Francis GUIBERT

 

Les pensées partent longtemps sur les voies,

croisant les lunes de verre,

et disparaissant dans la nuit.

 

Les pensées du passé à travers les yeux noirs,

évanouies dans le vent de la nuit.

Le chant du silence d’où émergent les siècles,

le son du vide au creux des os.

L’abîme de lumière obscure pour l’homme.

L’homme infini rêvant l’univers dans sa main.

 

Le vol attendu lorsque le monde n’est plus,

le vol de l’esprit quittant la mort.

Vol de l’oubli et du retour,

la mort se rêve cent fois.

Voyageur de l’espoir allant le cœur léger.

 

 

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