HYÉROGLYPHIQUES INCANTATIONS
livrant du corps les mutations...
Pour Guy
Benoit, José Galdo,
Myriam Lesage, Thierry Tillier.
Cellule
de vie code génétique. « Et celui qui connaîtra
le secret des cheveux, celui-là connaîtra la sagesse de Dieu » (Rabbi
Siméon Bar Yochaï). Fil du rasoir tranchant le nœud de son langage
Tour de Babel. Lune et soleil ange no maya dans le ciel clair de mon souv’nir.
Communion des symboles de la queste alchymique. L’univers est
un ciel identique à l’égo.
Les archétypes sont les miroirs. Le rôle
magique des mythes antiques.
Tireuse de cartes le soleil noir
l’esprit la pulse dans le hamac
dragon ne vit nerf de caresse
le blanc souv’nir
tramway des rites
chute ralentie bravant l’audace
les transistors de plumes sincères.
La pulsion des atomes. Le secret du corps
beau.
Charlie Parker somnambulise
les neiges pendues de Marylin.
L’œil de ton cœur. Une paix céleste.
L’intensité. Lucidogène.
J’entrais alors dans un feu noir. Dans
un constat presque impossible.
Implosion du désir aux abysses de mon
corps. La chaleur grouille et tord les infimes particules.
Tendre les bras comme un soleil, la pluie
d’amphés lavait les rues.
Contemplant la doublure. La neige bleue
lumineuse.
Le livre blanc. La transe-lucide.
Des épines bleues déchirent mon cœur.
La fin du ciel. Un astre blanc.
Rituel tantrique des villes d’amour dont
le sang coule contre les siècles là où le verbe s’éveille enfin sur les remparts
d’apocalypse.
L’Occident
mort s’écroule alors sous les cheveux de Dalila.
Il reste un vide au sein des ruines,
un goût de cendre creuse la chapelle.
« Jadis, quand j’avais encore quelque influence littéraire,
intellectuelle ou humaine, avant que je ne revête ma carapace de tortue définitive,
avant que la littérature ne devienne pour moi autant de Pepsi
Cola, j’éprouvais une joie profonde à lire la poésie d’Henri Michaux. Et je
me souviens de la délicatesse de sa sensibilité, de la subtilité et de la
précision de ses phrases, et de son esprit sublime. » (Carl Solomon)
La nostalgie a baratté l’écho du rêve
et du délire. L’étranger marche dans l’étranger et la nuit sombre à son reflet.
Oubli du moi dans la pratique d’une écriture
des cris antiques, la guérilla d’Henri Michaux à ne vouloir que l’essentiel.
Tout comme le sens libère le mal derrière
le voile du regard noir. Le désir fou brûle dans nos yeux l’astre immobile;
Pose du lotus.
Ne reste plus que l’expérience, une lumière
très colorée, la sainteté d’une certitude ou d’une sagesse si généreuse.
Tat vam asi ........... Tu es Cela.
La musique sidérale caressait les vitraux.
Le rayon vert noie les consciences dans un faisceau venu d’ailleurs.
Psychédélie des Navajos. Les cosmonautes roulaient
des joints dans la cabane du subconscient, naufrage d’un monde qui se veut
libre mais dont la foi perd du terrain, apocalypse des gnoses tantriques dans
nos circuits neurologiques rendant hommage aux précurseurs des rites sexuels
de l’univers.
Brindilles du thé comme des insectes
vues dans un prisme de microgramme.
Pandit Pran
Nath, mantra du cœur, joue cette musique, respiration.
Yoga du corps yoga du souffle de la parole
ni noire ni blanche.
Tao Tarot Thora Rota
L’humble pèlerin et les rideaux honorent
ses pas en forme d’ombre.
Être un soleil être une lune les cent couleurs de l’arc-en-ciel...
Un vieil afghan en fourrure blanche fumant
sa pipe au coin du feu.
Autour de l’être selon 3 cercles différentes
couches, couches du paraître; Loi du désert et loi de l’être. Tu n’es pas
dieu, dieu est en toi; Le Védanta comme dans le
thé ou dans les roses le magicien.
Vivre en guerrier, être guerrier, sa
terre natale la libérer.
« Je suis : seul cri qui me libèrera
de Dieu et de l’esprit. Aucun homme n’est encore né libre, et la religion
n’est pas assez morte pour que la poésie puisse achever de naître. »
(Bernard Noël)
La mémoire de mon corps déchirait l’autre
livre et l’angoisse y ramait comme sur un mausolée. J’entrais ainsi dans l’écriture
mais mon regard me faisait mal. Il faisait bon et l’air vibrait. Je pleurais
blanc comme la mémoire. Je n’étais plus qu’un corps aimant avec un œil au
bout d’un sexe. Je terminais d’écrire un livre mais en même temps le commençais.
Il me semblait qu’une simple phrase portait plus loin que tous les mots et
que la vue régénérait et l’univers et le destin. J’étais un fil tendu entre
eux en équilibre parmi les mondes. Mais mon regard était le vide tout comme
mon sexe était le plein. Mon regard vide et invisible éveillait l’or du feu
sensuel et la sève monte jusqu’aux cratères que sont ces yeux comme des volcans.
La mise en marche de mon désir pouvait enfin créer le monde et je vivais l’éternité,
le grand retour des choses immuables. Cette première phase était violente,
d’une énergie belle souveraine, mais la seconde viendrait bientôt, réalisée
dans toute la chair.
J’allumais un encens mais le rite est
cruel la veine saille dimanche noir 3 cc dans les
bras.
Voix métallique mantra-miroir
obscurcissant nos visions bleues. Masturbez-vous en attendant dans la gueule
bleue de ce silence;
Lolita is dreaming. Son rêve bleu dans la chambre.
C’était un rêve elle était là je la voyais
comme je te vois; Une innocence à la mesure; Au bord de l’eau les voitures
passent, les os pliés, la pellicule, du corps entier l’imprévisible, le sable
chaud, les yeux des cieux, contre les dunes d’un métal froid, à ciel ouvert
lèvre des sexes, voit des images vêtu de noir et puis soudain la femme assise.
On voit la pluie dans ses yeux bleus, la pluie qui tombe dans les allées des
sentiers bleus de Singapour, malgré le temps, le Temps si bleu, aimait à dire
l’aïeule des nuages, Saint Antonin sur le grand yacht comme la ville d’Ys
hallucinée.
Forêt fictive deuil assouvi car d’or
et d’œil au lac de jade, dans le vent froid secouer le vide, ils avancèrent,
conter les heures. et l’ombre Ka, les salles de garde, la majesté aux lueurs
très glauques, sous l’écran vif un seul regard, libidinale hérésie fauve,
des cendres de ton corps il naîtra un diamant et l’intense amplifiant ce silence
absolu, le château des âmes fortes et buvant un whisky, cet humour dans le
corps, sa présence éclatante, et la nuit, les fossiles, comme lumière sur
lumière, contre-ciel de l’absence incarnée en aurore,
en ces os cinéphiles les cinabres effaçant, mantra blanc du désir, satisfaite
la présence, ce pub des noces où Dorothée, ce corps de mort presque incroyable,
sable de gloire diluant l’étreinte, ces magnétiques, ces aurorales, les projecteurs
chassent au trésor dedans son corps de Bénarès jetant des feux les redescentes,
l’ombre des veines, le ciel interne, l’empire des sens vie quotidienne de
nos mantras Marlène Dietrich.
Au delà du plaisir l’infinie mère divine;
Ces mots tracés, cette mort si blanche,
des sensations nerfs électriques.
La pure lumière mimant la fête.
Cette alchimie (livre des morts) d’originelle
imploratrice.
Pierre-Jean with
me dans les rues vides dans ce café aux lueurs étranges. Le sang doré brille
dans la nuit des sacrifices de ton désir. Comme les peintures
un ciel si plat, l’ombre d’un doute, l’anti-espoir. Puis à la fin se déshabillent
les Houris glauques du paradis.
De sa présence hurlait un vide.
Signal de force rendu visible.
Quand la pensée se fige en bloc.
Les contre-feux de l’amnésie.
Lutins et gnômes,
fouines et belettes.
Dans un château. Du haut du ciel.
Le vent du Nord visions intimes;
L’ombre d’un chant de Hölderlin.
« Je n’espérai que cet élan
et en l’espoir ne fut défaut
puisque je fus si haut si haut
que ma proie je l’atteignis. » (Saint Jean de
la Croix)
J’ai rêvé cette nuit de mon prince Aguirre. L’agent secret entre les stars aux yeux glacés éjacula.
De nos nerfs les buildings sous la foudre
étoilée; l’apocalypse de Terra II en l’an 12.000 de Vénus IV, le rire dément
de Lucifer contre les normes trop castratrices, l’union solaire par une conscience
de tout contraire intensifiée, conscience aiguë de nos limites sous le voile
noir, délicatesse.
Les graviers du désir ne dorent plus
les chapelles.
Il exprime la vitesse de ses nerfs cellulaires,
l’axe de course entre les corps sous le domaine incarnatoire. Et tant pis si la mort mord le sire de ses dents,
si le sexe en escale ne s’arrête au rivage. Ne parlez plus de mysticisme !
Ne prenez plus notre révolte comme une issue-anesthésie
comme il y a depuis mille ans d’abjectes choses qui se produisent. Sève rouge
du combat produisant le penser; Chaque matin nous éveille dans un lit de stupeur
et ces morts nous habitent, axe-trame biologique.
Rendre à César ce que ça dit dans le
mouv’ment du corps solaire. Une lumière blanche de plus en
plus sous l’éblouissant du feu sanglant.
Je suis né le. Première naissance. Les
yeux du vide. La vue du vide. Le but sans fin, l’imprévisible, le sans-état et l’infra-forme. La messe
des sexes est une noce. Celle qui prépare la mutation. Soudain la Terre devient
un corps qui doit se muer en pensée blanche. L’écriture du silence accentue
le principe. Sa violence infinie (un orgasme rock’n’roll) est le ciel qui
résout les contraires du non-être.
Corps silencieux du tournoiement, du
conte en banque des limousines.
Les chats fuyaient. Ordre impérial.
La blancheur nue servait le thé à nos
vingt ans des origines.
Comme des loups blancs ils se serrèrent
du sol des sables et de la mer. Des Afriques Noires
mutation meurt. Le sol est chaud. La ville est seule. Comme des crachats balles
de néon hachant les flux analytiques la vie futile entre les doigts, les chromosomes
cinéma muet. La durée promulguée n’a pour soi que le sel. D’un outrage brut
à la noirceur aux mains de feu s’en vont baisant.
Corps de feu Paulina.
Les mutants suscitaient. Les visages bleus d’anonymat d’une autre escale plus
confortable...
Des armées de corps nus de soldats se
fixant.
La nuit brûle ces diamants dans le corps
éphémère.
Livre dédié aux érotiques, aux animaux,
à la vitesse.
J’ai la vision de ces banquises qui encerclaient
Minnesotown.
Un totem froid comme le soleil; Ses nerfs-vitesse face au rivage.
Les Résidents à nouveau parlent. De la
mer bleue à Saint Malo; Un deux trois quatre. Il ne sait pas. Quand le vent
doux son doux visage.
Que je sois mort ou bien vivant, que
tout ceci soit cinéma, cirque natal, fauve hérésie, cela n’empêche que les
étoiles mordent la chair, la savoureuse.
Dans le temps des étoiles en un corps
nucléaire.
Dans la nuit s’éloignant pas à pas dans
le noir.
Scribe assis dans la nuit sous le noir
de ses yeux.
Dans la nuit des labeurs. Des jets bleus
cellulaires.
Soudain le corps. Soudain John Cale.
Un lac de sang peuple mes veines. Perle de verre aux habits noirs. Des mots
gravés dedans la chair jusqu’aux étoiles étaient si noirs ! Ces mots brisés
au fil des eaux, ces ondes lancées dans le cortège, ces paroles bleues et
nucléaires. Nuit balbutiant de Bethléem des somnifères au long discours. De
ses yeux Babylone. Le vautour et la proie. Les mutations trop excessives au
fil des os du diamant noir. Les images nues venaient de Mars. Billy the
Kid était sans âge.
Agent secret dans un pays aux ports de
pêche pluvieux et murs. Je fus espion dans le vent froid. Le temple nu des
matières grises. Veuf de ses vœux, de ses artères, de son courage et de sa
peur. Les os de l’or entre les heures et cet hiver depuis Garbage.
De son corps dans la neige saxophone
aux mains bleues. Des mots-Hopis face au trésor.
Des nains de ciel cinabrement.
La fatigue est l’issue d’un combat sans
merci. À plus forte raison il s’agit de s’avoir. Les mots entourent le sacrifice
de citadelles imprévisibles et les archers aux yeux de nuit cochent leurs
signaux aux reflets rouges. Dans le sexe intérieur d’un serpent de corail
végétaient des légendes au désir sublimé. Les ailes du monde faisaient la
roue et dans le corps les étoiles mortes; De nos vies nous faisions un échec
impossible. Car les nuits sont trop longues, les paroles trop humaines, qu’il
ne faille soudain muer en cristaux angéliques. Nous provoquions la traversée
des terres glacées de la conscience et dans le corps de la souffrance nous
visitions l’ombre des anges. Le désir fut aussi un rituel de chapelle, ce
point vital des connaissances aussi flagrant que l’hors du vide. L’univers
était seul hors du temps des pensées. Notre vision se structurait en ces archanges
de pensée blanche, en ces feux lumineux de la guerre intérieure, en ces stratèges
de la passion entre les corps et leur promesse. Il s’avérait que les images
étaient en fait signe d’un temps et que ce temps était un lieu ressuscitant
les sensations. Nous vivions les dérives de la peur nucléaire dans ces villes
alourdies par le sang et l’argent. Les policiers nous observaient du haut
des tanks des miradors et ces zombis mimaient le jeu de l’ignorance et du
pouvoir. Le Temps n’est plus que lettre morte, stupéfaction de nos mémoires
devant le drame des cœurs antiques.
Dans un corps en exil sous des mots de
lumière s’aventure une idylle incestueuse innocente. Ces mots de sang dans
la pensée s’effacent du corps des profondeurs. Les voitures avançaient le
long des marécages. De pauvres hommes trop silencieux rendus au cœur de la
fiction. Chaque matin se levaient de divers horizons les mutants indigènes
au sourire cristallin. L’évolution de nos errances suivait le flux du temporel.
Les amants se peuplaient d’intensive ironie, du luxe gai des citadins perdus
au centre indélébile. Souffle haletant. Lumières éteintes. La neige tombe
en arrière des mémoires pathétiques et le drame ici-bas n’est qu’un rire innocent.
Des rivières déversaient de multiples façons les poissons anonymes et le vieux
Cœlacanthe. L’involution navigue au long des illusions de sensation. La sensation
de plénitude que nous procurent les inventions gagne les rives alcoolisées
de notre danse la plus charmante. Et celui qui connaît le silence intérieur
ne se prête en effet qu’à des jeux opportuns. Pour lui le monde est un cadavre
selon la phrase de Saint Thomas. L’évolution du style intime révolutionne
les prophéties. La véritable essence des mots gît avant tout dans notre cœur.
La vacuité est un royaume indépendant de cette époque. Nous la vivons depuis
mille ans au sein des ruines occidentales. La joie vibrante et chamanique
en ses habits de pensée vierge porte les signes incomparables de toute extase
en altitude. Notre non-loi : impermanence. Notre
alchymie : nul état d’âme. Entre les deux monde-illusion.
En écoutant Joy Division.
Et selon les secrets maintenant dévoilés
d’une antique alchimie de nos cœurs intérieurs l’utopie se voilait de ces
corps secondaires sous un ciel dérisoire d’artifice nucléaire.
Dès l’instant où les mots malicieux le
désirent l’esprit tend vers ce point où fusionnent les empires. Quand je ferme
les yeux : intérieur espace noir. Je respire lentement. Je respire calmement.
Je suis ce corps en mouvement, en transgression d’identité. S’agirait-il de
transparence ? Dans ce cas le mot âme
signifie nihilisme. Degré zéro de l’inscriture
où dans le corps brûlait la neige. La mort qui tue la mort qui tue. Entre
nos corps la guerre actuelle, ces illusoires étoiles fixantes...
La vodka dans les veines l’être implose
maintenant je ne suis qu’un espion corps bleuté millénaire destruction par
le feu de toute forme d’écriture il était immoral de jeter un papier l’imaginaire
puisque la mort en toute éclipse est ignorance sensation de Bretagne nuage
des mers atomiques de la foudre au visage crâne ouvert cellulaire le bonheur
sublimait les images de Celtie écho troué dans des
galères qui ne chavirent que d’une errance ici l’aube s’insinue entre stèles
et marées le vent souffle au dedans d’un visage égaré parole nue titubant
sous des doigts de velours quand la mer l’océan recouvrait ton visage la nuit
bleue du Bardö comme de grands animaux la vision est une arme l’intuition
connaissance l’étendue d’un ciel clair le visage du vent froid un oiseau blanc
venait goûter l’ordre immobile de chaque saison des poissons naviguaient sur
les ondes lumineuses la connaissance est une idole aux doigts de feu hiéroglyphique
Vénusien des silhouettes aux allures daumaliennes
société des atolls sous ta lune à Brisbane cessation-classe
aux mains de gloire pensée du corps comme d’un cristal délicatesse vouée au
néant au vide cosmique d’une fin des temps la pensée ne peut plus satisfaire
le néant le Tao lacéré par le monde arbitraire encre bleue de ses veines transparence
initiale dans la nuit s’effacer devenir gentleman les idées en retour transe-mutaient
la conscience table de bois rêve de Bali calligraphie des héroïsmes l’écriture
et ses rites la poussière d’Héraclite les tramways du désir le yoga cellulaire
tentative de créer un empire de diamant les puissances t’illuminent le rituel
se sapience les murs vils de la ville obtempèrent lés désirs de Capoue à Genève
et le même cinéma comme si seul un désir pouvait fuir la matière au milieu
des façades entre tous les visages pensée bleue de la nuit du velours de cristal
des robots muets sous quelque crâne poli des strass du devenir brume de Celtie
d’Hyperborée dans le noir des oublis la distance immédiate la
caresse du trésor le val bleu des jouissances qui vivra dans la nuit saura
tout du voyage le roi dieu les situs pourquoi pas
les abîmes l’œil bleuté du Tzigane les violons du parcours le crocodile des
sept planètes lacère l’éon de nos jouissances le matin trouait l’éveil au
delà des collines et le sel dans ses yeux façonnait son regard derniers mots
maintenant du soleil disparu souffle du mort à ses côtés au ras des fleurs
viscéraliennes les hommes fuient cet amour comme ils fuient
le divin l’énergie du saurien le yantra des pouvoirs la parole devenait le
judo du miroir sentinelles éveillées au refrain du sommeil le mantra du vivant
devenu ce dieu d’or métro blanc du Népal infra-flash
d’un hiver eastern mantra western mantra red exposure Throbbing
Gristle transgression des neurones sous des feux
bengalis combinaison compensatoire en l’arc-en-ciel des saveurs ivres la rivière
des soupirs fulgurait l’ouvre-hôtel la pulsion bleue
des cils de l’aube en l’axe exsangue des fleurs finales tuer pour cela vingt-six
mille reines des orchidées ensommeillées sous les pierres nues aux fleurs
tantriques je ne suis qu’un espion assez vu mon visage pyramides organiques
des visions prophétiques des blasons d’or gagnaient les nerfs sous une souffrance
inaltérable le vent froid transgressait les limites incolores la politique
célibataire mixée aux nerfs striant l’éclair la mémoire de Miller sous les
nuits initiales un froid blanc dans ses veines les yeux-corps
et la mort la ville sombre au dedans testament s’engloutit dans les arts du
combat le guerrier solitaire le jeu des rives sous les diadèmes les frondaisons
libidinales témoignage de la guerre des soldats du royaume auprès du chêne
veille un guerrier les druides faisaient rien d’autre à dire scientifiques
nucléaires faussement humanistes tu connais la Gîta et le sort des Hindous
vies antérieures transmigration il partit à Hambourg visiter les bordels il
y vit d’autres sciences des hasards centrifuges dès lors heureux puisque anonyme
sans gloire aucune sans mystifier dans la nuit toujours triste d’une tristesse
infinie confinant aux étoiles aux lointaines galaxies la mise à nue quant
au supplice souffrance de vie voir centrifuge vivre un corps vivre vite dans
le seul mouvement la forêt déglutit et le ciel cet hiver nos orgasmes la lumière
le temps blanc l’impossible.
La poésie est une errance digne des dieux
du devenir. Regardez le ciel blanc embraser la lumière, les derniers cosmonautes
créer l’ordre ironique. La parole devenue comme la fleur du non-sens, la métaphore
subliminale mixée des nerfs de confusion, cette parole devenue le sang d’or
de la faim, la vexation minoritaire vouée au caprice des jeunesses vierges,
intensifie son devenir, la transgression parcheminée. La demeure du soleil
ignorée du désir dans la nuit se faufile, cathédrale nostalgique. La musique
demeurait sous le ciel un présage, l’harmonie dionysiaque, cocaïne espérée.
De ces mots veloutés sous le ciel englobé l’émotion disparaît, fidèle sœur
du retour. Les anges noirs de la pluie sillonnaient les coulisses, les séances
d’hôpital, le chagrin, la tristesse. La fin du sens est organique, essentiell’ment sevrée de dope. Les lasers jouent au ska...
La nuit brûle ces ondines. Sexe des nerfs à fleur de peau, séance du givre
aux mains de gloire, clarté de chair, pluie des auberges... Le vent viole
un trésor en amont des rizières. Caméras cylindriques, œil de bœuf aux ornières,
douce Patti dans la nuit (pas si douce que cela !) et nous voici encore à
jouer, à rire aussi des devinettes. Cependant que le ciel soudain fuse de
colère, que des comètes s’estafilaient, que la nuit
brûle comme un danger les opéras aux mains charmantes. Texte de gloire, cœur
isolé, du vert joue dans la danse, dans le ça où se jouit la toute-Russe
: une offrande.
Le visage impossible au delà du silence
colmatait une errance autrefois resurgie. Le passé témoignait du hasard sacrilège,
de la ruine effleurée aux dix doigts du destin. Le visage impassible au delà
des offrandes nous vivions calmement, nous dansions la distance. La nuit bleue
des ondines rapid’ment s’évapore. Un Centaure isolé,
ciel de verre intérieur, mixage aux nerfs sous les diadèmes entre l’azur sa
rougeoyance. Dans le temple une errance, le gazon
du renard, la sourde lampe inusitée aux feux floués d’un météore.
Des villas abritaient ces lézards sans
remords.
Temple d’or du silence face aux nerfs
de la guerre. Aviateurs japonais sous des lacs de faïence. Les mirages noirs
heurtaient le sens du sacrifice libidinal. Les nuits brûlent ces kalices du brouillard angélique, ces rumeurs d’aube étrange,
ces bizarres hiéroglyphes. Des boucliers penchaient leur tête vers la salle
noire des hauts kalices. Des nuages d’hors égyptiens
sous le ciel infra-veine; Mannequin de neurones;
œil glacé du lézard; Carnaby Street
entre les yeux d’un ciel issu du sous-venir. Habitants
égarés, chiens hurleurs du mirage, l’Anubis et les dieux, le volcan de Vientiane.
La fatigue s’écroulait sous des lits de sommeil. La nuit bleue des rombières,
du missel des chats d’or, la nuit brûlée aux édifices sous des paras voués
aux échecs. Les mots craquent dans le corps du subtil hiéroglyphe, le visage
des Martiens sous les ondes mercurielles.
Les ondes grandies sous le visage par
des miroirs anamorphiques.
L’issue sociale brise les neurones. Synthétiseur
du temps floué, mixation-computer transgressée aux
effluves, des canaux de Venise à la nuit au si d’or, Jean-Sébastien des figurines
mêlées aux nerfs de Campanille, la brûlure incestueuse,
l’équation du totem, le zombi blond des marécages créé aux sens d’usurpation,
la fièvre aux nerfs d’une écriture, la vitesse pâle des tremblements, Madone
issue des Saintes Maries, des embryons hypodermiques, le déclin des jouvences,
la jouissance amoureuse, le cœur des nerfs aux chapiteaux sous l’ombre opaque
des guémonies, de la croix syllabique aux effluves
du mistral, au vent violent des particules sous l’ombre douce des nerfs atteints.
Le château des âmes fortes embellit le désir. L’implosion nucléaire aux assauts
de souffrance. Le pal humain des mandibules twistant le sens d’une ouverture.
Aucun homme ici-bas, aucun ange en la Terre. La clémence du hasard clarifie
le dandy. Un ciel blanc sous les nuages traversés de vitesse, une oraison
des nerfs atteints mixés au sens du sacrifice. L’embellie s’orchestrait de
diadèmes incolores. Un ruban noir en l’arc-en-ciel gravite aux ondes l’amérindienne.
Sous le ciel d’un éclair, d’une errance impossible, les anges courent à la
nuit au ciel noir centrifuge. Des dragons habités aux diamants du désir la
mémoire se souvient des parcours infinis.
Le silence en effet demeuré l’invincible
cet air sec et si froid des ratures plein la page le silence blanc comme de
la neige comme des cristaux poèmes paillettes les centrales nucléaires ont
le don de frémir l’ébullition entrait en transe tu vis la fin du vingtième
siècle le silence dur comme de la neige les habitudes vestimentaires en face
de toi un horizon les îles grecques et la pluie les canaux de Venise souvenir
de Vaduz des astrées magnifiques les gémeaux du silence le babil du hasard
les psychiatres ont la peau des poètes visionnaires dans la nuit des soupirs
dans l’image pathétique la guérilla des émotions face au pouvoir des morts-vivants
la confrérie des saints soufis les gens du blâme malamatiye
littérature = néant = le vide = cosmique de Huang
Po Carnaby street
aux litanies ici inscrites dans ton cœur dans ton sexe dans la chair de tes
nerfs de temps en temps comme les Stranglers j’aime
la violence le rock’n’roll modernité-médiocratie
on embastille les prophéties Nostradamus est encore vierge mon âme est slave
mais orientale neurologie des particules visitation des anges défunts littérature
d’une illisible d’une indicible introspection dans la danse des neurones le
complot des cellules dans l’atmosphère d’outrepass’ment
la guérilla des certitudes !
Le saisir obscurcit ce qui tout illumine
de l’intérieur vision du centre
le feu produit la lumière blanche, le jeu
du vide et les étoiles
mémoire de Yeats ou de nulle part...
Je ne sais plus quel est mon nom. Le
silence blanc danse dans le crâne. Ce qui compte avant tout : le travail d’écriture.
La mémoire fait pleurer. De quoi donc ai-je besoin ? Marc-Louis-Joseph
Kestenbaum-Guillaumot de Givry. Marc Questin est un sous-titre.
J’avais trop pris de LSD. Pratiquer le taï-chi,
l’aïki-do, le karaté. Quand j’étais plus jeune, dans l’enfance,
m’impressionnaient les très gros lutteurs de sumo. Je fus aussi fortement
marqué par ce que pouvait bien représenter sur un vieux livre d’histoire illustré
l’image inquiétante, fascinante, des Janissaires Turcs. J’aime les chansons
des Résidents, toute la new-wave électronique de
la côte ouest des USA. C’est un journal au jour le jour. Contre l’assaut des
dogmatismes. J’entends par là la mauvaise foi, superstitions entretenues par
des zombis analphabètes. La poésie, qui en tient lieu, jusqu’ici m’a permis,
dans une certaine mesure, de tenir le coup face aux plus sordides re-présentations
de l’ignorance humaine. Je parle souvent dans mes écrits d’une continuelle
souffrance organique. On dirait qu’à chaque fois que j’essaie d’entreprendre
un travail nécessaire de réhabilitation des énergies jouissives et sensorielles
à travers la pratique rigoureuse de ma lévitation le monde social environnant
m’oppose des lois catastrophiques. La vie est loin d’être finie. Je laisse
en plan ces quelques lignes.
La pensée représente l’univers organique.
Le silence effaçait les données du présent. Le rire exige la participation
effective des sensations nucléaires canalisées en notre instinct à chaque
instant qui nous dirige. La mémoire envahit les infimes particules. Les cellules
dansent. Les atomes pensent. La nuit avance. Le blanc s’efface. Les vivants
vont dormir. Et les morts oublier. Oublier les paroles, les mots gris, l’origine.
Nous devons réfléchir. Mutation de parole. Que le je s’illumine. Que la foudre
y agisse.
La lumière de l’exil
la mémoire inhumaine
sur-démesure fondamentale d’une cathédrale de l’or
intime
la Genèse-corps
mantra-miroir du mode humain on Human
League;
Dans le monde seul que l’œil regarde
quand la présence toujours la même assure un os toujours vivant dans la béance
et dans le dire de cette ultime inclinaison. La pensée donne la vie du parfait
immobile. Les oies sauvages brisent le silence dans le temps bleu des saintes
saisons. L’herbe entend les coulisses, la vie vite fatiguée. Un soleil noir
captant l’essence que ton regard connaît si bien. Les vivants et les morts,
particules atomiques, transgressaient le soleil, innovant la matière. Un oiseau
blanc œuvrait la danse, le fil du temps, pâle horizon. La neige rare des paroles,
le combat du silence, le mot à mot sous les arbustes quand les dieux veillent
le nouveau monde. L’écriture hallucine. Les rues bleues de Belleville. La
mise au point des énergies au lieu du jour nommé réel. La pulsion des enfances,
le regard du mystère, le cinéma des amours muets, du prince des ondes à la
clarté.
« The people were
ready for revolt and sabotage by the futility of hate. » (John Cale)
Insoumis étranger (les dentelles d’une
église) décapite le sommeil aux humeurs fluorescentes. Le gel pense à l’hiver...
Une aurore boréale. Des marins nus aux cheveux blonds sous les degrés de chaleur
noire. La conscience est un pôle. Paysage antarctique. Pure vision blanche
hallucinée. Hors des états d’une fausse parole, d’un illusoire mensonge plaqué
sur la peau froide en rébellion. Nous vivons la guerre sainte. Nous vivons
la paix froide. Le chemin vert ne chuchote plus. La nuit descend parmi les
dômes. Un piano maritime (la leçon du corail) quand les yeux, quand le cœur,
les amours-Dorothée...
Silence blanc s’hallucine éclatant de
semence, isolée puis montrée, sainteté-météore.
Dans les yeux du sommeil une pluie d’un hiver. La centrale du pouvoir n’admettait
aucun jeu. La pluie tombe dans les yeux d’un hiver intérieur, dans le cosmos,
l’avancée pure, des sensations le corps béant. C’est cette montée qui nous
capture, nous illumine, l’adrénaline. Le corps pense la matière qui devra
te plier. Calligraphie des héroïsmes par où le fluide vivant s’avance. La
semence dans le corps du vivant organique visiblement semble attirée par de
soudaines initiations. La Terre creuse la matière sous le ciel d’un amour.
La pluie tombe envahit les tombeaux intérieurs. Les dieux vivants en témoignèrent
de quelque offrande très haut placée. Dans le blanc du futur. Grille des nerfs
électriques. La sensation des hiéroglyphes est une pluie qui vient du dehors;
Les mots coulent dans la nuit sous la page-écriture.
Les métaphores. La compagnie. Les fleurs de nuit d’une liberté se gravitant
aux apparences... Les miroirs invisibles. La peur nue de ses yeux. Le feu
du corps sous les diadèmes d’une inactuelle révolution. De la matière sursaut
de lune; Chaque instant dans un corps, de la neige une errance. L’avancée
du dedans. Quand dedans est le vide. Sous le vide-ciel
y creuse un os. La mort-lumière s’apostrophant du
haut des cieux d’une poétique. Dans la misère. La plus féroce. Sous la nuit
blanche est une danse. La position des énergies. Le combat blanc. L’or des
cellules. La transition et la béance ou le soleil, l’immensité, la transgression,
rouge arc-en-ciel, allure d’azur, hauteur-parole.
Dans le prisme incolore sensation de plaisir. La pluie tombe au dedans. Magnifie
les étreintes. La sensation. La pure montée. Vers la jouissance. Adrénaline.
Chaleur cendrée. Hymne de gloire. Des
androïdes struggle for life.
Télépathie-sable des nerfs.
Aux yeux de braise meurt à Palerme.
La pensée accentuée dans le jeûne extatique.
Où les mots grimacèrent, les idoles se défont, l’hilarante étonnée face au
feu des matières crépitant sourdement les espions nucléaires. J’ai compulsé
ici des textes, matière textuelle ou providence. Des tempos de la blanche
aux sursauts du sommeil. Quand. le voile se déchire.
Les hipsters sont partis. Paysage immobile, centre nu dieu de
l’œil; La vision voit. Ce qui étant. Ce que l’être au sommet, c’est à dire
la surface, retrouver les géants, le sans-nom, le
sans-forme. Sous l’œil blanc des lumières l’aube
issue des neurones. Tel promeneur qui dans la rue, qui dans le train, qui
dans le rêve. Les chansons magnétiques déflorant les affiches. J’ai voulu
ce textuel une époque nostalgique, naïveté d’une mise en doute, mise en demeure
des hérésies. Tel éditeur qui me refuse : par trop d’abus de mysticisme !
Tel autre idiot qui se récuse : par trop conscience du politique ! Tel autre
enfin qui bas ricane : par trop vision de tout fascisme ! La grande chanson
ne sait plus mordre. Destruction pure, dôme nucléaire, mort des Indiens, des
indigènes, de ceux qui veulent, de la vie vite. La mort nue fait de l’œil.
La mort nue est un œil. Pamphlétaires d’un azur, l’infini nous égare. Nous
sommes au centre. Nous y restons. Le sexe rit. Son
rire affreux. La destruction si positive comme alchimie, en tant qu’espoir.
Destruction commençant par la langue, cet organe. Le corps anxieux manifestait
ses impressions trans-temporelles. L’ordre anonyme peut s’élever dès qu’un
soleil dans ton corps brille... La parole est encore la dernière forteresse.
L’exemple en est chez Saint-Pol Roux. Chez Joë Bousquet;
Jean de Boschère. C’est à la fin que ça s’allume.
Le dernier mot sacre un atome. J’ai vu Maël dans ces bois rouges, une fleur
de lynx à son œil droit. Sans action pas de cœur, pas de nerfs, aucune danse.
Les villages nous tentaient par des ondes frémissantes. La stylistique est
une pirouette. Nous glissions vite entre les runes hors du système des hiéroglyphes.
Nous étions attrapés par plus grand que ces elfes. Les Cimériens nous intriguaient en tant que chefs d’une escadrille.
Ces oiseaux survolaient le drakkar des Vikings. L’enseignement est le suivant
: le temps profite et il te tue. Tu dois alors tuer le temps mort. Le corps
épelle ses galaxies. Tu dois aimer ta nostalgie comme la pensée d’un cœur
futur. Le blanc gagne un rivage. Un splendide jeu d’efface. Mais sans les
ombres aucun partage. Un appel naît dans ces couleurs. La fumée recouvrait
ces navires élitaires, ce pourquoi les vivants ont une crainte si fidèle.
La nuit passe dans les cœurs comme des coups de fusée. Le système vide les
apparences, devra périr un jour ou l’autre. Les langages en fusion en magma
tourbillonnent. Les galaxies et les planètes, les météores et les étoiles,
les poumons et les cœurs, les phallus et les doigts, les vagins d’or et le
mystère, les profondeurs et la surface, les apparences et leurs querelles,
les distinctions et toute union, tout cela glisse galope s’évade, fornication
des éléments au sein d’un monde incantatoire. Dans la durée vit l’éphémère.
Ce temps qui vient n’est déjà plus.
« Version cosmique de l’ignorance, l’inconnu s’ouvrait
en étoile de mer et Maël au bord du gouffre regardait passer les poissons
torpilles sur les récifs au travers des mille lucidités du soir. »
(Yves Buin)
Pyramides écossaises incrustées du saphir
qualifié des miroirs aux échos reflétés, équation rare d’une fin de cycle
citant Büchner dans le corps-texte, l’invasion dans
le corps effaçait vos collines et la honte et la faim, la divine échéance.
Regardez cette errance envahir nos planètes, oblitérer nos transactions de
chats sauvages originels. Le mot d’ordre immanent retournait en poussière.
La main gravite la séance d’ombre, l’énergétique d’une fin de siècle.
Expérience initiale traversant le volcan.
Ou comment faire le lien entre un ordre atomique et le présent qui tourbillonne
de la folie en tant qu’absence... Les secrets de notre âme. Les secrets de
toute âme. L’écriture envahit les fanaux du langage. La position des Tahitiennes
sous la lune bleue que peint Gauguin. Comme ici la manière d’allonger la sauce
blanche, de partager/délimiter les territoires du lieu de l’être, ce vécu
disparate par où jouissent nos nerfs d’ange, par où le souffle fait vaciller
la conscience pure borroméenne. Dans la suite à se dire que transcrit l’origine
la période historique sous les veines impossibles culminait avec l’ange d’un
regard tentateur. Mais que la nuit, telle écriture, recomblerait
en dialectique. Car il est vrai que tout baroque est une étoile en perspective,
que la nuit seule, sa transgression, fait le partage d’illimité.
Version du soir. Second éveil. Travaux
d’approche d’un infini. Combinant l’être à la matière, le reposoir à l’or
textuel, l’immense organe de nos visions au froid degré d’une expérience.
Tendre les bras, saisir la perche, revient à dire qu’ici je suis et que tout
être à l’origine a droit de vie sur-naturelle. Introduction
ou mise au point pour tout infime du néant vide. La distance étonnée sous
les yeux d’un enfant transperçant l’origine, les profondes évidences.
« À proprement parler, il n’y a pas de moi, car tout
est vide. Je suis vide, je n’existe pas. Tout est félicité. »
(Jack Kerouac)
Texte ici présenté, suggéré, implicite;
De la façon que le monde s’offre en évidence au regard d’être n’ajoute rien
au devenir de cette Histoire qui nous fascine. Le prix payé non matériel pour
que ce jeu ne dévore je fut ce labeur d’extrême-onction au sens ultime par
la racine. Il va de soi, je tiens à dire, que le début, période mystique,
ne m’inspire plus, à l’heure actuelle, qu’indifférence admirative. Indifférence
: Dieu est néant. Admirative : que je
ainsi soit transmuté puisque d’ici je peux parler en contemplant
ce qui était. C’est un livre historique (la période narcotique). L’exploration
prise en un dogme (est-ce le fascisme psychédélique ?). Sans aller jusque
là critiquer ce savoir. Mais l’hommage à Michaux, il est vrai, dure encore.
D’un seul coup furent jetés deux-trois ans de travail.
C’est une pratique taxée situé dans l’esprit zen
guerrier fidèle. Je livre ici quelques ébauches d’un long travail en toute
conscience. En toute conscience je plaide coupable d’avoir transmis ces rares
secrets. Ciel ponctué de clarté, je l’avoue, trop d’images... Mais s’il fallait
parler le vide. S’il fallait faire parler le vide... La défense nationale
: des milliards d’intérêts. L’information télévisuelle : la pression douce
mais insistante. Sauf à ce point où je
n’est plus comme ça se dit chez les Chinois.
Il faudrait lire entre les lignes comme il faut vivre entre les grilles. Il
faudrait tuer l’aveugle en soi qui n’a d’excuse que l’ignorance. Une confidence
faite en passant : trop de souffrance amène au rire. Le rire efface le faux
passé. Du présent vient tout remplacer. On dit alors seconde
naissance; Avortement. Accouchement. Ou d’un
monstre ou d’un dieu c’est au choix, hors valeur... Le corps qui pense peut
voir ce livre. Ce que je suis, ce que je pense, rien de commun au fond with here. Puisque je suis à chaque
instant un autre je qui s’en amuse. Puisque je tue à chaque souffle un autre
corps si différent. Puisque j’avance vers le lointain chassant au loin le
néant mort. Changer vif le visage. Polymorphe océan. Étoile de mer sous un
visage sous une pluie moléculaire.
Du prince des ondes à la clarté, aux
nuits ultimes d’un soleil d’or.
« Le changement des Corps en Lumière et de la Lumière
en Corps, est tout à fait conforme aux Lois de la Nature, car la Nature semble
ravie par la Transmutation. » (Isaac
Newton); Le matin soubresaut dans un œil de diamant. Paysage inconnu
distorsion du néant. Mais de quoi l’écriture en sa bible infinie pourrait-elle
si besoin dépasser toute essence ? La journée dans ses veines scriturant
l’édition circuitant le vieux Thôt
face aux lunes ancestrales. Le scribe assis couché debout l’action directe
les autonomes ne plus penser accélérer scrire correspondre
vogue la galère contre les lois contre les normes l’écriture-sexe-fétiche-tabou. Le Titanic vient dans tes rêves,
nous n’aurons plus le paradis; Cheval de feu cheval de glaise des hiéroglyphes
héros du glyphe glyphe-héroïne môme héroïque syllabe
écrit ciel éternel captant les yeux le sens de dieu le retour bleu dans les
cellules du corps de lire un vivre à dire. La sensation du chevalier des hiéroglyphes
du templier cheval de glaise héros yantrique Constantinople ses janissaires l’hommage tantrique
au loup-garou. Neurologie sub-atomique dans un blockhaus bunker du Reich dans
les esprits les corps le rite les forgerons autre alchimiste; Manifeste tantrique
rois emp’reurs et marquis l’artisanat les mutations
des pulsations saveur du sens. L’astre des nerfs annonce la fin mai hors saison
début du temps. Puis les images le sphynx Horus
à la question l’interrogeant l’inquisition jésuite jouissive. De Venise nue
après Moscou les émotions les authentiques. En ses études l’identité sous
les mirages d’illusion blanche. 1980 le chemin des étoiles huitième livre
ici-bas aux indices l’imprimé. Castor astral étoile du sens radio-bunker
saluant Kerouac mais dans ces pièges il était dit l’émotion nue le festin
rare. Saluant encore l’étoile de nâcre chair de
Lesbos mutation blême jeux balinais neurologie des mutations masque du rire.
Dans ce livre un-fini aux pupilles dilatées tel
un ange assassine le nectar des cyclopes. Malaisie de Bali territoires intérieurs
des leçons du Finnegan’s post-Joyce burroughiennes
dimension magistrale du cœur d’or des lumières telle une flèche dans la cible
ouverture innommée la salle rouge des paroles comme le thé les miroirs avec
la main tout s’enchaînait la vigilance très attentive. Comme une lettre à
la poste tomahawk d’écriture nous aimions des jouissances le plaisir d’écriture
puisque pratique manière de vivre voir les possibles tant l’impossible. Dieu
ou non en finir ces goulags de l’esprit. Conspiration des états forts privant
l’assise du devoir d’être. Résistance aux paroles un combat s’engageait les
vivants abandonnent leurs humeurs provisoires. La guerre actuelle toujours
la même. L’inscriture est ce rite ce rituel cette
approche. Travaux d’Hercule. Joie monotone. Forgeron
noir moine alchimiste tao guerrier champion du swing. La raison de ce qui
blancheur vraie nous proclame. 1973/1980; La plus
fidèle imprévisible aux sensations sans phénomène.
Maladies de diamant tentation linéaire
monstres d’or accouchant vers la fin le rugby. Le rugby des silhouettes sous
la lune giboyeuse. L’épidémie du code postal dans les organes associatifs.
Puisque la sueur, que la mort bleue, que le crâne seul gèle au sommeil. Cette
femme alors dans un brouillard par simple voie qui s’hallucine, considérant
que votre action, mon cher ami, purée de nous ! Finir ce livre en dérision,
ne plus trop rire, ne rien savoir, accélérer son mouvement, son mental déplacé
sur un puzzle atomique, avec le vent dans la figure, avec les yeux qui trébuchaient,
sur la longue très longue piste, le chemin des étoiles, sous le ciel plat
mais centrifuge d’une impossible initiation. Le corps pense la matière, le
zoo d’or, le livresque. La déchéance commence au point où de ton corps sortaient
les fleurs. Écoutant les Stranglers la dose belle
aux néons les flippers d’eau habil’ment t(h)ués sous les esclandres-éclats d’éclair.
Le masque blanc des situations sans citation ni réf(v)érence. Chapeaux à plume portant rapière tous prêts au duel
à son mystère. Livre bleu lettres d’or du volcan les neurones. Mais de sa
main sortit le ciel tel un poker, une incartade. Dans les yeux d’un humour
sous le vent magnanime nous glissions dans les ondes, l’impassible étonnée;
Corps japonais, mixion des sens, stèles de Gaudi,
la prairie verte, le centre aux dieux à l’héroïque dans la pratique sa dure
ivresse. Mais pourvu que ça dure ! Que s’enflamment les bunkers ! L’escadrille
importée par ces cœurs en détresse soudain luit dans le noir, ces lucioles
métalliques. J’écris mardi pour vendredi mon île déserte faisant l’amo(u)r. Le mystère des syllabes
du gestuel des manières rentre en dedans par la fonction au fil des sets improvisés.
Écoutez bien entendez bien : la matière noire ici présente ne peut plus rien
pour l’écriture. La position des équinoxes en contre-danse
accélérée opère un art de guérisseur sous les tatou-âges
du hiéroglyphe. La nuit textuelle connaît le sens et le sens meurt sans vos
églises. Le rien bouge en mon nom en ton corps il frémit. Votre nom ma douleur
mais j’avais oublié. La mort dansait dans mes prunelles. Le thé servi bientôt
buvons.
C’est une manière de traverser comme
le sens blond la blancheur muette avec ces noms et ces mystères l’anthropophage
des situations le silence était froid l’air gelé y craquait les mutations
improvisées au fil du stress appréhendé comme la douleur ainsi soit-il avec
des mots des ondes le vent le temps des nerfs sous les diadèmes l’impérissable
intempérie sa bouche fredonne un air de crâne puis pas à pas dans le noir
seul dans le nous-deux ou l’émotion comme il sortait
un parapluie le vent léger les restaurants une carte postale vient de Hong-Kong je crois qu’son frère
est taoïste en tous K lui l’épidémikkke...
La transe nuptiale au bout des yeux.
Un sens exhibe le sacrifice. Velours culmine ce point du jour les yeux de
nuit brillant poissons. Junkie rouge arc-en-ciel je reviens à Bali les dieux
du feu dans nos cratères si hésitante étrange audace. La pensée nue mixait
le sens, la russe offrande au tout-venant. Bas en dentelle, estafilade,
corps nucléaire dont les sursauts, les doigts-Voltaire, renonciation. Dans le bleu de Venise les
pensées irréelles, le corps du zen télépathique, les émissions en haute voltige.
Montée des sens luciférienne, transgression nue d’un corps à corps, d’un corps
à nu dans le noir lisse, dans la blancheur d’un acte ultime. L’incendie d’hors.
Le vieux Byzance. Nous n’écoutions que le murmure. Le désert brûle entre nos
yeux comme la mémoire ou l’écriture. Révolution du cœur de verre, des collines
bleues ou mauves ou roses, des herbes sèches dont la durée cristallisait les
déchéances, dont la montée, jeu des lumières, pulvérisait l’ordre anonyme,
dont les yeux la brillance le velours s’implosaient, acte rituel, robots du
jour, cinéma muet sous les béances, la théorie des origines. Démonstrations
au sein des ruines. Jeu du pouvoir et du hasard du sourire bleu de Gengis
Khan, de quelque chose d’encore plus fort que toutes ces âmes détresse unique.
Sous les monts vivent les prophéties. Sous les monts muets demeure la mort...
Neige poudroyeuse au cœur-gibet en un
sursaut de lumière douce. La transgression des hémisphères de Walt Disney
télépathique. Désolé pas de coke tu verras le soleil. Cette horreur quotidienne
mais j’en ris ironie. La puissance passe dans mes organes et l’écriture ce
réceptacle. J’accomplirai ce lent travail vies antérieures dorénavant. M’incarnant
en substance mais riant des savoirs je saurai je verrai la vue neuve le sommeil.
Le présent flou dans les artères soudain d’un blanc vient t’aveugler. Périphérie
twistant le sens le sacrifice des prophéties. Le Congo des syllabes dans la
danse-revolver nous voici corps de grâce sous les
ondes mercurielles. Les animaux passaient leur temps à ne plus lire que ces
actions. Les villages mauves disparaissaient sous l’ombre opaque les désolées.
La forêt dans les yeux le repos du guerrier la sensation toujours parfaite
de qui transmet son pouvoir noir. Hérésie-symphonie,
mot Cathare, jeux d’hiver, printemps subi puis lacéré, affiches bleutées dans
la grande ville, canaux d’Antibes, souvenir-blues,
les chats défunts naguère de cuir, sagesse ancrée flash des poumons, le souffle
inouï les vieux journaux et soudain muer en pensée blanche ! Dans le silence
quand la pluie tombe sur ta multiple apothéose. Dans la blancheur le vent
du Nord sous la pluie nue l’usurpation.
Quant aux Indiens hommes analogues portant
en eux l’horreur vissée --- cette horreur pascalienne du vide creux néantique contemplant les trous noirs des immenses galaxies
pourchassant le bison invoquant les rares dieux; L’homme réel authentique
l’indicible authentique le taoïste devenu dieu dans son miroir presque invisible...
Le vide efface le poids du vide. Sa positive nature de souffle. Au delà des
étoiles de la peur quotidienne vit un grand silence blanc un oiseau du silence,
cet appel muet des profondeurs vers autre chose jamais atteint. L’astro-physique
pense la matière. Sa plénitude la déchirure.
Dans ces dérives t’accompagnant malgré
la peur et la fatigue je poursuivrai ce chemin blanc de la lumière et de la
paix.
Du nom sensuel aux étoiles rouges. Livre
onirique du corps textuel. La nuit sombre au dedans. Les abîmes sont détruits.
Cité de verre aube d’obélisque Canterbury over my
head dans l’infra-danse vue du non-temps. Le
cri du sens entre les murs aux dimensions télescopiques.
Corps sous la terre pas dans le noir
puis pas reprennent voix tranquillise; Visage furtif du vent du soir; Harmonie-Nord d’audace ultime. Sous le ciel noir la Providence.
L’Hyperborée Télépathique...
Le siècle meurt il se consume face aux
silhouettes aux cœurs aux corps. Les mots magiques ne viendront plus jouer
notre valse à dix-huit temps. Voyez-vous ces oiseaux sur le Grand Océan ?
Ces toucans irradiés dont l’œil luit à tribord ?
Le corps vibre à minuit sur la Terre les étoiles. Dans tes yeux le cosmos
l’herbe blanche rosée fraîche. Un soleil noir tourbillonnant parmi les ondes
et leur diadème. Poésie retranscrite aux forêts d’un parcours. Grand véhicule
des inductions des intuitions télépathiques. La musique de l’esprit de ton
cœur de notre âme de Copenhägue à l’antique Vienne
ou vers Byzance Constantinople; Ce livre-ci entre tes doigts sous la lumière
univers d’or. Sacrifice consenti par des ondes écarlates, par les pulsions
infra-sexuelles du sublime corps innovateur. Sens modelé d’un
nouveau corps dans la lumière mise hors du doute. Démoniques énergies d’un
périple intérieur face au corps de stupeur des soudains hiéroglyphes. Champollion
s’aiguillait d’un désert Vénitien... Le visage harcelé par des forces impalpables
nous continuions la traversée des terres brisées de la conscience, la surprenante
initiation aux particules sub-atomiques disséminées le long du fleuve des
énergies vraiment guerrières.
Troisième Guerre Noire des Énergies du
Centre Actif Suprême jouissance. «
Vague de froid sur l’Europe. L’usurpation IDENTITÉ se dissocie... » (F.J. Ossang); Dans ce froid blanc et
cette béance les chansons d’or nuit du courage. Au Cabaret Voltaire du doute
les embryons du Fils de Siam. La nuit peuplée s’accomplissait au large des
îles du lagon noir. Des lions œuvraient au son des sbires sous les toitures
d’un arc-en-ciel.
Corps de la nuit sous les radeaux aux
rideaux amples inévitables. Gravitation des élixirs bercés du vin de la splendeur.
Nuit galaxiale ressuscitant le point du jour aux
ombres fraîches. Un rire traverse les hérésies. Les amis viennent et font
la fête. Les Gitans chauffent le sang des veines;
Danse des couleurs parmi les corps. Fatigue
issue du sous-venir, du ravin flou des mémoires
basses. Je ne crois plus à ces distances, aux interdits analogiques, aux lois
fixées du rendez-vous. Le corps contrôle ses lois parfaites. Elles n’en seront
que plus jouissives.
L’usurpation détruit le sens. Mais le
sens blanc : sa pure lumière.
Lucifer invisible mort captée des béances
car ni la mort ni l’existence les oiseaux rient il faisait beau !
Le texte impair ne pensait plus ses tresses
nattées dans l’ordre issu...
Hiéroglyphiques incantations où le rire
fuse...
On en termine...
La parole pense le silence d’or. Le corps
captait. Nos énergies.
Dans les villes bleues hors de la nuit
avec ce livre ou sans ce livre.