JEAN CARTERET
— JC DÉCOUVRANT PROSERPINE ET VULCAIN —
Gouverner, c’est prévoir — ce n’est pas prédire.
Prévoir, c’est dans l’histoire.
Prédire, c’est toucher au futur, et aussi au passé Neutre et au présent Neutre;
c’est dans l’intemporel qui vient lui-même — je crois — de la Toute Fatalité.
Ou le contraire :
Prédire peut aussi traverser l’histoire et la Non-histoire.
L’impossibilité de l’intemporel qui — en principe — ignore la joie et la souffrance, le plaisir et la douleur.
L’intemporel et le lâcher-prise — considérer que tout est illusion.
L’intemporel, c’est le ça.
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Les Aztèques et les Mayas sont dans la Non-histoire et l’intemporel — ou le cycle de l’histoire sans translation : d’où le codex.
JC — découvrant Proserpine et Vulcain — témoigne et de l’intemporel, et de la Non-histoire (espace qualitatif et ordonnance).
Mais il ose l’impossible devenant possible dans le temps qualitatif de l’histoire : c’est un scandale de la révélation, — passage de l’invisible au visible, précédé du passage du visible à l’invisible par la poésie de la Non-poésie, et par la mystique et la prophétie : c’est un acte de découverte, dans l’absurde dépassé, et avec humour.
Actuellement, Proserpine et Vulcain sont encore Non-être. Mais par JC et ceux qui s’en servent, ils passent exceptionnellement au degré d’être — et même d’existence relative mais pas absolue, où la découverte astronomique est nécessaire.
L’acupuncture — dans son ordonnance — concerne peut-être la matière en gloire, — ou au moins la substance —, et touche l’âme par le corps et non par l’organisme.
La piqûre est Lune Noire. Tous les points sont Lune Noire — limités malgré leur illimité. Et il y a aussi le rôle du Soleil Noir dans l’espace qualitatif de l’ordonnance et ses singularités d’univers : d’où les méridiens de la Terre unique.
Les points sont comme des étoiles, et leur ensemble est comme un collectif de constellations.
L’acupuncture est Non-histoire et touche même au Non-être; et Vulcain joue son rôle dans l’ordonnance des métaux variés des aiguilles et dans l’opération. Mais l’acupuncture suppose et nécessite le thérapeute — plus et mieux que le médecin — jusqu’à la virtuosité.
L’acupuncture agit dans les Noces dialectiques et maïeutiques du Ciel et de la Terre.
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— L’ÉTENDARD, COMME EN ARCANE XX... —
L’étendard — comme en Arcane XX — est l’immanence dont le drapeau est une transcendance.
Le drapeau est le lieu des Noces du désir des guerriers et de la foi qui les anime. Il est demeure — mais en statisme dynamique, et en plus, en véhicule dont le serviteur est le porte-drapeau sédentaire en situation de Nomadisme — Mais l’étendard est seulement possible au degré de la garde impériale, quand elle daigne s’en occuper.
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— POTS —
La merde, c’est de la Terre et de l’air : d’où les pots, — et même l’odeur de la fermentation, des gazs (sic).
L’urine, c’est de l’eau et du feu.
L’urine est érotique.
La merde est pornographique : d’où les scatologues.
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— SUR LA TOUTE FATALITÉ —
La Toute fatalité — qui fut depuis toujours — s’arrête et trouve sa fin dans la Naissance du corps glorieux et de la Jérusalem Céleste.
Mais ensuite, il y a — comme elle aussi est depuis toujours — la Nécessité qui permet de parler du second Je transcendantal du corps glorieux et sa création — par chacun — d’un Nouvel univers etc. etc. etc. Mais cette nécessité n’est ni d’ordre humain ni cosmique : elle est d’essence divine.
La Toute fatalité règne sur l’être, sur le Non-être, et sur le ça de l’intemporel : c’est la contradiction radicale avec le principe du devenir qui traverse l’histoire et la Non-histoire et même — à l’état de devenir Neutre — l’intemporel.
Il y a devenir Neutre — aussi — dans le passage de l’ordinateur encombrant, à l’ordinateur portatif etc. etc. etc.
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— LE PIED DES DEUX PIEDS —
Il y a passage de l’inconscient céleste — celui de l’oreille —, au surmoi céleste qui se trouve dans le pied des deux pieds, — et peut-être le pied gauche (?) * : d’où l’expression de la femme qui jouit et atteint le septième ciel — où elle prend son pied : donc c’est un avoir ou un Non-avoir.
* Sic.
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— SE DÉFONCER —
Se défoncer avec la drogue, c’est atteindre — mais pourquoi pas — l’anéantissement et toucher au Néant sans y entrer. Mais presque.
C’est aussi passer de l’être au Non-être, — ce qui est une ambition possible, même dans son négatif qui devient positif alors, et où on rejoint le tout — mais négatif —, et le rien — mais négatif — de l’origine des origines : c’est donc dépasser Dieu, le Verbe, et le Principe, — et même Satan et Lucifer — pour une certaine durée.
L’overdose d’héroïne est définitive et débouche en même temps sur le mourir et sur la mort : donc l’overdose — plus que le défonçage — est fascinante.
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— LES MOMIES —
Les momies sont le corps mort devenu substance, — Noces de l’essence et de l’existence —, les bandelettes étant le contenant à l’état de rotation et de translation, l’embaumement étant le contenu de la substance du corps mort.
Et la momie connaît le dépassement en étant publiée, — c’est-à-dire : devenue publique, éventuellement chez un certain propriétaire,
ou au sein d’une société,
d’un état,
d’une Nation,
du peuple,
de l’humanité,
etc., jusqu’en passant par le musée.
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— TOUT SEUL —
La passion déterminée — aliénée et aliénante — peut accéder à la folie.
La réaction déterminante — aliénée et aliénante — peut accéder à la démence.
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On fait vœu de chasteté, ou lorsqu’on est présent à l’instant unique de l’étoile filante — ce qui est le passage de la foi en demeure dans l’étoile, à l’acte passager unique et rapide de l’étoile filante. Donc l’étoile est le lieu de la foi unique de tous les collectifs et de tous les uniques, ce qui est le cas de l’arcane XVII du Tarot, arcane de la poésie. Donc la poésie est le fruit de la foi éclairée et éclairante de l’étoile. Alors que les constellations sont le domaine encore de la non-poésie, en fait, la constellation peut être le domaine de la poésie en essence seulement, et qui passe à l’existence par chaque étoile. La constellation étant le domaine de la poésie singulière, les constellations sont le domaine de la poésie universelle. Et la galaxie, notre galaxie, et toutes les galaxies possibles et impossibles sont le degré, — jusqu’à la sublime anarchie et son ordonnance —, de la poésie au degré enfin ultime; notre galaxie étant le seul unique au degré de l’excellence de la poésie ultime, les autres galaxies étant chacune un unique entre autres, sans atteindre le degré d’excellence de la Nôtre; la voie lactée étant une partie visible et un chemin, une voie de notre galaxie qui est apparemment une demeure, mais est en réalité un véhicule au sein de l’éternité et de l’infini. Il y a aussi des situations singulières, comme le trou noir en astronomie; mais d’autres situations de constellations et d’étoiles — dont je ne fais pas ici le catalogue —, malgré leurs degrés variés d’excellences de la dialectique et de la maïeutique dans l’Univers — qui est apparemment seulement cosmique, mais qui est aussi divin par nature et par surnature, et humain seulement sur notre Terre unique par excellence, par exception, et par miracle.
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— LE RENIEMENT —
Le reniement est la transcendance de la trahison et de la perte, inter-transcendants entre eux (sic); donc, le reniement devient une immanence. Donc Dieu, Notre Seigneur, est passé par le reniement de la trahison et de la perte du non-être en état, — le principe, la déité absolue —, et du non-être en action, — le Verbe —, dont Dieu est la situation au degré du Verbe. Mais il s’est détaché de son reniement : Il s’en foutait éperdument. Et il est passé de la créativité à la création, toujours dans l’intemporel, et c’est devenu la genèse, — donc noèse dont le noème était dans les noces de Dieu et de la déité absolue, et de tout ce qui les précédait; mais on trouvera ce reniement divin à la situation humaine, lorsque Pierre, apôtre de Jésus, le reniera trois fois, après quoi le coq chantera. Ma vision, — mon ACTE par le Verbe —, est faite d’un anthropocentrisme transcendantal. Pour moi, tout est interne dans l’homme et sa conscience, parce qu’il s’agit de connaissance, de gnose éclairée par la dialectique de la logique (et éventuellement par l’analogie), mais pas du tout de science où presque tout est externe, sauf l’organisme, les sens, les sensations, — pas les perceptions qui sont exception. Pour la science, elle ignore la conscience. Pour la conscience, le squelette lui-même est externe malgré sa réalité objective d’interne au sein du corps. Ma vision est non communicative à l’extérieur, parce qu’elle est justement en communion avec l’intérieur de l’intérieur. Donc ma vision est une immanence. Donc elle ne peut être perçue à l’extérieur que par l’intérieur de l’intérieur, donc transcendance du simple intérieur, lui-même transcendant et même peut-être immanent de l’externe et non de l’extérieur.
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— LE CORPS GLORIEUX TRANSPARENT ET LE CORPS GLORIEUX BRILLANT —
— LA CONSCIENCE ABSOLUE DE LA CONSCIENCE RELATIVE —
La conscience absolue de la conscience relative n’est, — pour ainsi dire —, que l’intensité de l’énergie métaphysique en devenir qui passe entre deux pôles transcendantaux : du Je transcendantal en tant que germe, au corps glorieux en tant que fruit. La conscience de conscience n’a pas d’autre réalité que la relation d’un pôle à l’autre. La conscience est l’histoire révolutionnaire du passage du Je transcendantal le plus abstrait, au corps glorieux le plus concret. En tant que germe, le Je transcendantal est en situation de graine subjective, et il passe à l’état de fruit subjectif dans le corps glorieux, transmuté en fruit objectif, lors de l’acquisition de la conscience absolue de la conscience relative par le corps glorieux qui passe alors de l’état d’essence transparent, à l’état d’existence brillant, moment où Dieu Notre Seigneur trouve sa fin, sa disparition, ou, — selon son choix —, son incarnation partout et toujours, en tout et en chacun, ce qui est la divinisation de l’être et de sa conscience en corps glorieux.
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— LA SEMAINE, LES MOIS, LES MILLÉSIMES. 1000, 2000 —
La semaine est un espace qualitatif dans la durée, qui se répète, chacun des jours étant un des espaces qualitatifs qui les constituent chacun. Du Lundi au Vendredi inclus. On a différents unique de l’espace qualitatif dans la durée relative qu’est la semaine, mais du Lundi au Vendredi, on a l’interdépendance au degré d’intertranscendances (un nombre certain et nécessaire). Chacun de ces jours étant contingence, mais intertranscendance entre eux. Alors le Samedi est une immanence relative, le Dimanche étant immanence absolue, jour où, en principe, les travailleurs ne travaillent pas, alors qu’un certain nombre travaille. Mais chacun d’eux a son dimanche, son immanence absolue dans un des jours de la semaine. La semaine est donc d’abord intemporel, mais elle laisse exceptionnellement intervenir la non-histoire de ses espaces cloisonnés, et surtout, exceptionnellement (intervenir) le devenir de l’histoire. Les mois de l’année sont des espaces cloisonnés, chacun de la non-histoire au sein de l’intemporel. Ils se succèdent comme les 4 saisons qui sont des espaces qualitatifs cloisonnés de la durée du temps quantitatif, exceptionnellement ouvert au devenir de l’histoire qui les traverse chacun et tous. Il n’y a que le millésime qui change chaque année, et qui est relativement de l’espace cloisonné, mais surtout domaine du temps qualitatif de l’histoire, et de son devenir révolutionnaire permanent qui en est le statisme dynamique. Les différents millésimes sont chacun contingence, mais transcendants entre eux. On passe à une immanence relative, comme par exemple par les siècles : 1700, 1800, 1900; mais on passe par une immanence absolue lors des millénaires, comme par exemple l’an mille et ses angoisses collectives, l’an deux mille simple témoin d’une démence collective de l’intemporel surtout, mais aussi de l’histoire et de la non-histoire. Mais un certain nombre de gens font de l’an deux mille, un passage par un seuil. La presse, certains livres, etc etc etc, en parlent parfois, mais ce n’est pas essentiel, ni même très important. Ce n’est qu’un repère.
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—VIERGE BLANCHE, VIERGE NOIRE —
La femelle, — et la femme lorsqu’elle incarne la femelle —, est le domaine de la foi. La foi qu’elle est, et la foi qu’elle a. La foi, et sa vertu (sic) la fidélité et la confiance, elle peut la perdre en passant de son amour unique, de son foyer demeure de la foi, à une ou à des aventures. La foi en avoir qu’elle a, elle peut donc la perdre, et aussi la retrouver. Retrouver appartient à l’avoir, pas à l’être. Donc la femme est le lieu du foyer, et du foyer interne à l’origine, et du foyer externe, après coup. La femme est donc la foi. Si elle est la foi, elle peut la faire exister, et l’incarner dans son organisme et dans son corps physique. Ainsi la femme, mystique, peut incarner la foi jusqu’à l’excellence, et accéder à la sainteté. Ou bien être exceptionnellement et miraculeusement la Vierge Marie elle-même, la Vierge blanche dans son être, — sédentaire puis nomade —, où l’esprit l’emporte sur la vie, ou la Vierge Noire dans son être, où le devenir l’emporte sur l’être, et où la vie domine l’esprit. Elle est alors d’abord Nomade externe, puis éventuellement, après, sédentaire, mais alors interne — comme la crypte souterraine dans l’église où se situe généralement la Vierge Noire. La Vierge blanche est toujours où l’esprit domine la vie, mais sédentaire d’abord et externe, et devient, après, nomade et interne. Elle est d’abord invisible plus que visible. Mais ensuite, elle peut devenir visible plus qu’invisible — mais visible quelques instants, à l’instant collectif d’uniques. C’est alors qu’elle peut apparaître — C’est Lourdes, où la Vierge blanche apparaît à Bernadette Soubirous, lorsque celle-ci a ses règles (les règles), alors que la Vierge Marie, c’est la règle que j’ai déjà vue. Je crois dans l’énergie, — origine (relative) de toutes les origines —, ou bien dans l’onde unique du collectif de toutes les ondes du chaos originel, qui est invisible. Alors, passant de l’invisible au visible, c’est le miracle. Ainsi, l’apparition de la Vierge blanche, c’est le miracle dont seuls peuvent être témoins réels, ceux qui sont capables de la foi. Ce qui n’est pas tout le monde, mais un certain nombre, peu élevé et même rare. La Vierge Noire, elle, habite le visible et passe à l’invisible où elle n’apparaît plus.
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Je suis un des rares êtres humains à envisager, — fruit de la dialectique et de la maïeutique —, la fin de Dieu et de tout ce qui le précède, et son éventuel passage à l’existence par l’incarnation, etc etc etc. Mais je ne suis sûrement pas le seul, un certain nombre d’humains étant poète au degré de l’excellence, pouvant en avoir l’intuition et même la formuler; mais s’ils sont entendus, ils ne sont pas écoutés : donc, on n’accède pas à l’entente seconde, celle de la compréhension de l’éveil etc.
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Le socialisme, — fruit de la révolution —, est capable de matérialisme — mais de matérialisme dynamique où la matière est en gloire, partout et toujours, dans l’univers actuel et futur, la matière étant en principe le lieu des Noces de la contradiction de l’esprit et de la vie, matière capable, — au degré d’excellence par l’alchimie — d’accéder au degré de matière en gloire, fruit des noces de l’humain, du cosmique et du divin, et donc nous ne connaissons actuellement que la situation de demeure de la roue transparente et colorée, — sans translation ni rotation —, de la rosace des cathédrales. L’intuition est une rotation dont l’inspiration est la translation, et dont la créativité est la roue en rotation et en translation, mais en essence seulement, passant à l’existence par la création, dont le résultat est accession à la réalité et à la manifestation qui est transcendance de la réalité, l’univers étant transcendance de la manifestation, donc immanence de la réalité. Et Dieu Notre Seigneur, — avec tout ce qui le précède —, est transcendances et immanences successives au-delà de l’univers lui-même : voilà pourquoi les cosmonautes ne peuvent pas rencontrer Dieu, puisqu’il n’existe pas et qu’il est seulement, donc invisible, quoique présent partout et toujours dans le visible.
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— LE GRAND-PÈRE —
Rien ne dit que nous n’avons pas seulement un père, Notre Père Dieu, Seigneur de tous les dieux, mais aussi, éventuellement, — mais c’est une simple hypothèse sans jamais (quoique...*) aucune certitude —, donc, mais aussi un grand-père, le grand-père qui était un humain, l’humain par excellence qui a été capable de créer Notre Univers, y compris Dieu, Notre Seigneur, le Verbe, le Principe, et tout ce qui les précède.
(*) Je dis « quoique », parce que, — lors de la divinisation du corps glorieux capable de créer un univers Nouveau —, on accède à la mémoire absolue, — au degré de la sublime anarchie —, de tout ce qui s’est passé au sein de l’infini et de l’éternité, en passant par l’existence et ce qui la précède, et ce qui la suit. Si on veut, mais on peut s’en foutre.
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Au cours de l’immaculée conception, Dieu, qui est non-être en action, est devenu non-être en agir, puis en faire, d’où sa descente sur Terre pour devenir le spermatozoïde fécondant.
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On représente toujours Dieu avec une longue barbe, et comme un noble vieillard, parce que c’est lors de la vieillesse que le devenir de la jeunesse, — toujours véhicule —, atteint le degré de la demeure.
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Dans l’intemporel, on rencontre la confrontation en satellite de la comparaison qui, elle, y règne. Dans la quantité, il y a la comparaison, et éventuellement le pour et le contre, mais en contradiction, et pas en dialectique ni en maïeutique. La comparaison, c’est de la quantité; la confrontation, c’est de la qualité. Avec la dialectique et la maïeutique, possible en œuvre, — je l’ai dit ailleurs —, il y a la sécurité en quantité dans l’intemporel. Il y a une sécurité en qualité dans l’histoire et la non-histoire, mais simple contingence, victoire latente sur la peur. Sur le risque, il y a déjà la certitude, — contingence. Sur le péril, il y a la certitude, — transcendance. Sur le Vertige, il y a la certitude, — immanence relative. Sur le martyre, il y a la certitude, — immanence absolue. Sur la crucifixion en état, qui est aussi réaction déterminante et passion déterminée, — donc la passion de Jésus —, il y a la certitude suprême et ultime. Sur la crucifixion en action, il y a la certitude qui dépasse la sublime anarchie de la certitude suprême et ultime. Sur la crucifixion en œuvre, il y a une Nouvelle certitude. Je pense ce qui dépasse la certitude : c’est la sûreté. Donc, dans la crucifixion en œuvre, c’est le lieu, pour la vaincre, de la sûreté à un certain degré.
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La pensée vient de la psyché où la vie l’emporte sur l’esprit. L’idée vient de l’esprit ou de son analogue (l’intelligence ?) et l’emportant sur la vie. L’idée est en rapport avec (illisible) qui est double, — c’est-à-dire masculin et féminin. L’image vient évidemment de l’imagination. Le nombre est du domaine de l’intemporel. Le Nom est du domaine qualitatif où il vient du temps qualitatif, — ou de la non-histoire où il vient de l’espace qualitatif. La Terre géocentrique est un lieu, le lieu de l’espace qualitatif et du temps qualitatif, domaine de l’astrologie qui ignore le temps, — comme je l’ai toujours dit. La Terre héliocentrique vient de l’espace quantitatif, mais du temps qualitatif de l’histoire. En astrologie, l’instant de la Naissance vient de l’espace qualitatif soumis au temps quantitatif, mais il y a un autre instant qui vient du temps qualitatif et de l’espace quantitatif.
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Thierry dit justement que l’huile est la manne du ciel, — d’où le sacre des rois de France et l’extrême-onction; et aussi, — en contingence —, l’huile dans la bouillabaisse et dans la salade, avec le vinaigre qui est l’analogue de Lucifer qui est lumière, l’huile pouvant être l’analogue de Satan la chaleur.
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Le sublime existe en même temps que l’infime et l’ordinaire, alors que le sublime est extraordinaire.
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L’homosexualité maïeutique de l’analogie et de la Lune blanche, est surtout une essence, et seulement par exception dans l’existence, où elle ne devrait pas être.
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Le besoin donne des envies. Il est source de l’affectivité et de l’affection, et jamais du désir ou de la foi. On satisfait le ou les besoins, ce qui est occasion de plaisir ou de douleur, de croyances ou d’opinions, mais pas de foi ni de désir. On ne satisfait pas le désir : on le comble par l’action, et on comble la foi par l’état éventuel d’acte ou de variés actes; alors, la foi devient éclairée et éclairante, capable de connaissance et d’amour, et de jugement.
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Jehovah en prend un sacré coup et on passe du judaïsme à la judéité qui est la fin de Jehovah mal compris.
Auparavant, l’état d’Israël — lieu de l’unité — aura déjà été envahi par un surnombre d’armées, le désir étant plus puissant que la foi négative qui est celle de l’unité.
La vie, c’est la culture. L’esprit, c’est l’érudition, celle de l’unité qui est par principe quantitative ou — pour le moins — neutre.
Donc les palestiniens disent — encore en chaos cherchant son ordonnance — juste et vrai. Il faut qu’Israël disparaisse — mieux : soit anéantie et remise au NÉANT qui va se régaler. Les palestiniens aujourd’hui sont encore dans la pluralité, mais ils ont un germe dans l’universalité.
Les pays arabes aujourd’hui sont des féodaux. Ils faut qu’ils deviennent révolutionnaires de la révolution.
L’ISLAM est un être et un non être plutôt incapables de devenir. Il y a plus une érudition qu’une culture arabe. Ils répètent les Versets du Coran en paroles et en tapisserie et en architecture etc... Ils sont incapables de devenir et d’éducation, alors que les juifs — dans la judéité mais pas dans le judaïsme — sont capables de devenir et d’éduquer et de se convertir. Donc L’ISLAM est en principe une demeure sans véhicule. Donc c’est de l’Islam que surgira un musulman, — mieux — la figure de L’ISLAM qui sera l’antéchrist, alors que ce seront les armes arabes, les guerriers — donc capables du désir dynamique du devenir, et donc de l’éducation — alors qui déferleront et anéantiront l’État d’Israël.
En Islam, la femelle sera toujours et partout victime du mâle en étant pourtant quelques fois son dragon local mais pas global.
L’Antéchrist, musulman — mieux : L’ISLAM lui-même sera le lieu même de tous les devenirs négatifs et c’est avec ces devenirs qu’il fera d’innombrables miracles. Et il mourra au cours d’un de ces miracles en s’élevant dans les airs, d’où il fera une chute mortelle par le hasard négatif de la toute fatalité.
Donc il est missionné. Il n’ira pas en enfer. Il aura choisi sa naissance et son existence par solidarité pour accomplir la prophétie. Mais il l’oubliera pendant son existence.
L’Islam, c’est le non être. Il n’y a pas de résurrection. Mais dans le Christianisme, si. Il y a évidemment le Paradis pour l’Islam, mais pas de Jérusalem Céleste, pas d’Apocalypse. Pas de devenir qui débouche sur la demeure, mais un devenir véhicule qui dépend de la demeure.
Les musulmans prient tournés vers la Mecque dont ils dépendent.
L’Antéchrist est un non être demeure créant tous les devenirs qui dépendent de lui, qui sont ses esclaves. Il en fait un grand nombre de miracles, mais c’est lui qui compte, pas le miracle.
(1980)