Marc
QUESTIN
TOUT-ANKH-AMON
Les
deux pages précédentes rescapées du NAUFRAGE. J’ai largué les images. Impossible
de dormir. L’écriture s’abandonne. Le chien rouge est un prince. Les oiseaux
bleus gagnent le silence. La mort PASSAGE du DÉPASSEMENT. Ne jamais mettre
ses pas dans des pas de lumière. Capter des flux d’essence consciente. Anagrammes
du destin je m’élance dans la nuit le sourire du démon l’ange qui joue avec
toi. Je me porte en mon corps sur l’océan des hauts désirs, je m’illumine
à l’infini de l’invisible état du monde qui colore l’indicible des souffrances
éternelles dans le miroir des plus paisibles transmutations thérapeutiques.
Le boa constrictor la flamme bleue des Stranglers
vidéo des jacinthes des nuées d’oiseaux à l’horizon. Le mantra des cellules
la misère éternelle mais d’un singe en hiver dans l’Inde
gothique des tellurismes. Je remue les méninges je libère les mésanges la
transparence du dieu vivant le ronronnement d’un moteur triste les lunettes
de Bashung aux aurores du confin.
Je renonce au venin et le je se libère position malapprise d’une aurore boréale.
J’ignore les lois du gouvernail. Je souffle dans mon souffle je suis le fils
de mes passions dans le crâne d’un instant c’est le fleuve des aveugles le
7e fleuve de la mort lente l’infranchissable statue savante aux langues de
feu noir du néant l’androgyne sépulcral au frisson-diapason l’étendard s’enflammait et nos saintes victoires
rouges. En l’archétype des saintes gnostiques dans le désert des hérésies
sacro-sainte connaissance ni non plus l’effacer les pulsions du sang chaud
la parole profanée. Cargo des muscles dans la poussière aux étendards radioactifs
cow-boy brûlé par les étoiles ne songe pas une seconde dans le corps d’une
actrice. Frankenstein de tes nerfs sous le ciel d’une théière d’où cette rigueur
mathématique ses effigies commémoriales. À la mémoire
de Jacques Mesrine (troisième idylle supersonique)
assassiné par les zombis d’une fin d’empire libidinale.