JEAN-PIERRE ESPIL

LA TERRE MANGE SON CERVEAU

 

 

LA TERRE ET LE MYSTÈRE

 

En creusant et cognant des trous dans l’épaisseur de terre, on s’enfouit plus avant dans les glaises et dans les morsures.

Mordus jusqu’à la plaie attenant à la guerre, deux mondes se choquent où s’affaissent muscles tordus et rougeoyants, où le sang sillonne les territoires d’iode.

Sommes en asphyxie loués et ricanés, jusqu’à la fin globulaire qui n’en peut plus de s’incendier au pôle cataclysmique.Loque en voie de disparition, mort mobile, longue plainte gastrique.

La terre mange son cerveau. La terre mange son cerveau.

Car il est un grand cerveau de terre, enfoui dans le cerveau des mondes, et des mondes repus de leur conscience d’être, et chaque monde mord à tenailles profondes, à serres d’être, et d’être loqueteux n’en sont pas moins de brillance intolérable, à force de mordre et d’être mordus.

Et un sens infini se déroule, de creux et de trous cognés, avec comme pic et pioche le braquemard du monde qui pond en masse des cerveaux minuscules, reines de fer, longue litanie, masses de langues larvées, soubresauts déglutis, charognes lentes à être digérées.

Le cerveau occupe tout l’Espace.

Le cerveau nourrit la terre de sa matière.

Le cerveau mange sa terre.

Que la terre implose, le cerveau manipule les retombées.

Il n’est pas d’outil plus puissant.

Et l’asphyxie qui l’accompagne n’est qu’un puits plus profond entre les deux espaces, car même s’ils s’entredévorent, il y a toujours un infini entre les deux extrêmes, comme deux loques parallèles jamais ne s’accouplant.

Car il est un grand cerveau de terre, plus puissant que le cerveau des mondes, pour donner de la vie et allaiter un territoire d’ondes (Jute-jouis boursouflé, un onguent de désir mord ce qu’il a percé. Comme ils ont trafiqué la terre entière, ils auront tenté d’implanter des cerveaux, de jouissance et d’obéissance, dont une meute jamais n’en reviendra, de l’obéir et du jouir.).

Et donc se réveiller, cargaisons multiples, nappes noires dans les soubassements, entre luttes et loques, cloaques et cloques.

Mais la terre seule n’existera, si par quelque cerveau elle n’est saillie.

N’avons cru qu’en la terre, multiple et profonde, magma bruyant et saccadé. Allons mourir cieux contre mondes, entrechoqués, avant que ne se fixe une trêve, aux quatre coins de langue figée.

Au nom du monde et des terreurs, levez-vous Êtres de Fer, brisez la couche qui vous enterre, que les nappes ameutées libèrent ce sang castré né en poches retenues !

S’il faut crever les peaux, crevons aussi l’outre d’angoisse du cerveau. À pelles et à dents de nerfs, à crochets et à souffles, à grands coups de marteau. Crevons ! Crevons ! Voyez-vous autre chose qu’un sac résistant à l’eau ?

Quêtons la haine, la hargne, un concentré de sang noir, que laine et langue, lèvre au taureau, en semences explosives hacheront au couteau.

Aggrave la plaie. Souille la langue. Ne mesure pas les terres. Laisse courir l’immensité pour que gnome la chute soit moins mortelle.

Ainsi se répercute un espace blanc, où danse un organe rouge, qui bouge brûle et souffle, longeant l’espace noir.

Une terre unique panse ses plaies, aggrave un larynx qui hurle au cerveau des insanités. Et si les deux font la paire, le père est au fond du trou, éperdu et dansant dans les galeries de guerre, tandis que l’être, qui n’est pas le père, mais une essence née de la compression, au sortir du trou les inonde de sa lumière.

Les deux espaces miraculent une transe, une danse ventre béant, ventre géant gainé de l’outre, ventre gémi sous la pluie des couteaux. C’est le roulement des bords de mort, qui catapulte le blanc le noir, et de ce bond dans les rixes spatiales enfoutre le monde alentour.

Ainsi la terre, en saccades nerveuses, jouit dans sa manducation. Et ça n’est pas le jouir de la meute castrée, mais d’éblouissantes foudres concentrées en des gangues fissurées qui laissent sourdre puis submerger les terres anciennes oubliées.

Ainsi les mondes de l’origine, recouvrant leur pensée, stridulent, hordulent, loques mordues du souffle, saillant à leur tour des univers entiers, tandis que l’Être-Foudre, né de l’Enfoutrée, se tient très droit à l’Entrée.

Le Mystère debout, électrique et blanc d’orage, appelle à l’insurrection. Sa tension hiératique, vide des spasmes cérébraux, n’est plus qu’onde de force, tance creux, crou, souffles, bêtes du noir et des cavernes, replis mentaux, lieux où la bête s’entête à ne bouffer que les croûtes de sa tête.

Un suintement indique qu’elle est active. Puis du feu s’écoule de sa dorsalité, et lors de crissements similaires sourd sa femelle-mâle unité. Crisse sans cri, dans l’ébloui de sa foudre interne, scelle sa fixité du sceau de sa terre brûlée.

S’il se déplace, il redevient mâle-femelle, se lovant dans les alvéoles, ingurgitant monceaux de terres et de cerveaux, dont il fait sa nourriture première, puisqu’on sait maintenant qu’enfanté(e) par les deux monceaux, il nourrit autant qu’il dévore, elle saille autant qu’elle détruit.

 

 

 

 

 L’ENTERREMENT DU CERVEAU

 

Il est né deux fois : à l’Angoisse et au Couteau.

Deuxième du nom dans la Saignerie du Castré.

Fils de Glotte qui Transe, à un exorcisme près.

Mais il a beau exorciser, il a toujours un couteau à l’arrêt, à cran et à serres de nerfs, planté.

Sa brûlure est intense. Il crame même les bûchers quand d’onde en onde il se déplace, en terre, en eau ou en caveau.

Il, parfois, ne sait où, qui il est. C’est le lieu qui définit sa forme, ou un obstacle noir, dur et compact, un son, ou une lame d’air depuis longtemps oxydée. Louvoyant entre tous les aspects, épuisé par les milliers de faces, il enrage qu’il n’y ait de trou, tout prêt, qu’il ne soit obligé de creuser. Car le dernier refuge est encore la belle cavité noire, puissante, qui, vers des confins sans éternité, l’emporterait.

Creux, crou, souffle, attise la guerre, la hache, l’épieu ! S’il n’y a pas d’outil, avec les dents, les becs, les nerfs, les serres empoisonnées ! Finira bien la terre par céder, sous le boutoir des enfoutraces, des morts-vivants qui se trépassent et des squelettes multifaces !

Mais la terre est loin, la terre est lente, la terre veut la mort du cerveau. Ou lui intime un sommeil profond, loqueteux, moins dense en formes cérébrales. Non que la multitude des aspects lui portât ombrage... mais la terre, déjà, possédait ses propres ouvrages, son tournoiement en chien complet (le chien, manipulé, interdit de penser, montre les crocs quand on le flatte).

La terre perce son cerveau de mille dards énucléiques, comme il a tenté de la forer en de multiples crevaisons. C’est le chien, fourrure de sang noir, qui panse les deux antagonistes. Car entre fourrure et rage mêlées, il y a un animal qui manipule l’état brûlé, qui sent le soufre et le cramé. Et cet animal-là est au plus ras et rêche de la voix.

Vois la trombe nocturne, que la terreur blanche affole et sèche. Dedans, à l’intérieur des nuées, cingle un organe rouge. La porte-cotylédon s’entrouve : le marcheur de la voix attise la transposition. Même si le fer lèche le couteau, la méprise est parfaite lors de l’inoculation : organe rouge qui pèle, tête qui roule dans les encombrements. De la pourriture à l’excavation la devise est : va, et saille tous les trous.

L’humus alimente la guerre. Quand les deux corps s’y roulent, souples et carnassiers, s’y entrelacent et s’y imbriquent en termes orduriers, on se demande pourquoi l’un des deux va mourir, alors que des relents de bêtes encore se battent, s’accouplent, s’émeuvent à l’étouffé.

C’est que la mort, dans ce tournoiement, accomplit son œuvre nocturne : des formes doivent disparaître, dégluties par des farces de forces qu’aucune forme n’a pu soumettre. S’il neige des formes, il grêlera des coups de l’embouchure inverse, de la gorge néante acculée au vorace.

Ainsi du cerveau en lambeaux : tronçonné, laminé, castré par l’uniformité, il se fige et respire d’un seul trou de côté. Bientôt il s’asphyxie, implore les chromosomes et le surhomme, se remémore la grande nuit, les pôles irradiés, le froid, la foudre et ses secrets. Mais rien n’émeut la terreur blanche : la terre l’enterrera, sans remords et sans regrets pour la forme qui trépasse. Car s’il fut un outil brillant, il fut fragile et encombrant chez les mutants des Interfaces.

 

 

 

 

IL RESSUSCITERA D’ENTRE...

 

Tu penses que ma nuit s’est amputée de ses soleils depuis que je danse dans ma tombe. Tu penses qu’anéanti par la foudre de terre je n’ai plus droit au rêve ni à la voix.

Absent au rêve, je l’ai toujours été, comme un objet surtout présent à sa matière. Mais à la voix... je ressusciterai donc d’entre les voix.

Que ma bouche morde à la terre, que la terre, mon amante jadis, contre laquelle je fis la guerre, cède au couteau en une fois !

Par l’incanté et ses mystères, par ce qui est en suspension dans l’énergie et la prière, par tous les morts de l’entre-terre que damne un trop-plein de lumière, par la voix des origines, qui fit trembler la terre et les couches de l’air : tance la nuit, lance la flèche, perfore la croûte par l’en-deçà, malgré la fin de l’en-dessous !

Et se rebelle : la bête n’est qu’à peine affleurante au caveau.

Et s’extirpe : gaine élonguée de l’échauffourée, outre acculée au monde des trombes, lance monstre ses érosions, en lambeaux de peaux.

Et repte : rouille ce qu’elle mouille, barbouille les cavités.

Et poisse : les offrandes aux dieux, les rites moites des moignons, qui suintent d’un râle au respir du poison.

Et jaillissent : voraces du limon, crocs acérés, chiens galeux, mornes et quatre-dents en trombe canine. Dans le ciel tournent en vapeurs, renouent avec la force, bifurquent vers les territoires incendiés, ne se lamentent plus qu’on ait perdu la vieille enveloppe, la vieille carne délaissée sur les pals.

C’est une folie neuve qui répand ses gangrènes, sa fête régénérée. Nés du néant, des objets nus et brillants, aux aigus et tranchants redoutables, palpitent sur les rocs, se transforment à vitesse de foudre ou s’écoulent en pâte de langueur, définissant de nouvelles langues, langues tendues, charnières entre la mort qui fut et la fin à venir.

Car il est un volcan d’esprit, vierge et incontrôlé, qui sécrète une lave de formes qui sont les concentrés de l’indicible bombardé en éruptions d’espaces et qui lors de la retombée se figent en basaltiques inanitions.

Mais avant cet état de loques refroidies, il y a eu perforation et crémation d’un état de l’espace qui reste troué et brûlé d’un infini d’incandescence.

Malgré la grande violence, les plaies se refermeront, car dans l’espace la terre seule est impuissante.

 

 

 

 

LA TERRE SEULE EST IMPUISSANTE

 

 

 

 

 

 LE CLOAQUE ET LA LOQUE

 

Ça hurle au plein d’effervescence.

Percussives les flèches des langues venimeuses.

Transsubstantiées seiches et poulpes gavent la lourde bataille, où deux substances concentrées hèlent liquides, lamproies mobiles, qui s’évacuent par deux anus respectifs.

S’il y a deux anus, il y a deux systèmes de pensée, mais seulement une bouche unique dévorant les corps pivotant sous les coups des boutoirs.

De quoi saigner la terre entière et son marteau d’étau, où le travail à l’enclume martèle des états de mots.

D’Angoisse fourguant sa saignerie aux morgues salaisons, où la gueule de manducation n’en peut plus de l’impossible discible, de ce cerveau encastré à l’étouffoir de la collision d’avant le remuement de la vie, de cette terre lardée à dards de tétanie, épuisée par les spasmes des crocs de nerfs aux rampes glacées qui la figent dans la terreur absolue.

Face contre terre, tout fut détruit dans cet enfer, des entrailles femelles au monde des trous, d’une charpie garottée dans les sangles de la strangulation à la chierie du corps acculé à la gorge organique.

Dans les transes les langues pivotent, et d’une traînée de feu font plus de cent mille tours. Notre terre qui êtes aux cieux, alimentez la veine orgiaque des courants ascendants. Malgré l’étouffement, lâchez la langue de respiration.

Que vers la fin dernière, au terme ultime de la noyade, à même de bouffer la terre, la loque pulmonaire, hypertrophiée par les gaz délétères, s’empale sur le néant.

Que les trous, à jamais forés et niqués, s’éliminent d’eux-mêmes. Comme une terre entière qui, martelant son cerveau dans les transports du niquant et du forant, loque à glu s’annihile.

 

 

 

 

 FORE, NIQUE, LIQUIDE... 

 

Danse une troupe d’urgence, en rondes de jouissance, à l’appel d’un dernier né de fécondité.

Va carné et foutre le passage des outres.

Une chose suinte, tremble, formelle et déformée, substance manipulée, torride dans sa ponte, dévale en lave, réavale sa logorrhée, s’empalant pour en endiguer le dégueulement.

L’écoulement né de l’empêchement s’enchaîne en raz de marée. La bonde expulsée se vident les rotondités : bubons entiers, outres de sang et de cerveau compressé, trop-pleins de liquidités, de spores ou de cristaux, où la poudre en réduit de saillie hurle à la lune sa hure-charogne infestée de pourceaux.

Demeure une palpitation sourde, imperceptible tremblotis des langues, des terres et des meurtres, dont les gangues durcies au magma convulsif forgent les lames des couteaux.

Cette étreinte n’est pas de tout repos : il faut vivre sa gangue et prier pour le feu, qu’il ne nous abandonne dans sa mémoire ardente.

Hurle une double gueule dans les cages-limites d’un coma de sables mouvants, où l’on s’enlise en cauchemardant, d’où l’on ne remonte jamais quand de terre et de nuit le cercle des engrossées emplit les gorges et les gosiers.

Liquider en tas de palpitations tout ce qui de l’être figé ne transe plus qu’en bribes de démence, tout ce qui de l’être repu ne chie qu’en larve molle, détaché du piloris où souvent il fit office d’oiseau cloué de malheur, mais dont il se tira à force de diarrhée et d’inconsistance.

C’est de ce double corps qu’il fallut enrayer le fantôme, faire la part de soumission et de l’état des forces car

le vrai mutant vomit toujours son origine

l’origine n’est que l’esclave d’elle-même

cent millions de formes valent mieux qu’uniforme

perdition que recouvrement

Annulation point zéro

Panne machine

Loque-tuerie soubresauts chromosomes

 

ET FOUTRE LE FEU !

 

 

 

 

 L’URGENCE CRÉMATOIRE...

 

Dans un bûcher d’espace se consume la charogne humaine, un état de triangle de cendres, pitoyable retour de flammes dans les roues où la canne désigne un point ultime de brillance.

Focalisé, l’être de feu ne respire qu’à peine. S’il souffle, il s’éteint. Et un feu mort est une charogne de plus délaissée par la crame.

Dans le vif d’une terreur d’organes s’empilent les tas lardés en fièvre d’équarrissage. S’ils s’enterrent et frôlent la lave, c’est en transe de grésillement qu’ils achèvent leur cycle d’enfermement. Seul un grand feu d’espace, qui est un cerveau né à lui-même, en permettra la mutation en tournoiements de foudre interne.

Transparentes et dédoublées, des masses de larves carnées s’abouchent à l’invisible reformé autour des poches de douleur. D’êtres manipulés en formes régurgitées, de lentes danses enfiévrées en organiques écorchés touillent la braise, baisent la mort qui de sa fente laisse écouler un autre feu ressuscité.

Ainsi de feu en larves, de lave en terres, des milliers de cerveaux renaissent de la cendre, décrassés de la suie, de la boue, de l’enfer, et débouchent dans des chantiers de langues en ouragans de sphères.

La nuit alentour, déchirée par les foudres, met en relief les formes, les gangues et les mondes. Le triangle des têtes, à l’aigu des phobies, fixe la bête déloquée de ses mortelles concrétions, comme une guerre déterminée à pulvériser ses gosiers. De fixité en minéralité, la bête bascule dans le gouffre d’un sang de haine momifié.

Dans son bouge, elle ne bouge ni ne s’endort, dans le maintien en douloureux effort de qui s’y risque va s’écorcher. Une danse de langue, une danse de fer, c’est tout le dilemme de la chair.

Une viande brûlée, un organe de terre acculent la bête à son cerveau mort. Du gril de la pensée à reculons aux fourches de damnation, l’être de l’entre-deux accumule les graisses mentales.

La violence du corps c’est la fureur à l’extrême des langues, des gorges et des souffles. Réveiller le guerrier des flammes. Qu’il compense sa perte d’âme par le fourbissement des armes aux noyaux des charges de foudre, lorsque le tout s’annule et bascule dans un grondant de déraisons, de porcs de terre vénéneux, de grandes gorges de jadis où crie l’enclume des forces basculées, entraillées par sections en lanières de salaisons dans la cryogénie des mondes et des formes pulsées.

Le grand bordel de viandes inversées sous les masques et les boucliers de la torsion des gueules en hurlements cramés crève le cercle à viscéralités, où les démons s’emparent de la pensée à rage et outre pour crime de verticalité.

Venger la terre, manger sa mort, enfouir sous les gravas d’orages le suif des esclaves d’angoisse, le rictus haché brûlé du centre irradié en nerfs bouleversés des multifaces opposés où nuits et lunes et crânes encagés choquent l’os noir et font gicler le sang, les crocs, le foutre empoisonné dans la nuit-loque à l’hoquetée rongée d’acide des contrées, des ouïes, des dômes, des forêts.

Lente de l’agonique décérébré, marquée des fers et martelée, voici la fin des mondes. Certains êtres encore véloces tentent une vitesse de mutation dans l’outrepassage à l’état de manducation. Cela palpite comme à l’ère de la guerre des nerfs. Cela souffle encore bruyamment malgré l’atrophie du trop-de-faces-en-force. Cela stridule à l’ultra-son dans un gouffre des gorges ultimes en ébloui de foudre interne. Cela s’étreint, se dévore, masque tout ce qui ronge, rampe, reflue, régurgite le néant blanc géant en ferraille de saccages. Cela bombe les gueules d’ombres à la hache de conscience pour en ouvrir le bloc de terre et dégager de la lumière de cette matière de chocs.

Ainsi de blocs en terres, de terres en dévorations, les cerveaux en lambeaux de mots, malgré les états contraires et la menace de damnation, s’engouffrent entre les trous d’espaces pour renaître au-delà des Faces en forces d’insurrection.

 

 

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