JOSÉ GALDO
LUTTE VULVA
Combien
de fois en ai-je eu assez de jouer au vivant !
D’UNE
FOSSE À L’AUTRE...
Songe
le choc
au gré d’envoi
faisan d’éphèbe
faïence des puissances
molaire
tuff
tarot des corps
grappes de saccages
hausse lacérante
trépan total
ongles en l’épaule et fantôme
N° 1
la balle au fond
ne sait boulier
si vain de l’onde
rames et lames
contrent et rongent
élimant l’affre
gueuze de taire
la goule
N° 2
le râlé d’agonie
enfile des robes
aborde boue
socle d’encode
verre d’achève
plaque d’escarpe
à deux corps de
corolle horreur
de l’achoppement
frontal et moyeu
aussi pâle feinte
— empoignade —
— imprononçable —
présente d’air poudrée
dans l’entaille diaphane
spectral dégorgé des sources
N° 3
ébouriffe
comme
au drap carpe
traverse
d’aucun répit
par brève
sape égale
irrévocable
toupie des feux
tiare du crépuscule
bruine rivée rame
de langes linges
N° 4
poitrine au rejet
giron cinglant
poussières composantes
— inexorablement —
désosse en l’octroi
tamise et tombeau
de fange à bouge
probablement sillonné
implant à décrypter la terre
jauge d’usurpe
grade à glapir
haute jacasse
l’outre-mort
N° 5
m’écroule
s’écoule
écorche étreinte
divers du voir
de neige affale
ses plastiques
vers l’en deçà
sans fond
corps suaire
de sa couronne
aux plâtras
comme d’autres bâclent
N° 6
braise blanche
vorace le fard
talc de chair
l’encuisse
naguère l’écume
de sa compagne
éternise l’agonie
balle de langue vagabonde
par cette fièvre des fosses
de crève alcôve l’extrême...
N° 7
vers
légitime
l’aspect
celui-ci
se
de
chaque terne
de sinistre
couche boréale
cratère d’huis
ovipare en thorax
au centre noueux
éboulement dévidoir
ventouse éloge par terreur pailletée en son œil
cramoisi, amplitude sur les brisants.
De perpétuels étouffements et une virulence
de la langue...
N° 8
de l’ode embolie
fougère d’offense
Profil humectant ses lèvres, crisse dans
une verticalité qui cabre et surface en meule à curter
au crible safari des forges dans l’abolition de la face, limée, pipée, blousée,
immonde en panoplies de peaux.
caillot nacre d’une gadoue
haute faune
morsure alentour...
Puis blanchie, infiltre les multitudes
de la main crépitée égrainant aux plateaux des balances.
N° 9
caveaux laineux
dévident insolence
de buter contre
dans l’extinction
centre voûte
par secousses
par basculement
par faisandement
de fosse à fosse
les venues jointes
crasse mutante de l’orée
qui broie ce fourbir de cire
N° 10
fond de nuit qui semble...
sur les deux faces de la mort
siffle
gifle
spirale à taire
ses couteaux
ses caveaux
chuchotant déjà les comestibles sur la table
torrentielle à extraire les voûtes, à dissiper
les fonctions...
...ses dents de terre...
l’horreur dévorante
desséchant l’autre
en son écrasement
en son sillon d’ombre
nasse parvis des doubles
miel et craie aux lacs gelés des échos
meule d’encre ou moelle blanche...
N° 11
l’infante en bière
tamise et fétide
dont l’altesse balaye
la donne molle
cordon âpre
de mie vive
éparpille la pulpe
dans le brisé brutal d’une soie
fourvoie l’austère
crânement aux ornements chauds
de la grège et ovale
main du linceul
comme infra-corps
N° 12
entièrement
et
turbulences
émises aux joutes d’un espace qui tombe
ourle la tête
la mort d’untel
ce lait répandu dans les pierres
vulve l’aucun
profondeur nulle
anti-date l’ombre
au pire déraillement
une rigueur
une distance
exhalées des morts...
N° 13
la rien enlace
glace et néante
noces éraillantes
en les sangs des couteaux
plombés sous le broyé de l’étoffe décrochée
du vivre...
les sciures les cendres
des béances
suintent de l’intimité
de l’infinité
graisse progressive dans une respiration
carde et coma
N° 14
traversée discale
carte paume
comme folle
tête traçante
ce stade encore
soc en survol
d’emmuré ou de corps
déchéance attentive
tissu sanglant
tison d’horloge
mais toute farce de jours et dégoûts
ou gémir l’originel de la même manière
relatée, tournée court
ricochant aux cavités
N° 15
magma des réseaux
cascade des momies
de traces perplexes
brèches gobées
gloussé des caves
d’arabesques arrières
échancre par la griffe
se regarde lambeaux
de sa chouette
plaide et déploie
baume de l’éther
bouche grésillante
rixe nuptiale
attire par pans
que lèche la fonte
dribble et crible
frottement
disloquement
grisaille gazeuse
ivre à cordée
N° 16
terrier majeur
fuseau de bascule
crible et rafale
gonds de bribes
pieuvre à peine
l’onction exhudée
nacre chercheuse
tourbe vomique
et poutre lobes
cercle combustible
permanence lourde
d’épilogues taudis
autour
des feux
perforés
N° 17
purge mouvance
caisson vaisseau
cellule crue
de peur mère
jugule l’esbroufe
inouïs d’embruns
du clavier des abattus
porte noueuse
moule hanté
visqueuse, sinueuse, compresseuse
intronise
comme foudroiement en titube et foule
N° 18
en ce
par le
et noir
et foire
ou cendres tournoyantes
je re
ne me
en l’air
comme leurre
barre blanchâtre
courbe de grouillement
dans une eau froide
de gré pulmonaire
afin que
nous vous
risible...
N° 19
sauvage au nadir
frôle en l’antan
culminant sa garde
éclore à versant
escarcelles
ocelles des cortèges
la raréfaction
du centre damne
— mage —
ce transport
auge des magies
taraude et silence
N° 20
centre sang
bunker abase
louvoiements
clos crypté
dague habitante
encale dorsal
soda osmose
râle jacte
ogre d’inhale
lapement
rampe ode
l’accouché
nappe osselante
englouti
crante crève
rotor d’eau
glave épure
talc d’astre
mec focal
tord au sol
effondrée
d’elle sève
TRANCHES
DANS LE PILON DU CORPS.
Reganter rouage
ou reprise
dépesanteur de l’envers noir
et rendu au recroquevillement
des vides
sonde arrachée du fin fond
comme percutant l’inhabité
gifles injonctions
chuintement dans l’épaisseur
en lenteur vomique
l’indescendu, l’intraduisible
carpes lourdes des soulèvements
les yeux aveuglés ne voient que l’ombre
qui se penche
masse pâle
énigme folle
un vacillement lointain
une ténuité du monde
Île de douleur
arrachement hissé
Conscience-surface
cage-cave
envapée et distendue
comme en piège
Dans le coton du sol
empoigné/recouché
Bouche plâtreuse
clappements enfouis
La gorge crevassée par un retirement
de sur la caillasse des dents
Chicots noirs mâchant la lecture dans
la ride circulaire
Traversement par peau retournée
reptilité native
encrèchée sous astre
Du corps tubé jusqu’à l’enfoui
immersions progressives
Au miroir de mort
la distance solitaire
colonne infini de l’atrocité
qui a cidré a-dam
l’a-sang
c’est à dire
un barbotement du tain des seuils
Lapement halluciné
dans le miroir
crevé à l’hypnose
son horreur propre
vertige des doubles à l’encreux
convulsé du voir derrière
Meurtre dans le retranchement
et descente au brasillement
Supplicié aux murs de peurs entières
traversés au fantôme de son vivre
Interpellation des grouillements corps
en corps
peau par sac
Camé
crevure
curetage de ses bras jetés dans les montants
jusqu’à l’évanoui
jusqu’à l’assommé du sommeil le plus noir
Lumière sans source
foyer d’horreur fixe
Au plus sucré sucé
à la retape
grise onctuée et
édentée du recouvrement d’atterre
Monts liquides
glu brique
nervures jaunies des glaces
givre sur ovalité
glabre
le rougeoiement pénétré comme bouse ventouse
des tissus
torche de chair
eau sombre des charognes
crevures
commissures de l’éventrement
durcissement de la fixité
stries et filaments de la coagule
résonance du butage
des viandes
loques roides pendues corps
l’alliance du mort...
AUX
ÂGES DE LA LUMIÈRE NOIRE...
DE LA
GUEULE NOIRE DÉTERRÉE...
Dans
les miroiteries du crâne, le bruissement caverneux d’un profond désespoir
comme un sanglot remonté de l’être enroué des couronnes au rimel
de son tracé, sachant que de la nuit surgit l’inexorable de son état de grâce
emporté dans le fuyant même des choses où nul n’incise l’éthérique
pourri des abîmes.
Mais se répercutent dans l’outre-tombe,
aussi loin que porte le sacre des abois et hoqueté de l’œil retourné dans
les facettes du décomposant qui le mime
le mange
sur l’ombre toilettée des morts.
Par le foyer énuméré de la bousculade
roulant le répercuté de l’envers...
Les bras roides de la nage fossoyante dans les cartonnages de la face qui feule et vocifère
dans l’étoffe d’air du cercle grabataire où l’être entier,
renâcle,
patauge,
brûle ses arrières...
Roulant les uns sur les autres, épuisant
la charpie de l’étreinte rongée dans le vide épaissi du crâne. Entrailles
momifiées de l’autre emmuré par la pupille verticale de la nuit logée dans
l’enceinte dévastatrice, au rythme des haltes nomades sous les lumières blanches
et gluantes...
En ramenant la friabilité glaciale des
viscères, lésions et amputations, galbes des secousses dans la poudre d’os
de l’irrépressible prémédité, dans les cils carbonisés de la fange
de qui s’épuise,
s’agite,
s’enfonce davantage,
émietté dans l’infranchi
de la sciure qui recouvre écrase.
THORACIQUE
DE CONTRE-FORGE.
Par
l’échancrement...
La salive épaisse, écrasante et déchirée,
roulée des racines qui la tempent à hauteur cloutée
du dos repoussé de deux vieilles mains grattant la terre en l’œil ouvert du
vide.
De l’altière enfoncée, faisant forêt
ruminée des caveaux, ricochet du giron désossé par un tour glaireux qui referme
le carbonisé d’une perte blanche jusqu’à la garde exagérée. Ces draps noués
de la désespérance aux dents crânantes qui grime
l’habitant au gain lascif, déhanché du vent et du rien prononçant sa galerie.
Et qui tisse le gluant clos claqué de l’opacité par le veule et beugle d’un
tournoiement des rouages. Par le vide autour, c’est-à-dire la durée suffisante
du monstre qui moule et demeure sous le ressac de ce burinement...
Sous gaines et gangues...
Un vide renversé...
Des battoirs noirs écrasant dans le dehors
dedans... Un barattement jusqu’à la limbe, jusqu’à
la fonction avec le devenir d’une difformité, le carcéral des survies, une
décélération constante du prendre sous l’air sucé des battements. D’une peau
mort née des lumières, nuque de poing dans la craie des drapés,
d’un rivage divisible de face à fosse,
et pour recoudre à la surveillance d’une
cendre, la poussière prononcée de l’écrasement...
Rampe aux crêpures des anneaux centraux
du broiement, en l’eau grasse qui l’engorge et la manifeste fouaillant sa
terre de mort du passage et confins...
De l’étoffe et l’esquive entre deux passes...
D’UN DERNIER
ÉTAT DÉGORGÉ.
Sbires
crépusculaires aux crépitements sucrés des brasiers d’esbroufes en usage.
Curare thoracique des écorchants sur la peau saignante du tremble d’un seul geste,
la purulence chaude des échéants internes en l’odeur blanche et agitée moribonde
au conjugué de l’insupportable. L’exhumatoire relevant
le sang noirci des crinolines et des neiges cavalières embourbées à la sphère.
Du tourné dans le roulement des matières et prostré de l’onctueuse qui enrafalent des poitrines en des poches de suffocations.
Sous la face reniée, dégluti bloqué des
poudroiements sur la viande plastifiée des sans corps.
Outre brûlante qui crève et macabre...
Royaume des morts en un don du cramé
de la langue...
Crinières désossées des fers levés et
fagots...
Et par les signes,
et sangs étouffés se butant à eux mêmes
dans cette écume imprévisible du grouillement mastiqué des consciences. Boursouflures
de moite et flasque, morgue sourde du rétrécissement brûlé des raclures en
l’écaillé des miroirs, cisaillé au drain par enserrement des béances renouvelées
au dehors cabré du leurre V/M. Trou noir effilé de l’eau des trames d’ombres
aux peaux rouées par le ronflement des roulures en la terre et ployé en cet
à côté d’eux mêmes dévoré des choses...
Moulures en deux réavalements,
pour en laisser le nom,
la dérision,
la carcasse de cadavres,
le desséché d’aveuglement à l’étal et relance...
MORT CENTRAL
& LIFTAGE.
Plongée
du tombeau et comblée de l’œil effrité des choses dans la gueule embourbée
du débattu des ossuaires, recrache les signes et les traces, traînées en loi
commune, une battue d’os secoués qui déterre,
exhorte,
à une volonté enfin entière.
Passe et déploie la distance...
Gage carnassier d’une putrescence des
coulures de tempes à gorge.
Faisandé dans le glauque dévoré des loques
de ce qui vorace et aspire alentour, le maintenant moignon des diaprés pourrissants.
Heurté du nord à la cardinalité du vide...
Répudiant ce côté même de violence extrême
qui tire en elle sa béance sous les pacotilles mortuaires du fracas broyé
de l’oscillation en l’axe voilé de deux regards qui se croisent aveugles au
point d’agonie croissante et d’où les cavalcades de la parole édredonne le dard,
langue,
dont l’ombre ramassée salive la blancheur
de carne au râle ouvert de combler et soudain l’évidence de la fosse...
Ombre écrasée qui se mimétise à l’abîme, à la cavité brûlante de l’écart et se
relève exigence, renversant l’arbre vorace,
captant l’eau basse,
l’eau mère...
Ère de mort,
convie au déversé de l’écartèlement du cadavre
mangé par son corps en l’être surgit des tombeaux.
L’occurrence des glas et du cimetière
édictant des mondes, le rampement du tréfonds et le ruissellement de l’immobilité
fixe d’une station dans la mort...
Arc du râle arraché des miroirs...
RACLE
& RÂPE OU PROTHÈSES & OSSEMENTS.
Soieries
noires dans le granite de ses griffes portées par des pals et tournant sur
le dernier immobilisé d’une roue. Cran du traînement de la relâche comme par
l’emprise de son lieu incurable. Pendu des rideaux d’une peau tirée du soufre
sur l’abyssal entassement des grains, le vide et l’ivresse, l’élan jeté sur
le sans fond
sur le délaiement
sur l’expurgation
et
vibrant comme à l’énervé d’une lumière et de
ses traînes de poussières qui miroitent entre deux poutres où la poulie procréante les monstres...
L’ordination harpie en éclaboussures
verdâtres sur les scintillements retombés et ensevelis...
Tablettes de boue grège et tour à tour
brouillées du crémeux de la glèbe...
Prônant des soudainetés blanches démâtées
des faisceaux du sang qui craquelle le visage en une chauffe borborygme et
gargarisant la proie bègue de son centre, mais haussé de la fulgurance meurtrière...
Hilare, il lui faut pétrir des verres
sur des couches montées jusqu’à la coque...
En bière,
souveraine,
pavés et caveaux
satins et velours,
fourgons et couronnes...
Prothèse dans sa vêture tombée du sang,
enlasse la carie d’un passage qui efface à ras dont
le clos englouti remonte du leurre qui mange rend...
TRIPES
SUCEUSES BLANCHES.
Couteaux
d’étoiles des crochets,
aux stades des boucheries sur le miroir
d’à cœur
réfléchissant la pesée...
En l’écoulement d’écluses écumes illumine
du double détaché, laque de l’âme de la roue, sous l’ardeur de ce travail
à l’après tiraillant la gamme des seuils et enfonce les anneaux de la manœuvre
qui pulvérise dans les sels tous les liquides du corps...
Une pâtée et des os martelés...
Cette farine au pariétal du restituant...
Boire l’allégorie dans la lie de la bouche,
halo de son feu, étreinte au nul part écorché de la plaie nourricière, basse
fosse au corps et roulante des succions d’externe...
Repassant dans l’aspect du feu,
la rotation de ce brouillard dans le brasillement
des forces sur tous les embryons d’une bouillie en devenir. Des lambeaux de
feu au suaire de ses vêtures aériennes et séparant les nidifiants du corps dans des noces expirantes.
Une béance de boue en retranche le bâtard...
L’engloutissement sagittale
de la terre en l’eau
en le feu
en l’air
jusqu’à l’éther
la reconnaître...
DIT LIT
LIMBE.
Dans
l’embouti curée des gérances, enjeux récusants dans
la durée repoussée de la voix/vitre/voix.
Fermée,
léchée d’électro-sang
et cadavéreuse de l’éthèrement des suicides, brouillage
déjà râlant, là rebours du glissement comme le blanc qui ondule méduse ossifiée
en gueule et aboi.
Soute en huître
sa
bouche du joug dans l’égrainement promené au
soc du recrachement d’un règne
(lenteur juste),
et comme à l’abreuvage dans l’opacité
dans l’ovalité
fuyante des visages...
Cardans et cadrans dans l’écartant
dans l’épongement
des ouverts...
(En flou),
à l’abrupt,
de tous les états du sang
en table de corps
code
les os du contre
percent les vêtures tel cadavre du vécu sans
emprise…
De la peau, parcelles et asilaires, glaçures
d’entraînement (œil au leurre)...
Caviardage,
chimie du sang vampé de laps flash et gélatinant
les tumeurs écrouées dans l’extorque de la viande. L’envoûte langue grumeuse en l’arc dose des sur-cris.
Hilarité dans la constellation du cygne et desséchée en secousses,
en couches...
Larves à larves, vers la chose morte...
Le change à la plombe, par héraldicité vibrante, par insectation,
par élévation de madriers dans l’intérieur du cercle de la succion et reprojeté dans l’agite, sigle don :
la lame //.
Qui chie,
gicle les englues du crépuscule se tramant
dans les pertes, se scellant à cave, puis se tonnant dans l’inadéquation crevarde.
À la traque, au natal médical, poudre crâneuse des nuées et qui voltigent
au camant des néants dans les traînes de l’incarnement
césarien.
Orbes dégorgeantes
jusqu’à vocifération des résistances...
Mesures/Manière...
Posture athlète et raclante des ancrements, gargouille du recours, écuelle retraitante, grazeillement, chevrotement hors de la mesure du pas de chaque
chose...
Sistre/Strass...
Dorures meurtries/Prisme XIII...
Sécable ou fixant.
L’INCINÉRANT
DES LÈVRES.
Tables
des morts cerclés dans l’écho blanc de bouche maudissante,
centre des soubresauts du mal-cri torride mâchant
les neiges de nuit brutale et gonflée par l’entrechoquement des socs de la
succion. Feulement engoncé des lambris, des apparitions tombantes...
Corps emmuré,
violacé,
tétanisé,
grossi jusqu’à la nuptialité de l’encreux, balbutiant les rigides, épongeant les moelles...
Viandes grasses encrabées,
barbaque vibrante crevassée du plein fouet de la digue extrême...
Onction de voracité...
Pour en rester le dispersé, le poudroiement,
le rabâché du corps de pure parure. L’exaltation glacée de l’empreinte enjôleuse
engorgée des éclats qui n’en est que l’autre côté…
L’éradication et l’adhérence de la chair
en détonations de cendres illuminées, le roulis des souches au gré grimé de
putrides...
Les froissements de la soufflerie liquide
pataugeant la cime sur les coraux d’ossuaires.
L’extraction,
entièrement défait du corps au mur effort, sillonne
les manières du retirant, puis résorbe l’osseux, le tassé de la parole au
dernier dégoût conçu
dans une volonté qui joue de ses morts.
ACTION
VEUVE
«
Conjonction de la trame d’ombre qui circule dans un indiffère croissant, un
éthèrement complet et pratiqué se soufflant : —
se tire de tout... — Je me... //court circuitage, blocage du vide faisant le cuit de l’acte dans
le laps du corps étreint des contraires, broiement de l’être, anneaux suffocatoires du geste, tuerie bandant envapée
des dissoudres... »
fatigue d’une nuit
et de sa profondeur
éraflement aveugle
poulpe ombre
sur le blanchi
sur le tenu
sur le rentré
« Voûte lourde de seuil, brûlure de la
gorge d’un feu retiré, tubages et sondes aspergeant les draps, zones d’ombrages
comatiques, prises du sang dans le lâchage intérieur de se tordre la face...
»
« Faces plates et feuilletées, penchées
au chevet, et, venant-allant comme glissant dans
les brumes noires, un noir sucé ; et les veilleuses écarlates, très loin au-dessus
de mon hachage d’espace, de mon appel brûlé dans l’inaudible lourdeur des
chairs. Viandes blanches par l’éteint de la conscience et enveloppées hautement
du sac figé des comas. Faune d’aspirations et d’auscultations du sang, (suçage
des aiguilles)... »
« Ventouse sourde de la pesanteur hostile
drainant les traînes ralenties... »
dégoise éraillée
bain bave
langue ensablée
buée des signes
« Eau noire et glacis des cordes brûlées
de la voix sous la peau de l’étouffement avec toutes veines gonflées dans
le battement profond... »