Guy
BENOIT
pour ascain
pyramides, l’horizon
bouge le ciel
des cercles pensent une montagne
qu’il émerge, le soleil
de ses antipodes, ce qui fut parapet
vertige du commençant
les gradins donnent sur l’espace
prospérant de nulle part, idéogrammes
une force
cligne en hauteurs
ondes foudroyées immobiles elles dansent
la fenêtre jamais n’était fenêtre
par où vient le sommeil, plus loin
que tout itinéraire
prémonitoire, le sommeil se lèvera-t-il ?
fugueur devant les mondes
mais saisi de mutance
oh cerveau
dévalant la lumière dans un regard sans traces
que les chairs en accord ne cessent d’impliquer
jamais sperme ne fut aussi sperme
qu’à la source de cette pensée
plus claire que naissance