre.
La parole est
juste et pas forcément vraie. Avec les gestes et l’intonation, elle est une
ordonnance et pas de l’ordre. Elle est globale, alors que l’écriture est
locale. La rédaction est globale ; elle n’est pas forcément juste, mais elle
prétend à la vérité et à la justice.
La parole est
légitime et pas forcément légale. L’écriture peut être légale et pas forcément
légitime.
La rédaction
suppose une hiérarchie que ne suppose pas l’écriture.
La parole ne
suppose de hiérarchie que si elle est au degré social. Il y a la parole
d’honneur, donner sa parole.
L’écriture,
pour être valable socialement, suppose un contrat. La parole est un contrat
tacite.
***
La pensée vient de la vie, et non de l’esprit. La
vie est simple au degré de la vie, mais elle devient complexe au niveau de
l’esprit où elle devient et s’élève : c’est là qu’elle est pensée.
Mais
la vie est toute-agressivité, qu’il ne faut pas
confondre avec agression, alors que l’esprit est paix et contient tous les
combats.
Mais
la pensée qui naît de la vie a donc pour origine la toute-agressivité
de la vie. Elle peut donc conserver cette toute-agressivité
au degré de la complexité, où elle apporte à la sagesse — où elle a son terme —
la puissance révolutionnaire de son origine : elle augmente ainsi sa
puissance jusqu’à devenir surnaturelle, et dissoudre le sacré dont l’esprit —
dans sa démesure traditionnelle singulière — se sert comme médiation entre la
démesure de la tradition qui l’habite et la simplicité, où il descend et se
dépasse, simplicité qui est le devenir de la pureté qui l’habite à l’origine.
La
conscience — qui est mutation de l’être premier — devient donc la pensée toute-agressive en relation avec la simplicité devenue de
l’esprit. Mais cette toute-agressivité est avec,
et non contre où elle serait agression du même dans l’ignorance de
l’autre.
Les
composantes de l’esprit à l’origine sont le rationnel et l’irrationnel, mais il
oriente leur dialectique dans l’irrationnel qui œuvre au profit du rationnel
dont le fruit est la raison.
Mais
quand il se dépasse et devient complexe au niveau de la vie, il inverse — dans
cette mutation — les polarités du rationnel et de l’irrationnel.
Et,
lorsque le rationnel œuvre au profit de l’irrationnel, le fruit est
l’imagination dont s’empare la vie.
Et
lorsque la vie œuvre au profit de l’esprit, l’imagination œuvre au profit de la
raison dont le fruit est la logique.
Par
contre, lorsque l’esprit — qui est unité — œuvre au profit de la vie qui est
surnombre, la raison œuvre au profit de l’imagination qui garde la maîtrise. Le
fruit en est l’analogie où joue la poésie de l’imagination.
Les
Noces de la logique et de l’analogie se fondent dans l’alchimie au degré du
devenir du Je transcendantal : l’univers — à ce degré — passe par l’Apocalypse dont le fruit est le Corps Glorieux pour
l’humain, et la Jérusalem Céleste pour le monde.
***
L’utile et
l’inutile sont deux grandes catégories de l’univers.
Et
même, l’inutile déborde l’univers : il précède et suit la manifestation et
la création.
Et
même, il les traverse dans le non-langage.
L’art
est un exemple de l’inutilité, mais l’artiste est utile à l’art.
L’art
est en soi une démesure, mais il y a plusieurs modalités de l’art : il y a
l’art de la mesure qui s’approche de l’utile ; un art de la
démesure ; un art de la mesure de la démesure ; et un art de l’excès
de la mesure — qui n’est pas démesure : je ne peux en donner d’exemple,
n’étant pas cultivé.
L’art
est conditionné ou déterminé par la poésie qui est toujours démesure, et qui
touche à l’utile et à l’inutile.
L’art
fait partie de la société, de l’esprit, de la vie, et de l’existence et de la
matière. La poésie ne fait pas forcément partie de la matière, de la
manifestation, de la création — mais de la créativité : il y a une poésie
de l’inutile.
Mais l’inutile — qui
est du non-langage — est du domaine de la mystique
et de la gnose, et est déterminé par l’amour : sinon, les termes de la
gnose ne pourraient pas s’associer, être présent[s],
avoir des rapports, des relations, et des contacts. Ils n’auraient pas non
plus ce qui en est la conséquence de présence, de rapports, de relation, de
contact. Et la gnose ne saurait être une vision, une action, une mission.
L’inutile, le non-langage, est déterminé par l’amour : et quand on
vit l’amour, on n’a plus besoin d’aimer ni d’être aimé.
L’amour est donc
l’immanence suprême et précède la vie, l’esprit, et forcément l’existence et la
nature. Mais l’amour — qui est origine et terme — précède même l’origine. Il
est éternité et infini. Mais, à son terme, il met la matière en gloire.
Et la gloire est le
soleil des morts, et même de la mort elle-même — dont elle est la présence de
l’oubli et du silence.
L’inutile trouve son
toujours dans l’existence, dans l’ennui — et sa splendeur de non-langage dans la mort. Il trouve aussi son toujours dans
la non-vie et le non-esprit
— qui ne sont pas, et qui habitent la non-créativité.
Il y a toujours une
créativité, mais une non-création, qui en est la
secondarité, dans le non-langage : donc la
créativité va avec l’amour dont elle est contemporaine ; la création va
avec la gnose qui promet l’Apocalypse et la nouvelle
naissance à l’éternité et à l’infini. Elle témoigne toujours de l’amour.
Il y a les possibles
et les impossibles de l’utile. L’inutile trouve son ici dans l’absence,
et son maintenant dans la présence de l’absence. L’inutile en deçà de la
création et de la manifestation est possible ; mais, par la présence de
l’amour qui lui est concomitant, il y a possibilité de transmutation.
Ainsi, la création
est une alchimie qui retentit — par mutation nécessaire — dans l’inutile, dans
l’impossible (le non-langage), et qui traverse la
manifestation et l’existence et suit la mort : c’est une œuvre de
contagion qui n’a pas de terme, et dont l’Apocalypse
est un accident.
Il y a la menue
monnaie de l’inutile dans l’existence, qui est dans les conversations de
bistrot, en partie dans les vernissages, dans le travail à la place de l’œuvre,
dans le sérieux, dans le baisage, et mille autres
détails de l’existence.
L’art actuel et la
musique contemporaine sont du non-langage. Ils
témoignent de l’angoisse de la société et de la mort — dont il est souvent
question. Ils sont l’immanence de la besogne, et non de l’œuvre dont ils ne
sont que la transcendance du désir et d’une foi — et rarement de la
foi où ils atteignent l’œuvre.
Dans cette société de
l’angoisse règnent le non-langage et la non-communication, mais tout de même la contamination de la
préférence, et la contagion des choix — et non du choix. Ce non-langage va ainsi ! Il est du domaine de l’inutile.
Et le pouvoir politique
de l’État et de la société — son produit — n’est plus
utile. Pourtant, cette société du non-langage et de
la pluralité des langages — et non de leur universalité — n’est pas une société
de mort, même si elle a des rapports, des relations, et des contacts — mais pas
la présence, même si elle a des présences — avec la mort.
L’histoire continue à la traverser avec le courant de la révolution qui
poursuit son devenir et son œuvre où elle trouve son terme dans l’Apocalypse.
L’utile et l’inutile,
le langage et le non-langage, l’être et le non-être
ont des témoignages de contenant et de contenu, de support et de revêtement. Et
dans tous mes textes où j’évoque le non-langage,
c’est du langage de non-langage : c’est du
contenant et du support où j’évoque au mieux allusivement du non-langage.
Le Tao, c’est le sans-nom du non-être de l’être, de l’être du non-être.
C’est la contradiction Collectif et Unique : c’est et ce n’est pas.
Singulier et Universel. Et finalement, c’est. On l’appelle Tao.
***
Il n’y a pas seulement la vision, l’action, et la
mission : il y a l’acte qui en est la transcendance, et l’étincelle de
l’œuvre qui [en] est la transcendance, et le
chef-d’œuvre qui en est l’immanence.
L’acte,
l’œuvre et le chef-d’œuvre ont pour transcendance la création — qui est le
fruit de la créativité.
La
transcendance de la création est la créativité.
Le
fruit de la création est l’univers de l’être et du non-être.
La
transcendance de l’être et du non-être est l’infini et l’éternité, dont
l’immanence est l’amour qui contient l’être et le non-être, le langage et le non-langage qui sont des témoignages de l’immobilité
suprême, domaine du mouvement — dont la qualité est le geste.
Témoignages
et exemples de ce geste : le signe de la croix chez les chrétiens, la
prononciation de ‘Aum’ chez les bouddhistes, le
déchaussement des musulmans dans leur mosquée, et leurs prosternations —
continuum du geste. Dans la vie quotidienne, c’est le salut, le bonjour, la
poignée de main, le baiser — et même le regard.
***
Dans le cas des planètes, on a le passage de
l’archétype collectif subjectif — et statisme déterminé — au type unique
objectif, passage du statisme subjectif et déterminé au dynamisme objectif et
déterminant du type : d’où le pouvoir — objectif et unique ou collectif —
des planètes qui sont cependant subjectivement virtuelles.
Le
pouvoir est objectif et unique chez le Soleil, Mars, Uranus, et chez Mercure
qui est à la fois unique et collectif, déterminé et déterminant, mais subjectif
et unique chez Vénus déterminée et déterminante, subjectif et collectif chez
Jupiter, et déterminé chez Neptune.
Type
objectif et collectif déterminant chez Pluton, type objectif et collectif
déterminé chez Proserpine.
Passage
du type subjectif à l’archétype objectif et déterminé et déterminant chez
Vulcain, ce qui le rend Démiurge, et passage de la créativité, qu’il agit et
qu’il subit aussi, à la création, qu’il subit et qu’il agit aussi, et de la
création à la manifestation, passage du réel à la réalité par les vertus potentielles,
et le passage à la puissance de Vulcain qu’il subit et qu’il agit aussi, non
seulement en la transformant, mais en la transfigurant, et accédant enfin à la
transmutation subie et agie dans le passage du statisme subjectif au dynamisme
objectif de sa puissance à laquelle il accède par le passage du potentiel agi
et subi au réel agi et subi, et passage — enfin — à la réalité agie et subie,
où il passe toujours du statisme subjectif et déterminé au dynamisme objectif
déterminant.
Mais,
en même temps, puisqu’il est médiateur, passage du dynamisme agi et subi et
déterminé au statisme agi et subi et déterminant : tous deux dus à sa
puissance qui est à la fois agie et subie, unique objectif et subjectif, et
collectif subjectif et objectif, tous agis ou subis.
Vulcain
est à la fois et en même temps état et action, passion, à sa base, dans ses
membres postérieurs — les jambes, puisqu’il boite — et capable d’action et de
réaction dans ses membres supérieurs, ses bras et ses mains.
Vulcain est à la fois humain, cosmique, et divin, mais il l’est seulement
dans le Verbe, qui est puissance, et pas dans le Principe, qui est pouvoir,
alors que l’homme réel et existant est à la fois humain, divin, être et non-être,
mais surtout être dans son existence et sa réalité, mais surtout non-être
dans son essence et dans son réel, mais déterminé par son essence et son réel,
et déterminant dans son existence et sa réalité, alors que dans le Corps Glorieux,
l’homme est devenu puissance et pouvoir, état et action, passion et réaction,
autorité et responsabilité, échappant [la
fin du texte manque, une ligne ou deux].
***
Chez le poète, chez le voyant, chez le prophète, le
non-être l’emporte sur l’être.
Chez
l’artiste, chez le savant, chez le gnostique, l’être l’emporte sur le non-être.
Vulcain est la
puissance de la transmutation. L’homme réel et existant est l’être plus que le
non-être du pouvoir de la transmutation, passée alors du réel à la
réalité : il est l’éternel présent de l’instant.
Et
la Terre — notre Terre — est le lieu permanent de l’univers infini et éternel.
La Terre est le lieu de la pierre philosophale et de ses vertus démesurées.
Dans
l’humain qui est le passage immanent du non-être à l’être, et de l’être à
l’agir dans le rapport dialectique de l’authenticité à l’efficacité, dont le
fruit est la vertu et la capacité de puissance et de pouvoir de l’opération
déterminante et non-déterminée ; dans l’humain
qui est passage immanent de l’être au non-être, il accède à la vertu et à la
capacité du rapport dialectique de l’état dans la polarité complémentaire de
l’intégrité et de la plénitude qui accèdent finalement à la globalité dont
l’homme a la puissance et le pouvoir, passant du virtuel originel au potentiel,
puis du potentiel au réel qui est l’essence ultime capable d’accéder à
la réalité par la réalisation, accédant à la maturation par la maturité,
accédant — enfin — à la liberté du Je et du Nous transcendantal, par la
libération due à la puissance et au pouvoir dû au devenir-révolution
qui va de l’origine au terme, en passant par l’histoire et la non-histoire, passage de la naissance au naître, à
l’existence, au mourir, à la mort, et à son dépassement par la Résurrection du
Corps Glorieux, et l’apparition de la Jérusalem Céleste pour la Terre, au sein de
l’univers transmuté par l’homme.
***
Dans le Mat, Arcane Zéro, le haut de l’animal,
c’est-à-dire le sommet du règne des virtualités réelles de la réalité, le
sommet de la base, donc le haut du bas par rapport à l’humain, mord, ou plutôt
touche, l’humain qui est en haut du règne de la réalisation des réalités,
humain qui est touché à la base de sa réalité par le haut — le sommet du réel
en réalité — mais qui est soumis au mourir.
Le
sommet de la base du réel est incapable de prendre une distance, la distance
avec le mourir, donc le mourir sur sa réalité d’être et de non-être, tandis que
l’homme qui, lui, est doué et a conquis et forgé sa conscience de conscience,
peut prendre la distance avec le mourir.
Capable
de choisir le mourir — négativement — dans le suicide. Mais capable d’en
assumer librement la nécessité par sa conscience de conscience.
***
Il y a, dans la vie quotidienne dont est faite
l’existence, le conditionnement et le déterminisme : tous deux sont
contenus dans la nécessité, mais le conditionnement est fait de discontinus
successifs.
Au
contraire, le déterminisme est un courant continu.
Sur
ces deux aspects contradictoires, il y a les habitudes et les répétitions qui
ne sont que des surfaces, des apparences : ils sont sous-tendus par le
devenir permanent — devenir qui est la révolution permanente dont on ne
s’aperçoit pas forcément.
Tout
est comme le courant du fleuve, qui se manifeste tout de même par des incidents
dont on ne s’aperçoit pas forcément, mais qui sont un témoignage.
Cependant,
il faut l’humilité : c’est accepter de travailler en commun toute la nuit,
sans espérer rencontrer soi-même, un jour, le jour.
***
[NOTES DU CARNET 41]
Les paroles de Beethoven.
Son langage : la musique.
Ses combats contre le
destin : l’ascèse.
Deux aspects :
Extérieur : le
conditionnement que la société fait subir à ses membres, et le poids colossal
de la civilisation et de l’histoire, qui est lent cheminement de la conscience
de l’homme à la réalisation, à la conquête de la mort — pas du mourir.
Mourir : quelqu’un.
Mort : quelque chose.
Intérieur : la confrontation
dialectique et vécue des luttes de la conscience et de l’être de l’humain
avec l’univers et ses […].
Astrologie : Matière mais
caractère : Astro-navale.
Pas un maître : maîtrise.
[Pas]
quelqu’un : quelque chose.
Maître : obéissance,
tradition, famille, patrie.
Maîtrise : choix,
révolution, couple ; disparition des frontières, mais pas des peuples.
Peuple : collectif
d’ethnies, pas pluralité, qualité, pas quantité, peuple et nation, humanité et
société, État et public.
Maîtrise : être local +
conscience de conscience = être global, le Je transcendantal de Husserl.
Le gourou et son disciple.
Enclume et marteau.
Le thème est l’analogue du [un blanc dans le texte] de l’enclume :
c’est l’immobilité suprême qui met en action l’astrologue — la masse qui interprète
le thème.
Le thème : composante des
devenirs de l’autre.
C’est le moteur de l’œuvre.
Le consultant est celui qui doit
maîtriser le moteur et conduire la voiture ; mais le moteur de
l’astrologie n’est pas encore complet : il y a eu des astrologues, mais
une astrologie très partielle.
L’ensemble planétaire de Robert
Changeux est complet.
Découverte des planètes, et la
société.
Public et humanité.
La logique et l’analogie
nécessaires.
Mesure et démesure.
Rapport de 2 rapports.
matière/énergie psyché/langage
Astrologie : noces du terrestre et du céleste
les Gémeaux
simple
putain
Ère du Verseau : bas du haut
haut du bas
Psychanalyse :
garage transformation
pas création
chaos du
patient/confidence néant
du psychanalyste/silence
encombré
de bagages et le
voyage
Le moi, l’individu, le quelqu’un,
la personne, le quelque chose (humilité, devenir rien).
Donner la tranquillité
pour
pouvoir s’adapter
à une
société aliénée et aliénante
sécurité,
pas risque
ni la
paix
ni la
grâce
ni
cheminement
ni
chemin : les gens
Cadavres ambulants
Arbre fruitier
Gnose
Mesure de deux démesures
Esprit/Unité, Vie/Surnombre
Gnose
comprendre
et ne pas révéler
ne pas
digérer
le
secret, mystère, énigme
connaissance,
lumière, clarté
connaissance,
amour,
philosophie,
bonjour (bague)
lumière/essais/demeure
du devenir
chaleur/roman/véhicule
du devenir
Devenir : flux des instants,
courant du fleuve, huîtres, perles, Corps Glorieux
Analogie pas symbole
rationnel/irrationnel
raison/imagination
logique/analogie
Connaissance : fruit d’un
devenir vécu, plus que le lieu d’un être.
Gnose : noces du céleste et
du terrestre, ange, prophète.
***
LA LIBIDO
La libido* est la situation terminale,
globale dont l’appétit est la situation originelle et locale.
La libido est
la situation permanente et jamais sporadique du devenir révolutionnaire qui est
jonction et échange, donc circulation de l’être local d’abord demeure
passagère, fruit de l’embryon, lui-même passage en devenir révolutionnaire de
la conception, de la fécondation, et de la gestation, situations de succession,
de procession, et de simultanéité de la naissance dans son parcours déjà en
histoire potentielle et de la non-histoire
potentielle, et qui passe à la révolution de l’accouchement et du naître du
corps physique de l’enfant déterminant de sa psyché collective d’uniques et de
son esprit unique de collectifs.
Il y a, dans
le naître, l’état et l’action de la situation précédente en situation physique
et métaphysique du corps, encore seulement réel dans l’embryon, et qui
deviendra réalité objective accédant enfin, par la mise au monde, à la
manifestation de l’existence de l’être humain subjectif à son origine, fruit de
la conception, de la fécondation, et de la gestation toujours interne et
intérieure au sein de la mère extérieure et externe.
Être humain
devenant passage du subjectif à l’objectif lors de son naître, accès à la
réalité, qui est encore sa réalité subjective, et accession et accès à la
manifestation qui est encore sa manifestation subjective, la libido — lieu du
devenir révolutionnaire toujours permanent, parfois subjectif, parfois
objectif, fruit, je l’ai dit, de l’appétit originel qui peut être à la fois
subjectif et objectif : d’où le fait que la libido, généralement subjective,
passe parfois par des situations objectives.
Cette libido —
donc parfois sujet, parfois objet — s’incarne subjectivement et objectivement
dans l’être local humain dès sa conception, la fécondation dont il est la
situation dialectique en action, et libido qui passera aussi par la gestation
de l’embryon de l’être local humain, donné — et même produit — dès la
conception et à travers les situations variées qu’il a traversées jusqu’à la
révolution de l’accouchement et du naître.
Et la libido poursuit sa situation et son œuvre, toujours lieu du devenir
révolutionnaire parfois sujet, parfois objet, état, action, oction
[sic], œuvre ou chef-d’œuvre, mais passant par
des situations de réactions statiques déterminantes ou déterminées, et par
des réactions dynamiques déterminantes et déterminées, puis aussi par des
situations de passions statiques déterminantes ou déterminées, et de passions
dynamiques déterminantes et déterminées, donc devenir révolutionnaire, éventuellement
réactionnaire, capable d’accéder à des révolutions et à la révolution, capable
aussi d’accéder à des réactions et à la réaction.
Donc, devenir
global en demeure et en véhicule, agissant ou agi au sein de la libido,
jonction et échange de circulation de présence, de rapport, de relation, et de
contact — au singulier comme au pluriel, ou au singulier qualitatif et à l’universel
qualitatif.
Libido passée
de l’essence jusque et à l’exclusion de l’accouchement et du naître, à l’existence
du bébé devenu et devenant enfant, puis adolescent, puis jeune (de façon
transcendante par rapport à l’adolescence, et immanente par rapport à l’enfance),
libido qui passe de la maturation progressive et discontinue du progrès,
succession, procession et simultanéité de la jeunesse originelle qui peut s’augmenter,
se développer, et s’intensifier selon la disponibilité éventuelle — et parfois
passagère seulement — du bébé, de l’enfant, de l’adolescent, du jeune toujours
(mais à l’état d’avoir de la jeunesse et qui pourtant en même temps devient
jeune), puis par le statut de l’adulte, de sa maturation, toujours présente dès
l’origine conceptuelle de l’être humain local donné et construit, mais devenant
et grandissant à la maturité de l’homme mûr, jusqu’à l’homme vieux devenu rare
dans la situation du vieillard où la jeunesse — donnée dès la conception — s’est
augmentée, s’est développée, et s’est intensifiée à travers toutes les
situations variées et successives et processives et éventuellement simultanées
de la conception, de la fécondation, de la gestation, subjectives toutes jusqu’au
degré enfin objet et sujet de l’accouchement, objet et sujet au cours du
naître, objet et sujet dans le parcours qui passe de sa réalité subjective à la
réalité objective, de l’essence intersubjective dès la conception à son
existence intersubjective (plus subjective à l’existence), toujours
intersubjective où l’objet l’emporte sur le sujet, à sa manifestation
intersubjective — toujours — mais où le sujet l’emporte sur l’objet, et à la
manifestation intersubjective où l’objet l’emporte sur le sujet.
Manifestation
intersubjective qui accède — à la fin — au mourir où s’efface progressivement
la libido au cours de l’agonie, puis totalement au moment de mourir.
Mais
la libido intersubjective réapparaît au passage du mourir à la mort, où l’essence
(intersubjective dans l’existence et la manifestation, essence dans la psyché
subjective et dans l’esprit objectif) réapparaît, resurgit dès l’instant ou les
instants du passage du mourir à la mort, où l’essence (toujours naturelle et
surnaturelle dans l’existence, mais plus naturelle que surnaturelle) devient,
dans la mort, essence surnaturelle, et non plus naturelle, de la psyché et de l’esprit
qui passent de l’essence unique à l’essence collective lors de l’insertion de l’essence
surnaturelle des deux dans un corps subtil, mais non physique, mais
métaphysique de l’esprit et métapsychique de la psyché, germe déjà du germe à
venir lors de la Résurrection, après l’Apocalypse,
dans l’apparition du Corps Glorieux qui passe de la naissance au naître, et du
naître à l’essence permanente qu’il est dans son réel, sans encore de réalité,
mais qui accédera à la réalité nouvelle transmutée du réel, et à la manifestation
nouvelle transmutée de la réalité.
Mais le Corps
Glorieux, qui est toujours à l’état d’essence (même dans son réel et sa réalité
et sa manifestation ultérieure et nouvelle), passera à l’état d’existence par
les conquêtes successives de ses situations progressives de consciences variées
— y compris l’accession à un nouveau Je transcendantal où l’essence du Corps
Glorieux devient existence incarnée de toutes les puissances de la puissance,
de tous les pouvoirs du pouvoir absolu.
C’est
alors — comme je l’ai déjà écrit — que l’éternel absolu devient éternel
relatif, et que l’infini absolu devient infini relatif : c’est alors que
disparaissent les dieux, le Dieu Notre Seigneur du Verbe non-incarné,
la Déité Absolue du Principe non-incarné, au profit
de la divinisation de l’humain, de chaque humain, et de tous les humains, de
chaque chose du cosmique, et de toutes les choses du cosmique.
On passe alors
à la disparition de notre univers actuel, des dieux, de Dieu, et de la Déité,
et des galaxies possibles et impossibles, du système solaire, et de la Terre
elle-même devenue Jérusalem Céleste, c’est-à-dire en demeure, dont les Corps
Glorieux en sont chacun le véhicule extérieur et intérieur, externe et interne,
capable d’accéder du Terrestre de la Jérusalem Céleste de la Terre au Ciel —
déplacement par le vol surnaturel et non plus naturel, vol conquis par le Corps
Glorieux : c’est alors que le Corps Glorieux de chacun (esprit et psyché créés
par le Corps Glorieux) devient capable d’un nouvel univers unique, par
intuition immanente suprême et ultime, et par l’œuvre suprême et ultime, et par
le chef-d’œuvre suprême et ultime qui divinise le Corps Glorieux de chacun ;
chacun (Corps Glorieux en essence et en existence) étant donc capable d’un
nouvel univers unique, tout devient, par le collectif de chacun de tous, un
collectif d’univers, chacun unique ; alors toute distance disparaît au
profit de la coïncidence, mais coïncidence capable, malgré tout, de distinction
de ses composantes.
Alors, la
vitesse illimitée de la lumière et de sa clarté est dépassée par la vitesse
immédiate du sur place en véhicule : c’est là où l’intuition devient capable d’œuvres
et de chefs-d’œuvre immédiats.
Je l’ai dit :
le Corps Glorieux, essence et existence, devient, par le vol, capable de la
vitesse illimitée immanente de la vitesse démesurée de la lumière. Donc le
corps glorieux devient capable du sur place — demeure en état de véhicule
permanent du déplacement en situation du sur place.
Le
Corps Glorieux, son essence et son existence, qui était seulement quelque part
et un certain temps en tout lieu, accède à la vertu christique du partout et du
toujours de l’infini relatif incarné dans le Corps Glorieux, Corps Glorieux
enfin divinisé à la situation d’état et d’action qu’il était déjà dans sa
situation d’essence et d’existence alchimisée lors de
sa présence, de ses rapports, de ses relations, de ses contacts, donc dans la
situation de jonction et d’échange, donc de demeure et de véhicule, véhicule,
lui, en circulation : donc, passage du ici maintenant du Corps Glorieux en
essence et en existence dans le quelque part et quelque temps dans la Jérusalem
Terrestre en relation avec le Ciel par le vol, donc passage du ici et du
maintenant au partout et au toujours de la situation permanente d’infini
relatif incarné et d’éternité relative incarnée de la situation enfin atteinte
pour toujours et pour partout de la situation christique après son Ascension.
La
libido — née dès la conception et traversant toutes les situations énumérées
ci-dessus — est parfois sporadique, même au sein de l’inconscient, et parfois
permanente ; elle devient permanente et immanence pendant la mort après le
mourir, pendant la Résurrection, pendant l’essence du Corps Glorieux, et
permanente, et toujours immanente dans le passage de l’essence du Corps
Glorieux à son existence.
Mais libido
qui continue et qui persiste dans la situation christique où elle est source de
la créativité et de la création, et même de la manifestation.
Elle est même
toujours permanente, et non plus sporadique, mais toujours immanente lors de la
créativité, de la création et de la manifestation de l’univers nouveau et
unique de chacun en situation de Corps Glorieux en essence et en existence.
Univers
nouveau et unique, contemporain de tous les univers nouveaux et uniques chacun,
dont l’ensemble global est le collectif par excellence, immanence suprême et
ultime de tous les Je transcendantal et de tous les Nous transcendantaux.
Je découvre
enfin que la libido est déjà à l’origine de toutes les origines, donc origine
de la Déité Absolue, non-être de l’être en état, donc Principe, et de Dieu
absolu, non-être et être absolu en action, donc Verbe non-incarné
: cette libido (origine suprême et ultime, immanence suprême et ultime), c’est
l’énergie immanente, suprême et ultime, contemporaine du Principe lui aussi
immanent de non-être en être en état, c’est-à-dire la lumière absolue, celle de
la connaissance par excellence, connaissance absolue de toutes les autres
connaissances relatives.
Libido
contemporaine du Verbe lui aussi immanent du non-être en être en action, c’est-à-dire
chaleur absolue et amour absolu : donc elle aussi, comme la lumière absolue,
est l’entropie de l’énergie originelle dont elles sont toutes contemporaines et
simultanéité.
Le dépassement
de la lumière absolue, c’est la clarté. Le dépassement de l’amour absolu, c’est
la tendresse.
L’énergie (qui
s’appelle aujourd’hui libido dans la psychanalyse, dans le cours de l’existence
de l’histoire et de l’essence de la non-histoire) est
la source de deux entropies dont la Déité Absolue en est la verticale et le
Principe, et dont Dieu (avec la chaleur absolue et l’amour absolu et la
toute-puissance) est l’horizontale de l’énergie qui en est la croix ; la
lumière absolue est la connaissance absolue qui n’est pas encore en situation
de clarté, mais le deviendra par le passage à l’existence de l’être local puis
du conscient local du subconscient local qui sont tous deux l’horizontale du
passage du réel à la réalité, alors que le surmoi local et l’inconscient local
sont l’axe vertical, dans le passage de la réalité au réel : donc le surmoi —
pour l’être local et donné — est un Dragon dont l’inconscient — à la fois
naturel et surnaturel de l’être local donné et de son conscient — est passage
aussi, à notre insu, d’une réalité à un réel non vécu mais présent.
Ainsi,
l’inconscient, dans son passage de passion déterminée au conscient, devient
passage à la situation de refoulé : l’inconscient est le lieu de la Bête.
Le surmoi,
dans son passage de réaction déterminante statiquement et dynamiquement,
devient situation de refoulant : le surmoi est le lieu du Dragon.
Donc le Dragon
et la Bête sont ensemble virtualité de la conscience : ce conscient et le
subconscient sont le lieu de la potentialité de la conscience ; et le passage
du conscient, du subconscient, du surmoi et de l’inconscient sont passage à la
conscience réelle, mais pas encore réalité.
L’accession
à la prise de conscience est dynamisme et action par rapport au statisme de la
conscience en situation réelle, qui est état : donc l’état du réel de la
conscience statique est situation de largeur de l’axe horizontal de la
croix à trois vecteurs.
L’action de
réalité de la conscience dynamique est situation de longueur du trait
horizontal de la croix — mais toujours sur le plan de l’état et de la
conscience.
La prise de
conscience est donc la verticale, l’axe vertical de la croix à trois
vecteurs : le centre de ces trois vecteurs est accession à la conscience de
conscience en situation statique ; mais lorsqu’on opère la rotation du centre
sur lui-même, on accède à la situation dynamique de la conscience de
conscience, qui devient germe de la conscience absolue de conscience relative
dont le dépassement sera l’état statique du Je transcendantal qui devient le
germe de la situation statique de l’état de l’être global.
Alors,
ensuite, passage de la situation statique de l’état de l’être global à la
situation dynamique de l’être global : cet être global devient l’origine de
nouvelles situations successives de conscience transcendantale à la conscience
immanente, celle d’un nouveau Je transcendantal, qui n’était précédemment que l’état
du Je transcendantal, à l’accession à la situation dynamique et action du Je
transcendantal, et qui précède encore l’immanence du Je transcendantal qui peut
se produire exceptionnellement et miraculeusement pendant l’existence pour
quelques-uns seulement, devenus chacun quelque chose d’unique au sein d’un
collectif possible des autres accédant à cette situation suprême et ultime.
L’énergie
originelle, origine de toutes les origines, est dynamisme originel ; elle
comprend les deux entropies qui sont simultanéité, mais en situation statique
en entropie de la lumière absolue de la connaissance absolue, pourtant état
externe en action interne du Principe entropie, situation toujours statique de
l’état externe de l’action interne du Verbe qui est chaleur absolue et amour
absolu qui n’est pas encore tendresse absolue, mais qui deviendra tendresse
absolue dans la situation unique du Christ, incarnation du Verbe et du
Principe, et qui deviendra tendresse absolue, mais collective, dans le
christianisme qui en est le sujet, le réel, et dont les chrétiens deviendront
chacun l’objet surtout, et ensuite le sujet du passage du réel à la réalité de
cette tendresse absolue de tous les fidèles devenus, ou étant, chrétiens.
*
“Tout un travail sur la libido considérée comme énergie
essentielle qui traverse tout, et où le Corps Glorieux, après le Je transcendantal,
devient capable, après l’accession à un nouveau Je transcendantal, de créer,
chacun, un univers nouveau au sein d’univers collectifs.” Jean Carteret
[note ajoutée
par Pierre-André Dujat ?].
***
[NOTES DU CARNET 42 BIS]
L’époque
moderne, gestation du meilleur.
La
musique contemporaine et le non-être : absence d’ordonnance.
Communauté
et solidarité : la communauté a forcément des frontières, la solidarité
n’en a pas, elle est amour sans frontières.
L’angoisse
et le vide, et le non-être.
La
conscience de conscience est fusion de l’être et du non-être.
Folie
et être.
Démence
et non-être.
***
LA SANTÉ, LE TROUBLE, LA MALADIE, LA CRISE
ET LES TRENTE-DEUX
CONSCIENCES
La santé est une
situation naturelle, ou surnaturelle dans sa démesure, et seulement normale
dans sa mesure, dans l’existence de l’essence (qui est déjà mesure de la
démesure de la vie et de l’esprit dans la matière du corps physique) ordinaire,
mais pas dans l’essence seule qui est démesure dont l’existence est la mesure.
Il
y a le trouble qui est
contingent ; la maladie qui est transcendance ; la crise qui est
immanence.
Il
peut y avoir : trouble de l’inconscient ; maladie de
l’inconscient ; crise de l’inconscient.
Il
peut y avoir trouble du conscient (le conscient n’est pas la conscience) ;
maladie du conscient ; crise du conscient.
Il
peut y avoir trouble du subconscient, qui est déjà trouble en essence de la
psyché dans l’existence ; il y a maladie du subconscient ; crise du
subconscient.
Il
y a trouble du surmoi ; maladie du
surmoi ; crise du surmoi.
Il
y a trouble de la vie ; maladie de
la vie ; crise de la vie.
Il
y a trouble de l’esprit ; il y a maladie de l’esprit ; il y a crise
de l’esprit.
Il
y a trouble de la matière ; il y a maladie de la matière ; il y a
crise de la matière.
Il
y a trouble du corps physique (incarnation de la matière) ; il y a maladie
du corps physique ; il y a crise du corps physique.
Il
y a trouble de la psyché ; il y a maladie de la psyché ; il y a crise
de la psyché.
Il
y a trouble de la libido ; il y a maladie de la libido ; il y a crise
de la libido.
Il
y a trouble
dans la présence (coïncidence première entre eux),
dans le rapport (distance entre eux),
dans
la relation (distance entre eux devenue coïncidence seconde),
dans le contact (distance de distance entre eux devenue
coïncidence troisième et singulière — et exception possible si c’est objet. Et
miracle possible si cette coïncidence troisième est le résultat immanent des
deux transcendances de leurs deux distances).
La
distance première est contingence, la distance seconde étant transcendance, la
coïncidence troisième étant immanence et alors seulement instant et lieu du
contact qui peut être négativement la situation — ou plutôt : le fait — du
simple choc.
Il peut y
avoir maladie aussi et crise aussi dans la situation de jonction de la psyché
et du corps physique ; et aussi dans la situation d’échange de la psyché
et du corps.
Il peut y
avoir toutes ces situations — chacune unique — dans la jonction de l’esprit
et de la psyché, comme aussi dans l’échange de l’esprit et de la psyché, comme
aussi dans la situation globale de la psyché et du corps physique qui est
trouble, maladie ou crise, lorsqu’il y a circulation de la jonction et de
l’échange où l’échange domine dans cette dialectique, et lorsqu’il y a [?]
de la jonction et de l’échange où la jonction domine dans la situation de
leur dialectique
en état ;
en action — en être local — ;
en conscient ;
en subconscient ;
en inconscient ;
en surmoi ;
qui dépassent tous l’être local et pourtant le composent :
GLOBALITÉ de la dialectique intégrité et plénitude
qui débouche sur la composition — fruit de la supposition, de
la position et de l’opposition.
Globalité
et composition, opération et synthèse au sein de cet être local.
Les mêmes
situations — toutes dialectiques — au sein du conscient,
comme aussi au sein du subconscient ;
comme aussi au sein de l’inconscient ;
comme aussi au sein du surmoi ;
comme aussi au sein de la conscience première,
qui est encore locale, statique, et en état, et pourtant acquise en état, en
action, etc., hors d’elle et faits par elle ;
comme aussi au sein de la conscience seconde —
donc en action — qui devient statique et en action locale, transcendance de la
conscience première qui est locale statique seulement en état ;
comme aussi au sein d’une troisième conscience
qui est le lieu des Noces de la première et de la seconde conscience, donc
conscience globale du statisme ;
la première conscience étant
contingence ;
la seconde conscience étant transcendante ;
la troisième conscience étant immanence
relative de l’état et transcendante relative de l’action, donc œuvre de la
conscience toujours dans le statisme, mais globale ;
la quatrième conscience étant transcendance
de la troisième conscience, quatrième conscience qui devient immanence absolue
de l’état de la première conscience, et immanence relative de l’action de la
seconde conscience, mais contingence du dynamisme local en état ;
la cinquième conscience étant transcendance
du dynamisme local devenant action ;
la sixième conscience étant immanence
relative du dynamisme local devenant œuvre, fruit contingent des Noces de
l’état et de l’action ;
la septième conscience étant immanence
absolue du dynamisme qui — de local qu’il était — devient dynamisme global
devenant chef-d’œuvre contingent, fruit devenant transcendant des Noces de
l’état et de l’action ;
la
huitième conscience étant l’immanence devenue suprême et ultime, au-delà de la
situation d’absolu qui devient chef-d’œuvre transcendant devenant immanence
relative des Noces de l’état et de l’action ;
la neuvième conscience étant devenue
transcendance de l’immanence suprême et ultime de la huitième conscience du
chef-d’œuvre immanent relatif devenant immanence absolue des Noces de l’état et
de l’action, et immanence relative du chef-d’œuvre ;
la
dixième conscience devenant immanence relative de l’immanence suprême et ultime
au-delà de l’absolu de la neuvième conscience, et immanence absolue du
chef-d’œuvre, immanence absolue devenant immanence suprême et ultime au-delà de
l’absolu des Noces de l’état et de l’action ;
la onzième conscience est contingence
locale en état de la conscience de conscience ;
la douzième conscience étant contingence
locale en action de la conscience de conscience ;
la treizième conscience étant transcendance
locale en état des Noces de l’état et de l’action, donc de l’œuvre de la
conscience de conscience ;
la quatorzième conscience étant
transcendance locale en action, donc du chef-d’œuvre en situation d’état des
Noces de l’état et de l’action en situation de chef-d’œuvre relatif de la
conscience de conscience ;
la quinzième conscience étant transcendance
locale en situation d’œuvre, donc de chef-d’œuvre absolu de la conscience de
conscience ;
la seizième conscience étant transcendance
globale en situation de chef-d’œuvre, donc de chef-d’œuvre suprême et ultime
au-delà de l’absolu de la conscience de conscience ;
la dix-septième conscience étant immanence
locale en état, en situation transcendante du chef-d’œuvre suprême et ultime,
au-delà de l’absolu de [la] conscience de conscience ;
la dix-huitième conscience étant immanence
locale en action, en situation immanente relative du chef-d’œuvre suprême
et ultime — donc au-delà de l’absolu — de [la]
conscience de conscience ;
la
dix-neuvième conscience étant immanence globale relative de l’état et de
l’action, donc de l’œuvre fruit de leurs Noces en situation d’immanence absolue
du chef-d’œuvre suprême et ultime — donc au-delà de l’absolu — de la conscience
de conscience ;
la vingtième conscience étant immanence
globale et absolue, chef-d’œuvre transcendance du chef-d’œuvre suprême et
ultime — donc au-delà de l’absolu — de la conscience de conscience qui devient
état de la conscience absolue de la conscience relative ;
la vingt-et-unième conscience étant contingence
de l’immanence suprême et ultime, donc au-delà de l’absolu, immanence relative
du chef-d’œuvre suprême et ultime, donc au-delà de l’absolu, de la conscience
de conscience qui devient action de la conscience absolue de [la]
conscience relative ;
la vingt-deuxième conscience est
transcendance de l’immanence suprême et ultime, donc au-delà de l’absolu,
immanence absolue du chef-d’œuvre en situation d’immanence suprême et ultime
au-delà de l’absolu de la conscience de conscience qui devient œuvre de la
conscience absolue de la conscience relative ;
la
vingt-troisième conscience est immanence relative de l’immanence suprême et
ultime, au-delà de l’absolu, immanence suprême et ultime, donc au-delà de
l’absolu, du chef-d’œuvre en situation d’immanence suprême et ultime, donc
au-delà de l’absolu, de la conscience de conscience qui devient chef-d’œuvre de
la conscience absolue de la conscience relative ;
la vingt-quatrième conscience est accession
au Je transcendantal en état ;
la vingt-cinquième conscience est accession
au Je transcendantal en action ;
la vingt-sixième conscience est accession
au Je transcendantal en œuvre ;
la vingt-septième conscience est accession
du Je transcendantal en chef-d’œuvre ;
la vingt-huitième conscience est accession
à l’être global qui contient toutes les situations de consciences successives
et révolutionnaires, être global en état ;
la vingt-neuvième conscience est accession
à l’être global en action ;
la trentième conscience est accession de
l’être global à l’œuvre ;
la trente-et-unième conscience est
accession — enfin — de l’être global au chef-d’œuvre ;
[nota :
peut-être nous
manque-t-il la description de la trente-deuxième conscience, omission de Carteret
lui-même ou lacune dans la transcription ?]
et en chacune de ces trente-deux situations successives, avec
changement de plan à chaque fois, il y a possibilité
de trouble ;
de maladie ;
de crise,
comme il y encore les situations dialectiques
envisagées plus haut,
dans la jonction, puis dans l’échange, puis dans la circulation,
puis de [?] de la dialectique Esprit
(+) Corps (-) ou Corps (+) Esprit (-) ;
comme aussi dans la situation dialectique de
confrontation de la psyché et de l’esprit,
en situation de jonction,
en situation d’échange,
en situation dialectique de la confrontation de la jonction et
de l’échange,
puis aussi en situation dialectique de la confrontation entre la
circulation et le joint [?] ;
puis dans la situation dialectique
du corps physique ;
de la psyché ;
de l’esprit ;
de la métaphysique ;
de l’esprit ;
de la métapsychie ;
de la psyché ;
du même avec l’autre, et toutes leurs
suites dialectiques énumérées ci-dessus ;
puis aussi — au sein du même — toutes les situations
dialectiques énumérées plus haut dans le sein de la nature avec
son trouble ;
sa maladie ;
sa crise ;
avec aussi toutes les situations dialectiques énumérées plus
haut au sein de la surnature ;
puis aussi dans la confrontation de la nature et de la
surnature, avec
leur trouble ;
leur maladie ;
leur crise ;
dus à leur mise en confrontation, y compris celle de la
jonction ;
puis celle de l’échange ;
puis celle de la circulation ;
puis celle de la [?].
Le
somatique se produit dans la seule situation de corps physique ; le
psychique se produit dans
le conscient,
le subconscient,
l’inconscient et
le surmoi ;
le psychosomatique se produisant dans une
situation dialectique du corps et du conscient, du corps et du subconscient, du
corps et de l’inconscient, du corps et du surmoi.
***
LA LUTTE, LE COMBAT, LA CRISE
Il
y a la lutte,
le combat,
la crise,
dans les
rapports — ou les relations — entre les hommes, comme entre les uns et les
autres.
La
lutte est contingence.
Le
combat est transcendant.
La
crise est immanence.
Généralement,
la lutte peut se produire quand il n’y a pas encore la guerre.
Le
combat et les combats se produisent ou sur un ring (combat de boxe, ou autre
sport comme le fleuret, etc.), ou pendant l’existence
et la durée de la guerre entre au moins deux ou plusieurs nations.
Il
y a crise lorsque la situation n’est plus nationale, mais internationale.
Il
peut y avoir
danger physique ;
risque psychique, métaphysique ou métapsychique ;
péril qui n’est plus physique mais métaphysique,
métapsychique et psychique externe, même interne aussi ;
martyre qui
n’est plus physique, bien que ce soit le lieu de la torture — ou des tortures —
mais qui est l’occasion non plus de peur, ou d’inquiétude, ou d’anxiété qui est
psychique ou métapsychique relativement — mais lieu d’angoisse : donc
création éventuelle de détachement ou d’angoisse.
Il y a aussi la
crucifixion qui est — malgré ses tortures — surtout lieu d’anxiété au minimum
(elle est psychique), mais lieu d’angoisse, angoisse qui peut être le sujet de
l’objet de la naissance du naître, de l’exister, du mourir et de la mort (qui,
elle, est sujet), et du rapport éventuel avec le vide.
Il
y a aussi le vertige qui est
métaphysique,
ou métapsychique,
ou psychique,
dans le corps physique.
Il
y a angoisse aussi dans le rapport avec le Néant ou avec le Chaos, le Néant et
le Chaos étant deux impossibles qui sont mais qui n’existent pas, et qui
sont aussi l’occasion
de trouble,
de maladie,
de crise,
plus ou moins durables,
plus ou moins répétitives,
ou en proie au devenir révolutionnaire ou réactionnaire,
sporadique ou permanent,
l’être local étant comme l’être global,
comme toutes situations qui les accompagnent ou qui les
traversent — comme je les ai énumérées plus haut — et qui sont aussi
circonstances
de trouble,
de maladie,
de crise,
au singulier ou au pluriel.
Tout ceci est
une succession,
une procession de plans révolutionnaires,
une structuration,
une situation dialectique de mises en structure successives —
domaine d’une ordonnance globale et dialectique en devenir progressif.
***
Il y a trois
Vertus : l’amour, l’espérance, et la charité.
L’amour
concerne la chaleur jusqu’à la tendresse.
L’espérance
concerne la connaissance et la lumière jusqu’à la clarté.
La
charité concerne la singularité et l’universalité des actes jusqu’à l’acte
unique, unique de tous les collectifs : actes qui accèdent finalement à la
situation désaliénée et désaliénante que sont la
vertu et les capacités de la libération et de la liberté, jusqu’à l’acte
gratuit — acte de l’intemporel qui est neutre, et non plus concernant le temps
qualitatif et son espace quantitatif ; l’espace qualitatif et son temps
quantitatif échappant donc au moment et, éventuellement, à la durée et à
l’éternité, mais témoignage de la Vertu d’éternel présent de l’instant ou des
instants de l’acte gratuit.
L’acte
gratuit échappe aussi aux situations d’endroit et d’étendue — et même d’infini.
L’acte
gratuit est — à la fois — instant et lieu unique de tout et de rien : donc
l’acte gratuit est celui de l’impossible devenant possible, c’est le problème
par excellence de l’Immaculée Conception.
C’est
la première fois que l’acte gratuit a été le lieu et l’instant de la communion
jusqu’à l’identification des Noces de l’humain, du cosmique, et du divin, dont
je suis aussi — à mon tour — le témoignage dans l’incarnation du témoin que je
suis : maintenant, j’ai la conscience — je suis la conscience
claire par excellence de la possibilité venue de l’impossibilité de l’acte
gratuit.
L’acte
gratuit est en situation par excellence dans la réalité du hasard objectif.
***
Le Soleil Noir est l’anus et le cul — lieu où tous
les impossibles deviennent possibles : donc le Soleil Noir est le lieu dont
parlait déjà, dans le surréalisme, André Breton.
Le
hasard objectif est transcendance de l’acte gratuit où le statisme de la
jeunesse devient dynamisme.
Et
le Soleil Noir est — avec le cul et les fesses doubles — le fond de tout le
corps physique : le Soleil Noir en est tous les instants dans son action au
Verseau, et il en est tous les lieux au signe du Cancer.
Le
Soleil Noir concerne donc tout le corps dont il est le fond — la base.
Mais
la Lune Noire est le lieu de l’unique impossible — donc le lieu de l’énigme.
Lieu de l’énigme dans le cas où la Lune Noire est dans le signe du Lion — son
domicile nocturne. L’énigme connaît son instant dans le signe du Capricorne qui
est le domicile diurne de la Lune Noire.
Le
Soleil Noir concerne tout le corps — sauf la tête.
Tout le corps étant
l’anus, le cul et les deux fesses doubles sont l’essentiel suprême et ultime en
objet en sujet — donc, l’anus, le cul, et les deux fesses sont la situation
d’excellence d’intersubjectivité.
Mais
pas la tête, ni le visage. La Lune Noire ne concerne du corps que la tête dont
le visage est le dynamisme possible, dont le reste de la tête est le statisme
possible.
La
tête est le lieu et l’instant de l’unique impossible de la Lune Noire. Unique
impossible dont la Lune Noire en Capricorne est l’instant. Mais la Lune Noire
en domicile nocturne dans le signe du Lion est le lieu de l’unique impossible.
Le
Soleil Noir, c’est toutes les puissances dont la toute-puissance est la
situation unique de toutes les composantes qui concernent cette composition
unique de la toute-puissance.
La
Lune Noire ne concerne jamais la puissance — quelle qu’elle soit.
Le
Soleil Noir peut être — éventuellement — la situation la plus pire qui est
celle de l’impuissance du mâle.
La
Lune Noire est le pouvoir unique de tous les pouvoirs, le possible unique de
tous les possibles. Donc, la Lune Noire — au degré du pire par excellence — est
le lieu et l’instant, donc la situation de la frigidité dont la femelle
physique — dans sa réalité — passe de la frigidité à la situation incarnée de
femelle frigide.
La
Lune Noire du signe du Lion peut être le lieu de cette frigidité.
La
Lune Noire dans le signe du Capricorne est l’instant de cette frigidité.
La
tête est le sommet de tout le corps dont l’anus, le cul, les deux fesses sont
la base.
Tout
le corps — tête comprise — est la situation d’accession à la situation de forme
physique : forme, produit de la formation dynamique qui se produit depuis
la gestation, l’accouchement, le naître, l’exister, l’existence…
[
six lignes illisibles ]
Donc,
on devient jeune lorsqu’on atteint le degré d’homme mûr.
Mais
l’homme mûr porte en lui la possibilité du devenir de la jeunesse à l’être de
la jeunesse, si l’homme mûr poursuit son ascèse interne et externe de son
devenir de la jeunesse jusqu’à l’être et la demeure de la jeunesse enfin
fondée : ceci résulte de la vertu et de la capacité de choix, et du degré
de conscience, jusqu’à son accession à la situation de conscience suprême et
ultime, capable non seulement de transfigurer, mais de transmuter sa situation
interne et externe : c’est là la qualité alchimique de l’eau de Jouvence,
la jeunesse au degré d’être est le degré de la liberté dont tout le devenir,
encore en situation de véhicule qui a précédé la situation de demeure de l’être
et de la jeunesse, a été le cheminement, et le chemin, et aussi la libération
progressive, qui n’accède à la liberté — lors de l’accession à la demeure et à
l’être de la jeunesse, dont est pourtant capable, en principe, l’homme mûr
capable d’être enfin jeune de la jeunesse — que lorsque apparemment celui-ci
devient vieux.
Ce
qui est une situation de réalisation alchimique.
***
VULCAIN (I)
Vulcain connaît
évidemment l’oral et l’anal, mais il est excellemment détaché : il ne met
à la poubelle que l’inutile devenu inconditionnellement et absolument inutilité.
Autrement, il
conserve toujours l’inutile, quel qu’il soit, parce que c’est un analogue
d’impossible négatif, capable éventuellement de devenir utile possible et
utilisable.
Pour cette situation
de devenir révolutionnaire de l’impossible négatif en possible éventuel,
Vulcain garde tout ce qu’il a — ou qu’il acquiert.
Mais tout avoir, avec
Vulcain, est toujours au degré de la qualité, et non de la quantité : s’il
a affaire éventuellement à la quantité, il en est détaché et il s’en fout. Et
il ne voit pas pourquoi il ajouterait, à tous ses actes, l’acte éventuel de
mettre toute chose de la quantité à la poubelle.
Vulcain est capable
de transfigurer et de transmuter l’anal en oral. Voilà pourquoi Vulcain peut
chercher, et éventuellement trouver sans chercher, quelque chose d’intéressant
dans la situation de poubelle : avec Vulcain, l’ordinaire peut devenir
extraordinaire — et l’extraordinaire peut même devenir ordinaire.
Voilà pourquoi
Vulcain n’est jamais encombré dans sa demeure par les chiottes, qui peuvent
devenir, comme c’est mon cas, externe de ma demeure interne — mais externe
proche et très accessible.
Vulcain peut être
éventuellement seul — non : plutôt momentanément isolé — et ceci jusqu’au
degré de solitudes passagères qu’il comble éventuellement, non par le besoin,
mais le désir, de fumer beaucoup.
Chez moi, ce sont des
cigarettes, mais ça a été — pendant une certaine période — des pipes dont
certaines étaient ordinaires, mais dont certaines autres étaient vraiment
extraordinaires.
Vulcain peut aussi meubler
ces solitudes passagères par l’audition — permanente, éventuellement
— lorsqu’il ne dort pas, et même radio [sic]
qu’il ferme parfois pendant qu’il est éveillé.
Mais c’est une situation
de désir et non de besoin. Donc, c’est une situation qui donne plus ou moins
de la joie, et non du plaisir qu’il a dépassé par l’accession — au degré de
joie au singulier — de joies aux plurielles [sic].
Mais la joie, chez
Vulcain, est toujours qualitative — et jamais quantitative. Donc, chez Vulcain,
la joie se trouve au moins une fois, ou plusieurs fois, ou beaucoup de fois, de
façon sporadique et même, éventuellement, permanente.
Vulcain devient le
lieu — par excellence — de la joie. Et il peut atteindre, exceptionnellement,
miraculeusement, le degré de la béatitude, au moins une fois, ou plusieurs
fois, ou souvent — ou toujours : Vulcain devient alors le lieu, par
excellence, de la béatitude qui dépasse, et de loin, le bonheur déjà donné par
la joie.
Mais Vulcain se
confronte réellement avec le Chaos et le Néant, Chaos qu’il ne peut
s’empêcher de vider, et Néant qu’il ne peut s’empêcher de remplir, jusqu’au
degré suprême et ultime au-delà de l’absolu, qu’en passant par la situation, ou
par les situations — au moins une fois, ou plusieurs fois, ou souvent, et même
éventuellement tout le temps et partout le lieu, à des degrés d’intensités
différentes — de l’angoisse, ou des angoisses, au moins une fois, ou plusieurs
fois, ou souvent, ou partout et toujours, ou par cycles — ce qui est le
cas de l’angoisse qui vient du Chaos, lieu où la libido est rotation, donc
cycle ; alors que la libido, qui vient du Néant, n’est pas rotation, mais
translation.
L’angoisse, qui vient
du Chaos, a tendance à se répéter, alors que l’angoisse qui vient du Néant
s’augmente, s’intensifie et se développe — ce qui est mon cas : je passe
par des enfers et des paradis qui se succèdent, mais où il n’y a jamais
répétition.
Mon enfer devient
plus intense. Mon paradis devient — lui aussi — plus intense, jusqu’au degré possible,
un jour où j’accéderai de tous les possibles et de tous les impossibles à
l’impossible unique à résoudre : celui de l’alchimie — degré où se
termineront ces successions de dépressions et d’excitations d’une éventuelle
cyclothymie, alors que je ne suis pas du tout cyclothymique.
Ce qui laisse
présager de la fin de toutes ces successions de dépressions et d’excitations,
accédant au degré d’immanence suprême et ultime, jusqu’à la Sublime Anarchie de
vivant, au-delà de l’existant qui suit le premier vivant.
Situation miraculeuse
et exceptionnelle, capable de passer de l’état sporadique à
l’état permanent désaliéné et désaliénant de toute espèce, quelle qu’elle
soit : ce qui est bien la situation d’excellence de la béatitude au-delà
de la permanence, mais atteignant le degré d’éternité qualitative.
Cette béatitude, je
ne l’ai pas — je la suis. Si je l’avais seulement, je pourrais la
perdre.
Alors que, l’étant,
il me faudrait, pour que cet ‘étant’ disparaisse, que je trahisse l’être et
le devenir révolutionnaire de non plus ma béatitude mais de la
béatitude elle-même : c’est déjà un degré de sainteté, et non plus seulement
de sagesse, la sainteté étant le dynamisme en éternel devenir, alors que la
sagesse est seulement le statisme, mais toujours en situation d’éternel devenir,
ce qui fait que le sage peut connaître la béatitude, mais celle du statisme
seulement, alors que le saint connaît la béatitude en situation de dynamisme
— donc de créateur et non plus seulement de création que connaissent [sic]
le sage de la tradition.
Mais le saint
n’appartient plus à la tradition, il appartient à la révolution, révolution en
devenir révolutionnaire qui se développe, s’augmente, s’intensifie, passage à
la révolution permanente et à son dépassement par les avatars successifs des
révolutions de l’histoire et de la non-histoire, de
la société et de l’État, de tous les membres qui les
composent, et dont le saint est solidaire de mille manières à travers le
statisme et le dynamisme des situations qu’il traverse, toujours éventuellement
victorieusement, vers l’ultime révolution extérieure qu’on appelle le
socialisme, capable de dépasser sa situation d’humanité nouvelle à la situation
d’immanence suprême et ultime de Sublime Anarchie pour tous et pour chacun,
pour chaque chose et pour toutes les choses — situation qui rencontre un jour
la situation révolutionnaire, nouvelle immanence suprême et ultime de statisme
et de dynamisme agissant de l’Apocalypse qui débouche
sur les situations de Parousie.
J’ai écrit tout à
l’heure que Vulcain pouvait être isolé : mais il n’est jamais seul.
Il est coïncidence
d’humain avec le cosmique et le divin : il a la foi. Mieux : il est
la foi et son espérance, qui est la rencontre de l’amour absolu et de sa
tendresse, de la connaissance absolue de la lumière et de sa clarté.
Ainsi Vulcain n’est
jamais seul, mais isolé. Il a pourtant beaucoup d’amis — connus ou inconnus.
Éventuellement
rencontre de nouveaux amis, bien que Vulcain, étant donné la nature et la
surnature de son essence et de son existence, n’ait aucune mémoire absolue ou
même relative, mais, par-ci par-là, certaines mémoires qualitatives : il
n’est jamais encombré de son passé, de souvenirs.
Il n’est même pas
préoccupé par son présent, sauf dans la situation de son angoisse, et encore
moins préoccupé par les situations possibles, ou impossibles, de l’avenir ou du
futur : Vulcain est, par excellence, détaché.
Il est, au mieux,
relié — et non lié — à tout et à rien, à tous et à personne.
Avec Vulcain, on peut
— plus justement — parler d’amitié que d’amis, car Vulcain ne dépend jamais de
son incarnation.
Étant évidemment
solidaire de la société aliénée et aliénante qu’est notre société, il peut en
connaître les conséquences qui peuvent aller du simple trouble à la maladie et
à la crise, ou aux crises, passant éventuellement par des états
psychosomatiques que je connais bien, mais qui ne sont jamais graves, du fait —
aussi réel — que je suis avec mon corps physique, et pas dans mon
corps physique : ce qui fait que je ne suis jamais le lieu d’un trouble
physique, d’une maladie physique, d’une crise physique.
Donc, Vulcain a des
amis — beaucoup d’amis. Et ces amis co-opèrent (pas seulement :
collaborent), c’est-à-dire : sont des lieux de qualité, et non de quantité,
dont la collaboration peut combler tout ce dont Vulcain n’est pas capable dans
son essence et son existence.
***
Je serai aussi devenu et devenant de la situation
de voyant que j’ai toujours été en essence, et quelquefois en existence,
lorsque je témoignais par exemple, par le langage parlé, de la nature et du
caractère des gens que je rencontrais, jusqu’à leur décrire leur chambre, et —
parfois — leur vêtement lorsque je ne les voyais pas : mais alors, par la
graphologie.
Je
pourrai donc un jour devenir l’existence permanente de ce voyant toujours en
essence en moi.
Je
suis devenu et devenant le poète de la poésie de la non-poésie.
Je
suis devenu et devenant passage de la langue au langage par le mot juste et
vrai.
Toute
mon existence a été l’ascèse de la conquête, de la maîtrise, et de l’aisance du
langage, accédant — parfois — au degré du Verbe et du Principe, mais passant —
toujours — par toutes les situations dialectiques vécues de l’accès au
devenu et au devenant de l’humilité suprême et ultime de ma foi et de mon désir
— le besoin, chez moi, ayant disparu avec la disparition du moi, puis de
l’individu, puis du quelqu’un, au bénéfice du quelque chose que je suis devenu,
et dont je suis toujours devenant.
Et,
par les mêmes situations vécues successivement, progressivement,
processionnellement, et simultanément, de l’œuvre et du chef-d’œuvre de la
maïeutique et de la dialectique et du dialogue.
Mais
avant, je ne faisais que parler : je parlais beaucoup, tout le temps, et
toujours, et partout.
Je
devenais — même — le meurtrier, le bourreau de l’autre, ou des autres, mon, ou
mes, partenaire(s).
C’est
aussi le cas du mystique relatif que je suis devenu et devenant, par les mêmes
voies dialectiques, maïeutiques, et même non-dialectiques.
Mais
je suis passé de la parole au silence : je ne parlais plus d’abord, mais
je répondais, et le dialogue m’était — et m’est — encore nécessaire dans la
rencontre et dans les rencontres d’amis et de non-amis,
de connus et d’inconnus, de familiers et d’étrangers, pour les mêmes motifs et
selon les mêmes voies dialectiques, maïeutiques, du dialogue de la langue, du
langage à la vertu et à la capacité de rédaction de nombreux textes qui
deviennent de plus en plus et de mieux en mieux, en principe, mais non encore
en réalité, plus et mieux prodigieux.
Puis
je suis devenu et devenant prophète.
D’abord prophète en essence, en état, en action, en œuvre, et — ultérieurement
— en chef-d’œuvre, de textes prophétiques au degré éventuel d’immanence suprême
et ultime. Mais toujours le fruit de l’humilité, devenu [sic]
et devenant plus intense.
Je
suis donc un homme complet, mais pas parfait, puisque je connaîtrai la
nécessité du mourir et de la mort, bien que je suppose que j’aborderai le
mourir en état de claire lucidité, sauf le cas d’un accident : parce que
je ne me vois pas capable de mourir de vieillesse, mais passant du mourir à la
mort avec la plus extrême simplicité de ma psyché, de mon âme alors
surnaturelle seulement, et plus naturelle aussi — comme durant l’existence,
choix de rencontre.
Je
viens de l’écrire, avec le corps subtil qui deviendra l’externe coïncidant et
traversant la période — plus ou moins durable — de la mort où le devenir
révolutionnaire s’augmente, s’intensifie, et s’accélère pour déboucher — à un
certain instant — sur le choix de la rencontre avec la situation interne alors
de ma psyché, ou de mon âme qui est née avec ma conception lors de ma
naissance, ma gestation, mon accouchement, mon être, mon exister, psyché ou âme
qui passera alors du dynamisme-présence au statisme
passager du mourir, puis à sa nouvelle naissance lors de l’instant, des
instants, de mon accession à la mort, où ma psyché, mon âme, poursuivra la
révolution permanente de mon devenir révolutionnaire qui est coïncidence avec
mon être éventuel et avec ma psyché, mon âme, dont je suis de la présence de
l’essence d’abord, puis du passage de l’essence à une certaine existence lors
du choix de ma rencontre avec le corps subtil qui me concerne et que je
concerne.
Cette
nouvelle pseudo-existence deviendra le germe du germe
de mon futur Corps Glorieux qui apparaîtra avec la situation devenante et devenue de l’Apocalypse,
puis passage de ce Corps Glorieux au réel — à l’état d’essence — pendant une
certaine période au cours de laquelle je forgerai peu à peu ma conscience
suprême et ultime, fruit de la procession, de la simultanéité même, et de la
progression discontinue de ma future révolution, accession de la situation —
encore d’essence — de mon Corps Glorieux à l’existence, par l’acquisition de
cette conscience — immanence suprême et ultime du cheminement permanent des
vertus et des capacités du devenir révolutionnaire qui m’habite en permanence
et en coïncidence.
Alors,
j’incarnerai, dans cette nouvelle situation d’existence (fruit d’une durable
essence de mon Corps Glorieux), une permanence définitive d’existence.
C’est alors que
j’incarnerai l’éternité devenue relative, et l’infini devenu relatif ; et,
après un certain temps que j’ignore, je deviendrai vertu et capacité de
créativité, de création, d’essence puis d’existence, de réel puis de réalité de
manifestation à la situation d’essence, à la manifestation de situation
d’existence de l’univers nouveau dont je serai l’auteur, avec son cosmique, son
humain, son divin, tous collectifs et uniques, l’univers où j’existe
actuellement ayant disparu comme par enchantement, mais pas la Terre devenue
Jérusalem Terrestre et Jérusalem Céleste, et qui deviendra encore nouvelle
Terre, par exception et par miracle, tous deux permanents et définitifs,
l’éternel relatif s’étant incarné en elle, l’infini relatif s’étant incarné en
elle, et l’énergie originelle, qui est simultanée du Principe et du Verbe,
auront tous disparu au profit d’une nouvelle origine, d’un nouveau Principe et
d’un nouveau Verbe, et de ses galaxies possibles et impossibles, d’un nouveau
système solaire et — comme je l’ai dit — d’une nouvelle situation de Terre.
Le Corps Glorieux — essence dans son existence — sera capable de voler,
partout et toujours : toutes les distances seront abolies au profit de
la coïncidence, coïncidence au sein de laquelle il y aura, en situation de
distinctions respectives, tous [les] humains,
tout le cosmique et tout le divin, tous devenus nouveaux ; et alors la
vitesse démesurée et médiate de la lumière deviendra, comme toute chose et
comme chaque humain, douée de la vertu et de la capacité de vitesse vraiment
illimitée, celle de notre intuition actuelle, où le déplacement sera la vertu
coïncidente du sur place.
Mais
l’univers nouveau dont je serai l’auteur et le créateur sera contemporain
éventuellement de tous les autres univers : donc ce sera le collectif
toujours se développant et s’augmentant de l’univers nouveau de chacun des
humains, de tous les humains dans la situation de Corps Glorieux en situation
d’essence au sein de sa situation d’existence nouvelle.
Mais Raymond Abellio a dit : ‘Il y a
actuellement un seul Jean Carteret. Dans six cents ans, il y aura beaucoup
de Jean Carteret !’. Donc, la révolution, qu’on appelle le socialisme,
fruit de la révolution extérieure de la situation collective des Nous transcendantals
[sic] de chacun des membres de l’humanité nouvelle,
devenu enfin Sublime Anarchie…
[suit un blanc de plusieurs
lignes, avec la mention manuscrite, en lettres capitales : MANQUE]
…organe unique, agit
au profit du collectif de tous les organes, y compris notre tronc, nos membres,
et notre tête — ce qui est déjà le témoignage actuel de la Sublime Anarchie,
promesse de la Sublime Anarchie de l’humanité nouvelle.
Donc la révolution — le socialisme — se produira après ces six cents
ans au bout desquels il y aura un certain nombre de Jean Carteret ayant presque
réalisé sa [sic] révolution intérieure, et solidaire
du devenir révolutionnaire de la future révolution du socialisme de l’humanité
nouvelle, situation de Sublime Anarchie pour chacun et pour tous, pour chaque
chose et pour toutes les choses, et pour le surnombre — alors — de tous les
Jean Carteret.
Mais il faut ajouter — pour être complet — que s’il y a actuellement
un Jean Carteret, c’est que son être — et son non-être en essence, avant la
conception, la fécondation, etc. — a choisi la naissance,
contenant l’éventualité de la conception, de la fécondation, etc., produit [sic] par déjà
le couple révolutionnaire et traditionnel que représentaient mon père et ma
mère.
Donc,
j’ai choisi la prédestination de ma naissance, qui devait devenir la
destination et la destinée de mon existence et de ma manifestation — choix dès
avant ma naissance, choix de mon existence, et éventuellement choix de mon
mourir et de ma mort et de son devenir révolutionnaire, etc.,
jusqu’au terme. Mais terme toujours dépassé par la création permanente à venir.
***
VULCAIN (II)
Vulcain est en
situation d’action et d’état, donc d’une œuvre et même de chef-d’œuvre par sa
médiation duelle, par sa médiation duelle et toute-puissante de toute
connaissance et de tout amour : autrement dit, de lumière absolue et
d’amour absolu entre la puissance et le pouvoir, en mettant l’accent sur la puissance
puis sur le pouvoir.
Et aussi en situation,
donc d’état et d’action, dans l’état et l’action de l’œuvre, en mettant l’accent
sur l’état et l’état [sic] et l’action du chef-d’œuvre,
en mettant l’accent sur l’état des rapports de rapports de la logique et de
l’analogie, Noces de la langue et du langage, du Verbe et du Principe, en
mettant l’accent sur le Verbe par sa puissance, et dans les rapports de rapports
du Verbe et du Principe avec l’origine originelle qui donne le Principe et
le Verbe, en mettant l’accent sur le Principe et le Verbe, par sa puissance,
plus que sur l’origine qui est l’immanence suprême et ultime mais non-incarnée, dont la libido est — à l’origine — l’incarnation
dans l’humain et non en Dieu ni dans la Déité Absolue.
Donc, Vulcain est aussi
le médiateur duel dans le rapport de rapport entre Dieu, la Déité Absolue
et l’énergie, origine du tout et du rien, en mettant l’accent sur la duelle
situation intersubjective conséquente simultanée de la Déité Absolue et de
Dieu Absolu, en mettant l’accent sur la jonction et sur l’échange de la Déité
Absolue et de Dieu Absolu, et en mettant encore l’accent sur la circulation
entre la Déité et le Dieu Absolu, et sur le Dieu Absolu en jonction ou en
échange entre eux tous, mettant aussi l’accent sur la circulation et le [?]
entre eux tous : c’est la Terre unique de tous les collectifs, même de
Dieu Absolu et de la Déité Absolue, de l’énergie qui est origine de toutes
les origines, état et action de son essence en rapport, l’état d’essence de
la Déité Absolue et l’action d’essence de Dieu Absolu et de leurs vertus et
capacités respectives, l’énergie étant l’immanence suprême et ultime en état
et en action de l’immanence suprême et ultime du Principe en état et de l’immanence
suprême et ultime du Verbe, donc de Dieu en action, Dieu étant le Verbe non-incarné, la Déité Absolue étant le principe non-incarné, l’énergie, origine de toutes les origines, étant
elle aussi non-incarnée, donc en essence seulement,
et pas en existence, c’est la libido, son analogie seconde, qui en sera l’incarnation
immanente suprême et ultime dans l’essence.
***
La Terre est le lieu
immanent
suprême et ultime
et unique de la
pierre philosophale
dont la vertu de la jeunesse
est allée juste et vraie,
donc immanence
suprême et ultime,
réalité du sujet
devenu objet
dans l’intersubjectivité
au degré de l’existence,
celle du sujet et de l’objet,
donc intersubjective
mais toujours au profit de l’objet
et de la manifestation
du sujet et de l’objet,
donc intersubjective
où l’objet l’emporte sur le sujet,
mais réalité,
existence
et manifestation.
Intersubjective
devient incarnée
dans chaque être humain
et sa conscience
au degré de l’immanence
suprême et ultime
où l’intersubjectivité
incarnée passe
de l’objet au sujet ;
et alors seulement
le sujet l’emporte sur
l’objet :
l’unique de
la Terre devient
le collectif de
toute l’espèce humaine et de
l’unique de
chacun de ses membres,
et dans l’existence
de l’histoire et de la non-histoire
de l’espèce humaine
de chacun et de tous
et même de chaque chose
et de toutes les choses,
de l’univers
des galaxies possibles et
impossibles
du système solaire,
lieu collectif du visible
et de l’invisible,
où le visible l’emporte sur
l’invisible,
où le physique l’emporte sur le
métaphysique de l’esprit,
où le psychique l’emporte sur la
métaphysique de l’âme,
où la réalité du corps physique
l’emporte sur son réel,
où son existence l’emporte sur son
essence,
et où, dans tout ça,
la manifestation immanente ultime
et suprême
l’emporte — par sa réalité — sur
son réel,
l’essence l’emporte sur
l’existence,
où l’humain l’emporte sur le divin,
où le cosmique l’emporte sur le
cosmos,
où l’univers l’emporte sur
l’universel,
où le singulier l’emporte sur la
singularité,
où l’unique l’emporte sur l’unité,
où le surnombre l’emporte sur le
collectif,
où l’universel l’emporte sur
l’union,
où l’union l’emporte sur l’unité,
où l’unité l’emporte sur Dieu,
où Dieu l’emporte sur la Déité
Absolue,
et où la Déité Absolue l’emporte
sur l’énergie,
et où le rien de l’énergie
l’emporte sur le tout,
où tout conséquent l’emporte sur le
précédent…
***
Vulcain est toute-puissance
de la médiation duelle
entre la logique et l’analogie,
où Vulcain est rapport de rapport
antécédent de l’imagination (Soleil
Noir)
sur la Lune Noire — la raison —
et rapport de rapport
conséquent de la logique du Soleil
et de l’analogie de la Lune,
leurs archétypes originels
précédant leur type conséquent
de logique et d’analogie,
dont ils sont chacun le type
immanent,
suprême et ultime,
existant au degré
de l’immanence
suprême et ultime
de leur essence,
de leur type incarné,
immanence suprême et ultime
existant
dans le type existant
de réalité et de manifestation
objectives
dominant la réalité et la
manifestation subjectives
de leur essence,
avant de passer au type
existant de terme,
existant au degré
d’immanence suprême
et ultime objective
de ce qu’ils sont devenus
tous les deux dans l’existence,
dans la réalité et la
manifestation,
toutes intersubjectives,
chez le Soleil où l’objet domine le
sujet,
et chez la Lune où le sujet domine
l’objet.
***
Mais si Vulcain est l’alchimiste de l’alchimie
capable de transmuter et de transmutation, la Terre est le lieu exceptionnel et
miraculeux de la pierre philosophale en essence et en existence incarnée éventuellement
dans chaque humain et dans tous les humains de l’humanité — humanité subjective
devenant, par transfiguration, société objective dont notre société actuelle
est toujours société objective, mais société aliénée et aliénante.
La
société objective est transcendance de l’humanité subjective, mais elle passe
de la situation objective de société objective à sa transcendance qu’est l’État qui n’est ni objet ni sujet, mais neutre — situation
de l’intemporel qui est neutre, ni qualitatif ni quantitatif, source et lieu de
la gratuité en état, de l’acte gratuit en action, du hasard, de tous les
hasards qui ne sont jamais chose ni quelque chose, mais n’importe quoi,
n’importe où, n’importe quand, n’importe comment, n’importe qui.
L’intemporel
est le lieu du jeu absolu, des cercles de jeux les plus immanents et éminents
où l’appropriation disparaît au profit de la propriété qui est jointe à la
gratuité en action, et en œuvre, et en chef-d’œuvre de ceux qui sont
propriétaires de ces cercles de jeux, et où ils exercent leur maîtrise et leur
aisance par l’excellence du déterminisme absolu, vertu de chaque propriétaire,
alors que chaque client du cercle de jeux est le lieu seulement singulier — et
éventuellement particulier — du moi, de l’individu, de la personne, du
quelqu’un et du quelque chose — immanence suprême et ultime de l’être
éventuellement global, et de la conscience éventuellement globale de chacun, ou
de certains, des clients du cercle de jeux.
Mais comme chacun est le lieu du déterminisme relatif et aussi du hasard,
chacun peut chercher une martingale singulière ou particulière, ou ensemble
collectif de combinaisons et un unique — immanence suprême et ultime — né
de son imagination ou de sa raison [sic].
Donc, le joueur — membre du cercle de jeux — peut arriver à gagner
une partie plus ou [moins] grande de la fortune,
immanence suprême et ultime, du cercle de jeux, et même à gagner par l’excellence
immanente suprême et ultime — fruit de sa combinaison ou de son hasard.
***
JE
SUIS DEVENU ET DEVENANT…
Je
suis devenu et devenant toujours au sein de l’éternel présent dont je suis déjà
l’être, immanence suprême et ultime, et la conscience, immanence suprême et
ultime : donc déjà être global et conscience globale, mais en virtualité
seulement, mais en essence seulement, fruit de mon humilité parfaite au degré
de coïncidence d’essence et d’existence ; donc homme complet, mais pas
encore parfait que je serai devenu seulement après le mourir, qui n’est déjà
plus mon mourir, mais le mourir, ma mort qui est déjà la
mort ; donc par le passage révolutionnaire de la situation plus ou moins
durable de la mort qui débouche, par l’Apocalypse à
venir, non plus sur ma résurrection, mais sur la résurrection,
non pas sur mon Corps Glorieux, mais sur le Corps Glorieux, son
essence et son existence, par la conquête, par la maîtrise, et par l’aisance de
la conscience, immanence suprême et ultime, donc plus qu’absolue, de toutes les
situations infimes et successives, processives et éventuellement simultanées de
l’état christique alors encore passager, parce que je le serai quelque part et
quelque temps, avant d’incarner l’infini — enfin relatif — et l’éternité —
enfin relative — où je serai enfin partout et toujours à la fois comme le
Christ lui-même — mais lui devenu présence collective au sein de chaque être
humain et de tous les humains, de chaque chose et de toutes les choses, où il
est devenu, à la fois singulièrement et universellement, présent comme un
voleur (c’est lui qui l’a dit), donc interne, communion et contagion
révolutionnaire capable de transmutation par sa simple et seule présence.
Je
ne serai pas, comme lui, présent au sein interne de chaque être humain, de tous
les êtres humains, et de leur conscience collective et unique, à chaque fois —
et toutes les fois — au sein interne de chaque chose et de toutes les choses de
l’univers.
Je
ne serai donc pas comme le Christ, partout et toujours présence interne au sein
de leur externe et de leur extérieur.
Mais
je serai capable, peut-être, d’exister partout et toujours dans l’univers
transmuté et nouveau, mais je serai partout et toujours, quelque part et
quelque temps, présence, rapport, relation et contact dans l’univers nouveau et
dans la Terre devenue à la fois Jérusalem Terrestre et Jérusalem Céleste :
je serai à l’état de contagion révolutionnaire, capable d’un grand nombre de
miracles et d’exceptions sporadiques et éventuellement permanentes — mais pas à
la situation collective et unique d’identification comme le Christ lui-même,
définitivement permanent dans l’interne de chacun et de tous, de chaque chose
et de toutes les choses.
Mais
je serai capable de contagion révolutionnaire et de transmutation de mon
environnement seulement, de chacun, de tous, de chaque chose et de toutes les
choses qui m’environneront dans une coïncidence relative, ou déjà au degré de
coïncidence en situation de permanence suprême et ultime avec tout le collectif
de tous les uniques qui m’entoureront seulement, alors que le Christ est déjà,
et sera toujours et partout cette coïncidence, non seulement dans
l’environnement, mais dans la coïncidence la plus proche et la distance la plus
lointaine, en vertu — lui — de pierre philosophale ignorée, méconnue mais pas
absente, mais présence, rapport, relation et contact.
Mais
je suis devenu et devenant toujours de plus en plus et de mieux en mieux, par
la situation interne, mais réalité interne, existence interne, manifestation
interne de ma parfaite humilité au degré de l’immanence suprême et ultime —
donc plus qu’absolue et relative.
***
SUR LE NON-ÊTRE ET L’ÊTRE
CHEZ L’HOMME ET CHEZ LA FEMME
Il y a — à la toute-origine de chacun avant la conception — la situation
alors de non-être en demeure ou en véhicule, et qui se fixe lors de la
conception où il peut devenir être plus que non-être chez l’homme — la femme
étant non-être plus qu’être dans sa réalité.
Ainsi
la femme est d’abord non-être réel, puis être virtuel.
Mais
son non-être dure au cours de la conception, de la fécondation, de la
gestation, du naître, de l’exister où elle devient ferment révolutionnaire pour
accéder au degré de l’être réel, avec toutes les étapes dialectiques.
***
LES
TÊTES ET LES QUEUES DES SOLEILS ET DES LUNES
La
Queue de la Lune Noire, ce sont les yeux : les yeux d’Ezéchiel ;
La
Tête de la Lune Noire, c’est l’œil : le troisième œil ;
La
Lune Noire, c’est — à la fois — Lilith et l’Immaculée
Conception, c’est-à-dire la Vierge Marie :
————
Lune
Esprit incarné dans un corps qui
en est le produit.
Les étoiles sont le passage du type objectif à l’archétype subjectif
unique ; les constellations sont le passage du type subjectif à l’archétype
collectif objectif ; les signes du Zodiac [sic]
sont le passage du type unique aux archétypes collectifs et déterminants,
passage du dynamisme objectif au statisme subjectif déterminant du contenu
des signes.
Les
étoiles sont chacune le lieu du non-être sans être, d’où leur miracle
possible ; les constellations sont collectivement le lieu du non-être sans
être, d’où leurs exceptions ; le Zodiac et ses signes sont l’ordonnance
dialectique du passage — en sujet — du non-être à l’être, les signes sont
chacun le lieu de la forme — dans l’état — et le lieu de la formation — dans
l’action.
Les
planètes sont — les 7 premières planètes — passage, pour certaines, de l’être
au non-être. Pour les autres, passage du non-être à l’être : mais passage
par la transformation terrestre — du proche au lointain — des 7 planètes
proches de la Terre, et le lieu de la transfiguration céleste (c’est-à-dire du
lointain vers le proche).
Dans
les 7 planètes suivantes des 7 premières planètes, on assiste à la
transformation des valeurs célestes, et transfigurations des valeurs
terrestres ; et passage — pour certaines — du non-être à l’être, et pour les autres passage de l’être au non-être.
L’être
est toujours le lieu de l’unique ; le non-être est toujours le lieu du
collectif ; l’être, c’est la parole parlée ; le non-être, c’est le
silence où la parole est non plus parlée, mais écrite.
Le
Zodiac est langage subjectif, passage de l’objet au sujet par la transformation
statique et dynamique des valeurs de ses signes.
Les
planètes sont le langage objectif, passage du sujet à l’objet par la
transfiguration statique de leur état et de leur action.
Mais
les aspects des planètes sont le lieu de passage de la statique du langage à la
dynamique du langage, par la transfiguration dynamique de leur état et de leur
action.
Les
maisons sont la forme dans l’état, et la transformation dans l’action — passage
du sujet à l’objet.
Le
Zodiac est transformation dynamique dans ses signes cardinaux, transformation
statique dans ses signes fixes, mais transformation double des transformations
statiques en transformation dynamique dans les signes dits mutables, mais
passage de la transformation dynamique en transformation statique dans ces
signes — qui étaient auparavant mutables — en signes devenus doubles.
Les
3 principes sont transfiguration dynamique du Principe en Verbe ;
les 4 éléments sont transfiguration statique du Verbe en Principe ;
les 3 principes sont vertus de réel ;
les 4 éléments sont vertus de réalité.
Les
3 principes sont passage de l’être au non-être, passage virtuel ;
les 4 éléments sont passage du non-être à l’être, passage
potentiel qui débouche éventuellement sur la réalité, dans l’agir et le
faire du thème — dans leur passage de l’essence à l’existence.
Les
3 principes — passage virtuel — sont passage de l’existence à l’essence qui
débouche éventuellement sur l’essentialité dans l’agir et le faire du thème.
Le
Soleil est un astre et, en tant que planète, passage dynamique du virtuel au
réel de la langue : il passe du virtuel de son non-être devenant être,
donc unique, mais quelque part dépendant et maître du collectif, passage au
pouvoir dynamique du terme mais non du rapport.
La
Lune — autre astre, mais planète théorique — est le lieu du passage dynamique
du virtuel de son non-être devenu être, et passage à la puissance collectif
(passage de l’unique au collectif dépendant de l’unique).
Le
Soleil Noir — autre lieu astrologique — est passage de l’être au devenir du
non-être, donc passage dynamique : passage du virtuel au potentiel,
passage de la réalité au réel, mais passage réel de l’unique au collectif.
La
Lune Noire — autre lieu astrologique — est passage statique de l’être au
non-être : passage du potentiel au virtuel, passage aussi de la réalité au
réel.
Soleil
et Lune sont des lieux de passage du rapport au terme.
Soleil
Noir et Lune Noire sont passage du terme au rapport.
Le
Soleil — qui est lieu du passage du rapport subjectif au terme
objectif — trouve, avec le passage à Mars et Vénus, ses ouvriers, le passage du
terme objectif, venu du rapport subjectif au rapport de
rapport : rapport de rapport objectif chez Mars, rapport de rapport subjectif
chez Vénus.
Jupiter
et Saturne sont les ouvriers de la Lune, passage du rapport objectif au terme
subjectif. Passage du terme subjectif au rapport de rapport avec Jupiter
et Saturne : rapport de rapport déterminant chez Jupiter, rapport de
rapport déterminé chez Saturne.
Uranus
et Neptune sont les ouvriers du Soleil Noir : ils en sont le passage du
rapport subjectif — qui est le Soleil Noir — au rapport de rapport, rapport de
rapport déterminant unique, au-delà du collectif qui précède l’unique d’Uranus.
Mais
rapport de rapport déterminant chez Uranus, rapport de rapport déterminé chez
Neptune — où le collectif domine l’unique qui le précède.
Proserpine
et Pluton sont les ouvriers de la Lune Noire : ils en sont le lieu du
rapport de rapport, venant du stade du passage du terme subjectif au rapport
objectif déterminant chez Pluton.
Proserpine
est toujours lieu d’un rapport de rapport, fruit du passage du terme
subjectif au rapport objectif de la Lune Noire qui, elle, ne l’oublions
pas, est passage de l’être subjectif au non-être objectif : passage du
collectif subjectif à l’unique du rapport objectif de Proserpine. Mais rapport
objectif passant de l’unique subjectif au collectif objectif chez Proserpine.
Dans
la Tête de la Lune Noire, on passe du rapport subjectif premier au second
rapport objectif où le collectif subjectif devient unique objectif.
Dans
la Queue de la Lune Noire, on se trouve toujours dans le lieu du terme d’un
premier rapport subjectif en second rapport objectif, objectif devenu
rapport où l’unique subjectif devient collectif objectif, où l’unique — le
rapport subjectif du premier rapport — devient objectif dans le second rapport
où la Tête de la Lune Noire passe du collectif subjectif — donc surnombre
subjectif — à l’unique objectif et statique et non plus dynamique.
Alors
que, dans la Queue de la Lune Noire, on aboutissait à un second rapport
subjectif venu du premier rapport objectif, puis passage de l’unique objectif
au surnombre subjectif dynamique : d’où la prolifération des possibles de
la Queue de la Lune Noire…
…alors
que, dans la Queue de la Lune Noire, on aboutissait au passage du
statisme objectif au dynamisme subjectif déterminé de l’unique objectif
devenu collectif subjectif.
Chez la Tête du Soleil Noir (terme
objectif devenant rapport subjectif), le premier rapport étant rapport objectif
devenant rapport subjectif dans le second rapport et passage de l’unique
objectif au collectif subjectif déterminant, passage du statisme originel au
dynamisme terminal, et passage de l’unique objectif au collectif subjectif,
toujours déterminant : d’où la possibilité du miracle de la Tête du Soleil
Noir.
La
Queue du Soleil Noir est toujours passage du terme objectif au rapport
subjectif terminal : mais le premier rapport de la Queue du S.N. est
objectif, seul le second rapport du Soleil Noir est rapport subjectif.
Et
la Queue du Soleil Noir est passage du collectif objectif à l’unique objectif —
où on est passé du dynamisme objectif au statisme subjectif.
Ainsi la
Queue du Soleil Noir est le lieu du silence subi, donc de l’écriture subie dans
le passage du dynamisme agissant au statisme agi et déterminé.
Vulcain est finalement le lieu du rapport de rapport du Soleil Noir
et de la Lune Noire. Mais il est le lieu d’un premier rapport subjectif à
un second rapport objectif déterminant et passant du statisme déterminé au
dynamisme déterminant : passage de l’unique subjectif au collectif objectif
de [deux mots illisibles] de potentiel (et non plus de virtuel comme dans
les autres planètes), et passage du potentiel à la puissance subjective
(et pas au pouvoir) du non-être devenu être déterminant, passage du statisme
subjectif au dynamisme objectif.
Alors
que, chez chacune des autres planètes, il y a passage du virtuel au pouvoir,
passage chez certaines comme Mars, Jupiter, Uranus, Pluton, Vulcain, on passe
du statisme au dynamisme : mais
dynamisme objectif chez Mars,
dynamisme subjectif chez Jupiter,
dynamisme objectif chez Uranus,
dynamisme subjectif chez Pluton,
dynamisme objectif chez Vulcain ;
du dynamisme au statisme chez
Vénus
déterminé,
Saturne
déterminé,
Neptune [déterminé] ;
mais statisme déterminant chez Proserpine : c’est le
passage du statisme subjectif au dynamisme objectif déterminé. Elle est au
service de — passage du social subjectif au public objectif.
Mercure
est en terme de dire — passage de la distance à la coïncidence — dans le
passage du terme subjectif au rapport objectif.
Passage de l’unique subjectif au collectif objectif déterminé et déterminant,
comme l’est Vulcain, médiateur — mais lui, par le passage de la coïncidence
à la distance — entre l’humain et le divin, entre l’humain et le cosmique,
[manque la dernière ligne].
***
Le silence a
pour transcendance en état le dit,
dont le dire est transcendance en action,
dont la parole est immanence en état,
et le parler qui est immanence en action
qui devient alors
le Verbe en état,
puis le Verbe en action,
puis en composition
(avec toutes les situations qui précèdent la composition),
puis
en synthèse,
avec toutes les situations
qui précèdent la synthèse
et qui sont toutes
dialectiques en dépendance en état et en action,
suivie de l’indépendance en état,
puis en action,
puis en composition,
puis en spiration,
avec toutes les situations dialectiques qui précèdent la
synthèse.
De
même pour la composition,
et la situation nouvelle
de leur jonction
et de leur échange,
puis de la communauté
et de la communion,
puis de la solidarité
et de la soladiration [sic,
sans doute pour solidarisation],
pour accéder à la circulation
et à la transcendance de la solidarité.
Puis passage à
l’interdépendance
de leurs transcendances respectives,
pour atteindre une immanence relative,
puis une immanence absolue,
avant d’atteindre l’immanence relative,
puis l’immanence suprême et ultime qui débouche
enfin sur une œuvre
et un chef-d’œuvre,
puis sur l’œuvre
et le chef-d’œuvre de l’état et de l’action,
faits d’intensité et de plénitude,
d’authenticité et d’efficacité, etc.
***
Il y a un bien-être local,
puis un bien-être local du corps physique
en situation de bien-être local
et en bien-être glocal [sic]
de la psyché,
puis bien-être local
et bien-être global de l’esprit
dont l’interdépendance faite de transcendances
et
d’immanences successives,
processions simultanées et progressives
(discontinues
et continues éventuellement)
qui deviennent donc transcendances
et immanences d’une transcendance relative
et d’une transcendance absolue,
pour aboutir à la transcendance relative
et à la transcendance absolue,
puis à la transcendance suprême et ultime,
qui devient une immanence relative
puis une immanence absolue,
puis une immanence suprême et ultime
qui
débouche sur l’immanence relative,
puis sur l’immanence absolue,
puis sur l’immanence suprême et ultime.
Bien-être
glocal [sic] du corps physique,
de la psyché,
et de l’esprit
qui
accèdent enfin à un sourire local,
puis à un sourire global de l’état de un
sourire.
De même,
dialectiquement,
pour
atteindre un sourire en action,
puis en opération,
puis en globalité,
pour accéder à le sourire d’abord en état,
puis en action,
successivement et dialectiquement,
par
beaucoup de situations relatives,
absolues,
et suprêmes et ultimes,
pour aboutir à le sourire local puis global,
des lèvres de la bouche qui accède à la transcendance
par le sourire des yeux.
Puis,
passage de le sourire à un rire,
puis de un rire à le rire,
puis à l’éclat de rire,
puis au fou rire, qui est état et action,
donc œuvre et chef-d’œuvre
d’une puis de la passion déterminée
de l’état ou de l’action,
ou de l’opération,
ou de la composition et,
de la
synthèse à la jonction,
et à l’échange,
à la communauté,
et à la communion en action,
ou
plutôt en dynamisme de la circulation :
le fou rire,
d’abord état dynamique,
la passion déterminée
à l’état d’abord statique
puis dynamique de la réaction déterminante ;
tout ceci étant vertu de contagion révolutionnaire
passant éventuellement de la vertu
à la
capacité de contagion révolutionnaire,
agissant éventuellement de sa situation unique
à sa situation collective agissant sur un autre,
puis sur l’autre,
puis sur un certain nombre d’autres,
c’est-à-dire beaucoup d’autres,
au surnombre essentiel ou existentiel
de tous les autres.
***
NOTE
SUR LE CHAOS ET SUR LE NÉANT
Le
Néant est le lieu du rien — à son origine — et du tout ordonné — à son terme,
lorsqu’il a été entièrement lieu du plein, fruit ultime du remplissement.
Le
Chaos est le tout indéterminé — à son origine — et du rien déterminant, à la
situation d’ordonnance — à son terme, où il est passé du plein à la situation
d’esclavage, au vide suprême et ultime, fruit du vidage de son plein du tout
indéterminé — et sans ordonnance — à son origine.
***
VULCAIN (III)
Vulcain est
toujours et partout — où qu’il soit et où qu’il aille — la situation du
domaine collectif et unique au degré de l’immanence suprême et ultime.
Vulcain — dans
sa demeure — est à la fois en essence et en existence de la nature et de la
surnature, alors que Mercure est la situation de véhicule en situation
d’immanence suprême et ultime de la nature et de la surnature dans leurs
possibles et dans leurs impossibles toujours devenus finalement possibles —
comme pour Vulcain.
Mais Vulcain
est capable — par sa vertu d’essence et d’existence — de remplir, jusqu’au
degré suprême et ultime, le vide originel du Néant à son origine, par le plein
jusqu’au degré du miracle et de l’exception au terme du Néant. Donc, la demeure
de Vulcain deviendra le lieu du surnombre de choses quantitatives devenues
quelquechoses [sic] qualitatives.
Et Vulcain est
aussi capable — par sa vertu d’essence et d’existence — de transmuter la
situation originelle du Chaos où on trouve — jusqu’au degré d’immanence suprême
et ultime — du plein indéterminé, non pas : du tout, mais du n’importe quoi,
n’importe comment, n’importe où, le n’importe quoi de n’importe qui et de
n’importe quelle chose.
Donc Vulcain
sera capable de transmuter le trop-plein de n’importe quoi, etc.,
donc du tout indéterminé du plein du Chaos, en vide, au degré d’immanence
suprême et ultime.
Mais ce degré
d’immanence suprême et ultime sera — dans le cas du Chaos et du Néant — passage
à une puis à la Sublime Anarchie : donc, il y a toujours — dans
la demeure naturelle et surnaturelle de Vulcain — un devenir révolutionnaire capable
de s’augmenter, de s’intensifier, de se développer et d’augmenter, de
développer et d’intensifier la quantité et la qualité des quelques choses — ces
quelques choses étant la noblesse de toutes les choses, et la noblesse de tous
les gens.
Donc Vulcain
est toujours capable d’ajouter à sa demeure — déjà et fondamentalement comblée
par nature et par surnature — un objet ou un sujet, à l’état d’essence ou
d’existence.
Vulcain
connaît non seulement tous les possibles, mais il est capable de transmuter
tous les impossibles en possibles.
Donc il
ajoutera éventuellement à sa demeure de nouvelles demeures, ensembles nouveaux
et révolutionnaires, mais toujours conséquentes de sa demeure originelle,
éventuellement au degré de Sublime Anarchie du tout et du rien qui embellit sa
demeure où — éventuellement mais passagèrement — l’utile ancien deviendra
inutile et toujours présent et actuel : donc débordement — au degré de la
Sublime Anarchie — de tout ce qui encombre la demeure de Vulcain où pourtant il
y a — quelque part — un lieu exceptionnel et miraculeux d’utile : ne serait-ce
que son lit et éventuellement ce qui l’environne, mais toujours proche où
l’accessible devient même parfois inaccessible : Vulcain alors —
passagèrement — ne trouve plus ce qu’il cherche et qui est toujours dans un
lieu quelque part, et pas dans un endroit, mais un lieu qu’il a fini par
ignorer, ou qu’il a fini par méconnaître ; ce qui est l’occasion d’une
disparition momentanée, même durable — même jusqu’à la démesure du temps, mais jamais
situation définitive, le possible étant momentanément devenu impossible.
Mais
Vulcain est capable du plus complet détachement, jusqu’au degré de l’immanence
suprême et ultime, et même de Sublime Anarchie : alors, éventuellement, Vulcain
s’en fout. Mais il n’a jamais affaire à une situation définitive. Seulement, il
lui faudrait du temps, un temps démesuré — mais pas illimité — pour retrouver
quelque part l’accessible devenu passagèrement inaccessible. Mais ceci demande
beaucoup de patience — une patience illimitée, absolue, suprême et ultime, dont
Vulcain est capable.
Mais Vulcain
tient compte des nécessités concrètes de la vie, de l’esprit, et de l’existence,
et même de celles du mourir, de la mort et de la Résurrection qui est un des
impossibles devenant possible[s] pour Vulcain
: mais il est un être humain — entre autres — et il est l’espèce humaine
tout entière à laquelle il appartient (et dont il est solidaire), et qui en
est encore à la situation d’existence mortelle, mais pas d’essence mortelle,
sauf pendant le court instant, ou les courts instants, de la situation du
mourir, où l’essence — à l’état de psyché et d’âme — passe de la présence
d’essence, qu’elle a toujours été, à la présence de l’absence dans la situation
du mourir.
***
La
transmutation du même en autre étant la sainte communion sous l’aspect du pain,
mais la transmutation de l’autre en même étant sous l’aspect du vin, Judas a
mangé du pain mais n’a pas bu du vin : sinon, il n’aurait pas trahi Jésus.
Le Pain, c’est
de l’être — et c’est :
————
Esprit.
Le
Vin, c’est le non-être,
————
Vie.
Le
pain, on peut le perdre — ou le gagner.
Le vin, on
peut le trahir.
Donc
Judas a trahi la foi qu’il était — et perdu la foi qu’il avait.
Mais il a
perdu Jésus : il ne l’a pas trahi, sauf quand il l’a embrassé pour le désigner
à la police.
Donc,
embrasser c’est être par excellence ; mais serrer la main, c’est avoir par
excellence.
Embrasser
sur la bouche, c’est non-être par excellence — espace qualitatif unique : les
slaves s’embrassent sur la bouche : donc non-être, d’où l’étymologie du mot esclave.
L’URSS a fait
passer la russie tsariste de l’espace qualitatif au
temps qualitatif, par la révolution et par la suite régime totalitaire : ils
sont passés de l’être de l’histoire à la réaction de l’être — ils sont
devenus Dragon et Bête.
***
[NOTES PAGES 551 À 556]
Le capital et
le travail sont d’abord dans l’intemporel.
Puis quand on
passe — par la confrontation et l’affrontement — à la lutte de classes, on
passe de la contradiction à la dialectique (et aussi — après — à la maïeutique
de la non-histoire) : d’où l’archipel des goulags —
espace qualitatif du Dragon et de la Bête — et les camps de concentration, et
les prisons, et les asiles psychiatriques, et un peu les hôpitaux.
*
On peut juger
l’être de la société sur la situation de non-être de ses prisons.
Juger, c’est
les Noces de l’être et du non-être dans la conquête de la conscience ultime, et
de l’être global du Je et du Nous transcendantal, et de la tendresse infinie.
Avant, on ne
peut pas se permettre de juger. Le jugement — en soi — est juste et vrai.
Juger, c’est éventuellement convertir. L’arcane XX, c’est alchimique. L’arcane
XXI, c’est la réinsertion dans l’état originel d’être et de non-être, mais en
plus la conscience absolue de la conscience relative et l’être global.
*
La parole,
c’est — au contingent — un souffle ordonnancé avec des vibrations. Mais la
parole peut atteindre le degré de la substance : c’est Jésus parlant, et
aussi la Cène où il crée l’hostie et le pain, la transsubstantiation par le
Verbe.
Le Christ,
c’est peut-être les Noces du souffle et de la substance : d’où, dans la
banalité, les variétés dans les chansons, dans les chœurs surtout — d’où le
grégorien, etc., etc., etc.
Chanter en se
levant le matin, c’est bénir la journée, et c’est un signe de santé alchimique.
Le cantique
des cantiques, je chante, moi, avant de dormir.
*
L’art, c’est
toujours de la substance.
La technique
et la science, c’est essence ou existence.
La culture,
c’est de la substance.
L’érudition,
c’est de l’essence ou de l’existence.
Le sport,
c’est le passage du corps — essence et existence — à l’état de substance : d’où
l’âme collective des matches.
*
La chair et le
sang sont la substance à l’état de pain et de vin : d’où le Saint-Graal.
Se nourrir,
c’est de la substance.
La chair,
c’est de l’être.
Le sang, c’est
du non-être en circulation.
*
Les muqueuses,
c’est de la substance interne en évolution envolution
[sic].
Le squelette
et l’anatomie, c’est de la substance en statisme articulé.
Les muscles,
c’est de la substance en dynamisme à demeure, agissant et réagissant.
*
Le père, c’est
essence négative.
La mère, c’est
existence négative qu’il faut transmuter en existence positive et en essence
positive dans l’enfant.
Prédominance
de l’existence chez le fils, prédominance de l’essence chez la fille.
Mais
du point de vue de l’être, c’est l’inverse du point de vue du non-être.
Donc dans le fils et la fille, comme dans le couple, il y a analogie inverse
mais pas identique.
*
Administration,
c’est de l’essence.
Organisation
(gouvernement), c’est de l’existence.
Animation,
c’est de la substance.
Politique,
c’est plus humain que cosmique, mais aussi : invisible, divin.
Économique,
c’est plus cosmique qu’humain, mais aussi : invisible, divin.
*
On voit — en
alchimie — le roi et la reine sur le Dragon et la Bête : c’est les respectives,
duelles et doubles, essence et existence sur le ça.
*
La matière au
noir plus que noir, c’est le ça, la vie simple, et l’esprit impur. L’esprit —
originellement — n’a pas de devenir. Mais il en a un — malgré lui : devenir
simple et descendre.
La vie — par
principe — est devenir révolution noire.
L’esprit impur
est à l’état de réaction et de passion.
L’alchimie
concerne les grands mystères, — le grand véhicule de l’œuvre.
L’astrologie
concerne l’état.
La magie
concerne l’action.
Dans
la magie, l’humain domestique le divin.
La magie noire
: l’humain domestique le divin de Lucifer et de Satan.
La magie
blanche : l’humain domestique les dieux.
L’astrologie :
l’humain obéit au divin.
L’alchimie se
fait l’égale des dieux, et transmute — en les domestiquant — Lucifer et Satan.
*
Les 12
stations du chemin de croix sont les 12 situations alchimiques de passions
déterminées et accédant à la rose-croix en trois croix : la croix à droite de
celle du Christ est celle de l’astrologie ;
la croix à gauche est celle de la magie ;
la croix de Jésus est celle de l’alchimie subie : Passion.
Jésus
sur la croix, c’est la rose-croix en passion.
Ponce Pilate —
qui s’en lave les mains — s’en fout : il ne choisit plus.
La
foule — le ça humain — a demandé Jésus, passion déterminée, et a fait grâce à
Barnabé qui était réaction déterminante et ne pouvait donc subir la passion
déterminée.
*
Le mourir, c’est
passion déterminée.
La
mort, c’est réaction déterminante.
La
naissance, c’est action déterminante.
Le
naître, c’est passion déterminante.
L’existence,
c’est être, non-être, devenir, agir et faire, réagir et l’indifférence.
La plupart des gens
tiennent à s’en tenir à l’indifférence et à sa sécurité apparente, et à son
confort éventuel, mais pas à son bien-être qui — lui — est menacé et menaçant.
*
La police
n’est pas avec l’ordre, mais contre le désordre. Et quand elle
perquisitionne, elle est contre le rangement relatif : elle dérange tout par
principe.
*
À Naples, en
Janvier je crois, quelque part dans l’église, le sang se met miraculeusement à
couler.
Le sang est
non-être, et le non-être est aussi anarchie de l’être. Donc Naples est la ville
anarchique par excellence.
Et elle est le
lieu — dans son environnement — de tremblements de terre.
Or la
jouissance de la femme est tremblement de terre, donc non-être, donc réaction à
l’être.
La
jouissance de l’homme, c’est l’inondation, donc l’être, réaction au non-être,
mais aussi victime lorsque celui-ci est Dragon dans la frigidité qui est
entêtement du non-être en surmoi, réaction déterminante ; tandis que l’impuissance
— analogue inverse de la frigidité — est passion déterminée.
*
Le bavardage
est l’analogue négatif de la jouissance de la femme. Ce bavardage, la
femme l’impose : elle est Dragon.
Mais l’homme
qui bavarde, le propose : il est Bête en étant con. Mais la femme — en
étant Dragon — peut être Bête, et la femme qui bavarde dit des bêtises, tandis
que l’homme qui bavarde dit des conneries.
*
La femme — qui
est esprit — peut aussi être absence d’esprit, mais pas négation.
Donc la femme
peut être Bête, tandis que l’homme — qui est vie, c’est-à-dire : devenir — peut
être sans vie, c’est-à-dire : sans devenir, d’où le fait que le vieux garçon
n’a que des habitudes (non-devenir).
La vieille
fille n’a qu’accessoirement des habitudes. Sa vie — distance — reste
devenir. La femme ne s’ennuie pas — mais l’homme, si !
Les vieilles
filles tricotent, ce qui est un devenir permanent et neutre.
*
Le signe de
croix est le geste par excellence.
La prière est
le minimum de la parole : c’est donc le minimum éventuel de la substance — mais
c’est de la substance quand même, capable de transsubstantiation : d’où le
chapelet = tricot.
*
Cérès est l’analogue
de [ici un blanc,
probablement le symbole de la Lune Noire] Lune Noire : tricot et
bavardage — devenir neutre permanent.
Vesta, c’est
la gardienne du feu : donc [ici
un blanc, probablement le symbole du Soleil Noir] Soleil Noir —
une seule flamme — la spécialisation d’une puissance.
*
[Suivent
quelques autres notes dont nous ne possédons pas la dactylographie mais qui
nous laissent à penser qu’il s’agit de la page 556. Dans le n° 2 de la revue
BLOCKHAUS (aux pages 93 à 98, Paris, 1989) furent publiées dans l’ordre les
pages DD 548 à 555, et ces notes clôturaient le tout : il s’agit donc
très probablement de la page 556.]
Pallas Minerve
est l’analogue de Lune Noire.
L’érudition
Junon est l’analogue de Soleil Noir — le devenir permanent mais fidèle comme
Lune Noire, l’emmerdeuse.
*
Les 5 jours
néfastes de l’année sont ceux de Toute-Fatalité en
excellence du Négatif.
Mais ils sont
aussi exceptionnellement les 5 jours joués aux dés par [un blanc]
— donc ceux du hasard de la liberté.
*
La sainte face
de Véronique, contenant de substance, du visage, du conscient, c’est la trace
miraculeuse de Jésus dans la Passion.
Jésus est
humain sur divin tandis que Dieu — à sa fin — choisira de s’incarner, lui,
divin sur humain.
Le linceul de
Jésus mort est la trace miraculeuse dans le tissu, qui est toujours substance
plus que matière, du corps de Jésus, substance analogue à la rose, donc
maïeutique, tandis que la croix est dialectique. Et lors de la passion, un
homme, autre que le même, a porté la croix.
***
Appendice I
Auteur :
Jean CARTERET.
Titre :
LA TRANSPARENCE.
[PREMIÈRE
PARTIE]
Conditionnement
et déterminisme : 311.
*
Vive ! :
273.
*
L’Interdépendance
Universelle : 282-290.
L’utile
et l’inutile : 291-294 et 302-304.
*
Contradiction
— Dialectique — Dialogue : 17-26.
Question,
Demande et Interrogation : 6-8.
Maïeutique
et Dialectique : 244.
*
Étapes du
Devenir : 249-251.
Le Principe
et le Verbe : 263-264.
Sens et
Signification : 192-193.
*
Christianisme :
160-163.
L’accident
passager : 206-207.
*
Le Chaos et
le Néant : 124-125.
L’existence
et la mort : 126-128.
Temps qualitatif
— Temps quantitatif — Espace qualitatif — Espace quantitatif : 129-130.
*
L’Étant
et le Néant : 131.
L’Immobilier
et le Mobilier, l’État et l’Action :
132-133.
Noces du
Néant et du Chaos : 246.
La mort
de la mort : 107.
Le mourir
et la mort : 216 et 279.
*
Vie — Esprit
— Pensée : 301.
Le même
et l’autre : 270.
L’être global :
10-11.
Corps transparent
et corps brillant : 54.
***
DEUXIÈME PARTIE : TAROT
Le Dragon
et la Bête :
Sadisme
et masochisme : 176-177.
Surdité
et cécité : 134.
Le Dragon
et la Bête : 199-201.
Le danger,
le risque, le péril… : 202-205.
Rose-Croix :
140-141.
Le Capital
et le Travail I : 2-5.
*
Le Corps
et la Croix :
Le Corps
et la Croix : 37-43.
Le Tarot
comme signification : 212-214.
Les Arcanes
comme sens : 78-88 et 305-307.
L’Arcane
0 : le Mat : 225-228 et 310.
L’Arcane
XVII : l’Étoile : 47.
***
TROISIÈME PARTIE : ASTROLOGIE
Introduction :
195 et 234.
Le Zodiac :
166-170 et 1.
Signes :
185-191.
***
QUATRIÈME PARTIE : L’INTEMPOREL
L’intemporel :
89-92 et 48-50.
L’histoire
— la non-histoire — l’intemporel : 267.
L’ordinateur :
241-242.
***
CINQUIÈME PARTIE : L’ÉROTIQUE
Le
couple — l’humanité — l’univers : 29-36.
L’homme,
le mâle, la femme, la femelle : 93-94.
La jouissance
du mâle et la jouissance de la femelle : 102-103.
Dialectique
de l’œuvre du mâle et de l’œuvre de la femelle : 121-123 et 280.
***
SIXIÈME PARTIE : SUR SA PERSONNE
Sédentaire
et nomade : 8-9.
Le reniement :
51.
La fin de
Dieu : 57.
Mes textes :
154 et 209, 157, 299, 208.
***
SEPTIÈME PARTIE
Quelques arts :
75-76.
Du moi à
quelque chose : 95.
La nacre :
146.
La cloche :
149-152.
L’ennui :
178-180.
L’amitié :
181-183.
Le repas :
194.
Preuve et
témoignage : [195].
La pensée
et l’idée : 211.
Architecte
et architecture : 217.
Acuponcture :
218-220.
Graine :
243.
Dipsomanie :
245.
Du sommeil
à s’habiller : 247-248.
Changement
de plan : 249-251.
L’éveil :
252-254.
***
PAGE DE NOTES, NON NUMÉROTÉE (000)
1 : Coïncidence.
2 :
Distance.
3 :
Distance reliée.
4 :
Coïncidence seconde.
Tradition
(domaine de l’être et/ou du conscient) : essence, de haut en bas.
Révolution (domaine
de la prise de conscience) : existence, de bas en haut.
L’origine
— le terme (pas la fin) : axe horizontal.
Contingence,
transcendance, transcendance de cette transcendance = immanence = vie.
Mystique
— Gnose.
La poésie,
le poème, la noésie, la noèse.
Virtuel,
Potentiel, Réel, Réalité.
Avec, Sans,
Pour, Contre.
Fatalité,
Conditionnement, Déterminisme, Libération, Liberté.
L’état,
l’action, l’acte.
Principe,
Verbe, Langage, Parole, Langue.
Contradiction,
Confrontation, Communication, Contagion, Communion.
La formation,
la transformation, la transfiguration, la transmutation, la transsubstantiation.
Le Néant,
le rien.
Maîtrise,
Aisance, Bien-être.
Conception,
Fécondation, Gestation, Naissance, le naître, l’exister, le mourir, la mort.
Être — Non-Être
(en état = Déité Absolue ; en action = Verbe).
Langage,
Bavardage, Conversation, Discussion, Dialogue.
L’opacité,
la transparence, la brillance, le Corps Glorieux.
Le tout,
le rien.
Le plein,
le vide.
L’histoire,
la non-histoire.
La maïeutique,
la dialectique, la non-dialectique.
Comparaison,
Confrontation.
Rotation,
Translation.
Le socialisme
(de virtuel à réel), l’ère du socialisme (de réel à réalité).
Le moi,
[le] surmoi, [le] conscient, l’inconscient, [le] subconscient, la conscience,
la prise de conscience, le ça.
L’individu,
le quelqu’un, [le] quelque chose, la personne…
Appendice II
© The
Estate of Jean Carteret
Édition établie par Philippe Pissier
5 rue Clémenceau
46170 Castelnau-Montratier
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