JEAN-PIERRE ESPIL

 

RITUEL-FOUDRE

(Photographies de José GALDO)

 

 

La voix est le noir de l’os, comme infime poussière née de la nuit.

 

Le larynx en pâtit, c’est l’or qui s’essuie la gueule,

 

à la planète rouge comme aux centres de combat,

 

l’itinéraire velu que brûle le gaz de cri.

 

Tu es terrain de haut, Noir, ouragan du sud des cieux.

 

Certains êtres tambourinent aux cloisons des gargouilles, entravés de laine.

 

Des cornues magnétisent le produit, l’os ne fournit plus que la poudre des corps.

 

Le cri corrode la raison.

 

La voix étreint le mal, étouffe la guenon du Nerveux Négatif.

 

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