JOSÉ GALDO

 

 

LA NOUVELLE DANSE DES MORTS

 

 

 

 

 

 

 

« On ne sort pas d’un monde pour le détruire, on le détruit en le crevant pour passer dedans. »

 

Antonin Artaud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Langue

loque de glace du crâne où dégorge le sang brûlé du cadavre et la bâtardise de l’encreux des signes, cristaux d’ombre sablière comme l’hémorragie interne où le noir de la nuit avale les dernières lumières éteignant l’espace jusqu’à la convulsion de la matière...

Et l’emblème où vient se ranger cette matière octogone comme anneau de la vacuité initiale du solaire entre deux nuits à l’en plus du sourire ouvert du manque qui repasse l’être à l’écrasement de la lumière...

Amarrage carnage où cratérise le corps-corps

l’à bord du miroir

le raclement du double

lait de cendre dans l’eau profonde...

Les dernières miroiteries suspendent une bulle de gluance qui est l’astre au circuit fermé de la matière comme une grappe éclosante où s’encrâne le néant, l’emmoulement sur l’osseux grabataire...

Les formes coulissantes, les nœuds coulant de l’indicible, l’étau de langue avec cette fulmination intérieure comme un cadavre dedans secoué par la danse néantrice du vivant néanté

qui est l’emprise

le dégorgement suffocatoire

l’étreinte de la glissure comme la glissière de terre...

L’à blanc de la mouvance, le manège des désastres dans l’étoilage de la tête d’où saigne l’entêtement, cette ténacité de l’agrippage des nerfs jusqu’à l’incandescence carbonisatrice de la langue dans son trou...

Arche d’ombre aux vociférations de l’engluanté et ventousage des engloutissements dans le tourbillon hallucinatoire des cibles où le dédoublement fait farce et ouverture de fosse comme défosse à son vertige, comme une avancée sur le vide d’un corps de nerf qui palpe au bout l’anneau dévorateur qui est la vacuité irrémédiable engluée dans le noir de l’immense...

Là où se convulsent les respirations du dedans, là où valve-vulve le dernier cabrement de l’atroce ultimité du secouement enrâlé de la conscience dans sa remontée forcenée qui torche et tombe dans la tenaille des nerfs, dans le barbelé des gestes béants, dans l’éventrement visionnaire, dans la voracité de la plaie et de cadavre en cadavre qui s’enchâssent jusqu’au corps qui n’est que le moulage de cette douleur-là, de cette douleur sans confins et qui a pour elle l’éternité coagulée dans ce moule où ventriloque le poignard interne qui remonte dans la langue par le glapissement calciné des signes de cette nuit sans issue aux glaciers de l’emprise.

Ainsi le cadavre s’accroche à la paroi

saisit la gorge

s’agrippe au corps...

Et la perdition horizone de toute part,

le baisage de la mort rencarde chaque forme d’ombre dans les coulisses nuptiales du sans-nom par la carbonisation enlanguée de tous les signes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’écriture

c’est

l’osserie des signes où danse l’hypnose des miroiteries de la conscience...

 

À l’osseuse du signe

origine à l’extrême

emprise qui demeure à l’externité

sur souffle suspendu à l’à blanc

comme soufflerie f & m sur vide

où le geste cisèle d’un encrement et d’une remontée des nerfs

les signes noirs de la contre-lumière racinaire

 

coursier dans l’éperdument

hallucine et repasse à l’autre

internité des glaces aux flammes

aux cratères des miroirs

aux assises mêmes de l’emmurement où les visions

s’écrasent

raclent au sans

et sens jusqu’à l’assise qui renvoie l’égare

des stations extrêmes

sur le miroir incendié

les nerfs retournent les visions densifiées de l’approche

bulle base

écho mort

et centre intenable à la brûlure de l’arraché dont la lumière noire cratérise le myriadaire du mirage des signes aux vibrations de l’osserie écrite

tenue

absence à main

en main

os elle-même

legs d’ombres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au noyau du vide

une remise au centre consigne au silence...

 

Une tombée de signes au dégorgement de l’angle-mort

bulle tête qui s’impasse

descendue dans l’agglo d’une gluée d’emblèmes

où un cercle de chute

croule en lui-même...

 

L’ultime encore bavarde à l’écume

au sourire de l’anneau comme des remous sourds qui s’étendent à l’entour de la fournaise des nerfs comme mal blanc de la criée des flammes

et nœud de sens qui s’indénoue du corps

car coule du nœud de soi-même entre le nul qui se résorbe d’une mise

s’englue à glas du rien aux rumeurs de l’emprise

nerf au centre du signe

dégorge l’anneau du vide

bulle sablière du néant

ricochements d’échos de l’internité dans la paralysie des chutes

dans la brûlure des ombres

se déchire d’inscrire dans l’anneau de conscience

la dernière lumière

un gobage

une engorge

une coulée de vertige

au sans où l’encendre

cercle à l’extrême à l’absence

qui déploie une splendeur brûlante qui ci-gise immobile d’un nul ne va aux huisseries des cordages d’une pendaison de l’immense...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nouvelle danse des morts...

comme tracerie des silences assigne la brûlure des hypnoses qui cratérise la miroiterie et s’aveugle au sas dans la course de l’osserie...

 

Le pire

du signe

à l’égare...

 

Les visions du delta des veines à la contre-forge des échos où respire l’emmure

comme du buté coagulé dans la matière

sur le bloc massifié

une levée

une coulée

une surcharge de l’ombre sous la brûlure du regard

crisse le dire

nerf le rire

et voue le noué

et débulle

et débâcle

et gargouille les stations du corps où cratérise le trou de force soufflé

d’une tête

siffle

entière

aux bouées de chairs

et s’écœure du signe qui s’ouvre d’une carbonisation de l’os aux lumières racinaires dans la langue rotative des gluances

à la poussée des chutes et neige à la came des signes des encore dépecés de la buée

matricés des nerfs

nœuf de glas

glaise dans la respiration glacière à l’axe de l’xième

à l’arène qui s’écoule au double

ensable la nuit dévorée de l’enfin à la glissière des nerfs

le passage à l’œil aux lèvres du corps où les signes s’encrent de neige dans la blancheur qui s’enflamme...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’œil

désastre de l’os

vertige et roulis des lumières d’un crâne au tirage du souffle renversé

hagard en sa profondeur

avec sa titubation

son ébêtement où se cristallise sa suffocation dans l’acier poitrinaire

 

au retourné

la triperie

le dépeçage

l’osserie des signes comme des roulures

comme des ricanements dans l’entre-deux des cristaux du crâne où lacte le cristal de flammes

 

flacherie où torche le craché du paquet d’ombres qui secoue l’enrâle et dépacte du grummellement des glissures

désosserie du crible

bardö du baignement

couine la carne

crassée

jappe nerf

du qui calte

comme du

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Danse et danserie

comme l’osserie aux désordres

avec dans l’agonie une levée d’intense

comme une ruée d’ombres

 

et dans la coulisse

la langue s’agite au trou

la grappe respire à peine

le glauque reste au dedans des matières accroché dans le glacier des chairs comme une coagulation indégorgeable du bruissement poitrinaire

 

déchirure noire de la bouche d’ombre

avale l’ossuaire des signes

à la danserie du mort

au rythme de la carbonisation du vide

dans la néance

un corps aux coulures du plombage de l’emprise

aux extrêmes de nerf déganté du souffle

aux chairs internes des miroiteries des échos de mots

jeu de nœuds à franchir l’engouffrage

des coups sourds

où l’osserie racle la doublure intérieure et ricoche dans l’anatomie gluante

dans le glacier des lumières enterré dans la glu d’ombre

la langue remue dans le signe

à la glacerie de l’œil de derrière les choses

et son vertige qui dégrappe à l’angle mort des gluances

et s’affaiblir dans la poussée des passes

sac en sas

dans les traînées

dans les parois noires

l’extrême conscience

l’incendiaire de la forme

se décroche

loque à béance…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une gaine de fer

où masque cale

ventriloque bulle dans les nœuds de nerf de l’entête

cristal d’extase

multi-faces et multi-signes

iceberg de lumière

aux réanimations des tournoiements de cristaux où dansent les flammes

 

derrière l’immobilité du signe

la ventouse dévoratrice de sa respiration

une couronne de neige au lactage de cendre dans la terre et une coagulation d’ombre qui est le retour

où remonte le trou du tumulte

néante l’incision de l’ombre

 

le signe se gorge au dehors

et dévore qui erre en lui

 

le labyrinthe rumine et le sens ricoche dans l’angle mort du miroir

aux nerfs des dernières lumières

carcère de toute l’absence sous les lèvres de l’agonie

où l’écho des râles englue la langue

gavages de la cale

et défosse du corps dans le cerclage noir des signes comme l’entour du vide

oracle de glace

où raclent les cristaux de la gaine de chair

et arc de nerf central dans la gluante

et cagoule la face dans la traîne renversée en elle-même engorgée des ombres comme une roulure au noir du miroir

qui s’encale au plombage des signes et aboulent dans l’enfin de la coulée

aux nœuds d’instants comme des anneaux entiers de neige...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De la lumière désastrée et détextée des saisies

réfracte de l’intra-danse

qui s’écrante sur l’engrenage incendiaire

écrasements et déchirements internes

fournaise de lumières

sigle d’énigme de l’extinction du lointain et

extrême

et délivré dans les cercles du silence

et du centre des échos

et de signes aux travers enflèchés

du centre au redire l’aucun

qui bascule de la déchirure

et s’encre

et se pétrifie

moulages

empreintes

d’une béance pétrifiante source de chairs

cliché de nœuds

lacunise dans la tension

et œuvre aveugle

masquage à l’image

cache langue à l’en plus du double fondé dans l’espace

inscrit aux extases d’hors-langue

l’indemne

à son tour voué à la béance d’en-langue qui œuvre à l’extrême dans la doublure d’ombre...

pyrosignes de lumière noire de l’entièrement

dans la vacuité centrale de l’indicible du trou de tout au raturage de vocaction dont le retrait spectralise dans la dentelle pétrifiée des signes de la relance du désert de la chute d’ombre...

se massive

se surcrise

dans la blancheur ouverte de l’acte et de sa coulée nodale

d’une réinscription à la pupille de l’origine pour réadhérer dans la voûte de nuit

s’y réembourber en quête de l’indélivrable dans l’ombre de l’autre indélivré où le regard verticalise la chute des signes au-delà du bord de l’illisible vertige

totem

tombeau

stèle

où le vide syncope la face comme un miroir noir…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la chambre vide de l’empire central

avec de l’être au hors corps de la danse

où l’une l’autre ombre dans l’aucun

immobile où le noir s’étend sur terre

où l’ombre ne se relève plus

et dont la terre est la nuit de l’exténuation au baiser de l’amnésie où le corps s’engage aux signes

signes qui vibrent de l’infini des brûlures et du brûlage de l’écriture qui immobilise à l’externité le rouage au principe des conte-forges où les miroiteries de la conscience se tordent à cette dévoration

à cette laisse de traces et de cristallisations de lumières noires dans la battue et le battage

l’orage solaire

l’écume noire de la lumière remuée

et des couronnes de flammes comme des échos qui se répandent dans l’entour

déferlement des cercles dans l’étau noir de la dévoration

où l’unfini s’écrase

comme un noyau de lumière et de tourmente

comme la conscience de brûler dans le noir du vide

où se suspend l’écorce de feu de la bulle

nœuf vide de l’astre immobile

qui illumine la turne

où l’ombre tombe

cendres et neiges

aux noirs de l’hors

va corps

empreintes de glace des cristaux de signes écrasés dans les incarnations du glu-carne débordés du crâne entre la voracité et la proie où crisse la griffe dans la neige des nerfs comme l’ongle dans l’ombre

glacier osseux

corps de plomb

fer de signes

le craquèlement des béances aux coulures du sens

le coma de la matière

l’algue de lumière...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au rouages de la terre

les signes se désagrègent et la conscience rumine au dedans comme sablier du double vide à l’écoulement des confins

rotation du broiement au centre de la nuit et adhésions des absences glacières où se coagulent les signes du centre de l’ombre

d’une fin de sens

elle seuil

d’hors corps

à peine forme

immobile

derrière l’engluante

la matière interne au poudroiement du dedans cratérique

où règne le brasier des signes comme des danses de morts

comme une cadavrerie de signes au miroir basculé de la conscience où l’ombre gobe l’œil dans le vide du trou de boue vers la reptation extrême de l’emportement comme dans la face d’un miroir sans tain aux lumières sans source

se dévore aux signes qui tombent dans la langue

steppes froides

trou d’enterré du moulé dedans

sous un plombage inexhumable

où gicle l’incarne et se déchire du sourire de la levée interne dont le centre brûle dans le cratère de l’étreinte

aux couronnes des échos

et dans l’internité

s’y glisse

s’y éclipse

lance de lumière qui étale

qui alterne au vide

et s’irise à l’anneau dans le délayement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les saisies carboniques à l’anneau

 

langue nuptiale

cratère de lumière

crâne de cristal couronne dans la neige

et les signes à la cible dans une phosphorescence des lumières noires qui tiarent la lance des vertèbres

 

bulle emblème

contre la nuit

dedans s’enrobe

la langue de l’ensoi

la sablière de craie

embue à blanc où l’absence

abouche à une vacuité qui afflue comme un déferlement aux engrenages de la meule poitrinaire sur la crémaillère du trou

la langue creuse et saute en cible carpe dans le miroir noir

où s’écrasent les signes

abaque de râles

tringle de vertèbres

avec les ailes membraneuses du sablier brûlant qui bruissent dans l’ossuaire

comme maracas d’os

vocifère dans l’écume

gaine où bilboque

déferle du suffoqué

langue aux draps noués comme à la nasse des râles

face et froisse glacière

et relangue au love crâne dans le dehors retenu à l’insu d’inscrire dans le vide de la projection avec un dispersé

qui se lâche à l’anéantissement

et miroite sur le noir de l’invu

dans l’ombre des signes vers l’issue immobilisatrice du vide

dans une rumination des lumières

dans une trouée de langue

où gicle l’aucun

où s’éternisent des rumeurs...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans L’ÉTAT DU CERCLE

la ronde des emblèmes

les lanciers du signe

et des traînes de nerf

dans la brûlure au corps dévoré du mirage

dans l’échiquéanité sans issue

où la mise en terre emporte les têtes

trousse les corps

aux forces brûlantes qui entrouent la conscience dans le tremblement de la matière

comme la traversée du vertige jusqu’au centre de la rosace

et qui remue à peine des chairs

dans la neige de l’emmoulement des signes

dans cette déchirure de lumière il y a

des fracassements

des carbonisations de signes

qui ricochent aux miroiteries des dévorations

qui froissent la face

et où la langue sabre

par la grappe des nerfs

et se déchire du clin d’œil noir des actes nuls aux envers

dans un dégorgement qui relangue

aux signes d’ultime

dans la brûlure du bord

où le mort agonise encore à défaire le puzzle de son retournement comme une hydrocution dans le vitrail

où la coagulation d’ombre déborde

dans le broiement circulaire

ventouse entière de la forme

déglutrice

de l’écrasé dans le miroir

ricochement des cristaux

fragmentations qui se perdent dans le rideau de sang noir de la blessure...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À tourner

toupie au pire

outrechair et crevasse d’y tenir

 

roue du rite

battement du hors corps

tournoie en lui-même au centre vide qui le fonde sur les roulures de la langue entre engluement de lumière et déchirure de l’encrage

dans une tombée au bas de l’espace

 

à l’infra-noir

 

chute des signes sur le bord de son propre vide

éther du silence dans la vitrerie

d’une station à l’extrême avancée

d’une coulée dans l’immobile aux archives des lumières

et

spectres

larges

aux forces des nerfs

aux enneigements du tracé

s’éloge la disparition

l’avènement

par cercles et cycles dans leur raclage

et engrène à la brisure

jeu de cirque

où se chambre

du cœur

tremblé de l’œil

sur le crissement de l’espace

à bout de force de s’inscrire

à l’ultime

voracisé

inclus dans l’ombre caverneuse des galeries de la langue

langue de glu et glaise à carne

au glas du délivrement

où craillent les derniers signes du vertige

du bord blanc

os de craie roulés du rivage

comme des encrements du crâne

à lire l’os dans le faisceau fracturant des nerfs

au vide analogique où s’inverse le néant d’être en l’étant du rien

comme le dessous de silence des masques

dans l’excentrement

au pire

désastré

d’y tenir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rien

de l’enfin

terminal

aux caténaires de nerfs

volcanise dans les encordements traînés du corps

qui se chrysalide

au bord blanc

râlant

raclant

à saccages et bâcleries

au four convulsant des formes

et de la descente aux cendres

et un lactage aux crassiers

ventouse

tout l’à bord

de l’englouti né

comme à la croisée des regards

où s’ouvrent les galeries béantes du néant de la dévoration

d’un vide par un autre vide avec le vertige absolu des retournements de lumières dans le bouclier noir de la pupille

comme un passage de la nuit dans le miroir

voie du vide par le centre de l’immobile

du retour des signes dans la profondeur

aux roulis et roulades de langues

avec un clou d’incandescence dans la croix des lumières

et de l’incarne

remuante

qui danse encore

comme les signes

dans la travée de l’encrage

aux serres des voracités qui dégorgent

à l’entier du corps

de se mouler vide

dans le cercle de l’internité

où se coule la forme

où se néantent les signes

à l’immense

dans la glissière des soleils d’amnésie qui roulent en eux-mêmes à l’extrême...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Danse d’encre

chocs dans l’espace

traits

arc du geste

décochement

le signe maître fuse

des faces des têtes

dans un surgissement tétanique

un état volcanique du signe

 

et des assauts

sur l’eau-miroir avec les coulées

giclures

chutes

cercles

cerclages

raclages

couronnes noires

déboulements latéraux du trait d’encre

fusion du signe et du vide

déclenchement hallucinatoire

où la vision s’encrante à l’espace

 

l’encre ceinture le blanc et le blanc passe os

ossement du crâne

et du noir se perd

et de son mouvement qui s’emporte dans l’espace ce sont les volumes de la carne

des chairs répandues accrochées

sur l’osserie comme des visages

mais aussi se crèvent comme des cratères

crevasses à l’extrême

où la face est comme saisie d’un orage d’encre

genèse éclair

clarté noire

danse de guerre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l’écran du visage

glu de sens

la bouche au noir et rouge comme le sang du captage

grade et dégrade

et amarrage à l’angle

 

des voileries dans l’effeuillage

où le regard

s’égare

s’effare

danse-transe

vers l’arrière peau du bâclage dans la glissure

vers un squelette de fer au nœud de sang

qui caverne aux vertèbres dans une sonnerie de levée de corps et des entêtements

barbaque des mots

contre l’os

où jaspine la gueule

où la mâchoire poudroie

et ricoche aux legs

aux états

étaux taux

totems

comme les demeures béantes

et du nerf qui s’en retire

squelette qui danse le vide immobilisé de l’état

comme une verticalité dans l’esprit

au cœur du tout imbattu

voilage rouge

voile de sang

à la levée de carne

l’opéra des signes dans les flammes

vibre

zèbre

s’extasant

s’auto-suture bulle au monde

station des maintenances dans la langue

encoches d’os

d’huis

comme une giclée de signes dans l’œil encré du seuil

une saignée des instances

aux nuées déchirées dans l’immense suspendu

comme une éternité sans regard dans le brasier du crâne

 

signes de glace

dérives des sangs

et

avis de mise quand choc de chairs

à l’octogonie interne

miroite aux matières

à rebours total de la langue...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l’état du coup de grâce

il y a centre aux limites raclées du bord

sous les lumières lourdes de la brûlure

 

plombage de l’origine

où la respiration est le broiement

l’avalement

et la déglutition entière du corps sur le débordé du corps de la carne

se cristallise en lumière de glace aux encordements de la nuit

 

et le corps

cloute dans le couronné du vertige

comme une osserie de fer au rouage

et secouée cerclée

dans sa cavité où s’encarne la lumière

et cadenassée des cercles de nerf

et enviandée de glu coulée d’ombre

et remue

crebarde au trou

déglotte

déventouse

déglousse

déverbe

boue dans l’interne

coulisse l’angle à cale

et la langue des nerfs

cabre

sabre

siffle

souffle

au sac

noué

voué

roué

qui déboule du bord...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le noir originaire de l’astre

des pétrifications de signes écrasés dans l’encre

éboulés des nouages

écroulure optique dans la chicane des signes

à la scène des flammes

brûlés dans le délayement des nerfs

 

les lumières s’écrasent dans le brasier du signe

 

un dénouement d’astre

revenu dans la zébrure déchirante du sens

à l’exténuance extrême de l’inscription

comme la déchiration de l’espace à l’encre des lumières dans un ciel qui se délivre

aux glaciers des étoiles

texte des confins

chute des signes

comme des prismes d’ombre d’ostéomancie

dans la hiéroglyphie solaire du vide

dans les orages de lumière noire

l’énigme du signe

aux textures végétales

aux brisures de pierres

aux cristaux de neige

archives jusqu’à la poussière et la cendre

avec les volcans d’une langue vide

d’une langue pétrifiée dans le cercle solaire

où la tête fuse et s’engorge...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En

tête

loge d’os

et béance

logeuse à l’engorge

grappe de crânes dans l’ombre rétractile

angle vide aux enneigements

surdité

et règne d’internité intense

comme danse au décor

dans la lumière des morts

dans l’arène

écoulement à l’extrême bord

s’encre à l’écran

décrachements

échos d’encre

dans le talc

et la cire

l’unicité du sceau

geste

et mutité de l’effrondrement de tout le corps en sa langue

où demeure

dernière

la volonté de l’instant

à la coulure du pointage…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Écroulement de l’état du signe

décombres d’encrement avec la gestuelle osseuse du mouvement des nerfs dans l’espace arraché racle jusqu’à la cale de l’état

crispe

les drapures de la nuit

dans l’écoulement noir qui sombre au bord dans le couronnement du néant

crachage

et avènement terminal de l’extinction qui glisse comme une rive extrême où bascule l’état de chute dans le glissement de l’entre-deux

coulisses d’ombres comme le cisaillement du geste dans son retour

la travée des atours

sous l’os du signe et la crépitation des nerfs dans l’arc du sans

bave à l’absence

le royaume

lice dans l’abysse

à la nef

où se crucifie la lumière

et les ombres d’agonie

descendues du désastre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la suffocation noire

la poitrine

la battue pulmonaire dont la virulence tanne son mort

bave langue au surcode du silence de la stupeur de n’être rien et de naître à rien

et de se tenir plombé dans l’immobile

 

cercle de cendres dans le clos de la calcination

tel un retour au trou entre la boue et la carbonisation

sur le cuir

sur le fer

et des balbutiements craquellent comme des vertèbres

et la chair se love dans l’osserie

une osserie soudée

qui s’avance et traîne

et tracte dans les signes les grimaces d’encre dans le babouinage

tresse de forces

bulle coulante de l’âtre dans la roulure du néant avec d’intenses bousculements et basculements à l’extrême bord

dans une densité glaciale

nouage tétanique

gave et réside dans la profondeur de l’état à la machinale dégluante sur la perpétuité d’un retour dans la lumière

se recercle au noyau labyrinthe des miroiteries

au crâne qui chancelle

bloc et grelot

sous cuir

entre mot et corps

mort

en loge

niche

et tourne à vide

aux marbres

dans les signes faisandés qui sont les échos du crachement terminal de l’extinction...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La levée des corps, le relevé des morts, la langue...

 

dans la traînée

à l’encore

à l’encré

des roulures noires

s’encavent

s’enneigent

 

percé

ouaté

coagulé

détenu du trou

dans les cristaux

dans les prismes de l’envers

dans le bavement

bulle de la danse qui roule aux charpies des râles

aux glissières de la comédie de la mort

danse d’os dans le cadavre des anneaux

dans le nœud de glace des matières

 

valve à la chair dans la brûlure

coulure de plomb dans la couronne de sans

dévore sa lumière

béante

langue

bande

raide

roide

à la rayure

sa gerbe de neige rouge

œilleton du dedans

trou dans l’aboi

ventouse de glu où glousse la plomberie du passé

du bord

dans l’intenu

raclage dans la mise

crevure dans la masse

comme du décarné à la rouerie des glaces

le glacier d’encre

la cale grabataire

la table d’agonie

dans la déchirure des lumières

une carbonisation béante aux anneaux noirs

 

encadavérise du dansé dans les ailes de l’agonie

et glisse les corps

aux roulades dans l’écume...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la nocerie de l’avènement

le sans volcanise et délivre le broiement aux anneaux de lumières du cercle des épreuves

à une pesée d’entre-deux des grappes de signes dans l’écrasé des nerfs

bascule à l’extrême dans l’arc de volonté qui dénoue l’à rebours

bulle de glu du miroir d’internité

dans la glissière des lumières où s’arbre le sac

boule de carne comme un roulé au trou

le sourire l’autre de la matière

le tracé des effondrements du sur terre

de galeries en galeries

de sapes en sapes

de passes en impasses

aux éboulements

aux trouées

aux plombages

avec

la marche du corps

le saut du corps

dans le brouhaha des suffocations

où le sens perfuse

où le sans perfore

de tenir

dans le corps aux abois

dans la glu des efforts

dans le désespoir d’une saisie à l’abattement du royaume de glu de sang dont l’engorgement coagule les échos

 

de la suffocation déchirante

à la déchirure de la langue

 

glu noire aux lèvres d’aveuglement

croix d’os au nouage dans l’arc de transe

nerfs extrêmes aux lumières du centre béant

gloussements de carne

des glacements de signes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coups d’os

peaux des morts

tambours...

 

et les s.o. d’os de l’embarquement dans la coulée noire de l’espace

où les morts s’aquatisent

dans la langue glaciaire

dans l’annulation du miroir

retour reptile au trou

à l’œil

dans le reptale des échos ralentis

aux battements

aux raclures

au passe-passe

bal d’os d’engrenages

un mixage des brûlures

en pire

et pris

du vire au vide

rire où signe à même la matière dans l’angle mort

de cette matière l’encloue d’écorche

griffes de fer aux auras gluantes

de la paroi noire des lumières retournées où brûle l’octogonie

de l’envers

gong d’agonie

 

dans le trou miroir la roue noire coagule le blanc

brûlé retourne au trou et maugréé sur les raclures du cercle

nœud coulant de la bulle de glu dans l’englu carné aux galeries du cerclage des râles

dans la travée du trou d’encre

s’écrasent des brassées noires

à l’âcreté de la carne...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La danse d’encre embryonne et chaufferie dans la bulle

coup de boule d’os à la loque de carne

à bac de bave dans l’encavement noué de peau

aux enchevêtrements des sacs

aux stations de conscience qui se tord dans le dégluement de la face

coulée noire d’auto-perfuse

dans le débattement

dans la cognée

dans l’arrachage

sur la civière de l’espace

dans l’internité de la suffocation

galerie brûlante

verticale du vertige dans le ruissellement des gestes

comme des battements de bras et de jambes dans le silence

et des torsions de tronc dans la chute

loque d’écrasement

malmenage

à bout de force

testamente

perfore

traverse l’épaisseur de carne interne et fuse dans la paroi qui s’étoile

 

dans la déchirante centrale

langue au bloc

pantin de nerfs

coagule au cœur de l’exécution

au nœud de l’absence et de l’origine clouée dans la matière

clou d’encre dans la carne

dans l’arc de force de la béance

arche et forge du trou

cendres de l’encre

urne de la forme

dans la coulée dévastatrice où le signe a le sens du désastre

glisse au grabat de la glace

les nœuds de carne de la station des morts

le remuement de l’os dans la syncope électrique du centre

basculant l’ombre de la remise

ronde du défilage des passés dans l’écrou...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a des épaisseurs de béance comme des membranes de vacuité dans l’état du cercle de la nouvelle danse des morts où se déverse de l’internité qui irradie l’infra-noir des lumières et tétanise dans le blanc articulaire des signes à entrer dans les cendres...

 

à la relâche d’inscrire au décalage de carne

dentelles dentales des remâchements comme des broiements ruminés

aux défosses des faces

l’à vide dans l’égrènement

où s’encreuse le tracé des blessures

soc de proue

souque les roulades roulis et roulures dans le sans face

clavier de nerfs du lame-hache où les armoiries brûlées

s’enclavent dans la verticale

signes de déchirures noires où paroxysent les anneaux qui se tendent dans une chaîne de suffocations

où coulisse la douleur dans la torsion

à la saisie roide et raide au noir de l’aveuglement

ce noir qui convulse et crevasse à la centralité

dont l’envers

perd

s’écoule

s’écroule

roue de fer du cerclage à la désertion terminale du rabâchement dans la gueule osseuse

où se fixe le tombé du signe dans le broiement de la travée

carbonisatrice et de la stupéfiance

aux mots des morts

et mort des mots

comme clouerie des signes

et se taire

s’enterre

dans la glissière

ni vie

ni mort

mi-vie

mi-mort

à la tenue d’une saignée de la lumière des nerfs

à l’entre-deux

à l’antagonie du signe et du vide

à l’embarquement de la presqu’île des morts

dans la couronne des lumières noires

royaume des replis de la nuit et sa saignerie dans l’internité

derrière la miroiterie des représentations

en deçà des coulées noires

à la blessure

bouche

bavante

le glacier traversant

leg d’infra-noir des incarnés

des miroirs glaireux dans le dansé

comme coulure d’une poussée glaciaire à l’insu

fonde l’écran de plomb de la pupille

au silence venu des confins du broiement

coulée poudrière dans l’osserie à la béance osseuse du crâne

où clapote la langue tirée dans cette coulée

au centre de la coulure

la roue de la langue

écoule

des linges des morts en langes d’encre

sang noir des internités

des ruées de danse

roulade du cercle

signe dans le signe

et signe encore

à l’intérieur de l’intérieur

encordement à l’immense

la démultiplication au coulissement de l’éternisation

à se déchirer

dans le déchirement

dans l’annelement

ténia dans l’œil

dévore l’œil

et nulle chute plus bas qu’au désastre dansé des signes qui se déchirent dans la poussée des anneaux

coulée des nœuds

dans le trou de l’agonie

dans le boyau du râle

dans l’ultime gravité bordière

dans une langue brûlée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l’octogonie rouante du vide épaissi

un arrachement

aux tenailles

électrise les cercles du déchirement des brûlures

dans la lumière

de l’incarné

à la coulée des raclements où ricoche l’osseux

traîne têtes et basculements d’échos comme un radotage dans la bouche noire des suffocations et dévoration des matières glaireuses d’une langue retournée dans la glu des envers au plombage de la chute

et chuchotements des morts dans la blessure des lumières de l’encre

brûlante

prise et proie des roulures aux anneaux traînés de la béance

nœud de bave où salive le cercle

ombres de danse où se paralyse la paroi

le dévoratoire déchire le poitrinaire

déchiquètement des nerfs et raclement des clous dans la bouche des choses qui glissent dans la couronne caverneuse

cerclage des confins où vacille la retenue glaciaire et bascule la poussée des saignées noires dans le vertige

étreinte de la matière où le corps et le mort s’écoulent dans un broiement qui étoile les envers à l’extrême de la mise de l’engagé dans la coulure de l’angle

le coulissé

le carbonisé

comme dans la glissière du crâne des miroiteries où coulissent des râles raclés comme des rires qui fusent dans l’encrement de l’éternité...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un madrier de signes

comme un livre

déchiré dans la verticalité des nœuds de corps

nouages de la boiserie dressés dans des gaines de cuir et enrobés de cordages aux poulies et glissières de la lumière noire où se superposent des crânes dans la clouterie du totem

 

comme des levées qui stationnent dans la terre

une chapelle de vertèbres à la galerie dressée du souffle

colonne poitrinaire encielée dans le vide

 

aux clous

à sa mise

l’accroché où dégorge l’écœurement de l’encrage et l’axial de la levée des clartés

 

des bouées d’encre ballonnent des bulles qui surnagent dans l’espace effondré de la conscience et encrent l’axe aux roulades des brûlures du vide qui surgit du déchirement et s’évanouit dans le signe à miroir

 

et s’éloge

encore mise

dans les niches verticales

dans les chevrons et drapures

étoffes de la bouche et dévoration du signe où castagnent les remâchements

les soulèvements secoués de l’esprit dans les chutes d’encre où le corps glisse dans le corps de l’extase

comme une éponge dans l’état liquide de la lumière

à l’aquarium du déluge d’encre

incarne l’épreuve et se volcanise

en bulle vide et bulle d’encre où flottent les charpies

où se troussent les lèvres

où s’ouvre la gueule osseuse

où se tord la langue de nerfs

où s’encre crâne dans la coulée des bulles de bouche

en gyrophare et pyrocrâne avec de l’encre noué à la déchirure et la saisie au glacis dans le glissement de l’abattu à se défaire aux anneaux

des carambolages de lumières

des lumières qui périphèrent aux lâcheries

du prie et du supplie

dans l’entrée où se tordent les orages

 

au centre d’exprie et d’expire de l’esprit totem

aux doublures du bruissement des morts dans l’écume de l’inaudible égrène son chapelet de bulles bavées des tréfonds de l’agonie des confins du vide

derrière l’assourdissement de l’extinction de la lumière

dans l’étagement des trous du vertige

dans la trouée centrale de la langue

dans le cercle soutenu de l’incarné

dans la carne des lumières noires où braille le rire de nerfs hoquetant dans le saut du corps sans prise

 

à la désagrégation des signes et glissement de cendres de la doublure qui regagne la glissière d’une pesée des nerfs dans le balancier respiratoire

crève le sac des mirages dans l’hémorragie interne

à être le respiré

à être l’écume de la brûlure

à être l’algue de l’encore

à l’arrière monde de la coulisse dans l’empilement de crânes de l’ascension dans le centre totem et total du corps...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a une levée de pierres

totems à l’origine comme les signes absolus de cette origine

comme une lumière délivrée dans la grandeur de la chute à la trouée du délivrement de la chair entrée aux prismes de l’envers et un sertissage de l’internité dans la blancheur à l’œilleton solaire des spires coulées de l’osseuse

 

l’axe madrier clouté de l’xième dressement dans la cielerie

signe sur signe

crâne sur crâne

dans le laque de sang et une gerbe de nerfs qui flottent à l’antérieur dégainé de la douleur

à la plaie du regard aux bords des lèvres de la chute

le bornage osseux de l’enroulement central des nerfs qui dégluent et s’alguent des douleurs de l’incarné dans les parois de la lumière avec la cale crevée où se tord le grabat de chairs de la suffocation noire aux multi-faces de glu d’œil dans la voûte du dehors sous l’abîme des dedans

 

de la langue

s’exagère

s’exaspère

madrier matrem dans la gaine

cangue d’où gerbe le glaire d’encre

 

tau d’ultime

verrou vertical

et des crânes par des troncs

et des troncs par des membres

porteurs de la boîte noire glaireuse qui bave les trous de la cavité

brûlage et brûlure des matrices actrices

comme un pal d’élévation de la lumière au trou de l’absence énième

 

perdre de l’être

dans l’anneau de l’œil

dans l’épaisseur des trouées

dans des trouées où s’annellent les angles morts

grandes loges

grandes niches aux passages d’encre

réduction du crâne au déversement de la cordée de signes sur le plombage de l’abîme

origine et terminal du refermement suffocatoire de tout le sac glaireux glissé dans les parois glaçantes

dans une pétrification verticale derrière la doublure à la crevure enlacée des glaces et englacée des râles et enralée à l’extrême d’un signe au cœur du crevage

 

coulure verticale de la béance déchirante d’où surgit un crâne

mort aux mots

grappes de glu qui sombrent dans la faille

crevasse où rêvassent les échos

chocs de blocs

ultième clou

au béant de l’angle voué à l’origine du signe englué dans le crevassement

 

le rendu des signes au vide entre le ciel et la terre

au totem des trouées

et excavation

comme rosace de déchirures dans une voracité cristallisatoire à la détention verticale où s’absentéise l’immobile

et dont le totem est une chute de signes dans la paralysie de l’éternité

un rassemblement centralisé dans la poutre creuse

madrier clouté de crânes comme un collier de bulles d’os

zébrage d’encre à sabrage

d’une trouée dans la lumière...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la miroiterie des gluances de la conscience

l’emprismage intérieur des œillères feuilletées

dans la trouée de l’œilleton

au frontal d’ombre tournante

à la cassure et craillerie de l’entrisme des percées

ruades noires du gorgement des matières de coulures es d’écume dans la roue tournée du totem

dans la croisée du ciel et du sombrement des lumières poudreuses

les voileries dans la clouterie de la voûte entière

le totem est un creux du ciel descendu au regard blanc de l’extase

dans la verticale convulsionnaire des signes par une clouée de lumières qui fulgurent dans un crâne

 

gerbe d’encre au soc du geste qui ferre et explose

aux méandres

du cercle noir

aux chevelures d’échos retombés

un déploiement comme une traversée des

arborescences nerveuses

dans la giclée du centre lentaculaire

dans une myriade de forces

dans un poudroiement cristallique

la sablière de signes coule dans l’écume d’encre

 

avec au-dessus de l’écrasement

la matière de la chute

es en dessous la dispersion

avec toutes les trouées de la tresse verticale du vide

du délivrement totémique à y maintenir l’esprit dans la mémoire des nouages et rouages de la conduction caverneuse

qui centralise le totem dans la brillance dressée au tau du corps

aux nœuds taillés de la pierre

où s’égrène un cairn de crânes aux méandres de l’incarnation

dans le ciel secoué de la chute

aux nœuds de lutte des envers et des saisies

aux foudroiements de la fin dans l’enrouement extrême de l’écho du cercle comme des anneaux qui roulent dans les gonflements de l’ombre

limite des nerfs au grabat des respirations

au-delà

crame

détraque

deltaïque des sangs noirs

à l’agacerie

à l’épuisé

d’une lumière dégorgée dans le couloir central du nerf

au gaufrage d’os et goinfrage d’encre dans l’angle mort du néant

 

stèle stellaire

totem total dans la suture

dans la crispation où l’être brûle au trou et serpente dans la conscience cravachée d’encre de tête

 

au pire

impassable...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a un couteau de lumière noire dégainé au cœur de l’être comme une coulée totémique dans l’échardement central du nerf de la doublure et dans le cuir suffoqué du tressaillement de la tête humaine comme l’aura crispée au dressement de l’éternité au vide du totem de lumière des visages de pierre

 

et la miroiterie des épaisseurs des trouées de l’osserie caverneuse d’où dégorgent des méandres d’encre aux nerfs de lumière noire où l’entêtement dressé s’érode dans le ciel comme le granit aux sables des mémoires dans l’ahurissement du soleil retranché

l’œil astre dans l’âtre noire des cendres

rimmel au bord de l’écriture déchiquetée

des ombres coagulées des signes et saignement des internités

coulissées de l’esprit dans la vacuité verticale du totem

arc de vertèbres

comme du corps

immobilisé dans le cœur de l’écrasement

une station générale de la carne dans la matière

barbaque dans les cuirs de l’œillère

caves et caveries du totem d’os

crâne et tibias dans le ciel noir du souffle des révoltes

nouages des brassées de faisceaux convulsés des signes encalés de la mort

dans l’os crevassé de la vérité

dans la brûlure du silence sur la coutellerie de la conscience

et la brutalité immobile de la pierre exsangue de sens sous le fer de l’emprise

et l’écroulement dans le couloir des désespérés

cellule osseuse des orages de lumières qui tournoient dans la roue de sang comme des meules d’écrasement et de déchirement des nerfs

dans la tour incendiée du corps de forces agrippées au bord du corps

phare de lumière noire des abîmes

dans la vastitude de la suffocation du sens

dans les roulures de l’absence

tout au bas

un ciel de sang carbonisé dans la conscience

comme le cratère

noir du signe gisant dans l’encre

meurtre désignateur dans la salle des miroirs

vitrail explosé de la lumière aux bris et débris de

l’englacement

ailerie de la chute des arrachements et enneigement d’encre aux paysages du néant

vitrification des saisissements

étagements de la nuit

clef noire de la voûte de l’obscur dans la galerie empalante de la langue baverie de la négation incendiaire dans les écheveaux de la lumière

au vide respiratoire de l’absolue internité où coulissent les lambeaux de la déchirure caverneuse

magma de gluances et lance de cette lumière noire de l’inadvenable

moulée du trou dans les anneaux de la trouée

crissure dans le déchiquètement des signes avec cette singerie du sens des langues dans la maniaquerie des cercles

à la bavure des crânes

à la couronne des crâneries

 

une mise à signe

repasse

dans le totem du silence

dans les rouages de la coulisse du vide

dans la déportation définitive comme l’évanouissement dans les épaisseurs de la béance

au noyau de danse à l’extrême d’être et couronnerie des royaumes de l’arrière lumière de la langue...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le corps replié dans la laverie de l’être

latence et lactage

larves de flammes lancent les signes de la tête de nerfs

enrouagée dans le totem au cercle du sens qui concentre le crâne

dans la moelle carbonisée aux quatre coins du ricochement de l’êtrerie des brûlés

et une condensation verticale de trous dans un crassier de vidages

comme une cumulation de chutes dans l’œil crevé du trou

qui délivre

le totem où se superposent des niches à crânes

miroir solaire où tourne une fanfare d’os

et les tambours de mort

sonnent cognent

cérémonisent le totem dans les anneaux de la vacuité avec cette sécrétion funéraire des trouées qui coagulent la substance de l’esprit qui s’y verticalise dans une rage d’encre

comme ce retour de l’esprit à la cristallisation noire des signes

dans la chute visionnaire de la déchirure

et l’état d’une suspension verticale aux tambours de foudre du vide

comme un glaive de lumière dans le glaire d’encre qui roule dans le crâne

nerf du ciel au foudroiement du glas où crève la nef orageuse

dans le cratère du retour au trou de l’esprit

et osselets de signes

vertèbres dans la gaine de cuir où tourne le silence de la roue du néant

et au centre

le totem est le livre illisible de la cité des signes

dans la révolte de l’esprit comme une galerie dans la langue qui brûle dans l’orage

bûcher de la forme humaine

où s’agite le corps dans le vide noir de l’espace

au centre des cadavres agités et dont l’agitation tourne dans la roue de la conscience où s’auto-bavent les faces convulsées du pire

dans le sans fin de la roulure

et où le totem est la couronne de nerfs du crâne de cristal...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le délivrement

coup de crâne dans la glu des larves

 

au totem zob de l’éternité dans les signes d’un tronc d’échos pétrifiés dans les moulages de l’absence

totem encoché de signes

comme les bouches de la plaie qui tètent le vide de l’intérieur

pour faire des bulles dans l’encre de la douleur

 

une coulée de la brûlerie du trou aux trous du crâne

dans les épaisseurs de vide coagulées comme une agrippation ossifiée au radeau de la douleur

et anneaux des signes dans les colonnes de la lumière prise aux nœuds d encre de l’orage

chocs d’astres dans le billard du vide où les corps glacés s’effritent dans les cristaux des rivages du coma

 

corne comme de la mort montée

état de suspension au bord du refermement

 

refermement du bûcher des nerfs où brûle l’esprit de la douleur

aux legs des poignards de la couronne de la mise à vie

où glisse la galerie des enfers

crâne aux aveuglements des lumières noires dans la chambre osseuse

où des clous entêtent l’engorgement

où s’écartèle la conscience tendue sur le trou dont le totem incendiaire remonte dans l’indégainable des signes

 

origine d’une giclée de néant coagulée au centre de l’être

dans la fièvre noire du trou de la lumière

dans les bois taillés de la douleur venue des confins de la douleur stellaire et descendue dans le totem labyrinthe contre la paroi de croix

de bois

de feu

de fer et de mort à la croyance du retour des morts dans le sac de cuir noir

 

et dans le trépan se forage au crâne le sang des signes

les bains de nerfs

et le tombé se révolte dans le gouffre de l’être

ce gouffre qui tombe dans les anneaux de la chute

chaîne de vertiges dans les battements du cerclage

coulée hémorragique de la douleur où roule le rocher contre le rouage moulé des matières

ratières et rites du néant

où pochardent l’escarre et l’affre

crâne dans la trouée

voracité crevée entre le plomb et l’os

à la sonnerie d’un cri au centre dans les étoffes dépliées de la poitrine qui se déchirent au dégueulement d’encre du crâne

et dans la voûte un tremblement secoué des failles de l’origine

du signe perdu de la vérité au creux vide du cri dans l’arbre de nerfs

 

une poussée aux éclats

lambeaux des signes à la déchirure des crevasses du vivant noué dans la coulée de la forme

dans la mimerie de la langue

ébouage au néant

couloir de l’extinction du tout-toute aux langues percées des tous-toutes de la touterie aveugle

dans l’espace noir des larves...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans une carne mangée et bue à la lie au brouhaha du trou

le corps de relèvement s’écrase dans le nouage des glaçures

et bascule à l’intérieur

comme de l’accroché dans la blessure

comme un étai dans la taie de la tête où se broie le noir aux conserveries de la langue

roulades de la cangue d’incarné au supplice de la chaîne des signes

et derrière la détresse agonique

la réversion advenante

l’écriture au silence de la mort

encreuse et engorge à bord comme une hémorragie d’orages au noir

des coulées dans les glissières

grandeur noire à l’angulaire

langue traînée dans l’étiage et la crue des corps

dans la porcherie et pocherie avec son rocher dans l’écume de lumière

et bruissement dans l’autour

ronde des barbaques de l’incarné descendu du trou mène à l’encore du trou incarné de lumières au brûlant de l’état de voyance

où une chaîne de damnés danse la mort dans la galerie verticale du totem noir des trous

avec des corps externisés aux convulsions des nouages de mouleries

aux anneaux d’absence du crâne brûlé d’encre

aux étagères osseuses

aux vertèbres et osselets du cercle des signes qui circuite dans l’ossuaire à la poudreuse des ossements roulés dans la saoulerie de l’inné qui se déroule dans la plaie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une incarnation

secouée dans les nerfs

dégorge

paralyse

et remuement interne de la tourmente comme le passage au noir de la démultiplication des crânes à l’ennichement totémique de l’esprit dans la terre

 

casier d’os de l’entreposement vertical

comme un étagement suspendu à la crémaillère centrale de la conscience

aux consumations des signes dans les trous de ravage et des torsions de lumière

 

les miroirs-crânes

réfléchissent le trou noir de la mort

et le regard d’encre contemple le gouffre et la marche des abîmes

dans une carnation qui s’inachève à l’entrée de la peau

mi-dehors

mi-dedans

incarné avorté de la matière à l’ampleur de la douleur

aux échos sans source du descendu dans la carne

fragmentation trouée aux myriades de la chute

aux casiers de crânes comme case à case d’os aux trouées des sens de la face

nature première de l’entour et du descendu dans les brûlures de l’incarnation qui est illumination noire de cette carne qui dégorge dans les cendres du corps à la création de l’ombre

rumination larvaire dans le ravage et la matière dont les écoulements tournent noirs sous la torche des forces de la poche d’être où se jugule le dénouement du vide

où la croix du corps s’immobilise

dans la trouée mutique

absence brûlante dans la matière

dans la béance noire du signe

comme l’œil instauré dans le trou qui immobilise la matière du révélé

à la force du trou solaire où l’être de matière est répandu dans les cercles et anneaux des chutes de la lumière

chaîne des cercles des roulures

cristallerie au noir troué

lumière totem

où le corps trou danse autour l’entour

et absence vers le débordement extatique dans le déversement d’une blancheur convulsée des nerfs où l’arbre de forces carbonise l’arbre

les anneaux de feu dans les cercles noirs de la conscience

se dégorge en méandres

comme un grouillement caverneux au bord de l’ossuaire des signes

et s’affaisse dans l’écume

s’agglutine aux gluées de la roue dans l’agglo de la suffocation

où se déchire l’encre

à manière des passes et passage de la matière

adhère au jeu du vide dans les masques du néant d’une douleur sans fond

qui bave dans la carbonisation des formes torturées des masques de ce néant

qui coagule aux nerfs dans le masque du vide et s’englace aux extinctions

comme des basculements dans la matière

comme des flocons de condensations de lumière

capitons dans la voûte vide au rouage des déchirures...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un dernier geste roule dans le retour des morts à la galerie des roulures

aux nerfs de la langue qui décharge les baves incarnées de cette coulure de la gueule atterrée dans la sève d’incarne et engluée des cercles comme engrenages des lâcheries

retombe du déchirement

lambeaux

loques

dans les roues de fer et l’incandescence de l’espace où se recroquevillent les nerfs lacérés de cette déchirure avec une carne glissée aux contre-lumières

dans la tournure du solaire avorté

engouffré dans la voracité noire

aux parois terreuses

aux pare-flammes des matières

miroir crevé du trou

comme la colonne âtreuse de l’internité sablière dans des carrières d’écrasements

dans le morcellement du cercle

où l’externité

sasse

abrase

anéantie

les insurrections du tau d’encre

du corps roulé dans les signes

boulier de sphères et nœuds de trous aux creux de l’esprit

qui rêvasse et crevasse dans les masques du vide

et danse aux battements des incantations

où la coulée vivante se délivre dans la cognée de l’extase

spiralée des forces de la forme aux cercles de l’espace

qui décoche les saisissements

et spasme le centre révulsé de la tétanisation des dégorgements lumineux aux rouleaux des forces noires

ravages de renversements internes

comme de la langue dans le raclage de l’osseuse

dont la voûte

déglue la carbonisation des souffles où s’érige le double qui respire à l’extrême la béance totémique

comme tau qui tête le vide et engorge de vacuité le crâne

dans l’arbre des nerfs cabré où s’encorde la coulée des matières

dans les galeries de la langue et l’adhésion des lumières aux roulis respiratoires des nerfs de la dévoration

raclage de cale d’être à l’étreinte convulsante

éjacule la saisie dans les myriades aveuglantes de l’extrême

et l’extrémité s’embrase dans les nuées roulantes du vide

des passes qui gravent la matière

et les cercles de fer du totem

dans les orages de nerf

les radeaux d’ombre dans la perdition noire

abaque de crânes dans l’espace déplié de la chute

glissière aux descentes des fers de l’étau dans sa gaine de cuir

terre des brûlures au baisage du brasier enlisé des tourmentes

et paroi glaireuse de la trouée où crève la glèbe aqueuse de la langue

qui se loge au trou du signe

aux coulées de la baverie

et roule sous la table des carbonisations

où rêvassent les larves de l’inadvenable

comme des engluées dans le cloaque des ruminations et du meuglement sourd de l’entour

et couronne de plomb de l’avènement au festoiement de la danse des morts

la trouée laiteuse de l’immobile

se cadavérise dans le plombage et s’endraine au noir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De la glousserie dans les cases

et des crevassages dans l’enclave terreuse de la langue basculée dans la gaine des vianderies noires

 

mémo des osseries glisse des ossuaires sur les parois durcies du moulage de la béance

moulerie de l’internité

fracas d’arc du tau décoché dans la creusée

soc à encarne

au charnier des lumières boueuses des corps

sac de viandasse à la bâtardise encasante

le crachat de glace de l’invective du mort

qui susurre entre ongle et os dans les craies du crâne

tambourine dans la rage des nerfs

dans la poche de glu gonflée de l’enflure pipée de l’origine

au cerclage de l’inadvenable lumière d’être aux rouleaux et roulerie délivrée qui dégaine et déglaire les signes où la conscience bavasse dans la soufflerie à la corvée d’être dans l’impasse de la langue

comme égrappage de crânes dans la lumière noire qui entrebâille l’os dans les nerfs où s’écœure la langue...

 

 

 

 

 

 

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