Philippe
DUBOIS
AMARRES
DE
MIRE-MORT
Le
chant accéléré brûle le film évaporé montrant un après-midi de Juillet dans
une serre moite mémoire lente et le bourdonnement de la banquise noire — la
star ourlée est gelée où la pellicule a cramé — chose image jade baqué
sur l’armoire à glace et les calepins du marbre ondulent sous l’épiderme —
l’index remonte la sueur — la momie de Dionysos inonde adolescent lisse
— Au salon le yakoute joue du sax twistant dans
les phosphènes en clignant de l’œil mixant opium jazz sel et sa bite nacrée
balance dans les chromes fluides éclatante blanc à genoux le rocker yaouuuuuu
sur le lino zone lune écartant les astrales diapos affolées Iguana
Jivaro mobile bascule nomade fluide vibrant — Chaud ici — se touche et jette
— hiéroglyphes blancs sur marbre lisse noir paupières à vif — Priape’s come
here — béance éclatée chute ralentie dans ses chiffons
moites — LOOKIN’ FOR yaouuuuuu SOME jaouuuuuu INDIAN SEX yaouuuuuu IN
G yaouuuuuu ROENLAND — Reste un bourdon momifié
au clavier vidéo/mescal et la veuve insatiable nautique ou niche de faune
tropical dans une jungle moléculaire où la sève à cent à l’heure se fait néon
flashant miroirs élastiques mouillés scrotum de braise sous le slip loup à
Miami mélangeant les dates en quelques fusées de foutre —
Consumation confusion ahaaa Iguana Jivaro Del Mar en isthmes
tendus à craquer sous un tam-tam de bulles de savon.