Patrice
BERAY
OK
BADER
Mémoire-codéïne, couvée de détresse.
Le reste n’est que sonorités aveugles, maladives,
d’injections frileuses et matinales.
FIN DE L’HIVER.
Dosages du printemps,
interné.
INFRA-NOIR.
L’ouate parfaite des drames individuels,
d’excès de douceur et d’agressivité.
L’irrigation mortelle des rues borgnes.
Percée de hautes herbes.
Tremblée des statues.
Dormaient en creux des tessons saisis d’amères saignés.