Jack KEGUENNE

 

Meurtrissures. et les verbiages initiatiques. la portée d’un envol.

 

parures d’or. une féerie où les yeux clignent. sentiment : la présence latente d’un bouleversement. et des ruptures immobiles soulignent la paroi.

 

Verrerie. les astres ne sont que prétextes. iconographie du cosmos.

l’enseigne chamarrée de la pénitence.

 

Cendres de sexe supplient face aux ailes déployées.

 

 

HHH

 

Dépèce le mystère.

topologie d’un labyrinthe.

 

traversée des apparences — le ventre des femmes désigne la passerelle.

 

ange gladiateur intensifie le péril de vaincre.

mémoire circulaire. courbes pubiennes aux fragrances éthérées. ce sont les frontières du mouvement.

 

découvrir les cortèges fabuleux : robes rouges et ceintures d’or manigancent les propagations vocales.

 

comprendre l’absence comme un répons magnifique.

 

 

HHH

 

Fragments d’un miroir incohérent

devenu silencieux

des restes de nostalgies accrochés aux tranchants

le règne de la tendresse

pour ces faux-semblants masqués

 

Confluent des corps

éloge de la caresse

 

la nuit seule n’a pas d’ombre

 

 

HHH

 

Circonscrire à fleur de peau le velouté des présages

lacune rancune

une voix sourde gisant

parmi les pavés descellés

 

Navires d’octobre se pâment en de soudains détours

l’orage et les mimiques : une traversée de la mémoire

 

Au second plan un chœur de jeunes vierges

lèvres chantantes et lèvres silencieuses

 

Calfeutrer les effervescences pourpres

(flagorneries de pèlerin aux portes d’un béguinage)

 

Et l’encre fissure des papiers flous

puisque le corps des femmes

 

 

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