Daniel GIRAUD

 

BUDDHI ÇA VA... BUDDHA ÇA VIT

 

                                                                                                                  

 

De l’Orient au Couchant l’horreur fait hérisser le poil dans l’enfer des mondes inférieurs. Les forcenés s’enferment en-dehors du sens commun. Le monde n’est-il pas un égout dans lequel il y a tout lieu d’être dégoûté ? Les moutons de Panurge suivent les tyranneaux. Les étudiants et les ouvriers ne font-ils pas le jeu du Pouvoir ? Sortant du champ, la ville nous fera hurler en voix off. Sortant de la cité, le champ nous enterrera. Mythe tragique de l’angélus de l’occident. Avec au fur et à mesure : Tohu et Bohu, Couci et Couça, Grosso et Modo, Hic et Nunc, Cahin et Caha, Vade et Mecum. Les portes de la Matrice sont toujours grandes ouvertes. Mais l’eau à la bouche de ton val profond... La Lune ne rayonne-t-elle pas d’amour et d’eau fraîche ? Tout vacant doute des professions de foi. Inferno dans l’Œuvre au Noir. Dès lors hors l’Or : l’horreur. Gouttes de Pierre sur l’île de l’Intervalle. La Vie est dans le Bardo et le mourant non loin de la Pierre philosophale. Tout ce qui est surajouté n’est-il pas trompe l’œil ? Dans l’amoralité métaphysique baisons la Mère pour avoir le Royaume. Vaincre l’inter-dit. Malgré les cohortes de sombres asuras. Pour l’homme en mal de divin le sacré est laissé libre chez les laissés pour compte et toute gnose est hérétique. Rallumons les étoiles pour cueillir la Fleur d’Or et sortir du trou noir. Ce qui permet le poème. Le passé est dépassé. L’avenir ne viendra pas. Le retour des revenants c’est ici et maintenant. Demain n’existe pas.

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ÉPAVE de Claude MAILLARD

Photographie : Bernard PERRINE

 

 

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