THÉO LESOUALC’H

 

CHAIR ET QUOTIDIEN

(notes)

 

 

. j’ai su me laisser disparaître dans les ruelles de mon petit labyrinthe.

. désiré le grand savoir des murs.

. un terrain non bâti sans mémoire.

. tentatives d’arraisonner l’énigme par messages rupestres.

. il revoyait l’enfant replié dans ses premières lectures ses romans d’aventure le corps recroquevillé sur lui-mêmedans un coin de sa chambre et il se souvenait comme le monde à ce moment-là prenait des proportions hors-mesures.

. il gommait l’enfant de sa mémoire.

. l’âge de l’adulte est terne. Terme.

. Finir de contempler le visage de son tortionnaire.

. On reste derrière la vitre un pas en arrière.

. J’allume une allumette : la facilité du feu.

. Vivre l’enfance jusqu’à la tombe au lieu de l’enterrer dès la naissance.

. Je tiens à ma nuit.

. Indésirable désir.

. il y a inventaire      « in-venter » au fond du ventre      « in-ventus » dans le vent.      « in-véleum » sous le voile. Révéler.

. Comment savais-tu qu’un cheval se cachait dans le bloc de pierre avant ton premier coup de ciseau ? La création ?

. L’univers au toucher.

. L’œil en démange.

. l’objet en tant que refuge ou bien accès ?

. ils ont prononcé leur MOT et vous en faites des auto-collants.

. Arrêter de se démener dans le sens du troupeau. Croisade vers la litière fabuleuse.

. Je voudrais pouvoir dire ce lieu en suspens : l’entre-ciel-et-loup.

. hors d’atteinte des mutiques cacophonies.

. certains et leurs « carrières »... certains la vie.

. contre le « croire » des religions caduques le « faire croire » de l’âge nouveau.

. il s’astreint aux règles de sa divination possible alors qu’il est né dieu. Alors qu’il n’est déjà plus. Alors qu’il naît.

. Nez fouillé d’odeurs.

. et toujours en manque.

. encordés.

. ... se cogner partout aux idoles.

. derrière le placardage des citations où se cache le paysage ?

. quand on ne pense qu’à « faire son trou ».

. ... « savoir » que « je » « vivrai » « toujours » dans les « guillemets » de la « C » « ...réation ».

. le chercheur est obsédé par la mobilisation de moyens. Celui qui trouve se contente d’être lui-même mobilisé.

. C’est au FEU que l’homme doit son regard. Contre l’incandescence il a ses paupières fragile pelure.

. Je pratique le miracle du jour-le-jour.

. le ventre maternel... ça a beau être confortable c’est que des tripes.

. les espaces privilégiés : le jour qui incline à la nuit... la nuit qui préface le jour.

. et la beauté cul nu serait assise sur son miroir.

. Artaud Léautaud frères de tronches.

. Bataille un goût rance d’hostie.

. et la folie de persister à pétrir. De muscler cette viande de terre de pierre. De tout déplacer.

. y-a-t-il vraiment priorité à vouloir comprendre... À TOUT PRIX ?

 

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