Thierry
TILLIER
CODEXS
1977’1981..........EXTRAITS...
IN
WHITE D’OS DE CHAIR. DES DOSES CARABINÉES DE DRAPE NOIR DANS LES VEINES SURPIQUÉES
LAMÉES. ULTIME TRIANGLE NOIR. ÉCRIRE TOUJOURS ÉCRIRE N’IMPORTE QUOI DE RIEN
JUSQU’À SOI... :
Pleut des cordes. Le clebs pisse partout dans l’appart. Ce matin
c’était près de la cuisinière ; et maintenant sur le pieu... Pige Rien, ce
con. Me tape sur les nerfs. Je ragote ? Me mettrais’je
à ragoter ?
/J’attends d’Voir les Cœurs Noirs bien
moulés, la Danse Rouge lourde de foudre, la basse blessée, les cristaux de
poils noirs vénusiens, les ténèbres inondées par le Souffle ; pour rappeler
DIEU en PCV, et Mettre l’Écrire en Quarantaine...
Extra’Sceptique. Pourriture de clope, fume comme un
turc ; Brade les seXes dans mes rêves éveillés,
viande sanguine d’op comme des tessons plantés dans
la membrane du chaos, auto’flashs, Bébé je prends
le large, t’embrasse. Les Barbus de Sarcelles, Marie, Ménage à trois.
Toute la Nuit à découper des hypothèses sexy, grignotant le bout
d’shit Noir avec café sucre plasma et sang d’Or me sortant de la bouche.
J’ai l’impression d’être le chinois des mœurs du real ; Contre
le côté strict de l’eXtase qu’incarne le Bauhaus
laserifié, Contre les cheveux jaunis des dogmes non’violents, Contre les bananes de merdre.
Amoureux des fidèles d’amour*
; Simplement, Dansant l’effacement des dualités facétieuses...
Enfer Inépuisable de la Multiplication des MaSSes.
Je reste toujours EN’DEÇÀ de l’HÉRISSEMENT DE MA
CHAIR ; n’en écris que la silhouette, ses lignes pures et dures découpant
les herbages neurologiques en triangle. Moralité : « ... j’écris comme je
parle je parle comme je vis : MAL / n’ai pas de suite dans les idées / me
reste juste assez de cerveau pour écouter le rock’n’roll /... » lucien francœur...
/ET QUOI FAIRE POUR QUE LE CIEL TOURNE CASAQUE ?
DÉVORER DES YEUX CE QUI FAIT MAL. C’EST ÇA LA SAINTETÉ ?
T’SAIS J’SUIS PROVO D’AMOUR LOSER MALADIF MIRACLE DE POUDRE COURONNE
D’ÉPINEUX, MAIS C’EST PAS ÇA, OU ALORS CE SERAIT AUSSI BIEN DES POINTS DE
SUTURE SUR LES FESSES DE LA SAGESSE.
La K7 d’PoWer’Héroïne fringue la chambre.
Dans la Rue, DIX MILLE ÉONS. J’entends Rien. Jean marie a trouvé des Acids Décalcomaniés ; Pok, Hoe, Ho, Hé... Peanuts magiques
sous la main... Et pourtant j’me défonce plus. Juste
Satiner ma peau, lacquer ma viande ; Lacter l’anus ;jouer au tennis avec
Marc ou Tony, des sets d’Analyse. Puis écrire, écrire.
Scrire Surtout. Scrire
la poisse toujours vierge d’Être Now
sur ce désert ferreux ; Parler du SeXe de la Neige,
des eXplosions d’Urine
roulées comme un électro’choc cru. Démontrer l’eXistence de la Charogne l’hernie de l’Esprit
des générations de crétins ; Couper la tignasse de l’illusion à ras ; Envahir
l’Ombre Porter l’Harassement jusqu’aux
ligaments de la Loi
pas mal de choses...
Faire le con...
*
fidèles
d’amour mai hors saison 7