Frédéric
DEVELAY
Les
battues achevaient le ciel au rire d’ombre morcelée, épelant sur le corps
de la terre ressuscitée la grammaire du fracassement des bouches.
La main se faisait à cela et au crime
provocant des pluies qu’amène l’enfer au bord de la phosphorescence, sans
qu’en soit ébranlée, sans qu’aucune physique de l’amour ne mène autre part
qu’au dernier principe.
Nous sommes hors des calculs génétiques
sans le discours d’un sperme inconséquent. Nous sommes au-delà des circonstances
qui atténuent la rencontre. Nous orchestrons la bombe au seuil en trombe.
Jusqu’à parvenir au sans odeur de l’asphalte nous avons battu les sentiers
et le rappel des guerres. Vouloir l’histoire de cette coïncidence marquée
d’un grand x en alpha nous achemine par delà l’espace du temps à son abolition
en noce.
Pourtant nous ne décidions d’alimenter
ce feu qu’en onction des faveurs de la lumière manquante aux fonctions du
toucher. Et si nous craignions que la mort soit à venir que pouvions-nous
d’autre que signaler ainsi l’enterrement du noir ?
Le passage des niveaux clignotait sur
la brèche du corps assoupi. Nous reconnaissions la présence et la trace de
la transe au pupitre des décombres de la métamorphose en oubli. Dans le défilé
des parures de l’échec nous assistions l’affrontement de notre trêve et du
social jusqu’à en oublier la glace pour la réinscrire au rêve. Nous ignorions
la direction des chaleurs pour connaître l’enluminure des feux.
(c’est faux
de le dire et c’est vrai de le taire)
Nous appelons une nuit vraie une vague
de lendemain sans aube pour ne plus penser ne plus mettre à jour la pensée
dans la fuite des embruns. Nous appelons le goût des essais du paradoxe en
flotte visage à l’intérieur de la chair où nous cherchions une concordance
des cycles là où les objets débordent l’être et l’avoir compromis.
Il est l’heure de l’étape pour franchir
l’énergie d’attachement dans le dialogue indisponible du monde qui nous cohabite.
Nous n’avons pas la mesure de votre pesanteur. L’ordre est sonné comme pour
une dispersion. Les voiles sont dans le vent et celui qui est derrière le
sait au-delà des images du passé dont nous ne connaissons pas le nom quand
le nom est la contrepartie de l’ignorance sur le non que l’on sait et qu’aucune
bouche aimée ne dit.
Pour une oreille qui parle et qui répond
il y aura toujours un œil qui donne et qui reçoit. Car la joie surprend la
souffrance qui pend l’être et la joie de se pendre suspend l’aile qui musique
et dissuade l’harmonie établie comme impossible étape, étalage sans fin de
discordes amoindries en hommage au feu qui par amour enrôle la mort à son
tour de rôle.
Parchemin habillé de nudisme textuel
en chemin habité de mutisme sexuel tant de choses t’apparaissent dérisoires
que je voudrais te taire ce pourquoi tu
es
l’Épargnée