GUY BENOIT
dans ma nuit
qui n’a pas les bras assez longs
pour sa légende, je m’efforce
nuit sévère, pariétale
s’ingéniant à l’absence
de tout profil
un destin qui n’était pas le nôtre
et pourtant notre croix, probablement
oui, que vaudrait l’incarnation
qu’à tort on croit avoir vécue
si n’émergeait l’harmonie de notre mort ?